Eucharistie du Jeudi 27 Août 2020 : Jeudi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Jeudi 27 Août 2020 : Jeudi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Monique, Mère de Saint Augustin et Patronne des mères Chrétiennes (332-387) et Célèbre sa Fête en Afrique du Nord (Lectures propres).

Fête du Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste (1792-1849).
Fête de la Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero, vierge et Fondatrice de l’Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie (1906-1945).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-9... Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.
Commentaire de Saint Paschase Radbert (?-v. 849), Moine Bénédictin.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte monique 11

Jeudi 27 Août 2020 : Fête de Sainte Monique, Mère de Saint Augustin et Patronne des mères Chrétiennes (332-387).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Monique, Mère de Saint Augustin.

Dbarberi 2

Jeudi 27 Août 2020 : Fête du Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste (1792-1849).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu.

Beata maria pilar izquierdo albero 2

Jeudi 27 Août 2020 : Fête de la Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero, vierge et Fondatrice de l’Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie (1906-1945).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero.

Tous les saints 11

Les Saints du 27 Août.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/aout/saints-saintes-et-fetes-du-jour-1.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-9.
Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être apôtre du Christ Jésus, et Sosthène notre frère,
à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus et sont appelés à être saints avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre.
À vous, la grâce et la paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ.
Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus ;
en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la parole et de la connaissance de Dieu.
Car le témoignage rendu au Christ s’est établi fermement parmi vous.
Ainsi, aucun don de grâce ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ.
C’est lui qui vous fera tenir fermement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ.
Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.

 

Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7.
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n'est pas de limite.

D'âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

On dira ta force redoutable ;
je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ;
tous acclameront ta justice.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”,
et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes,
alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas,
il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.

 

Commentaire du jour.
Saint Paschase Radbert (?-v. 849), Moine Bénédictin.
Commentaire sur l'Évangile de Matthieu, 11, 24 ; PL 120, 799 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 13)

« Tenez-vous donc prêts »

« Veillez, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. » Bien que Le Seigneur parle ainsi pour tous, il s'adresse à ses contemporains, comme dans beaucoup d'autres de ses discours qu'on lit dans l'Écriture.
Pourtant, ces paroles concernent tous les hommes parce que, pour chacun d'eux, le dernier jour arrivera pour lui, ainsi que la fin de ce monde, le jour où il devra quitter cette vie.
Il faut donc que chacun en sorte comme s'il devait être jugé ce jour-là.

C'est pourquoi tout homme doit veiller à ne pas se laisser égarer, mais à rester vigilant, afin que le jour du Seigneur, quand il viendra, ne le prenne pas au dépourvu.
Car celui que le dernier jour de sa vie trouvera sans préparation serait encore trouvé sans préparation au dernier jour du monde.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que Le Fils de l’Homme viendra.

Il faut veiller ! Voilà sans doute le cœur de l’attitude spirituelle du Chrétien. Il faut veiller car Jésus nous le demande et parce que c’est logique : « vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ».

Méfions-nous cependant des raccourcis hâtifs. On ne veille pas par ignorance de la date du grand rendez-vous que Le Seigneur nous a fixé et qui marquera la fin du monde, mais parce que nous voulons être prêts pour ce rendez-vous.
L’exemple du voleur est édifiant. Il est évident que le propriétaire ne connaît pas la nuit que le voleur a choisie pour passer, aussi veille-t-il.
Mais même en veillant, l’effet de surprise ne sera jamais supprimé puisque le propriétaire ignore dans quelle partie de la nuit le voleur viendra.
Autrement dit connaître la nuit, ou le jour, n’a pas d’importance puisque les circonstances exactes sont hors de notre portée.
Or ce voleur, le livre de l’apocalypse nous le confirme, c’est Le Christ Lui-même. Veiller jour et nuit pour ne pas être surpris de son retour dans la gloire, est donc vain.

C’est pourquoi Jésus précise sa remarque et nous dit quand il va revenir : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que Le Fils de l’homme viendra ».
Nous savons maintenant quand il viendra : à l’heure où nous n’y penserons pas.
Notre attente est donc orientée par notre pensée. Jésus nous enseigne ainsi que notre attente, c'est-à-dire la façon de mener notre vie ici-bas, dépend de notre façon de penser le retour du Seigneur.

Pour l’illustrer, Jésus raconte une parabole qui met en scène un serviteur, et non pas deux, il est important de le noter, ayant le choix entre deux attitudes en l’absence de son maître.
Soit accomplir fidèlement sa tâche envers les autres serviteurs, soit laisser sa pensée être séduite par l’idée que le maître tarde parce qu’il ne rentrera plus.

L’idée est dangereuse car elle induit que le serviteur n’a alors plus de compte à rendre à personne et que les biens de son maître lui appartiennent désormais.
Il est ainsi question d’un abus de pouvoir ; dans l’antiquité en effet seul le maître avait le droit de battre ses serviteurs.
Ici, notre homme se croit investi des pouvoirs de son maître, nous montrant clairement que l’idée qu’il se fait du retour de son maître oriente sa façon de vivre, son choix pour faire le bien ou le mal.

Ce choix est le même pour nous. Les deux mêmes idées s’offrent à nous et nous sommes capables des deux attitudes extrêmes décrites dans cette parabole.
Saurons-nous maîtriser notre pensée et ne jamais oublier que Le Seigneur est fidèle ? Saurons-nous garder notre désir tendu vers le retour de notre maître ?
Le meilleur de nos alliés dans cette attente éprouvante est la louange.
Chaque matin rendre grâce au Seigneur pour le temps qui nous est donné de vivre en le servant pour, peut être aujourd’hui, lui faire la joie de nous trouver à notre tâche : être au service de nos frères.

Donne-nous Seigneur ton Esprit de service, qu’il oriente chacune de nos pensées vers ton retour.
Sans doute ne pourrons-nous pas consacrer toutes nos pensées à ce retour : tant de choses doivent être réfléchies et faites.
Mais que chacune de nos décisions soit prise en fonction de Toi, et que chacun de nos travaux prépare ta venue.
Ainsi, quand viendra « l’heure où nous n’y penserons pas », nous connaîtrons la Joie des retrouvailles.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_193
+ Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).

«Tenez-vous donc prêts»

Aujourd'hui, le texte de l'Évangile nous parle de l'incertitude du moment de la venue du Seigneur: «Vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra» (Mt 24,42)
Si nous voulons qu'il nous retrouve en train de veiller, nous ne pouvons ni nous distraire ni nous endormir: nous devons être toujours préparés.
Jésus nous donne plusieurs exemples de cette attention: celui qui veille au cas où il y aurait un voleur, le serviteur qui veut faire plaisir à son maître…
Peut-être qu'aujourd'hui il nous parlerait d'un gardien de but de football qui ne sait ni quand ni comment arrivera le ballon.

Mais, peut-être qu'avant, nous devrions clarifier à quelle “venue” Il fait allusion. S'agit-il de l'heure de notre mort? S'agit-il de la fin du monde? Ce sont certainement là des “venues” du Seigneur sur lesquelles Il a fait exprès de nous laisser dans l'incertitude pour provoquer en nous une attention constante.
Mais en faisant les calculs de probabilités, peut-être que personne de notre génération ne sera témoin d'un cataclysme universel qui mettra fin à l'existence de la vie humaine dans la planète.
Et, en ce qui concerne la mort, ceci ne se passe qu'une seule fois et “basta”. Tant que cela n'arrive pas, n'y a-t-il pas une autre “venue” proche devant laquelle nous devons veiller?

«Comme les années passent! Les mois se réduisent en semaines, les semaines en jours, les jours en heures et les heures en secondes…» (Saint François de Sales).
Chaque jour, à chaque heure, à tout instant, Le Seigneur est proche de notre vie. A travers les inspirations intérieures, à travers les personnes qui nous entourent, tout ce qui se passe autour de nous, des choses qui arrivent, Le Seigneur frappe à notre porte et nous dit comme dans l'Apocalypse:
«Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi» (Ap 3,20).

Aujourd'hui si nous communions, cela arrivera à nouveau. Aujourd'hui si nous écoutons patiemment les problèmes des autres ou si nous donnons notre argent pour venir en aide aux autres, cela arrivera à nouveau.
Aujourd'hui si pendant notre prière personnelle nous recevons soudainement une inspiration inespérée, cela arrivera à nouveau.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-08-27/Tenez-vous-prets

 

HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU

En toute vie le silence dit Dieu, 
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail, 
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !

Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom 
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ? 
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.

Il suffit d'être, et vous vous entendrez 
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers, 
Vous avez tout en vous pour adorer. 

Car vous avez l'hiver et le printemps, 
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées. 

Arbres humains, jouez de vos oiseaux, 
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ; 
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.

 

HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR

Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.

Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?

Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »

Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !

 

HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE

R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !

Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.

Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Monique.
Dieu très bon, réconfort de ceux qui pleurent, tu accueillais avec Amour les larmes de Sainte Monique pour la conversion de son fils Augustin ; accorde-nous à la prière de la mère et du fils, de savoir pleurer nos péchés pour obtenir de Toi le Pardon.

 

Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)... (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon Trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ?
Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à Moi, tous ces êtres – oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)... (Office des Vêpres).
Tressaillez de Joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu Louange, Gloire et Honneur quand se révélera Jésus-Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.

Date de dernière mise à jour : 27/08/2020

Ajouter un commentaire