Fête de Notre-Dame des 7 Douleurs célébrée le 15 Septembre suivie des 7 Joies.

Fête de ND des 7 Douleurs célébrée le 15 Septembre suivie des 7 Joies.

Découvrir au travers des Révélations de Jésus à Maria Valtorta et des commentaires liturgiques des textes propres à cette Fête, le sens des 7 Douleurs de Marie suivie des 7 Joies de Marie.

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Lettre aux Hébreux 5,7-9.
Le Christ, pendant les jours de sa vie mortelle, a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort; et, parce qu’il s’est soumis en tout, il a été exaucé.
Bien qu'il soit le Fils, il a pourtant appris l'obéissance par les souffrances de sa Passion ;
et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.

 

Psaume 31(30),2-3a.3bc-4.5-6.15-16.20.
En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ;
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans la justice, libère moi;
écoute, et viens me délivrer.

Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c'est toi :
pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.

Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ;
oui, c'est toi mon abri.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s'acharnent.

Qu'ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 19,25-27.
Près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

 

Commentaire personnel :
Avant de parler de cette grande et importante Fête de Notre Dame des 7 Douleurs, je voudrais rappeler l’Obéissance en toute chose de la Très Sainte Vierge Marie (N’oublions pas cette phrase de Jésus qui nous dit : « Qui sont ma mère, mes frères et mes sœurs…ce sont ceux qui font ma volonté »…et qui plus que Marie a fait la volonté de Dieu, son « Oui » l’a conduit jusqu’au pieds de La Croix où son propre Fils était cloué après avoir été torturé pendant des heures… Marie est l’obéissance même poussée à son extrême et Jésus nous appelle à suivre son exemple, pour être, nous aussi, des frères, des sœurs, une mère pour Lui), de son Amour, de son Humilité et de ses Douleurs, en particulier lors de La Passion et de La mort ignominieuse de Son Fils, Son Dieu et Notre Dieu Jésus-Christ sur Le Bois de Sa Croix …mais aussi sur la significations de ses 7 Joies ainsi que de ses 7 Douleurs.

Pour retrouver ses 7 Joies, je vous invite à aller en bas de cette Réflexion à la suite des 7 Douleurs de Marie.

Pensez à la Souffrance d’une Maman qui voit ses enfants passer leur temps à voler, faire le mal, à se droguer ou à être ivre en permanence, à taper sur ses proches, à vivre dans la luxure et la débauche, écraser les autres, voir les violer, les torturer et les tuer…pensez à la souffrance d’une Maman qui voit ses enfants prendre un chemin de perdition…qui les conduit à une mort éternelle dans des souffrances atroces, dans l’oubli le plus total (comme s’ils n’avaient jamais existés) et dans des souffrances inimaginables et éternelles (mais extrêmement réelles et continues à l’infini).

Pensez à la Douleur de Marie qui voit tellement de ses enfants vivre leur vie sur Terre ainsi… et finir en Enfer éternel à cause de cela « parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font !!!... ou ne veulent surtout pas savoir…pour ne pas se priver de leurs mauvaises habitudes et de leurs attirances vers les séductions du péché (y compris parmi ceux qui se disent chrétiens, mais ne le sont que de registre ou par tradition ou encore par habitude, mais ne vivent pas en véritable chrétien, enfant de Dieu et aiment tant les plaisirs que leur procure leur chair attisée par les suggestions de Satan…l’orgueil, l’égoïsme, la dureté de cœur, la paresse, la sensualité, la gourmandise, etc…) !!! »…

Pensez qu’il y a plus d’âmes qui vont en Enfer qu’au Ciel (même en rajoutant celles qui sont passées au Purgatoire...qui sont la majorité des âmes et qui vivent dans « l’anti-chambre » du Ciel, et sont donc comptées parmi celles qui vont au Ciel)…comme Marie ne cesse de nous le dire (Fatima par exemple, La Salette, etc…).

Marie dit (reprenant ainsi la vision reçue par Sainte Brigitte de Suède) :

Et si, à Gethsémani, la connaissance de tous ceux pour qui Son Sacrifice allait être inutile constitua Le Martyre Spirituel de Mon Fils, cette Vision fut ma Torture au moment où j’embrassais Jésus en un ultime adieu.

Pensons à Marie souffrant au pied de la Croix devant son fils crucifié. Seule d’ailleurs une mère de famille peut s’unir vraiment et comprendre La Souffrance de La Très Sainte Vierge Marie de voir son Fils (Innocent et Pur) martyrisé comme Il l’a été, cloué sur une Croix, mort et enterré, avec en elle la mémoire de toutes ces tortures.

Cette souffrance s’exprimera d’ailleurs dans une des nombreuses prières qu’Elle a faite durant tout ce temps précédent La Résurrection de Son Fils, ne pouvant, ni dormir, ni manger, ni avoir La Paix.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 33 de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé…

La lamentation de la Vierge

"Jésus ! Jésus ! Où es-tu ? M'entends-tu encore ? L'entends-tu ta pauvre Maman qui crie, en ce moment, ton Nom saint et béni, après l'avoir gardé dans son cœur pendant tant d'heures ? Ton Nom saint, qui a été mon amour, l'amour de mes lèvres qui goûtaient une saveur de miel en disant ton Nom, de mes lèvres qui maintenant, au contraire, semblent en le disant boire l'amertume qui est restée sur tes lèvres, l'amertume de l'atroce mixture...
J'en ai le cœur broyé, de ce Nom que j'ai dû renfermer pendant tant d'heures et dont le cri augmentait à mesure que croissait ta douleur, jusqu'à l'abattre, comme une chose piétinée par le pied d'un géant. Oh ! Oui, ma douleur est gigantesque, elle m'écrase, me broie et il n'est rien qui puisse la soulager.
À qui je dis ton Nom ? Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu'à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l'entendrais pas puisque tu es mort.
Ne l'entends-tu plus ta Maman ? Que de fois ne t'ai-je pas appelé, pendant ces trente-quatre ans, ô mon Fils !


Je croyais avoir connu l'abîme de la douleur... c'était l'aube de cette douleur, c'en était le bord. Maintenant, c'en est le midi. Maintenant c'est le fond. C'est l'abîme ce que je touche maintenant, après y être descendue en ces trente-quatre années, bousculée par tant de choses et prostrée, aujourd'hui, sur le fond horrible de ta Croix.

Combien durera cet enfer pour ta Maman ? Tu as dit : "En trois jours, je réédifierai ce Temple". C'est tout aujourd'hui que je me répète ces paroles que tu as dites, pour ne pas tomber tuée, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore...
Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, Toi, Toi, ma Vie ?
Mais comment, Toi qui sais tout, puisque tu es la Sagesse infinie, ne la connais-tu pas la douleur de ta Maman ?

Je le sais que tu es mort. L'illusion n'est pas possible. Je t'ai vu tuer. Même si la douleur me le faisait oublier, voici ton Sang sur mon voile, qui me dit : "Il est mort ! Il n'a plus de sang ! Celui-ci est le dernier sorti de son Cœur !" De son Cœur ! Du cœur de mon Enfant, de mon Fils ! De mon Jésus ! Oh ! Dieu ! Dieu de pitié, ne me fait pas souvenir qu'on Lui a ouvert le Cœur...

Jésus, je ne puis rester seule ici pendant que tu es seul là-bas. Moi qui n'ai jamais aimé les chemins du monde et les foules, et tu le sais, depuis que tu as quitté Nazareth, je t'ai suivi de plus en plus, pour ne pas vivre loin de Toi.
Et maintenant, je suis ici seule, et tu es là-bas seul. Pourquoi ne m'ont-ils pas laissé dans ton tombeau ? Je me serais assise près de ton lit glacé, en tenant une de tes mains dans les miennes, pour te faire sentir que j'étais près de Toi... Non, pour sentir que tu étais près de moi. Tu ne sens plus rien. Tu es mort !

Même si tu n'avais pu me sourire et me parler, il m'aurait semblé t'avoir, de nouveau, petit. Je t'aurais accueilli sur mon cœur pour ne pas te faire sentir la froideur de la pierre, la dureté du marbre. Ne t'ai-je pas tenu aujourd'hui même ? Le sein d'une mère est toujours capable d'accueillir un fils, même s'il est homme.
Le fils est toujours un enfant pour sa maman, même s'il est déposé de la croix, couvert de plaies et de blessures.

Combien ! Combien de blessures ! Que de douleur ! Oh ! Mon Jésus, mon Jésus si durement blessé ! Ainsi blessé ! Ainsi tué ! Non. Non. Seigneur, non ! Ce ne peut être vrai ! Je suis folle ! Jésus mort ? Je délire. Jésus ne peut mourir ! Souffrir, oui. Mourir, non. Lui est la Vie ! Lui est le Fils de Dieu. Il est Dieu. Dieu ne meurt pas.

Il ne meurt pas ? Et alors pourquoi s'est-il appelé "Jésus" ? Que veut dire "Jésus" ? Cela veut dire... oh ! Cela veut dire : "Sauveur" ! Il est mort !
Il est mort parce qu'il est le Sauveur. Il a dû sauver tous les hommes, en se perdant Lui-même... Je ne délire pas, non. Je ne suis pas folle.
Non. Si je l'étais ! Je souffrirais moins ! Il est mort. Voici son Sang. Voici sa couronne. Voici les trois clous : c'est avec ceux-ci qu'ils l'ont transpercé !

Hommes, regardez avec quoi vous avez transpercé Dieu, mon Fils ! Et je dois vous pardonner et je dois vous aimer. Parce que Lui vous a pardonné, parce que Lui m'a dit de vous aimer ! Il m'a fait votre Mère, Mère des assassins de mon Enfant !

Une de ses dernières paroles, en luttant contre le râle de l'agonie... "Mère, voici ton fils... tes fils". Même si je n'avais pas été Celle qui obéit, j'aurais dû obéir aujourd'hui, car c'était le commandement d'un mourant.

Voici. Voici. Jésus, je pardonne, je les aime.
Ah ! Mon cœur se brise dans ce pardon, dans cet amour ! Entends-tu que je leur pardonne et les aime ? Je prie pour eux. Voilà : je prie pour eux...
Je ferme les yeux pour ne pas voir ces objets de ta torture pour pouvoir leur pardonner, pour pouvoir les aimer, pour pouvoir prier pour eux.
Chaque clou sert à crucifier de ma part toute volonté de ne pas pardonner, de ne pas aimer, de ne pas prier pour tes bourreaux.

Siméon l'a dit : "Une épée te transpercera le cœur". Une épée ? Une forêt d'épées ! Combien de blessures ils t'ont fait, Fils ? Combien de gémissements tu as poussés ? Combien de spasmes ? Combien de gouttes de sang tu as versées ?

Eh bien, chacune est une épée pour moi. Je suis une forêt d'épées. En Toi, il n'en est pas une partie de la peau qui ne soit une plaie. En moi, il n'en est pas qui ne soit transpercée. Elles transpercent mes chairs et pénètrent dans le cœur.

Oh ! Dieu ! Dieu, que de blessures a ton Fils, mon Fils ! Comment ai-je pu les voir sans mourir, moi qui m'évanouissais quand tout petit tu te faisais mal ?
Et maintenant ? Maintenant tu as les mains, les pieds, le côté ouvert, maintenant ta chair tombe en lambeaux et ton visage est couvert de contusions.
Ce visage que je n'osais effleurer d'un baiser. Ton front et ta nuque sont couverts de plaies et personne ne t'a donné de remède et de réconfort.

Regarde mon cœur, ô Dieu qui m'as frappée dans mon Enfant ! Regarde-le ! N'est-il pas couvert de plaies comme le Corps de Celui qui es mon Fils et le tien ?
Les coups de fouets sont tombés sur moi comme une grêle pendant qu'on le frappait.

Qu'est la distance pour l'amour ? J'ai souffert les tortures de mon Fils ! Que ne les ai-je souffertes moi seule ! Que n'ai-je été moi sur la pierre du tombeau ! Regarde-moi, ô Dieu ! Mon cœur ne suinte-t-il pas le sang ?
Voici le cercle des épines, je le sens. C'est une bande qui me serre et me transperce. Voici le trou des clous: trois stylets fixés dans mon cœur.

Oh ! Ces coups ! Ces coups ! Comment le ciel ne s'est-il pas écroulé à cause de ces coups sacrilèges dans la chair de Dieu ? Et ne pouvoir crier ! Ne pouvoir m'élancer pour arracher l'arme aux assassins et m'en faire une défense pour mon Enfant mourant. Mais devoir les entendre, entendre et ne rien faire !
Un coup sur le clou, et le clou entre dans les chairs vivantes. Un autre coup, et il entre encore davantage. Un autre et un autre et les os et les nerfs se brisent, et voilà transpercée la chair de mon Enfant et le cœur de sa Maman.

Et quand ils t'ont élevé sur la Croix ? Combien tu dois avoir souffert, Fils Saint ! Je vois encore ta main se déchirer dans la secousse de la chute.
J'ai le cœur déchiré comme elle. Je suis contusionnée, flagellée, piquée, frappée, transpercée comme Toi.
Je n'étais pas avec Toi sur la croix, mais regarde-la, ta Maman ! Est-elle différente de Toi ? Non. Il n'y a pas de différence de martyre.


Et même le tien est fini, le mien dure encore. Tu n'entends plus les accusations menteuses, moi je les entends. Tu n'entends plus les blasphèmes horribles, moi je les entends encore. Tu ne sens plus la morsure des épines et des clous, ni la soif et la fièvre. Je suis pleine de pointes de feu et je suis comme quelqu'un qui meurt brûlé et délirant.
Ton abandon a servi à le faire mourir avant le coucher du soleil, pour Lui éviter d'autres tortures. Tu as été bon. Tu fais tout dans un but de bonté. Nous sommes nous des créatures qui ne comprenons pas. Tu as été bon.

Tu as été bon. Dis-la, mon âme, cette parole pour enlever la morsure de ta souffrance. Dieu est bon et Il t'a toujours aimée, mon âme.
Du berceau à cette heure, Il t'a toujours aimée. Il t'a donné toute la joie du temps. Toute. Il t'a donné Lui-même. Il a été bon, bon, bon. Merci, Seigneur, que tu sois béni pour ton infinie bonté.
Merci, Jésus. Je te dis merci à Toi aussi ! Moi seule l'ai sentie dans mon cœur quand j'ai vu le tien ouvert. Maintenant ta lance est dans le mien et elle fouille et déchire. Mais c'est mieux ainsi. Tu ne la sens pas.
Mais Jésus, pitié ! Un signe de Toi ! Une caresse, une parole pour ta pauvre Maman au cœur déchiré ! Un signe, un signe, Jésus, si tu veux me trouver vivante à ton retour."


Mais s’il y a les souffrances atroces de Marie durant ce temps, elles sont aussi pour nous source de Rédemption…voir ce qu’en dit Jésus dans Ses Révélations à Maria Valtorta, 
On le retrouve dans le chapitre 26 du tome de 9 de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé ».
"Marie doit annuler Ève" 

 Jésus dit : "Le couple Jésus-Marie est l'antithèse du couple Adam-Ève. C'est lui qui est destiné à annuler toute l'œuvre d'Adam et Ève et de ramener l'Humanité au point où elle était quand elle fut créée : riche de grâce et de tous les dons dont le Créateur l'avait comblée…

Et cette inconduite de tant et tant d’humains sur Terre, leur conduite irréfléchie qui les entraîne sur des chemins de perditions, malgré Le Sacrifice de Jésus pour tous (qui nous sauve, à condition de faire Sa Volonté, à l’image de Marie, afin de devenir pour Jésus, des frères, des sœurs, une mère), ce désir de sacrifier l’héritage que Dieu nous donne pour devenir « Héritier de Son Royaume » au profit des désirs et envies de notre chair corrompue qui blessent mortellement notre âmesont la cause des 7 Douleurs qu’endure notre Maman du Ciel qui nous Aime d’un infini Amour maternel…et voudrait tant nous conduire jusqu’à Jésus, puis dans Son Royaume pour l’éternité.

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La signification de Ses 7 Douleurs :

Pour illustrer les douleurs de la Vierge-Mère, les peintres représentent son cœur percé de sept glaives, symbole des sept principales douleurs de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent Reine des martyrs.

Voici la liste de ces sept Douleurs dont le souvenir est cher aux enfants de Marie :
1. La prophétie du Saint vieillard Siméon.
2. La fuite en Égypte.
3. La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours.
4. La rencontre de Jésus portant sa Croix et montant au Calvaire.
5. Marie debout au pied de la Croix.
6. La descente de Jésus de la Croix et la remise à sa Mère.
7. L'ensevelissement de Jésus dans le sépulcre.

Extrait des Révélation de Marie à Maria Valtorta du 20 Mai 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Marie dit :
De même qu’aucune Joie ne m’a concernée moi seule, car cela aurait été de l’égoïsme, aucune Souffrance ne m’a fait mal pour moi seule : étant la Mère des croyants, je vous porte tous en moi, si bien que j’ai ressenti en moi toutes les blessures de vos âmes.

Si, pour moi, les joies ont uniquement fleuri sous forme de roses au moment des faits (et des roses, elles tenaient leur courte durée de vie, car la main de l’homme et le souffle de Satan massacrèrent cette floraison et la détruisirent pour beaucoup, et trop tôt), les douleurs furent des épines enfoncées dans mon cœur dès le premier instant, et jamais plus enlevées.

Voilà pourquoi les peintres ne me représentent pas avec sept roses qui s’épanouissent de mon cœur, mais bien avec sept épées. Et s’il en est qui l’encerclent de roses, c’est d’une telle manière que cette ceinture fleurie est en elle-même une torture, car leurs tiges sont pleines d’épines.
Je suis « la Rose mystique » et, si je n’ai pas d’épines sur ma tige, c’est parce que je suis aussi « la Pleine de Grâce ».
C’est dans mon cœur que se trouvent toutes les épines des fautes humaines qui me privent de mes enfants et offensent Dieu.


Ma Première Douleur ne concernait pas seulement mon Amour de Mère de Dieu.
Je connaissais mon sort. Je le connaissais parce que je n’ignorais pas Le destin du Rédempteur.
Les prophéties annonçaient Sa grande Souffrance. L’Esprit de Dieu, uni à moi, m’éclairait plus encore que ce qu’en disaient les prophéties.
C’est pourquoi, à partir du moment où j’ai dit : « Voici la Servante du Seigneur », j’ai embrassé La Souffrance en même temps que L’Amour.


Mais quelle Douleur était-ce de sentir et, déjà, de voir que les hommes allaient se saisir du Bien fait Chair pour en faire un Mal pour eux-mêmes.
Dans les moqueries adressées à Syméon 
(Luc 2 22-38), j’ai vu les innombrables moqueries, les négations sacrilèges d’un nombre incalculable d’hommes.
Jésus était venu apporter La Paix. Or les hommes, en Son Nom ou contre Lui, allaient faire la guerre pour Lui ou entre eux.
Tous les schismes, toutes les hérésies étaient là devant moi...comme un tapis d’épées, ils m’attendaient pour me déchirer le cœur.


Dans les moqueries adressées à Syméon…voir l’épisode dans l’extrait suivant des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Présentation de Jésus au Temple.
J'entends les paroles du saint vieillard Siméon et je vois le regard étonné de Joseph, l'émotion de Marie, les réactions du petit groupe des personnes présentes, les unes étonnées et émues aux paroles du vieillard , les autres prises d'un fou rire.
Parmi ces derniers se trouvent des hommes barbus et de hautains membres du Sanhédrin qui hochent la tête. Ils regardent Siméon avec une ironique pitié. Ils doivent penser que son grand âge lui a fait perdre la tête.
Le sourire de Marie s'éteint en une plus vive pâleur, lorsque Siméon lui annonce la douleur. Bien qu'elle sache, cette parole lui transperce
l’âme .
Marie s'approche davantage de Joseph pour trouver du réconfort; elle serre passionnément son Enfant sur son sein et, comme une âme altérée, et le boit les paroles d'
Anne qui, étant femme, a pitié de la souffrance de Marie et lui promet que l'Éternel adoucira l'heure de sa douleur en lui communiquant une force surnaturelle :
"Femme, Celui qui a donné le Sauveur à son peuple ne manquera pas de te donner son ange pour soulager tes pleurs. L'aide du Seigneur n'a pas manqué aux grandes femmes d'Israël et tu es bien plus que Judith et que Yaël. Notre Dieu te donnera un cœur d'or très pur pour résister à la mer de douleur par quoi tu seras la plus grande Femme de la création, la Mère. Et toi, Petit, souviens-toi de moi à l'heure de ta mission."


Ma Seconde Douleur, n’est pas due uniquement aux embarras de la fuite. Elle étaient pétrie de l’amertume de voir que la concupiscence de la puissance rendait le pauvre pouvoir humain (qui n’existe qu’aussi longtemps que Dieu le permet) assassin et déicide au lieu de jouer le rôle de bouclier pour protéger La Puissance véritable et devenir « grand » en se faisant « serviteur de Dieu ».

Assassin des innocents. C’était déjà un grand péché. Mais assassin de Dieu, c’était un péché sans comparaison. Et si L’Eternel ne l’a pas permis, cela n’empêche pas que la faute était quand même active.
Car le désir de faire le mal et la tentative de l’accomplir sont à peine inférieurs à la faute consommée.


Néanmoins, que de « grands » personnages, depuis cette époque et jusqu’à La Fin des Temps, allaient imiter Hérode et fouler Dieu aux pieds pour devenir « dieux » !
Je voyais donc ces chacals tuer pour détruire Dieu et, avec Mon Fils, je serrais sur mon cœur tous les persécutés pour La Foi, j’en entendais les saints gémissements mêlés aux blasphèmes des puissants.
Alors, comme Je ne savais pas maudire, je pleurais. La route de Bethléem à l’Egypte fut marquée par mes larmes.


Ma Troisième Douleur : je cherchais Jésus, perdu sans qu’Il y ait faute de ma part ou de la part de mon époux.
Mon enfant avait voulu agir ainsi pour lancer un premier appel aux cœurs et pour leur annoncer :
 « L’heure de Dieu est venue ».

Mais, sur les millions d’êtres qui allaient exister, combien allaient perdre Dieu ! On le perd par sa propre faute ou de son plein gré.
Lorsque La Grâce meurt, on perd Dieu. Lorsque Dieu veut vous amener à une Grâce plus grande, Il se cache.
Dans l’un et l’autre cas, c’est la désolation.


Le pécheur mort à La Grâce n’est pas heureux. Il parait l’être, mais il ne l’est pas. Même s’il connaît des instants d’exultation qui l’empêche de comprendre son état, il ne manque pas de moments où quelque rappel de la vie lui fait sentir sa condition de séparé de Dieu.

C’est alors la désolation, cette torture que Dieu fait éprouver à ses bien-aimés pour qu’ils deviennent, comme Son Verbe, des Sauveurs.
Tu sais ce que c’est. L’abandon de Dieu ! C’est une horreur plus grande que la mort.

Et si c’est une telle horreur pour ceux chez qui c’est simplement une « épreuve », médite sur ce que doit être pour ceux chez qui c’est la réalité.

Ma Troisième Douleur fut de voir la foule de ceux qui allaient devoir boire à ce Calice pour perpétuer l’œuvre de Rédemption. Il m’était encore plus amer de voir le grand nombre de ceux qui périraient dans le Désespoir.
Oh ! Maria ! Si les hommes savaient chercher Dieu sans arrêt ! La plante du désespoir cesserait de secréter son venin, parce qu’elle mourrait pour toujours.


Ma Quatrième Douleur : j’étais Mère, et voir mon Enfant sous La Croix était une souffrance naturelle.
Mais  ce m’était une douleur plus grande, surnaturelle, de voir la haine, bien plus torturante que le bois, accabler mon Fils.
Que de Haine ! Une Mer infinie ! C’est de cette foule qui vociférait Blasphèmes et moqueries qu’allaient provenir, par filiation spirituelle, tous ceux qui allaient haïr Le Saint Martyr.


Si j’avais pu retirer à mon Jésus Sa Croix pour la prendre sur mes épaules de Mère, j’aurais moins souffert que de voir, par les yeux de l’esprit, tous ceux qui allaient crucifier Leur Sauveur.
Ceux qui tentent de l’abolir pour ne pas rencontrer Son Trône de Juge, sans savoir que pour eux seuls Il sera un Juge, mais pour les autres un Ami.

La Cinquième épée fut de savoir que l’on Blasphémerait toujours contre ce Sang, qui coule comme autant de ruisseaux de Salut des membres déchirés de Jésus.
Il parlait cependant ce Sang, et il parle. Il crie d’une voix amoureuse, et il appelle. Mais les hommes n’ont pas voulu l’entendre, et pas davantage aujourd’hui.

Ils se pressaient autour du Messie pour Lui demander la guérison de leurs maladies et ils le suppliaient de leur dire une Parole.
Or au moment où Il ne s’est plus servi de son doigt, ni de poussière et de salive, mais Il a donné Sa Vie et Son Sang pour les guérir de leur seule vraie Maladie, la « faute » indélébile, ils l’ont fui plus qu’un lépreux.

Ils le fuient aujourd’hui encore (Matthieu 27 25). « Que Son Sang retombe sur nous ! ».

Oh ! Oui, il retombera au dernier jour pour leur demander raison de leur haine et, puisqu’ils n’ont pas voulu L’Aimer, Il maudira.
Alors moi, La Mère, ne devrais-je pas souffrir à la vue du grand nombre de mes enfants qui ont mérités d’être maudits et retranchés pour toujours de La Famille Spirituelle du Ciel, dont je suis La Mère et Mon Jésus Le Premier-Né et Le Frère Aîné ???


Lorsque J’ai reçu Le Corps inanimé de Mon Dieu et Fils (et j’aurais pu vous énumérer Ses plaies une par une), j’ai senti mon sein se déchirer.

Oh ! Certes, Je n’ai pas connu la souffrance de l’enfantement. Mais J’ai connu celle-ci et il n’est aucune douleur d’accouchement qui puisse y être comparée.

Toute ma douleur de croyante, toute ma douleur de mère n’ont plus fait qu’un. Cette unique Souffrance est La Base de Ma Croix comme Le Calvaire l’était pour La Croix de Mon Seigneur.
De là provient Ma Douleur.


Je n’ai pas vu Jésus mort dans vos cœurs.
Car ce n’est pas Lui qui meurt, ce sont vos cœurs qui meurent à Lui.
J’ai vu la foule de cœurs dans lesquels Il allait être déposé comme une froide dépouille.


Pour combien de personnes aura-t-Il ordonné inutilement : « Lève-toi ! », pour ces hommes qui ne veulent pas vivre, qui ne veulent pas se lever.
Le Sacrement de La Vie refusé ou accueilli de manière Sacrilège, même quand vos jours sont comptés.
Ces Judas innombrables qui ne savent pas se convertir honnêtement pour se rendre dignes de recevoir Leur Dieu blessé, alors que La Repentance les guérirait. 

Vois, Maria. Tout vaut mieux que d’être les nouveaux Judas Iscariote. C’est pourtant le péché que l’on commet dans la plus grande indifférence.
C’est d’ailleurs loin d’être le fait des grands pécheurs, mais aussi de beaucoup qui paraissent ou se croient fidèles à Mon Fils. Il les appelle « les pharisiens d’aujourd’hui ».
Tu peux les reconnaître à leurs œuvres.

Le contact avec Mon Fils ne les rend pas meilleurs. Au contraire, leur vie est la négation de La Charité, et donc de Dieu.

Ce sont des morts, si ce n’est à La Grâce du moins à ses fruits. Ils n’ont aucune vitalité.

Jésus ne peut agir en eux parce qu’Il ne trouve pas en eux de répondant.

Ce sont eux qui précèdent d’un cran seulement ceux qui ne sont Chrétiens que de nom. Ils sont des temples désaffectés et profanés par la pourriture de tous les vices, eux chez qui le nom, le seul nom, du Christ se trouve comme le fut Le Corps de Mon Jésus dans Le Sépulcre.

Ils sont eux aussi, sans vie.

Et si, à Gethsémani, la connaissance de tous ceux pour qui Son Sacrifice allait être inutile constitua Le Martyre Spirituel de Mon Fils, cette Vision fut ma Torture au moment où j’embrassais Jésus en un ultime adieu.  


Elle ne cesse pas, d’ailleurs. Les épées sont toujours plongées dans mon cœur, car l’homme continue à lui infliger Ses Sept Douleurs.

Tant que le nombre des sauvés ne sera pas complet de même que La Gloire de Dieu en Ses bienheureux, je souffrirais de ma double Douleur de Mère qui voit son Fils premier-né offensé, et de Mère qui voit un trop grand nombre de Ses enfants préférer l’exil éternel à La Maison du Père.

Lorsque tu pries sous le titre de Notre-Dame des Douleurs, pense à mes paroles. Dans tes propres souffrances, abolis tout égoïsme pour m’imiter.

Pour ma part, j’ai élargi mes Douleurs de Mère de Jésus à tous ceux qui sont nés. Je suis La Nouvelle Ève.
Toi, sers-toi de tes souffrances en faveur de tes frères. Amène-les à Dieu. A moi.

Les sept joies de marie

La signification de Ses 7 Joies :
Extrait des Révélation de Marie à Maria Valtorta du 13 Mai 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Marie dit :
Je veux que tu comprennes mieux Mes Joies. Tu diras plus volontiers le chapelet Franciscain.
https://www.mariedenazareth.com/tout-sur-marie/la-priere-avec-marie/les-grandes-prieres-mariales/le-chapelet-des-sept-joies-de-marie/

Ce qui m’a réjoui, dans La Première, ce ne sont pas ma Gloire et ma Joie, mais que soit venu le temps de La Rédemption de l’homme et du Pardon de Dieu à l’homme.

Dans Ma Seconde Joie, ce n’est pas la louange de ma cousine à mon sujet qui me rendit heureuse, mais d’avoir donné le signal de La Rédemption par La Sanctification de Jean-Baptiste en lui amenant mon Jésus, votre Rédempteur.

La Béatitude de La Troisième ne fut pas uniquement d’être devenue mère, sans douleur ni atteinte à Ma Virginité, et pas même la Grâce de pouvoir embrasser Dieu, mon Fils.
La véritable raison en était que, désormais, La Terre avait Son Sauveur.

Le motif de ma Quatrième Joie fut que j’ai vu, sous les traits des trois Mages, tous ceux qui, à partir de ce moment, allaient venir du monde entier et à toute époque de la Terre vers La Lumière, vers mon Seigneur, et allaient Le Proclamer Roi, Sauveur et Dieu.

L’allégresse du Cinquième évènement n’est pas uniquement due au fait que mon Amour de Mère a cessé de souffrir lorsque j’ai retrouvé mon Fils perdu.
Cela aurait été de L’Égoïsme.
Mais ce m’était une Joie inexprimable d’entendre retentir pour la première fois La « Bonne Nouvelle » et de comprendre que, avec quelques années d’avance, elle tombait dans certains cœurs et y germait en Plante éternelle
. Je me réjouissais pour ces personnes instruites d’avance.

Ma Sixième Joie fut encore plus grande pour vous, les créatures sauvées. Le Ressuscité me disait que Les Cieux étaient ouverts et déjà habités par les saints du Seigneur qui attendaient cette heure depuis des siècles, et que, dans ces Cieux, les places de milliers et de milliers de sauvés étaient déjà préparées.
Pour moi, qui suis votre Mère, ce m’était une Joie d’une profondeur incalculable de savoir votre demeure prête.

Enfin, Ma Septième Joie ne fut pas due à ma Gloire. La raison en était que, devenue par La Bonté de Dieu Reine des Cieux, je pouvais, en tant que telle, m’occuper de vous, mes Aimés. Choisie comme je l’étais pour m’asseoir à La Droite de Dieu, je pouvais directement parler, prier et obtenir des Grâces pour vous, par une Supplication puissante.

Aucune de Mes Joies ne m’a concernée moi seule. L’Egoïsme, même le plus juste et le plus saint, détruit L’Amour.
Chacune d’elles (de Mes Joies) a été suscitée par un Amour parfait et a servi d’incitation à un Amour encore plus parfait.


Je suis maintenant Bienheureuse. Je pourrais l’être davantage, puisque je suis entourée de L’Etreinte Trinitaire de Dieu.
Mais Je me sers encore de ma Béatitude par Amour pour vous. Là aussi, J’applique La Loi : J’aime Dieu de tout mon être et mon Prochain comme moi-même.

Oh ! Ma théologie ! Elle n’a qu’un mot-clé : « Amour ». Je suis La Reine des Cieux parce que j’ai compris cette théologie comme aucune autre créature.

Aime. Tu seras sauvée. Aime. Aime en paroles et en silence. Aime en actes ou dans l’immobilité. Aime avec ferveur ou dans la souffrance de l’aridité. Aime dans la joie et dans la douleur. Aime dans la victoire et dans la faiblesse. Aime dans les tentations et dans la liberté vis-à-vis de L’Ennemi.
Aime sans cesse.


Qu’il y ait au plus profond de toi un lieu qui sache rester paisible et ardent dans L’Amour au sein de tout ton être blessé, frappé, agonisant, hébété de douleur, épuisé par les assauts du démon, dégoûté par les évènements de la vie, secoué comme une barque dans la tempête.

Un lieu en toi qui ait pour seule mission d’aimer et l’exerce pour ton esprit, pour ton cœur comme pour ta chair.
Que ce lieu soit ton sanctuaire.
Qu’il s’y trouve L’Autel à la lampe toujours allumée, les fleurs toujours fraîches, et que La Louange ne cesse d’y retentir.

Que tu pleures ou que tu ries, que tu espères ou que tu doutes, que tu sois exaucée ou non, que la partie La plus Sainte de ton âme, celle qui vit en ce lieu consacré au culte de Dieu, sache toujours redire :
« Gloire à Toi, Seigneur. Gloire ! Nous te Louons, nous te Bénissons, nous t’Adorons, nous Te Glorifions ! Car Toi seul es Saint, Toi seul est Seigneur, Toi seul est Le Très-Haut.

C’est pourquoi, avec Les Anges et Les Archanges, avec Les Trônes et Les Dominations et avec Toutes Les Armées Célestes, nous chantons L’Hymne de Ta Gloire en disant sans fin : Saint, Saint, Saint ! »

Avant L’Elévation vient La Louange. Avant La Consommation vient La Louange.

Regarde mon Jésus. Avant d’être élevé et consumé, Il a loué Le Père. Or, Il savait ce qui l’attendait.


Que ton cœur chante, Maria. Qu’il chante même si les larmes coulent à flots de tes yeux. Que ton chant couvre ta plainte et les voix de Satan qui veut te persuader de te défier de toi pour t’empêcher de poursuivre ta mission.
Il veut te convaincre que Dieu ne t’écoute pas pour t’empêcher de prier, il veut te convaincre que tu es perdue pour te perdre.

Non. Tu ne l’es pas. Persévère. Un seul jour, une seule heure de fidélité en ce moment a plus de valeur que dix ans passés à souffrir physiquement et à faire pénitence, mais avec le cœur en Paix et alors que Dieu est à tes côtés de façon sensible.

Persévère. Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. C’est mon, et ton, Jésus qui le dit.
Moi aussi, je te le dis. Souffre dans La Paix. Il viendra bientôt.  

Date de dernière mise à jour : 16/09/2018

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