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Eucharistie du Dimanche 18 Mars 2018 : Cinquième Dimanche de Carême (Année B).
Eucharistie du Dimanche 18 Mars 2018 : Cinquième Dimanche de Carême (Année B).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Docteur de l'Église (315-386).
(Mais la Célébration du 5ème Dimanche de Carême a la préséance sur la Célébration de la mémoire de Saint Cyrille de Jérusalem).
Fête de Saint Édouard, roi d'Angleterre et martyr (vers 962 – 18 Mars 978).
Fête de la Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller, Sœur des Écoles Chrétiennes de la Miséricorde (? 1883).
Fête de la Bienheureuse Celestina Donati, vierge et Fondatrice de la Congrégation des Filles pauvres de Saint Joseph de Calasanz « Sœurs Calasanctiennes » (1848-1925).
Fête de la Vénérable María Rosa Gay Tibau, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Saint Joseph de Gérone (? 1884).
Fête du Vénérable Eladio Mozas Santamera, Fondateur des Sœurs Joséphines de la Sainte Trinité (? 1897).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jérémie 31,31-34… Psaume 51(50),3-4.12-13.14-15… Lettre aux Hébreux 5,7-9… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,20-33.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élisé Alloko, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 18 Mars 2018 : Fête de Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Docteur de l'Église (315-386).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Cyrille de Jérusalem.
Dimanche 18 Mars 2018 : Fête de Saint Édouard, roi d'Angleterre et martyr (vers 962 – 18 Mars 978).
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Saint Édouard, roi d'Angleterre et martyr.
Dimanche 18 Mars 2018 : Fête de la Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller, Sœur des Écoles Chrétiennes de la Miséricorde (? 1883).
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Bienheureuse Marthe Aimée le Bouteiller.
Dimanche 18 Mars 2018 : Fête de la Bienheureuse Celestina Donati, vierge et Fondatrice de la Congrégation des Filles pauvres de Saint Joseph de Calasanz « Sœurs Calasanctiennes » (1848-1925).
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Bienheureuse Celestina Donati.
Dimanche 18 Mars 2018 : Fête de la Vénérable María Rosa Gay Tibau, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de Saint Joseph de Gérone (? 1884).
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Vénérable María Rosa Gay Tibau.
Dimanche 18 Mars 2018 : Fête du Vénérable Eladio Mozas Santamera, Fondateur des Sœurs Joséphines de la Sainte Trinité (? 1897).
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Vénérable Eladio Mozas Santamera.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 31,31-34.
Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue, alors que moi, j’étais leur maître – oracle du Seigneur.
Mais voici quelle sera l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés – oracle du Seigneur. Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon, ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands – oracle du Seigneur. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés.
Psaume 51(50),3-4.12-13.14-15.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.
Lettre aux Hébreux 5,7-9.
Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair, offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et il fut exaucé en raison de son grand respect.
Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance
et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,20-33.
En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. »
Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu'un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l’honorera. »
Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par-là de quel genre de mort il allait mourir.
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 305, 4e pour la Fête de Saint Laurent.
« Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa Vie pour ceux qu'on aime » (Jn 15,13).
Votre Foi reconnaît quel est ce grain de blé tombé en terre et qui y meurt avant de porter beaucoup de fruit ; il habite en votre âme ; aucun Chrétien ne doute que Le Christ n'ait parlé de Lui-même...
Écoutez-moi, grains de blé sacrés qui sont ici, je n'en ai aucun doute..., ou plutôt écoutez par moi le premier grain de blé, qui vous dit : n'aimez pas votre vie en ce monde ; ne l'aimez pas si vous l'aimez vraiment, car c'est en ne l'aimant pas que vous la sauverez...
« Celui qui aime sa vie en ce monde la perdra. »
C'est le grain tombé en terre qui parle ainsi, celui qui est mort pour porter beaucoup de fruit.
Écoutez-le, parce que ce qu'il dit, il l'a fait. Il nous instruit, et il nous montre le chemin par son exemple.
Le Christ, en effet, n'a pas revendiqué sa vie en ce monde — il est venu pour la perdre, la livrer pour nous, et pour la reprendre quand il le voulait... : « J'ai le pouvoir de donner ma vie, et le pouvoir de la reprendre. Personne ne me l'enlève mais c'est Moi qui la donne » (Jn 10,18).
Alors comment, avec une telle puissance divine, a-t-il pu dire : « Maintenant, mon âme est troublée » ?
Comment, avec une telle puissance, cet Homme-Dieu est-il troublé, sinon qu'il porte l'image de notre faiblesse ?
Quand il dit : « J'ai le pouvoir de donner ma vie, et le pouvoir de la reprendre », Le Christ se montre tel qu'il est en Lui-même.
Mais quand il est troublé à l'approche de la mort, Le Christ se montre tel qu'il est en toi.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/Homelie-5o-Dim-Careme-voir-Jesus.html
Frère Élisé Alloko, o.c.d. (Carmel).
« Nous voudrions voir Jésus »
« Nous voudrions voir Jésus ». Telle était le souhait de ces païens qui avaient effectués le déplacement jusqu’à Jérusalem.
Est-ce par curiosité ou parce qu’ils avaient la Foi ? On ne saurait le dire. Mais tout compte fait, Foi et curiosité ne s’excluent pas.
Animés peut être par la curiosité de la Foi, ils ont écouté la voix de leur cœur et ils ont voulu voir Jésus.
N’est-ce pas là l’accomplissement de la prophétie faite par le prophète Jérémie dans la première lecture : « Je mettrai ma loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai sur leur cœur…tous me connaitront, des plus petits jusqu’aux plus grands ».
Oui, le désir de Moïse suppliant Dieu de faire de son peuple un peuple de prophètes est traduit en prophétie par Jérémie et se réalise dans ces païens qui écoutant la voix de leur cœur, veulent voir Dieu.
Comme ces païens, chacun de nous est habité par ce désir avoué et parfois inavoué de vouloir voir Dieu quelle que soit l’idée qu’on se fait de Lui.
Comme le dit Saint Augustin, les idées que nous nous faisons de Dieu divergent. Elles peuvent nous tromper et même s’entrechoquer d’une personne à une autre, d’une communauté à une autre, mais le sentiment intime de vouloir voir Dieu et de vouloir retrouver notre origine première, ne peut jamais nous tromper.
Il est le même en tout cœur. Même ceux qui aspirent au suicide expriment consciemment ou inconsciemment le désir de voir Dieu et de se reposer en Lui afin d’être déchargé de la complexité de leur existence.
Oui la prophétie de Jérémie s’est vraiment réalisée parce que le désir de Dieu habite véritablement le cœur de tous, et c’est au nom de ce désir que vous et moi sommes ici.
C’est aussi au nom de ce désir que d’autres ont choisi d’être ailleurs, parce que les chemins du Seigneur sont multiples, mais le désir du repos en Lui est unique et habite tous les cœurs.
Ce désir a parfois besoin de la communauté chrétienne déjà constituée pour être éclairé comme Philippe et André l’ont fait pour ces païens, et dans d’autres cas Dieu Lui-même sait utiliser d’autres moyens pour l’éclairer sans passer par la communauté constituée, parce que tous les chemins de Dieu mènent à Pâques.
En poursuivant notre lecture, on pourrait se demander quelle serait l’attitude de ces païens lorsqu’ils verront Jésus.
En tant que grecs, ils sont habités par l’idée d’un dieu puissant et fort. Et voici que selon l’Évangéliste Jean, dans leur désir de voir Dieu, ils se retrouveront en face d’un Jésus bouleversé, en plein dialogue à l’intérieur de Lui-même face à la mort.
Comme ces grecs, nous avons aussi entendu parler de Jésus, ce prophète puissant par la parole et par les actes.
Mais très souvent notre désir de voir Dieu en Lui se heurte à sa Passion. Nous cherchons sa gloire, et Lui nous montre le chemin de la Croix.
Scandale et folie ! Perturbation et aberration ! Trouble et incompréhension pour les hommes de raisons que nous sommes.
Comment voir Dieu dans ce Jésus dont l’âme est si bouleversée en ce jour ?
Telle est une des questions qui peut nous habiter ce Dimanche. En empruntant au P. Marie Eugène ses lunettes, peut être que nous pourrions nous aussi voir Dieu en cette homme dont l’âme est bouleversée.
En effet en y regardant de près on se rend compte que l’expérience d’angoisse que vit Jésus, est pour nous une expérience fondatrice qui nous éduque à voir Dieu, dans toutes les circonstances de notre vie et même dans les situations les plus douloureuses.
Angoissé par la peur de la souffrance, Jésus nous apprend que la souffrance peut être aussi un chemin qui mène à Dieu.
Il ne s’agit pas d’être un adepte du dolorisme et de chercher à voir la souffrance partout, parce que la souffrance, Jésus ne va pas la chercher, mais il s’agit de l’assumer.
La peur de souffrir, a été pour Jésus, le lieu d’un dialogue avec Dieu car son expérience la conduit à savoir décrypter la présence de Dieu dans chacun de ses états d’âme.
Voilà pourquoi sa souffrance assumée comme nous le dit St Paul dans la deuxième lecture est devenue pour lui l’espace d’un apprentissage à l’obéissance et d’une école de la perfection.
Compris dans ce sens, la souffrance elle-même ne devient plus absurdité, mais le lieu d’une révélation, d’un face à face avec nous-même et d’une intimité avec Dieu.
Si la douleur ne dépend pas forcément de nous, le fait de souffrir ou de ne pas souffrir peut dépendre de nous.
A la suite de Jésus et avec la grâce de Dieu, nous pouvons donc transformer les souffrances que nous imposent les vicissitudes de la vie en chemin de lumière et de rencontre.
Alors, le bouleversement de notre âme ne sera plus l’expression de l’aigreur et du ressentiment, mais celle de l’élévation et de la quiétude.
Car nous saurons dire avec Job, « si nous accueillons le Bonheur comme un don de Dieu, pourquoi ne pas accepter le malheur. »
Aussi faut-il remarquer que cette peur de la souffrance est généralement accompagnée de l’angoisse de la mort.
Mais là encore l’expérience de Jésus est révélatrice. Elle nous montre que la séparation d’avec notre corps et d’avec ceux que nous aimons, nous découvre le visage réel de Dieu.
Cela n’est pas une simple loi de la nature, mais une dimension du mystère d’Amour de Dieu qui voudrait que le grain de blé puisse d’abord connaitre la chaleur de la terre avant de porter du fruit.
Si l’angoisse de la mort nous rappelle notre finitude, le désir de voir Dieu nous rappelle notre participation à l’éternité de Dieu c’est dire notre glorification : « je l’ai glorifié et je le glorifierai toujours. »
fr. Elisé Alloko, ocd
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_42
Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
«Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit»
Aujourd'hui dans la dernière partie du Carême, l'Église nous propose cet Évangile afin de mieux nous aider à nous préparer pour le Dimanche des Rameaux et vivre d'une manière profonde ces mystères importants de notre Vie Chrétienne.
Pour un Chrétien le Via Crucis est un "via lucis", la mort est une renaissance et mieux encore, pour vivre pleinement notre vie il faut mourir.
Dans la première partie de l'Évangile, Jésus dit à ses Apôtres: «si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit» (Jn 12,24).
Saint Augustin fait le commentaire suivant: «Jésus s'appelle lui-même “grain” qui doit être sacrifié pour ensuite se multiplier; il devait être sacrifié à cause de l'infidélité des juifs et être multiplié pour la Foi de tous les peuples».
Le pain de l'Eucharistie, fabriqué à partir d'un grain de blé, se multiplie et se partage pour devenir la subsistance de tous les Chrétiens.
La mort du martyr est toujours féconde; c'est pour cela que, paradoxalement, ceux qui "aiment la vie", la perdent.
Le Christ meurt pour donner du fruit par son sang: nous, nous devons l'imiter afin de ressusciter avec Lui et, avec Lui, donner du fruit.
Combien donnent leur vie en silence pour le bien de leurs frères?
A partir du silence et de l'humilité nous devons apprendre à devenir des grains qui meurent pour revenir à la vie.
L'Évangile de ce Dimanche s'achève par une exhortation à marcher à la lumière du Fils exalté par-dessus tout sur terre: «…et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à Moi tous les hommes» (Jn 12,32).
Nous devons demander au Bon Dieu que dans notre intérieur il n'y ait que lumière et qu'Il nous aide à dissiper les ténèbres.
Maintenant, c'est le moment de Dieu, ne le laissons pas passer! «Vous dormez? Le temps qui vous a été donné passe!» (Saint Ambroise de Milan).
Nous ne pouvons pas cesser d'être lumière dans notre monde. Comme la lune reflète la lumière du soleil, nous devons, nous aussi refléter la Lumière de Dieu.
HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Cyrille.
Seigneur, tu as permis que ton Église pénètre davantage les mystères du Salut par l’enseignement de Saint Cyrille, Évêque de Jérusalem ; accorde-nous, par son intercession, de si bien connaître Ton Fils que nous vivions plus intensément de sa Vie.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta Grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie la Charité du Christ qui a donné sa Vie par Amour pour le monde.
Lui qui règne pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Lv 23, 4-7)… (Office des Laudes).
Voici les Solennités du Seigneur, les assemblées saintes auxquelles vous convoquerez, aux dates fixées, les fils d’Israël.
Le quatorzième jour du premier mois, au coucher du soleil, ce sera la Pâque du Seigneur. Le quinzième jour de ce même mois, ce sera la Fête des pains sans levain en l’honneur du Seigneur : pendant sept jours vous mangerez des pains sans levain.
Le premier jour, vous tiendrez une assemblée sainte et vous ne ferez aucun travail d’esclave.
Parole de Dieu : (Ac 13, 26b-30)… (Office des Vêpres).
Frères, c’est à nous tous que ce message de Salut a été envoyé. En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n’avaient pas su reconnaître Jésus, ni comprendre les paroles des prophètes qu’on lit chaque sabbat ; et pourtant ils ont accompli ces mêmes paroles quand ils l’ont jugé.
Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont réclamé à Pilate son exécution. Et, après avoir réalisé tout ce qui était écrit de lui, ils l’ont descendu de la croix et mis au tombeau. Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
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