Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil). Fête le 13 Octobre.

Dimanche 13 Octobre 2024 : Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).

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Mercredi 13 Octobre 1917 : Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions)

Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions)

 NOTRE-DAME de FATIMA
Apparition au Portugal
en 1917

Le Pape Benoît XV organisait une croisade de Prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale.
Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.

Un dimanche, 13 Mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de dix ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de neuf et sept ans sont les heureux choisis de la Vierge.

En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages.
Ô merveille ! À quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil.
Éblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit « N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal. »

Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander : « Qui êtes-vous?Je suis du ciel, répond la céleste vision, je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le treize de chaque mois.”»
La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. « Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »
Puis, Elle se tait et s'éloigne doucement, comme poussée par un zéphyr et disparaît dans la lumière du soleil.

 

À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région.
Le 13 Juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.
Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix mille personnes accourent malgré la pluie.

Photo fatimaPhoto de la grande foule de cinquante à soixante-dix mille spectateurs assistant au miracle du soleil. (Cliquer sur le lien ci-contre : photo-fatima.jpg photo-fatima.jpg)

Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores.
Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph.
Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.

Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel.
À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la Pénitence et la récitation du Rosaire.
« Si l'on répond à ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix » a promis la Vierge Marie.
« ... Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. »
Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté : « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »

Virgen de fatima 2La statue de Notre-Dame de Fátima. (Pour la voir en grand format : virgen-de-fatima-2.jpg virgen-de-fatima-2.jpg).
Pour un approfondissement :
>>> Notre Dame de Fatima

Les parutions dans la presse.

0000-egl-catho-notre-dame-de-fatima-1.jpgÀ tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région.

Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille.

Enfin, le 13 Octobre, environ soixante dix mille personnes accourent malgré la pluie.
Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores.

Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées.

Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph.

Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.
Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel.

À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire.

« Si l'on répond à ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix » a promis la Vierge Marie.

« ...Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. »

Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté :« À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »

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http://tfp-france.org/2096/sixieme-et-derniere-apparition-de-fatima-le-13-octobre-1917.

13 Octobre 1917 : sixième et dernière apparition de Notre Dame à Fatima – Lucie s’exclama : « Regardez le soleil ! »

Comme les autres fois, les voyants eurent le regard attiré par un reflet de lumière, puis la Sainte Vierge apparut sur le chêne vert :

LUCIE : « Que voulez-Vous de moi, Madame ? »

NOTRE DAME : « Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur, que Je suis Notre-Dame du Rosaire, que vous devez continuer toujours à dire un chapelet quotidien. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »

LUCIE : « J’avais beaucoup de choses à Vous demander : de guérir des malades et de convertir des pécheurs… »

NOTRE DAME : « Les uns oui, les autres non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon pour leurs péchés. » Et prenant un air plus triste : « Qu’ils n’offensent plus Dieu, Notre-Seigneur, qui est déjà tant offensé. »

Ensuite, ouvrant les mains, la Sainte Vierge les fit se réfléchir vers le soleil et, tandis qu’Elle s’élevait, le reflet de sa propre lumière continua à se projeter sur le soleil.

Alors, Lucie s’exclama : « Regardez le soleil ! »

La Sainte Vierge ayant disparu dans l’immensité du firmament, les voyants assistèrent à trois scènes successives, la première symbolisant les mystères joyeux du rosaire, puis les douloureux et enfin les glorieux (seule Lucie a vu les trois scènes ; François et Jacinthe n’ont vu que la première) :

Ils virent apparaître, à côté du soleil, Saint Joseph avec l’Enfant-Jésus, et Notre Dame du Rosaire. C’était la Sainte Famille.

La Vierge était vêtue de blanc, avec un manteau bleu. Saint Joseph était aussi habillé en blanc et l’Enfant-Jésus en rouge clair. Saint Joseph bénit la foule, en traçant trois fois le signe de la Croix. L’Enfant-Jésus fit de même.

0000-nd-fatima-1.jpgEnsuite vint la vision de Notre-Dame des Douleurs et de Notre-Seigneur accablé de douleurs sur le chemin du Calvaire.

Notre-Seigneur donna au peuple sa Bénédiction, par un signe de Croix. Notre-Dame n’avait pas d’épée sur la poitrine. Lucie voyait seulement le haut du Corps de Notre-Seigneur. L’apparition finale, environnée de Gloire, fut celle de Notre-Dame du Carmel, couronnée Reine du Ciel et de la Terre, portant l’Enfant-Jésus dans ses bras.

Pendant que ces tableaux se succédaient aux yeux des voyants, une grande foule de cinquante à soixante-dix mille spectateurs assistait au miracle du soleil. Il avait plu durant toute l’apparition.

A la fin de l’entretien de Lucie avec la Sainte Vierge, au moment où Celle-ci s’élevait et que celle-là s’écriait « Regardez le soleil ! », les nuages s’entr’ouvrirent, découvrant le soleil tel un immense disque d’argent.

Il brillait avec une intensité jamais vue, mais sans aveugler.

Cela ne dura qu’un instant. L’immense boule se mit à « danser ».

Telle une gigantesque roue de feu, le soleil tournoyait rapidement. Il s’arrêta un certain temps, avant de se remettre à tourner sur lui-même, à une vitesse vertigineuse.

Ensuite, il se mit à rougeoyer sur les bords et à glisser dans le ciel, en tourbillonnant et en répandant des gerbes rouges de flammes.

Cette lumière se reflétait sur le sol, sur les arbres et les buissons, et même sur le visage des gens et leurs vêtements, prenant des tonalités brillantes, de différentes couleurs.

Animé par trois fois d’un mouvement fou, le globe de feu se prit de tremblements et de secousses, et parut se précipiter en zig-zag sur la foule terrorisée. Le tout dura environ dix minutes.

A la fin, le soleil regagna en zig-zag le point d’où il s’était précipité, reprenant son aspect tranquille et son éclat de tous les jours.

Le cycle des apparitions était terminé.

Beaucoup de gens remarquèrent que leurs vêtements, trempés par la pluie, avaient séché subitement.

Le miracle du soleil fut observé également par de nombreux témoins situés en dehors du lieu des apparitions, dans un rayon de quarante kilomètres.

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Fatima (13 Octobre 1917) - le miracle du soleil : apparition et message

Par Mgr Jacques Masson.

Le 13 Octobre 1917 devait être pour Fatima la journée décisive. C’est pour ce jour, en effet, que Lucie, Jacinthe et François, avaient annoncé que la Dame qu’ils étaient les seuls à voir, allaient : 1° dire qui elle était et ce qu’elle voulait ; 2° faire un miracle pour que tout le monde croie à ses apparitions.

    Ces prédictions étaient maintenant connues dans tout le pays. Et tous, croyants ou ricaneurs, se félicitaient de cette galante et audacieuse prédiction, qui promettait un grand miracle pour un jour, une heure et un lieu déterminés d’avance. C’était un moyen facile et efficace de vérifier la réalité de ces apparitions de Fatima. Aussi, le Portugal tout entier attendait-il, avec une compréhensible curiosité, cette épreuve concluante du 13 octobre 1917.

    A mesure que grandissait l’enthousiasme de la foule pour les prodiges de Fatima, l’on voyait aussi la libre-pensée s’agiter de plus en plus. Un jour, trois gendarmes à cheval se présentèrent chez les enfants. Après un interrogatoire insolent, ils se retirèrent en disant :

« Il vous faudra bien vous résoudre à révéler votre secret au sous-préfet, autrement il est décidé à vous faire tuer ! »

    « Quel bonheur, s’écria l’intrépide Jacinthe ! J’aime tant Jésus et la Sainte Vierge : nous irons plus vite auprès d’eux ! »
   
    D’autres visiteurs répandaient les plus sinistres rumeurs : qu’on allait citer au tribunal les enfants et leurs familles, parce qu’ils séduisaient le peuple ; qu’on allait mettre des bombes près du chêne-vert, pour tout faire sauter, etc.

    Ebranlés par toutes ces menaces, les parents de Jacinthe songèrent à éloigner leurs enfants de Fatima. Mais ceux-ci refusèrent en disant : « Si l’on nous tue, cela ne fait rien ! Nous irons plus vite au ciel ! »
   
    Le 11 octobre, le Docteur Formigâo demanda aussi à Lucie : « Ne crains-tu pas la colère du peuple, si le miracle annoncé pour le 13 octobre ne se produit pas ? » -. « Non, répondit candidement la fillette, je n’ai aucune crainte à ce sujet ! »
   
    Le lendemain 12 octobre, la mère de Lucie, très inquiète de ces rumeurs d’attentats, invita tout de même sa fille à venir avec elle se confesser pour être prêtes à toute éventualité, au cas où le miracle ne se produirait pas. « Si vous voulez vous confessez, répondit paisiblement l’enfant, j’irai volontiers avec vous mais ce n’est pas que j’aie peur. Je suis sûre que la Dame fera demain tout ce qu’elle a promis ! »Et devant la candide assurance de sa fille, la mère ne parla plus de confession !

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Lucie, François et Jacinthe
    Le matin même du 13 octobre, le grand journal libre penseur de Lisbonne, « O Seculo », publiait sous la signature de son rédacteur en chef, Avelino d’Almeida, un article ironique sur les apparitions de Fatima, où il ne voyait que superstition et supercherie, tout en reconnaissant que le clergé y gardait une attitude correcte : correcte « au moins en apparence », ajoutait-il malicieusement !

    Mais aucune de ces manœuvres d’intimidation et de moquerie n’avait de prise sur la foule. Dès la veille, 12 octobre, toutes les routes, tous les chemins de Fatima étaient déjà encombrés de voitures, de bicyclettes et d’une foule immense de pèlerins qui allaient passer la nuit dehors, sur le lieu d’apparitions, et qui marchaient en récitant le chapelet et en chantant des cantiques. On eût dit une mobilisation générale des âmes, pour aller écouter le message que le ciel apportait à la terre, et assister au miracle promis, qui devait authentifier ce message. Personne ne savait, d’ailleurs, en quoi consisterait ce miracle, mais chacun tenait à le voir de près.

La foule à Fatima le 13 Octobre 1917
    La journée du samedi 13 octobre commença par une déception : dès le matin et contre toute attente, le temps était pluvieux, triste et froid. On eût dit que le ciel voulait mettre à l’épreuve la foi et la dévotion des pèlerins, et leur faire mériter, par un rude sacrifice, l’honneur d’assister au miracle annoncé. Mais le mauvais temps n’arrêtait nullement la foule qui affluait de partout, même des villes frontières du pays. Il n’y manquait même pas les représentants des grands journaux et leurs photographes, pour enregistrer et publier les faits.

    La pluie persistante avait transformé le lieu des apparitions, qui est un bas-fond (une sorte de vaste cuvette entourée de collines, formant un magnifique amphithéâtre naturel), en un vaste bourbier ; et les assistants, pèlerins ou curieux, étaient trempés jusqu’aux os et transis de froid. Un peu avant midi, certains observateurs ont pu estimer la foule à environ 70 000 personnes. Le Docteur J-M d’Ameida Garett, professeur à l’Université de Coimbra estima la foule à plus de cent mille personnes.

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La foule sous la pluie le 13 Octobre 1917
    Enfin, Lucie crie au peuple : « Il faut fermer les parapluies ». Le peuple obéit, et sous une pluie battante, on récite le chapelet.

    Tout à coup, Lucie à un léger sursaut et s’écrie : « Voilà l’éclair ! ». Puis, levant la main, elle ajoute : « La voilà qui vient ! La voyez-vous ?... ».

    « Regarde bien, ma fille ! Fais bien attention à ne pas te tromper », lui recommande sa mère, qui, agenouillée à côté d’elle, se montre visiblement anxieuse sur l’issue de ce drame poignant ! Mais déjà Lucie ne l’entend plus, elle est saisie par l’extase !

    A la fin de l’apparition sur le chêne-vert, la Sainte-Vierge ouvrit les mains, dont l’éclat se projeta vers le soleil. Instinctivement, Lucie s’écria : « Oh ! Regardez le soleil ! » Personne ne pensait au soleil, qui ne s’était pas montré de toute la matinée. Mais à l’exclamation de l’enfant, tout le monde leva la tête pour voir ce qui se passait.

    C’est alors qu’une foule innombrable pu contempler à loisir, pendant une douzaine de minutes, un spectacle grandiose, stupéfiant et vraiment unique au monde !

    Tout à coup, les nuages se déchirent largement, laissant voir une grande surface du ciel bleu. Et dans ce vaste espace sans nuage, le soleil apparaît au zénith, mais avec un aspect étrange ! Aucun nuage ne le voile, et cependant, tout en étant brillant, il n’éblouit pas et on peut le fixer à volonté ! Tout le monde contemple avec stupeur cette sorte d’éclipse d’un nouveau genre.

    Soudain le soleil tremble, s’agite, fait des mouvements brusques et finalement se met à tourner vertigineusement sur lui-même comme une roue de feu, lançant dans toutes les directions, comme un projecteur gigantesque, d’énormes faisceaux de lumière, tout à tour verts, rouges, bleus, violets, etc. ; et colorant de la façon la plus fantastique les nuages, les arbres, les rochers, le sol, les habits et les visages de cette foule immense qui s’étend à perte de vue ! Et pendant que la foule haletante contemple ce spectacle saisissant, les trois enfants voient apparaître à côté du soleil la Sainte Famille.

    Au bout de quatre minutes environ, le soleil s’arrête. Un moment après, il reprend une deuxième fois son mouvement fantastique et sa danse féerique de lumière et de couleurs, tel le plus grandiose feu d’artifice qui se puisse rêver. De nouveau, au bout de quelques minutes, le soleil arrête sa danse prodigieuse comme pour laisser reposer les spectateurs.

    Après une courte halte et pour la troisième fois, comme pour donner aux assistants le loisir de bien contrôler les faits, le soleil reprend, plus varié et plus coloré que jamais, son fantastique feu d’artifice, sans doute le plus grandiose et le plus pathétique que les hommes aient jamais pu contempler sur la terre.

    Et pendant l’inoubliable douzaine de minutes que dure ce spectacle unique et saisissant, cette foule innombrable est là en suspens, immobile, extatique, presque sans respirer, contemplant ce drame poignant, qui fut aperçu distinctement à plus de 40 kilomètres à la ronde : L’illustre poète portugais, Dr Alfonso Lopes Vieira, témoigna l’avoir vu à 10 lieues de Fatima, alors qu’il ne s’y attendait nullement.

    C’était le « grand miracle » promis qui se réalisait exactement au jour, à l’heure et à l’endroit désignés d’avance, et qui devait « obliger » les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que Notre-Dame du Rosaire leur apportait du ciel !

    La vue de ce prodige inouï avait déjà bien disposé les cœurs et excité en eux les plus nobles sentiments religieux de foi vive en la puissance de Dieu, d’adoration sincère de sa Majesté infinie et de confiance absolue dans les célestes messages de Fatima, si magnifiquement confirmé ! Mais tout cela n’était encore, pour ainsi dire, qu’une préparation au renouvellement des âmes !

    C’est la chute vertigineuse du soleil qui fut le point culminant du grand prodige, le moment le plus pathétique et le plus divinement poignant, qui acheva de rapprocher complètement de Dieu toutes ces âmes, par un acte sincère de contrition et d’amour.

    En effet, au milieu de sa danse « effarante » de feu et de couleurs, telle une roue gigantesque qui à force de tourner se serait dévissée, voici que le soleil se détache du firmament et, tombant de côté et d’autre, se précipite en zigzag sur la foule atterrée, irradiant une chaleur de plus en plus intense (témoignage du Dr Domingos Pinto Coelho : non seulement on voyait le soleil tomber du ciel, mais on sentait l’augmentation progressive de la chaleur avec l’approche du soleil, ce qui sécha vite les habits trempés des spectateurs), et donnant à tous les assistants l’impression nette de la fin du monde prédite dans l’Evangile, où le soleil et les astres se précipiteront en désordre sur la terre !

    Alors, de cette foule épouvantée, s’échappe soudain un cri formidable, une clameur intense, traduisant la terreur religieuse des âmes qui se préparent sérieusement à la mort, en confessant leur foi et en demandant à Dieu pardon pour leurs péchés. « Je crois en Dieu le Père Tout-Puissant » s’écrient les uns. « Je vous salue Marie ! », s’exclament les autres. « Mon Dieu, miséricorde ! », implore le grand nombre. Et d’un seul mouvement, tombant à genoux sur ce sol transformé en un bourbier de terre glaise, les spectateurs récitent, d’une voix entrecoupée de sanglots, le plus sincère acte de contrition qui soit jamais sorti de leur cœur !

    Enfin, s’arrêtant tout à coup dans sa chute vertigineuse, le soleil remonte à sa place en zigzaguant comme il en était descendu. Les gens se relèvent visiblement soulagés et chantent ensemble le Credo !

    Qui décrira l’émotion de toute cette foule ? Un vieillard, jusque là incroyant, agite les bras en criant : « Vierge Sainte ! Vierge Bénie !... » Et tout en larmes, les bras tendus vers le ciel comme un prophète, le ravissement visible dans tout son être, il crie de toutes ses forces : « Vierge du Rosaire, sauvez le Portugal !... » Et de tous côtés se déroulent des scènes analogues.

Newspaper fatima 2Une copie photostatique d'une page de l'édition du 29 octobre 1917 de l’Ilustração Portugueza, montrant la foule regardant le « miracle du soleil » durant les apparitions à Fátima, attribuées à la Vierge Marie. (Pour la voir en grand format : newspaper-fatima-2.jpg newspaper-fatima-2.jpg).

Le 13 Octobre 1917 une foule de près de 100 000 personnes
    Détail émouvant : cette scène apocalyptique, tout de majesté et de terreur puissantes, finit par un cadeau délicat qui trahit la tendresse maternelle du Cœur de Marie envers ses enfants. Alors que tout le monde était trempé jusqu’aux os, chacun à la douce surprise à ce moment de se sentir à l’aise et de trouver ses habits absolument secs (ce fait merveilleux, déjà authentique dans le procès canonique officiel, est aussi confirmé par l’académicien Marques da Cruz, qui fit une enquête personnelle à ce sujet.
Par ailleurs, personne ne se sentait mal à l’aise, ni de l’émotion, ni d’être resté si longtemps mouillé. Il y eut même une guérison d’une femme tuberculeuse, qui était restée de longues heures toute trempée.

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Date de dernière mise à jour : 13/10/2024

Commentaires

  • GUY CHASSE

    1 GUY CHASSE Le 13/10/2018

    Ce condensé résume admirablement tout ce qui s'est réellement passé à Fatima en 1917. Nous pouvons attendre beaucoup de la dévotion à la Vierge Marie sous le Vocable de Notre Dame du Rosaire. La Prière du Chapelet, accompagnée de la Méditation des différents Mystères est un gage d'une Espérance «Certaine».
  • Millet

    2 Millet Le 19/04/2020

    Bonjour,

    je désire vous présenter le site internet que je viens de créer d'après d'anciens manuscrits.

    Il s'agit d'une personne qui avait reçu l'appel de Notre Seigneur à devenir Son épouse et à entrer chez les Clarisses.

    Ce site internet qui s'inscrit dans le prolongement du message de Fatima (13/05/1917) comporte plus de quatre-vingts enseignements et nous invite à une nouvelle approche de la seconde guerre mondiale.
    D'habitude nous connaissons la version enseignée dans les livres d'histoire, et celle-ci est plutôt une version basée sur notre Seigneur Jésus-Christ.

    Site Internet :
    http://mpoy-ichthys.com/ortoncourt

    Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

    En union de prière,

    Marc Millet.
    E-mail : contact.ortoncourt@yahoo.com

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