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Saint Sernin (ou Saturnin), Évêque et Martyr († vers 250). Fête le 29 Novembre.
Vendredi 29 Novembre 2024 : Fête de Saint Sernin (ou Saturnin), Évêque et Martyr († vers 250).
Tombeau de Saint Saturnin dans la Basilique Saint-Sernin à Toulouse :
Le Martyr de Saturnin traîné sur les marches du capitole romain par un taureau
Inscription OSSA SANCTI SATURNINI (les os de Saint Saturnin).
Téléversé par PierreSelim
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/b4e37fee-1bc1-48bc-8e9c-74bbf4885349
Saint Saturnin
Premier Évêque de Toulouse et Martyr
(IIIe s.)
Saint Saturnin est le premier Évêque de Toulouse. Son nom latin « Saturnius », a été transformé dans la langue d'Oc en « Sarni » puis francisé en « Sernin ».
Saint Saturnin mourut martyrisé en 250 pour avoir refusé de se plier à l'obligation qui était faite à tous les citoyens par l'empereur romain Dèce, de sacrifier aux dieux païens.
Il aurait été jeté sur les marches du Capitole, le temple dédié à Jupiter qui se trouvait à l'emplacement de l'actuelle place Esquirol.
Puis il fut attaché par les pieds à un taureau furieux que l'on devait immoler et traîné le long du cardo maximus (la rue Saint-Rome) jusqu'à la rue du Taur (taureau).
Son corps aurait été lâché à l'endroit de l'actuelle église du Taur qui s'est appelée Notre-Dame de Saint-Sernin jusqu'au XVIème siècle.
C'est là que le corps aurait été enterré en cachette.
À la fin du IVème et au tout début du Vème siècle l'Évêque Exupère prit la décision de transférer les reliques de Saint Sernin à l'emplacement de la Basilique actuelle et d'y construire un édifice.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9431/Saint-Sernin.html.
Saint Sernin
ou Saturnin, Martyr et Évêque de Toulouse (3ème s.)
Il est difficile de retirer l'histoire de la légende. Il aurait été envoyé par saint Pierre lui-même. Le plus sûr est de dire qu'il fut du nombre des missionnaires qui, comme saint Denys de Paris, vinrent dans les années 250, évangéliser les Gaules.
Il fonda le siège épiscopal de Toulouse.
De nombreuses localités portent son nom dans diverses régions du sud de la France.
La commune de Saint-Saturnin, Puy de Dôme, 63450, est dédiée à Saint Saturnin, martyr, premier Évêque de Toulouse au IIIe siècle, dont les reliques ont été ramenées en Auvergne au VIe siècle.
L'église de Saint-Saturnin est la plus petite des 5 Basiliques majeures d’Auvergne. (diocèse de Clermont-Ferrand)
"Après l'Ascension du Sauveur, au début de la prédication apostolique, Saturnin chargé de mission par saint Étienne, vint à Toulouse où il convertit beaucoup de monde. Puis, il alla dans les provinces voisines prêcher la Parole de Dieu. Il partit pour Eauze. En passant à Auch, il apprit, par révélation divine, le martyre de saint Pierre. En son honneur, il bâtit une église sur les bords du Gers. Ensuite, il poursuivit son voyage, arriva à Eauze et franchit les Pyrénées semant partout les graines du salut.
Après tant d'efforts pour répandre partout la doctrine du Christ, il revint à Toulouse. Les démons qu'on y vénérait le redoutaient tellement qu'ils cessèrent de rendre leurs oracles, malgré les sacrifices d'animaux qu'on leur offrait. Émus par ce silence inattendu, les ministres de la superstition résolurent de le faire mourir.
En présence d'une foule considérable, on décida d'offrir un taureau en sacrifice, en vue d'apaiser les dieux.
Saturnin vint à passer et quelqu'un, dans la foule, le reconnut: 'C'est lui, s'écria-t-il, l'adversaire de notre culte ! Vengeons, et notre honneur et leur gloire: son immolation calmera leur courroux; sa mort les comblera de joie.'
À l'appel de cette voix, la foule en délire fit cercle autour du Saint. Un Prêtre et deux diacres parvinrent à s'échapper. Saturnin, seul, est traîné au Capitole.
On le pousse à sacrifier aux démons. Il témoigne: 'Je ne connais qu'un Dieu unique et véritable, c'est à lui que j'immolerai les sacrifices de louanges. Vos dieux sont des démons'. À ces mots du saint Évêque, ils passèrent, autour du taureau qui devait être immolé, une corde à laquelle ils attachèrent les pieds du Saint.
Puis, ils excitent vivement le taureau qui dévala les degrés du Capitole vers la plaine. Aussitôt, tête brisée, crâne décervelé, corps tout entier déchiré, il rendit à Dieu son âme admirable." (diocèse de Pamiers)
"Saint Saturnin et l’Albigeois - Quand et comment la Bonne Nouvelle de l’Évangile est-elle parvenue dans l’Albigeois? On ne peut répondre avec certitude à cette question.
Il est cependant fort probable que les premiers Chrétiens de notre pays soient venus de Toulouse; l’importance de cette cité et la commodité des chemins la reliant à la vallée du Tarn ont dû favoriser l’implantation des premiers fidèles.
Or, il y avait une Église à Toulouse au milieu du IIIe siècle, avec un Évêque Saturnin ou Sernin martyrisé lors de la persécution de Dèce. Il est fort vraisemblable que les membres de cette communauté aient porté témoignage dans la région environnante.
C’est ce souvenir qui a sans doute été à l’origine de la vénération du saint Martyr dans le diocèse d’Albi." (Les saints de chez nous - diocèse d'Albi - Tarn)
À Toulouse, commémoraison de Saint Saturnin (ou Sernin), Évêque et Martyr. Il fut, dit-on, au temps de Dèce, arrêté par les païens au capitole de cette ville et précipité du haut des degrés jusqu’en bas, et ainsi, la tête brisée, le corps broyé, il rendit son âme au Christ, vers 250.
Martyrologe romain
Resplendis, vivifiante Croix du Seigneur. Illumine les cœurs. Manifeste la splendeur de ta beauté, accorde tes dons et tes bienfaits aux fidèles qui implorent la grâce du Salut
Lucernaire du Carême - Triode de la liturgie grecque.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saturnin_de_Toulouse.
Saturnin de Toulouse, aujourd'hui plus connu sous le nom de Saint Sernin, est le premier évêque chrétien de Toulouse répertorié.
C'est un saint des Églises chrétiennes, célébré le 29 novembre.
Histoire et légende
Il est difficile de séparer ce qui relève de l'histoire et ce qui est plutôt de l'embellissement légendaire, lié notamment aux croyances religieuses et aux traditions populaires.
Cependant c'est la Passio sancti Saturnini (Passion de Saint Saturnin) , « texte à usage Liturgique rédigé pour l'essentiel dans le premier quart du Ve siècle » qui nous rapporte ces débuts de l’Église de Toulouse et détaille le martyre de son premier Évêque.
Ce texte, rédigé environ 150 ans après les évènements du martyre, décrit une histoire simple de telle sorte qu'il est facile, encore aujourd'hui, de la relater avec concision. La mémoire du martyre a dû se transmettre à travers la Liturgie, en raison du culte funéraire entretenu sur sa tombe.
Elle s'est transmise oralement pendant les années suivant sa mort et ne s'est pas perdue comme le prouve les actions de ses successeurs du IVe siècle Hilaire et Selve (ou Silve) dont nous parlerons plus loin.
Cependant si la Passio s'est surement inspirée de la Liturgie, elle a peut être repris également d'autres écrits aujourd'hui disparus.
Saturnin est envoyé de Rome par le Pape Fabien, pour évangéliser la Gaule. En passant par Nîmes, un disciple se joint à lui, Honest.
Ensemble, ils vont jusqu'à Pampelune, en Espagne. Ils y rencontrent et consacrent le futur saint Firmin.
Honest subit le martyre, et Saturnin, accompagné d'Hilaire, son futur successeur, revient sur ses pas pour s'arrêter à Toulouse.
Martyre de Saint Saturnin - église de Daumazan-sur-Arize (Ariège) - XIIe siècle.
Saturnin sillonne la région à des fins d'évangélisation.
En 250, attribuant le silence des oracles à ses passages fréquents devant le Capitole (temple majeur de la cité antique), des prêtres païens lui demandèrent d'honorer l'empereur en lui sacrifiant un taureau.
Son refus valut à Saturnin d'être attaché au taureau du sacrifice. La légende raconte que le taureau, pris d'une rage folle, descendit à toute allure les marches du Capitole, traînant derrière lui l'Évêque. Sa tête explosa sur les marches du temple.
Le taureau aurait rejoint la campagne en passant par la porte nord de la ville, la Porterie, alors protégée par des remparts.
Cette porte était située à l'emplacement de l'actuelle place du Capitole. Le taureau aurait abandonné Saturnin sur la route de Cahors, la rue du Taur, lui donnant ainsi le nom qu'on lui connaît aujourd'hui.
Selon une autre légende, la gare Matabiau serait située sur l'emplacement où ledit taureau (biau) aurait été tué (matar).
En fait buòu désigne le bœuf en occitan et le nom de Matabiau vient de l'endroit où on abattait les bœufs à l'époque médiévale.
Le corps sans vie du malheureux fut recueilli par les saintes Puelles, deux jeunes femmes. Elles l'inhumèrent à l'endroit exact où son corps fut trouvé, dans un cercueil en bois qui fut déposé dans un fossé assez profond pour que les païens ne puissent pas profaner la dépouille. La légende dit que, battues par la foule, les saintes Puelles quittèrent la ville pour se réfugier dans le petit village près de Castelnaudary qui porte leur nom, le Mas-Saintes-Puelles.
Hilaire, Évêque au IVe siècle, fit construire une voûte de briques puis y édifia une petite église en bois, un oratoire, sur la tombe du martyr.
Une ancienne tradition populaire veut que l'église Notre-Dame du Taur que nous connaissons aujourd'hui, soit le lieu d'emplacement de cette première église.
Cependant, des fouilles archéologiques réalisées dans le sanctuaire de l'église Notre-Dame du Taur en 1969-1970 n'ont pas permis de mettre au jour la moindre construction d'époque paléochrétienne.
On ne peut donc localiser précisément ni le premier emplacement de la tombe, ni celui du monument de Saint Hilaire.
La ferveur religieuse
Cette église du Taur devint bientôt un important lieu de pèlerinage.
En 402, devant l'afflux des fidèles, les reliques du saint furent transférées dans une nouvelle basilique, construite sous l'épiscopat de saint Selve, et achevée sous celui d'Exupère, la basilique Saint-Sernin.
La Saint Saturnin est fêtée le 29 novembre par des vêpres solennelles.
http://nouvl.evangelisation.free.fr/saturnin_de_toulouse_butler.htm.
Saturnin de Toulouse
Évêque, Martyr, Saint
† 250
Les Actes des martyrs de la Gaule sont rares, ceux du moins qui appartiennent à l'histoire. L'époque relativement tardive de l'établissement du Christianisme dans notre pays explique pourquoi les récits sont si peu nombreux, malgré la prétention des petites vanités locales qui a provoqué toute une littérature à l'aide de laquelle on voulait suppléer, par des traditions sans attache, à des origines absentes.
A l'époque de la persécution de Dèce, les Églises gauloises commençaient de sortir de l'obscurité ; nous ne trouvons alors qu'un seul épisode de martyre dans la Gaule.
Celui qui en fut victime fut immolé dans une émeute, et non par une application régulière d'un édit dont l'exécution n'était même pas mise en question dans les provinces d'Aquitaine et de la Narbonnaise, où les Chrétiens étaient à peu près inconnus.
Le Fondateur de l'Église de Toulouse fut l'unique victime connue de la persécution dans ce pays; l'état d'organisation encore insuffisante de son Église le frustra sans doute quelque temps de l'honneur d'une passion ; ce ne fut qu'environ cinquante ans après sa mort qu'on la rédigea, à l'aide d'un procès-verbal contemporain de l'événement conservé dans « les actes publics ».
Après l'Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Soleil de Justice commença à éclairer l'Occident.
Peu à peu et progressivement la Parole de l'Évangile se répandit par toute la Terre, et par une conduite semblable la Parole apostolique brilla dans nos régions.
On n'y rencontrait encore que de rares églises élevées dans quelques cités gauloises par la piété des fidèles, et partout les temples s'encrassaient de la puante odeur des sacrifices.
Il y a cinquante ans de cela — les actes publics en font foi —, sous le consulat de Dèce et Gratus, ainsi qu'on s'en souvient, Toulouse eut pour premier évêque Saturnin, par la Foi et la vaillance duquel les oracles des démons cessèrent dans la ville épiscopale.
Il dévoila leurs mystères, leur puissance sur les païens, et à mesure que la Foi des Chrétiens allait grandissant, l'imposture des démons perdait pied.
L'Évêque était obligé, pour aller à un petit oratoire qu'il avait élevé, de passer devant le Capitole, qui se trouvait sur sa route. Les démons ne purent supporter sa présence, et en leur qualité de simulacres muets, ils accueillirent par le silence les prières sacrilèges et les consultations qu'on leur adressait.
Les prêtres, troublés par cette nouveauté, se concertèrent entre eux pour trouver la raison de ce silence si peu ordinaire. Qui pouvait leur avoir fermé la bouche, au point que ni les prières, ni le sang de taureau et d'autres sacrifices n'obtenaient rien ? Était-ce mauvaise humeur ou absence ?
Nos ennemis leur allèrent dire qu'on voit depuis quelque temps je ne sais quelle nouvelle secte, ennemie de la croyance païenne dont elle s'efforce de détruire les dieux.
Ceux de cette secte se nomment Chrétiens. Ils ont Saturnin pour Évêque, lequel passe fréquemment devant le Capitole.
Les dieux, consternés sans doute par sa vue, demeurent en silence, et il n'y a qu'un moyen de les apaiser, c'est de le faire mourir.
Erreur déplorable, folie aveugle. Voilà qu'ils se laissent dire, bien plus, ils croient qu'un homme fait peur aux dieux, et, pour éviter sa présence, les démons s'exilent de leurs temples et de leurs statues. Mais adorez-le donc cet homme devant qui tremblent les dieux; misérables, vous préférez le tuer; vous ne voyez donc pas que nul plus que lui n'est digne de vos hommages ?
Quoi de plus sot que de craindre ceux qui craignent et de ne craindre pas celui qui se fait craindre de ceux que l'on craint ?
Pendant que tout cela se passait, une grande foule se réunit et prépare le sacrifice d'un taureau, assurée qu'elle apprendra enfin la raison de tout ce qui se passe, et que les dieux, apaisés par un pareil holocauste, reviendront ou répondront.
En ce moment, Saturnin passait par là, se rendant à l'assemblée des fidèles (c'était un jour de fête); quelqu'un le reconnut et cria : « Voilà l'ennemi de nos dieux, le porte-enseigne de la nouvelle secte, celui qui dit qu'il faut détruire nos temples, qui appelle nos dieux des démons et dont la présence est cause que nous n'en pouvons plus tirer de réponse.
Il vient à propos, vengeons nos dieux et nous-mêmes, mettons-nous-y, qu'il sacrifie ou qu'il meure. »
A ces mots, la foule fait cercle autour de l'Évêque resté seul, car le Prêtre et les deux diacres qui l'escortaient s'enfuient; le flot roule vers le Capitole.
Là, on lui propose de sacrifier; il dit d'une voix claire : « J'adore Dieu, le vrai, le seul ; je lui immole des victimes de louange.
Vos dieux à vous sont des démons, ils prennent bien plus de plaisir au sacrifice de vos âmes qu'à celui de vos bestiaux. Et moi, pourquoi les craindrai-je, puisque c'est eux qui me craignent ? Vous me l'avez dit. »
Ces paroles mettent le comble, le tumulte est indescriptible; le taureau du sacrifice était là, on lui passe un licol dont on laisse pendre un bout et on y attache le vieil Évêque par les pieds, puis on pique la bête, qui dégringole du haut du Capitole, traînant l'Évêque avec elle.
Dès les premières marches le crâne est brisé, la cervelle répandue, le corps mis en pièces, et Le Christ reçoit une âme digne de Dieu, à laquelle il donne des lauriers immortels. Toujours galopant, le taureau traîna le corps sans vie jusqu'à ce que le lien cassa.
Le cadavre demeura sur le sable, on l'y enterra comme on put, étant données les circonstances.
Peu de chrétiens de Toulouse osaient, dans la crainte des païens, rendre ce suprême devoir à l'Évêque ; deux femmes, triomphant, par la vaillance de leur Foi, de la timidité de leur sexe, et plus braves que les hommes, dédaignant, à l'exemple de Saturnin, les tourments qu'elles bravaient, deux femmes donc mirent le corps dans une bière et le descendirent dans une fosse très profonde, songeant moins à lui élever un tombeau qu'à sauvegarder ses restes, dans la crainte que quelques sacrilèges, voyant une tombe honorée, ne la violassent.
SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.
Saturnin, Saint Évêque et Martyr
L’Évêque Saturnin de Toulouse, l’un des Saints les plus vénérables de l’Église Catholique, est, avec ceux de Lyon, l'un des rares Martyrs de Gaule attestés ayant vécu dès les débuts du Christianisme.
Il apparut dans l’histoire de cette ville en 250, l’année de son Martyre. On ne connait pas son origine (romaine, grecque ou africaine ?), le prénom Saturninus étant assez répandu dans le monde romain.
Il était alors à la tête de la plus ancienne Communauté Chrétienne connue de Tolosa, chef-lieu de l’une des divisions territoriales de la province sénatoriale de Narbonnaise et qui se trouvait sur l’emplacement du centre de l’actuelle Toulouse, et desservait une petite église, avec ses deux diacres et un Prêtre.
Saturnin y résidait et devait traverser son forum, au fond duquel se dressait le temple du Capitole, pour aller desservir sa petite église.
Des vestiges de ce Capitole ont été retrouvés au nord de l’actuelle place Esquirol.
Saturnin préféra mourir avec Le Christ plutôt que vivre sans Lui.
Le 29 Novembre 250, Saturnin fut interpellé devant ce temple par une partie des païens liés à ce dernier.
Ils lui reprochèrent de perturber les dieux gréco-romains et d’empêcher leurs oracles.
Après avoir refusé d’abjurer le Christianisme et de participer au sacrifice rituel du taureau que l’on s’apprêtait à offrir à Jupiter, Saturnin fut saisi par la foule.
Sans le moindre procès, pourtant prévu par la loi romaine dans ce cas, abandonné par le Prêtre et les deux diacres qui l’accompagnaient, il fut attaché au taureau.
Son corps fut violemment emporté par l’animal excité et l’Évêque rendit immédiatement son âme à Dieu, la tête fracassée sur un emmarchement du monument romain.
Mais son cadavre continua à être traîné par la bête furieuse, jusqu’à la voie qui sortait de la ville au nord.
Là existait une nécropole. Deux jeunes Chrétiennes, les Saintes Puelles, plus courageuses que les autres disciples de Saturnin, y ensevelirent le corps du Martyr pour sa Foi.
Cela fut fait dans une fosse profonde et secrète, afin qu’il ne fût pas détruit et privé de sépulture, outrage majeur en ces temps antiques.
Date de dernière mise à jour : 29/11/2024
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