15. Les 10 Commandements...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LES DIX COMMANDEMENTS…2ème Partie.

 

DEUXIEME PARTIE.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 88 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Jésus à La Belle Eau : "Ne nomme pas mon Nom en vain".

"La paix soit avec vous tous et avec la paix la lumière et la sainteté. Il est dit : “Ne prononce pas en vain mon Nom  ”.

Quand le nomme-t-on en vain et qui le fait ? C’est seulement quand on le blasphème ? Non. Même quand on le nomme sans se rendre digne de Dieu.

Un fils peut-il dire : “J’aime mon père et je l’honore” si ensuite, à tout ce que désire son père, il oppose des œuvres contraires ?

Ce n’est pas en disant : “père, père” qu’on l’aime réellement. Ce n’est pas en disant: “Dieu, Dieu” que l’on aime le Seigneur.

 

En Israël, je l’ai expliqué avant hier, il y a tant d’idoles dans le secret des cœurs, il y a là aussi une louange hypocrite à Dieu, louange à laquelle ne correspondent pas les œuvres de ceux qui Le louent. En Israël, il y a aussi une tendance : celle de trouver tant de péchés dans les choses extérieures, et à ne pas vouloir les trouver là où ils sont réellement, à l’intérieur.

 

En Israël, il y a aussi un sot orgueil, une habitude antihumaine et anti-spirituelle : celle de considérer comme blasphème le Nom de notre Dieu sur des lèvres païennes, et on y ajoute la défense aux Gentils de s’approcher du Vrai Dieu parce qu’on juge que c’est là un sacrilège.

Ceci jusqu’à présent. Maintenant il n’en est plus ainsi.

Le Dieu d’Israël est le même Dieu qui a créé tous les hommes.

 

Pourquoi empêcher ceux qui ont été créés de sentir l’attraction de leur Créateur ? Croyez-vous que les païens n’éprouvent rien dans le fond de leur cœur, quelque chose d’insatisfait qui crie, qui s’agite, qui cherche ? Qui ? Quoi ? Le Dieu inconnu.

Et croyez-vous que si un païen tend de tout lui-même vers l’autel du Dieu inconnu, vers cet autel immatériel qu’est l’âme, où il y a toujours un souvenir de son Créateur, l’âme qui attend d’être possédée par la gloire de Dieu, comme le fut le Tabernacle érigé par Moïse, selon l’ordre qu’il avait reçu, le païen qui pleure jusqu’à ce qu’il la possède, croyez-vous que Dieu repousse son offrande comme une profanation ?

Et croyez-vous que ce soit un péché cet acte suscité par un honnête désir de l’âme qui, éveillée par des appels célestes, dit : “Je viens” à Dieu qui lui dit : “Viens”.

Croyez-vous qu’il soit saint le culte corrompu d’un Israël qui offre au Temple les restes de ses plaisirs et entre en présence de Dieu, et Le nomme, le Très Pur, avec une âme et un corps où les fautes fourmillent comme des vers ?

 

Non. En vérité je vous dis que la perfection du sacrilège se trouve en cet Israélite qui, avec son âme impure, prononce en vain le Nom de Dieu.

C’est le prononcer en vain lorsque, et vous n’êtes pas sots, lorsque, à cause de l’état de votre âme, c’est inutilement que vous le prononcez.

Oh ! Je vois le visage indigné de Dieu qui se détourne avec dégoût d’un autre côté quand un hypocrite L’appelle, quand quelqu’un Le nomme sans se repentir ! Et j’en éprouve de la terreur, Moi qui pourtant ne mérite pas ce courroux divin.

 

Je lis dans plus d’un cœur cette pensée : “Mais alors, en dehors des tout petits, personne ne pourra appeler Dieu, puisque il n’y a dans l’homme qu’impureté et péché”. Non. Ne dites pas cela.

C’est par les pécheurs que ce Nom doit être invoqué et par tous ceux qui se sentent étranglés par Satan et qui veulent se libérer du péché et du Séducteur. Ils veulent.

Voilà ce qui change le sacrilège en rite. Vouloir guérir. Appeler le Puissant pour être pardonné et pour être guéris. L’invoquer pour mettre en fuite le Séducteur.

 

Il est dit dans la Genèse que le Serpent tenta Ève à l’heure où le Seigneur ne passait pas dans l’Eden. Si Dieu avait été dans l’Eden, Satan n’aurait pu y être.

Si Ève avait appelé Dieu, Satan aurait été mis en fuite. Ayez toujours dans le cœur cette pensée.

Et, avec sincérité, appelez le Seigneur. Ce Nom est salut. Beaucoup d’entre vous veulent descendre au fleuve pour se purifier. Mais purifiez-vous le cœur sans cesse, en y écrivant par l’amour la parole : Dieu.

Pas de prières menteuses. Pas de pratiques routinières. Mais, avec votre cœur, avec votre pensée, avec vos actes, avec tout vous mêmes, dites ce Nom : Dieu. Dites-le pour ne pas être seuls. Dites-le pour être soutenus. Dites-le pour être pardonnés.

 

Comprenez le sens de la parole du Dieu du Sinaï : “En vain” on prononce le Nom “Dieu” sans le changement en bien. C’est péché.

Ce n’est pas “en vain” lorsque les battements de votre cœur, à chaque minute de la journée dans toutes vos actions honnêtes, lorsque le besoin, la tentation et la souffrance vous ramènent sur les lèvres la filiale parole d’amour, vous dites : “Viens, mon Dieu !”

Alors, en vérité, vous ne péchez pas en nommant le Nom saint de Dieu.

Allez, la paix soit avec vous."

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 89 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Jésus à La Belle Eau : "Honore ton père et ta mère".
 

"Mais, est-ce que tu nous possèdes ? Qui es-tu, pour tant te croire ?"

"S'il en était ainsi ! Mais non ce n'est pas ainsi. Si je vous possédais, vous seriez déjà sauvés. Et ce serait mon droit. Car Moi, je suis le Sauveur et je devrais posséder ceux que j'ai sauvés. Mais je sauverai ceux qui auront foi en Moi."

 

"Jean.… - je viens d'auprès de Jean (le Baptiste) - il m'a dit : "Va vers Celui qui parle et baptise près d'Éphraïm et de Jéricho. Lui a le pouvoir de lier et de délier, tandis que moi, je ne puis que dire : fais pénitence pour rendre à ton âme l'agilité qui lui permettra de suivre le chemin du salut" c'est un des miraculés qui parle. Auparavant il marchait avec des béquilles et maintenant il n'en a plus besoin pour se déplacer.

"Le Baptiste ne souffre-t-il pas que la foule le quitte ?" demande quelqu'un.

Et celui qui a parlé avant, répond : "Souffrir ? Il dit à tous : "Allez ! Allez ! Moi je suis l'astre qui descend. Lui est l'Astre qui monte et se fixe dans son éternelle splendeur. Pour ne pas rester dans les ténèbres, allez vers Lui avant que mon lumignon ne s'éteigne"."

 

Jésus commence à parler. "La paix soit avec vous tous.

Puisque maintenant vous venez ici dès le matin, j’ai pensé qu’il serait plus pratique que je vous parle de Dieu le matin et que vous partiez à midi. J’ai pensé aussi à loger les pèlerins qui ne peuvent pas retourner chez eux dans la soirée. Je suis pèlerin, à mon tour, et je ne possède que le minimum indispensable que m’a donné la piété d’un ami.

Jean a encore moins que Moi. Mais vers Jean vont des personnes en bonne santé ou simplement peu malades, estropiés, aveugles, muets. Pas des mourants ou de grands fiévreux comme vers Moi. Ils vont à lui pour le baptême de pénitence.

 

Vers Moi, vous venez aussi pour la guérison des corps. La Loi dit : “Aime ton prochain comme toi-même”. Je pense et je dis : comment montrerais-je mon amour pour les frères si je fermais mon cœur à leurs besoins, même physiques ?

Et je conclu : je leur donnerai ce qu’on m’aura donné. Je tendrai la main aux riches, je quêterai pour le pain des pauvres. En renonçant à mon lit, j’accueillerai celui qui est fatigué et souffrant.

 

Nous sommes tous frères. Et l’amour ne se prouve pas par des paroles mais par des actes. Celui qui ferme son cœur à son semblable a un cœur de Caïn. Celui qui n’a pas d’amour est révolté contre le commandement de Dieu. Nous sommes tous frères.

Et pourtant je vois et vous voyez que même à l’intérieur des familles — là où un même sang unit, et avec le sang et la chair, la fraternité qui nous vient d’Adam — il y a des haines et des désaccords. Les frères sont contre les frères, les fils contre leurs parents, les conjoints ennemis l’un de l’autre.

Mais, pour n’être pas toujours de mauvais frères, et des époux un jour adultères, il faut apprendre dès le premier âge le respect envers la famille, organisme qui est le plus petit et le plus grand du monde.

Le plus petit par rapport à l’organisme d’une cité, d’une région, d’une nation, d’un continent. Mais le plus grand parce que le plus ancien; parce que établi par Dieu quand l’idée de patrie, de pays n’existait pas encore, mais que déjà était vivant et actif le noyau familial, source pour la race et pour les races, petit royaume où l’homme est roi, la femme reine et les fils des sujets.

Est-ce qu’un royaume peut durer si entre ceux qui l’habitent il y a la division et l’inimitié ? Il ne peut pas durer. Et en vérité une famille ne se maintient pas sans obéissance, respect, économie, bonne volonté, amour du travail, affection.

“Honore ton père et ta mère” dit le Décalogue.

 

Comment les honore-t-on ? Pourquoi doit-on les honorer ?

L’honneur suppose une obéissance véritable, un amour sans failles, un confiant respect, une crainte respectueuse qui n’exclut pas la confiance, mais en même temps ne nous fait pas traiter les personnes âgées comme si nous étions des esclaves et des inférieurs.

On doit les honorer car, après Dieu, nos pères et mères nous ont donné la vie et ont subvenu à tous nos besoins matériels, ils ont été les premiers maîtres et les premiers amis du jeune être arrivé sur la terre.

On dit : “Dieu te bénisse ”, on dit : “merci ” à quelqu’un qui ramasse un objet tombé ou qui nous donne un morceau de pain.

Et à ceux qui se tuent au travail pour nous rassasier, pour tisser nos vêtements et les tenir propres, à ceux qui se lèvent pour surveiller notre sommeil, se refusent le repos pour nous soigner, nous font un lit de leur sein dans nos plus douloureuses fatigues, nous ne dirions pas, avec amour : “Dieu te bénisse” et “merci” ?

 

Ce sont nos maîtres. Le maître, on le craint et on le respecte. Mais le maître nous prend en charge quand déjà nous savons ce qui est indispensable pour nous conduire, nous nourrir et dire les choses essentielles, et il nous laisse quand le plus dur enseignement de la vie, c’est à dire “le savoir vivre”, doit nous être encore enseigné. Et c’est le père et la mère qui nous préparent à l’école d’abord, puis à la vie.

 

Ce sont nos amis. Mais quel ami peut-être plus ami qu’un père ? Quelle amie plus amie qu’une mère ? Pouvez-vous avoir peur d’eux ? Pouvez-vous dire : “Il me trahit, elle me trahit ” ? Et pourtant, voici le sot jeune homme et la jeune fille encore plus sotte qui prennent pour amis des étrangers et ferment leur cœur à leur père et à leur mère et se gâtent l’esprit et le cœur par des relations imprudentes, pour ne pas dire coupables, et causes de larmes du père et de la mère, larmes qui coulent comme des gouttes de plomb fondu sur le cœur de leurs parents.

Ces larmes, pourtant, Je vous le dis, ne tombent pas dans la poussière et l’oubli. Dieu les recueille et les compte. Le martyre d’un père que l’on foule aux pieds sera récompensé par le Seigneur.

Mais le supplice qu’un fils inflige à son père ne sera pas oublié, même si le père et la mère, dans leur douloureux amour, implorent la pitié de Dieu pour leur fils coupable.

 

“Honore ton père et ta mère, si tu veux vivre longuement sur la terre” est-il dit. Et j’ajoute : “Et éternellement dans le Ciel ”.

Trop léger serait le châtiment de vivre peu sur la terre pour avoir manqué à ses parents !


L’au-delà n’est pas une baliverne et, dans l’au-delà, on sera récompensé ou puni d’après la vie que l’on aura menée sur la terre.

Celui qui manque à son père, manque à Dieu, car Dieu a donné en faveur du père un commandement d’amour, et celui-là pèche, qui ne l’aime pas.

Aussi perd-il de cette façon plus que la vie matérielle, la vraie vie dont je vous ai parlé, il va à la rencontre de la mort, il est déjà mort puisque son âme est en disgrâce auprès de son Seigneur.

Il a déjà en lui-même le crime parce qu’il blesse l’amour le plus saint après celui de Dieu. Il porte en lui les germes des futurs adultères car un fils mauvais devient un époux infidèle. Il a en lui les tendances à la perversion sociale, parce que d’un mauvais fils sort un futur voleur, un assassin sinistre et violent, un froid usurier, un libertin séducteur, un jouisseur cynique, l’être répugnant qui trahit sa patrie, ses amis, ses enfants, son épouse, tout le monde.

Et pouvez-vous avoir de l’estime et de la confiance pour celui qui n’a pas hésité à trahir l’amour d’une mère, et s’est moqué des cheveux blancs d’un père ?

 

Cependant, écoutez encore, car au devoir des enfants correspond un semblable devoir des parents. Malédiction aux fils coupables ! Mais malédiction aussi aux parents coupables. Agissez de façon que vos enfants ne puissent vous critiquer ni vous imiter dans le mal. Faites-vous aimer par un amour donné avec justice et miséricorde.

Dieu est Miséricorde. Que les parents, qui viennent tout de suite après Dieu, soient miséricorde.

Soyez l’exemple et le réconfort de vos enfants. Soyez pour eux la paix et leur guide. Soyez leur premier amour.

Une mère est toujours la première image de l’épouse que nous voudrions avoir. Un père a, pour ses jeunes filles, le visage qu’elles rêvent pour leur époux.

Faîtes surtout que vos fils et vos filles choisissent sagement leurs futurs conjoints, en pensant à leur mère, à leur père, et en voulant chez eux ce qui se trouve en leur père, en leur mère : une vertu vraie.

Si je devais parler jusqu’à épuiser ce sujet, le jour et la nuit ne suffiraient pas. J’abrège donc par amour pour vous. Pour le reste, que l’Esprit Éternel vous le dise. Moi, je jette la semence et puis je m’en vais.

Mais la semence chez les bons fera pousser des racines et produira un épi. Allez. La paix soit avec vous."

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 90 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Jésus à La Belle Eau : "Tu ne commettras pas l'impureté de corps ni de consentement".

"Ne dites pas, vous qui êtes venus régulièrement à mes instructions, que je ne parle pas selon l'ordre des commandements, et que je saute par dessus quelques-uns. Vous écoutez. Je vois. Vous écoutez bien. J'applique aux souffrances et aux plaies que je vois en vous. Je suis le Médecin. Le médecin va d'abord aux plus malades, à ceux qui sont le plus près de la mort, ensuite il se tourne vers ceux qui sont moins malades. Je fais de même.

 

Aujourd’hui je dis : “Ne commettez pas l’impureté”.

Lévitique 22 3 : Dis-leur : Tout homme de votre descendance, à quelque génération que ce soit, qui s’approchera en état d’impureté des saintes offrandes consacrées à Yahvé par les Israélites, cet homme-là sera retranché de ma présence. Je suis Yahvé.

 

Ne tournez pas vos regards tout autour en cherchant à lire sur le visage de quelqu’un : “luxurieux”. Soyez charitables les uns envers les autres. Aimeriez-vous qu’on la lise sur votre visage ? Non. Alors, ne cherchez pas à lire dans l’œil troublé du voisin, sur son front qui rougit et s’incline vers le sol.

Et puis... Oh ! Dites, vous surtout les hommes. Qui d’entre vous n’a jamais goûté ce pain de cendre et d’ordure qu’est la satisfaction sensuelle ?

N’y a-t-il de luxure que celle qui vous pousse pour une heure entre les bras d’une courtisane ? N’est-ce pas luxure aussi la profanation du mariage avec l’épouse, profanation car c’est la légalisation du vice qui cherche la satisfaction réciproque des sens, en en évitant les conséquences ?

Mariage veut dire procréation et l’acte signifie et doit être fécondation. Sans cela, c’est de l’immoralité. On ne doit pas faire de la couche nuptiale un lupanar, et elle devient telle si elle est souillée par la passion et si elle n’est pas consacrée par des maternités.

La terre ne repousse pas la semence. Elle l’accueille et en fait une plante. La semence ne quitte pas la glèbe après qu’on l’y a déposée, mais elle produit de suite une racine et s’y insère pour croître et former l’épi. La plante naît du mariage entre la terre et la semence.

L’homme c’est la semence, la femme c’est la terre, l’épi c’est l’enfant. Se refuser à faire l’épi et perdre vicieusement sa force, c’est une faute.

C’est une prostitution, commise sur le lit nuptial, mais en rien différente d’une autre, aggravée même par la désobéissance au commandement qui dit : “Soyez une seule chair et multipliez-vous dans vos enfants”.

Vous voyez donc, ô femmes volontairement stériles, épouses légales et honnêtes, non pas aux yeux de Dieu mais aux yeux du monde, que malgré cela vous pouvez être comme des prostituées et commettre également l’impureté, tout en étant avec votre seul mari, parce que ce n’est pas la maternité mais le plaisir que vous cherchez et bien trop souvent.

Vous ne réfléchissez pas que le plaisir est un poison que l’on absorbe, de quelque bouche contagieuse qu’il vienne. Il brûle d’un feu qui croyant se rassasier se pousse hors du foyer, et dévore, toujours plus insatiable. Il laisse une âcre saveur de cendre sur la langue. Il donne le dégoût, la nausée et le mépris de soi-même et de son compagnon de plaisir, parce que quand la conscience se réveille, et elle se réveille entre deux fièvres, il ne peut naître que le mépris de soi-même qu’on a avili au dessous de la bête.


“Ne commettez pas l’impureté” est-il dit.

La fornication vient en grande partie de l’homme. Et, je ne m’arrête pas non plus à cette inconcevable union qui est un cauchemar et que le Lévitique condamne par ces paroles : “Homme, tu ne t’uniras pas à l’homme comme si c’était une femme”(Lévitique 18 22) et “Tu ne t’uniras à aucun animal pour te souiller avec lui, et ainsi, aussi pour la femme, car ces unions sont criminelles”.(Lévitique 18 23).

Mais après avoir marqué le devoir des époux à l’égard du mariage qui cesse d’être saint quand, par malice, il devient infécond, j’en viens à parler de la fornication proprement dite entre homme et femme par malice réciproque et par paiement en argent ou en cadeaux.

Le corps humain est un temple magnifique qui renferme un autel. Sur l’autel, c’est Dieu qui devrait se trouver. Mais Dieu n’est pas où existe la corruption. Le corps de l’impur a donc un autel déconsacré et sans Dieu.

Semblable à un homme ivre qui se roule dans la fange et dans ses vomissements, l’homme s’avilit lui-même dans la bestialité de l’impureté et devient pire qu’un ver et que la bête la plus immonde. Et dites-moi, si parmi vous il y a quelqu’un qui s’est dépravé, au point de vendre son corps comme on vend du blé ou un animal, quel bien vous en est-il venu ?

Prenez-vous le cœur en mains, examinez-le, interrogez-le, écoutez-le, voyez ses blessures, la douleur qui le fait frissonner et puis parlez et répondez-moi : était-il si doux ce fruit pour mériter cette souffrance d’un cœur qui était né pur et que vous avez contraint à vivre dans un corps impur, à battre pour donner vie et chaleur à la luxure, et l’user dans le vice ?

Dites-moi : mais êtes-vous si dépravés pour ne pas sangloter secrètement en entendant une voix d’enfant qui appelle : “maman” et en pensant à votre mère, ô femmes de plaisir, échappées de la maison, ou chassées pour que le fruit pourri ne gâtât pas, par sa pourriture, les autres enfants ?

En pensant à votre mère qui peut-être est morte de la douleur de devoir se dire : “J’ai enfanté un être qui fait ma honte” ?

Mais n’avez-vous pas senti votre cœur se briser en rencontrant un vieillard que ses cheveux blancs rendaient respectable, à la pensée que vous avez jeté le déshonneur sur ceux de votre père comme de la boue prise à pleines mains et avec le déshonneur le mépris de son pays natal ?

Mais ne sentez-vous pas le regret vous étreindre les entrailles en voyant le bonheur d’une épouse ou l’innocence d’une jeune fille, et de devoir vous dire : “Moi, j’ai renoncé à tout cela et je ne l’aurai jamais plus !” ?

Mais ne sentez-vous pas la honte qui vous défigure lorsque vous rencontrez le regard d’un homme plein de convoitise ou de mépris ?

Mais ne ressentez-vous pas votre misère quand vous avez soif du baiser d’un bébé et que vous n’osez plus dire : “Donne-le moi” parce que vous avez tué des vies qui devaient naître, rejetées par vous comme un fardeau ennuyeux et une gêne inutile, détachées de l’arbre qui les avait conçues, et jetées au fumier, et maintenant ces petites vies vous crient : “assassines !” ?

Mais ne tremblez-vous pas surtout à la pensée du Juge qui vous a créés et qui vous attend pour vous demander :

“Qu’as-tu fait de toi-même ? Est-ce pour cela que je t’ai donné la vie ? Nid de vermine et pourriture, comment oses-tu te tenir en ma présence ? Tu as eu tout de ce qui était pour toi un dieu : la jouissance. Va au lieu de l’éternelle malédiction”.

 

Qui pleure ? Personne ? Vous dites : personne ? Et pourtant mon âme va à la rencontre d’une autre âme en pleurs. Pourquoi y va-t-elle ? Pour jeter l’anathème à une prostituée ? Non. Parce que son âme me fait pitié. Tout en Moi est répulsion pour son corps souillé, qui transpire une sueur immonde. Mais, son âme !

 

Oh ! Père ! Père ! C’est pour cette âme aussi que j’ai pris chair et que j’ai quitté le Ciel pour être son Rédempteur et celui de tant d’âmes, ses sœurs ! Pourquoi ne devrais-je pas recueillir cette brebis errante, l’amener au bercail, la purifier, l’unir au troupeau, lui donner des pâturages et un amour qui soit parfait comme seul le mien peut l’être ?

Si différent de ce à quoi jusqu’ici elle donnait le nom d’amour, alors que ce n’était que haine, un amour si compatissant, si complet, si doux pour qu’elle ne pleure plus le temps passé, ou qu’elle le pleure seulement pour dire : “J'ai perdu trop de jours loin de Toi, Éternelle Beauté. Qui me rendra le temps perdu ? Comment goûter, dans le peu de temps qui me reste à vivre, ce que j’aurais goûté si j’étais toujours restée pure ?”

 

Et pourtant ne pleure pas, âme foulée aux pieds par toute la luxure du monde. Écoute : tu es une loque dégoûtante, mais tu peux devenir une fleur. Tu es un fumier, mais tu peux devenir un parterre fleuri. Tu es un animal immonde, mais tu peux devenir un ange. Un jour tu l’as été. Tu dansais sur les prés en fleurs, rose parmi les roses, fraîche comme elles, exhalant le parfum de ta virginité. Tu as chanté sereine tes chansons de bambine, et puis tu courais vers la mère, vers le père et tu leur disais : “Vous êtes mes amours”. Et l’invisible gardien que toute créature a à son côté souriait devant la blancheur azurée de ton âme...

 

Et puis ? Pourquoi ? Pourquoi as-tu arraché tes ailes de petite innocente ? Pourquoi as-tu foulé aux pieds un cœur de père et de mère pour courir vers d’autres cœurs dont tu n’étais pas sûre ? Pourquoi as-tu abaissée ta voix pure en lui faisant dire de mensongères paroles d’un faux amour ? Pourquoi as-tu brisé la tige de la rose en te violant toi-même ? Repens-toi, fille de Dieu.

Le repentir est renouvellement, purification, élan vers les hauteurs. L’homme ne peut-il pas te pardonner ? Même ton père ne le pourrait-il pas ?

Mais Dieu le peut. Car la bonté de Dieu ne peut se comparer à la bonté humaine et sa miséricorde est infiniment plus grande que la misère de l’homme.

Honore toi-même, en rendant par une vie honnête, ton âme, digne d’honneur. Justifie-toi auprès de Dieu, en ne péchant plus contre ton âme. Fais-toi un nom nouveau auprès de Dieu. Voilà ce qui a de la valeur. Tu es le vice. Deviens l’honnêteté. Deviens le sacrifice. Deviens la martyre de ton repentir. Tu as bien su martyriser ton cœur pour faire jouir la chair. Maintenant, sache martyriser ta chair pour donner une paix éternelle à ton cœur.

 

Va. Allez tous. Chacun avec votre fardeau et votre pensée. Réfléchissez. Dieu vous attend tous et ne rejette aucun de ceux qui se repentent. Que le Seigneur vous donne la lumière pour connaître votre âme. Allez."

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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