DIEU UN et TRINE : Notre Père, Notre Frère, Notre Créateur, Notre Roi, Notre Dieu…1ère Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOS FAMILLES ET VOS PROCHES.

DIEU UN et TRINE : Notre Père, Notre Frère, Notre Créateur, Notre Roi, Notre Dieu.

…1ère Partie.

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Le monde fonctionne comme une horloge parfaite mise au point par un inventeur génial… alors n’adorons pas l’horloge, mais son Créateur.

Une balle en caoutchouc élastique rebondit lorsqu’elle tombe et touche le sol, sa direction dépendant de l’angle où elle l’aborde comme de l’inclinaison du sol, comme de sa vitesse et des effets qu’a subit cette balle…mais jamais nous ne prétendons que c’est la balle qui crée le mouvement ou le hasard qui lui donne sa direction et sa vitesse…cela vient de celui qui l’a lancé et de la manière dont il l’a lancé !!!

Il en est de même pour toutes les planètes, pour les montagnes, les océans, les terres…tout est prévu pour fonctionner  parfaitement (l’homme malheureusement, comme les cailloux sur le sol où la balle arrive, peut détruire tout cet ordre), chaque planète poursuivant la trajectoire qui lui a été donnée, la gravitation nous maintenant au sol et les rotations de notre Terre (en ce qui nous concerne) nous permettant de bénéficier à tour de rôle de la chaleur modérée du soleil (plus ou moins forte ou basse selon les endroits, mais toujours supportables) et de la fraîcheur modérée de la lune, la nuit.

Que se passerait-il si la Terre ne tournait plus sur elle-même, n’aurait plus de gravité et tomberait dans le vide stellaire (comme un ascenseur d’un très haut gratte-ciel tomberait du haut en bas sans que plus rien ne le ralentisse) en s’éloignant indéfiniment du soleil ou, au contraire, s’en rapprochant indéfiniment !!!

Tout se passe bien parce qu’au départ, Dieu, Un et Trin, Le Créateur de toute chose, a crée toutes les planètes et leur a donné l’impulsion nécessaire pour créer leurs mouvements infinis et leurs emplacements indispensables !!!  

Après comme la balle en caoutchouc les lois naturelles s’appliquent à La Création, permettant à la nature de s’épanouir, aux animaux de vivre et à l’homme de pouvoir exister…et utiliser tous les bienfaits de cette nature pour vivre, manger, se détendre, se reposer, se soigner…ou pour l’exploiter à son profit (profit qui disparaît systématiquement au moment de notre mort après quelques années de vie sur Terre…alors qu’une éternité nous attend ensuite au Ciel ou en Enfer !!!) et la détruire…laissant à nos futurs enfants une nature de plus en plus en danger, des espèces animales qui disparaissent ou d’autres animaux préhistoriques que l’on fait réapparaître grâce aux clonages génétiques (actuellement des scientifiques sont en train de cloner des Mammouths !!!), des monstres que l’on crée génétiquement par les mêmes procédés en essayant de sélectionner nous-même les meilleurs races intellectuelles, politiques, scientifiques, militaires, espionnes, belles, séductrices pour corrompre des gouvernements et les faire tomber, etc…, des bébés que l’on fait naître après sélection pour qu’ils deviennent des « médicaments » pour leurs familles, aux robots que l’on crée quittent à ce qu’ils deviennent les pires armes de guerres n’ayant jamais existés, etc… !!! 

 

Dans ma précédente Réflexion (Vivre en Dieu) j’avais commencé à parler du début de cette Création, selon les Révélations de Jésus à Maria Valtorta (et j’en avais aussi parlé dans ma Réflexion n°28 : La Création). J’aimerais compléter cette partie en continuant à laisser Jésus nous en parler.


Extrait des Révélations à Maria Valtorta dans Leçons sur L’Epître de Saint Paul aux Romains (Leçon n°15 du 12 Février 1948…Romains 5 1-5).

Jésus dit :

J’ai dit que Dieu créa l’Univers à partir du chaos. Il le créa en établissant un ordre parfait au sein des matières et des éléments chaotiques, et en formant les mondes, les saisons, les créatures et les éléments qui existent depuis des millions de siècles.

Mais rare sont ceux qui, en considérant l’Univers, savent découvrir à quel point il ressemble à une échelle, à un chant qui, de note en note, monte toujours plus haut, jusqu’à atteindre la note parfaite et sublime.

Peu réalisent que cette création est formée d’une suite non interrompue d’actes procréateurs qui sont orientés vers des formes toujours plus complètes et parfaites, jusqu’à la complétude parfaite.

Observe. D’abord, à partir des molécules solides, des vapeurs et des feux désordonnés qui forment la nébuleuse originaire, on assiste à la formation de la Terre et des eaux.

Des minéraux sont renfermés dans la Terre et dilués dans les eaux destinées à former les mers, les lacs, les sources et les rivières à venir, tandis que les molécules solides forment une croûte qui devient comme le creuset pour les feux, les soufres et les métaux qui bouillonnent à l’intérieur, et en même temps sert de lit aux eaux qui sont en surface.

L’atmosphère se purifie quelque peu, partiellement dégagée de ce qui rendait pesante la nébuleuse originaire, et voilà la Terre qui apparaît, lancée sur sa trajectoire.

Une Terre encore nue, stérile, muette, traverse en silence les espaces sidéraux, avec ses montagnes aux crêtes chauves, qui se détachent à peine de la surface liquide et sombre des futurs bassins.

Après quoi, voici la lumière. Pas encore la lumière du soleil, de la lune et des étoiles. Le soleil, la lune et les étoiles sont des créatures plus jeunes que le globe terrestre.

A leur création le ciel, c’est-à-dire « l’air-élément », fut débarrassé de tout ce qui restait du nuage primordiale.

Les astres et les planètes resplendirent, en donnant au globe terrestre avec leur splendeur quantité d’éléments vitaux.

Mais la lumière existait déjà, et bien avant eux. Une lumière indépendante de toute source autre que celle du vouloir de Dieu Lui-même.

Une lumière mystérieuse, dont les anges seuls purent contempler les mystérieuses opérations en faveur du globe terrestre.

Parce que rien de ce que Dieu a créé n’est inutile, aucune chose n’a été créée sans une raison d’ordre parfait.

Ainsi donc, si la lumière est venue avant les astres et les planètes, cela signifie que la Perfection a fixé cet ordre créatif pour des raisons utiles et raisonnables.

Le soleil, la lune et les étoiles sont venus par la suite.

 

Une fois que l’élément « air » fut vidé de ses gaz nocifs et enrichi de ceux utiles à la vie, ce même air favorisa la survie des nouvelles créatures : les végétaux.

Voilà des créatures encore esclaves dans leurs racines, mais qui possèdent le mouvement dans leurs branches. Des créatures qui, une fois créées, sont en mesure de se reproduire grâce à leurs propres éléments, une chose que la poussière de la Terre, les minéraux et les eaux ne peuvent pas faire. Ce que ces trois dernières choses peuvent faire, c’est changer d’apparence ou de nature, mais elles ne peuvent sûrement pas se reproduire.

Sous terre, le bois peut devenir charbon, les charbons peuvent devenir des pierres précieuses, les feux peuvent se changer en soufre, l’eau peut devenir vapeur, la vapeur peut redevenir de l’eau…tout cela peut se transformer, ou se consumer, mais non se reproduire.

 

Se reproduire, le monde végétal le peut. Les végétaux ont la sève et les organes de reproduction qui les rendent capable de féconder ou d’être fécondés, mais la liberté de vouloir, ne serait-ce que de façon instinctive, ils ne l’ont pas.

Ils sont soumis à des lois climatiques, obéissent aux saisons, se plient au vouloir des éléments, ou à celui de l’homme.

Le palmier ne pourrait pas vivre et donner ses fruits en territoire gelé, ni le lichen polaire décorer les rochers des régions torrides.

Une plante ne pourrait fleurir hors saison, ni échapper aux cyclones, à l’incendie, ou à la hache.

Et cependant, cette vie végétative est déjà un prodige d’avancement sur le chemin qui monte du chaos vers la perfection de la Création.

 

L’ascension se poursuit avec la vie du royaume animal. Cette forme de vie, chez les êtres qui en font partie, peut s’exprimer par le mouvement, l’instinct et l’appétit volitif.

Ici aussi, il y a un ordre progressif. Déjà l’animal est libre de choisir sa tanière et sa compagne. Il peut fuir devant le piège que l’homme ou les éléments naturels lui opposent.

Il possède un instinct, et même plus qu’un instinct, un magnétisme propre à lui seul qui l’avertit de l’approche d’un cataclysme et l’oriente dans la recherche d’un abri.

Il dispose d’une capacité rudimentaire de penser et de décider sur comment se nourrir, comment se protéger, comment attaquer, comment se laisser apprivoiser par l’homme et comment demeurer son ami.

 

Les animaux possèdent les perfections créatrices de la lymphe vitale (le sang), mais chez eux aussi, comme chez les plantes, on trouve les organes de la reproduction et les perfections créatrices déjà présentes dans la poussière, la pierre et les minéraux.

Que vous disent les scientifiques à propos du squelette, du sang, de la moelle et des organes ???

Ne vous enseignent-ils pas qu’ils sont constitués de substances appelées minérales, les mêmes, au fond, que celles qui composent la Terre que l’homme habite et que peuplent les animaux ???

 

On peut donc dire que dans le règne animal se retrouve mais perfectionné, tout ce qui compose les règnes inférieurs, c’est-à-dire les règnes minéral et végétal.

Et l’échelle monte. La note va plus haut et se fait plus pure. Elle devient de plus en plus complète, de plus en plus apte à Glorifier Le Très-Haut.

 

Et voilà l’homme. L’homme qu’aucun des trois règnes qui précèdent ne pourraient contenir, car le premier n’a pas la lymphe, le deuxième n’a pas le mouvement, et le troisième n’a pas la raison.

Chez l’homme s’ajoute le quatrième royaume, celui des créatures douées de parole, d’intelligence et de raison.

Une raison capable de maîtriser les instincts. Une intelligence capable d’ouvrir son chemin vers des compréhensions et des visions très supérieures et qui parfois dépassent à l’infini les capacités qu’ont les animaux d’évaluer leur bien matériel. Une parole qui le rend apte à exprimer ses besoins et ses mouvements affectifs, et à saisir ceux des autres.

Une parole qui lui permet aussi et surtout de rendre Gloire à Dieu-Créateur, de Le prier, ou bien d’évangéliser ceux qui l’ignorent.


Chez l’homme sont présent les règnes minéral, végétal, animal et humain, et aussi, perfection dans la perfection, le royaume spirituel.

 

Voilà l’échelle qui à partir du désordre chaotique monte jusqu’au royaume surnaturel, en passant par le royaume naturel. Et en la créature naturelle en qui se résument, mais aussi se perfectionnent, tous les éléments et caractères qui forment les autres créations, Dieu inspire Son Souffle.

Médite bien. Dieu inspire Son Souffle à une créature faite avec de la boue, c’est-à-dire avec de la poussière. Une poussière dans laquelle se trouvent mélangés des sels minéraux combinés avec l’élément eau, une poussière constituée de chaleur (élément feu), respiration (élément air), perception visuelle et perception mentale (élément lumière), une poussière formée de sang, de sérum, de glandes et d’organes reproducteurs (lymphe), de liberté et de volonté.

C’est donc à cette poussière que Dieu transmet Son Souffle, c’est-à-dire « Le Souffle de La Vie ».

 

L’âme : Parie immortelle comme tout ce qui donné directement par L’Eternel, l’esprit qui ne meurt pas, l’esprit libre de toute les lois temporelles, de toute maladie, de tout cataclysme météorologique et des dangers provenant des hommes.

Esprit créé pour retourner à Sa Source, La posséder et en jouir éternellement, esprit que l’homme seul, par sa volonté, peut rendre esclave d’un Roi cruel, mais qui de par La Volonté Divine et de par sa propre nature ne connaît aucune servitude, mais uniquement la douceur de l’amour filial qui est la destinée sublime à laquelle les héritiers du Royaume de Dieu sont appelés.

 

Certains nient l’existence de l’âme et son immortalité (immortalité parce que l’âme est création, infusion, partie de Dieu, l’Eternel), et soutiennent que l’homme possède l’intelligence, le génie, la liberté, la volonté et la capacité de ravir à la Création ses forces et ses secrets, seulement parce qu’il est « l’homme », c’est-à-dire l’être qui a évolué par lui-même jusqu’à la perfection, et non parce qu’il a une âme.

Ces personnes ressemblent à celles qui s’entêteraient à penser que l’œuvre réussie d’un artiste (sculpteur ou peintre), puisse posséder la vie et la vision à cause du parfait réalisme avec lequel elle a été façonnée ou peinte.

L’animal lui aussi possède la vie et la vision. Il a même une ébauche d’intelligence, quoique rudimentaire. Dans l’animal apprivoisé depuis des siècles par l’homme, cette intelligence rudimentaire s’est développée davantage et dans les comportements avec les humains elle est plus proche de la raison que de l’instinct, à l’encontre des animaux sauvages, chez qui l’instinct prédomine.

Mais aucun animal, si apprivoisé, aimé et instruit qu’on le veuille, ne peut avoir cette puissance d’intelligence et de capacités que possède l’homme.

 

C’est l’âme qui distingue l’homme de l’animal. C’est l’âme qui divinise l’homme et le place au-dessus de tous les êtres créés, qui le transforme en un dieu-roi capable de dominer, maîtriser, comprendre, instruire et pourvoir.

C’est par l’âme qu’il participe à la sphère du Divin, autant par son origine que par ses destins futurs.

Illuminée par sa divine origine, l’âme sait, l’âme veut, l’âme peut avec une force qui est déjà celle d’un demi-dieu. Et Dieu favorise cette force. Il la soutient puissamment et l’aide dans la mesure où l’âme s’élève en justice, et l’homme se divinise par une vie de justice.

 

C’est l’âme qui donne à l’homme le droit de dire à Dieu : « Mon Père ».

C’est l’âme qui transforme l’homme en un Temple vivant de l’Esprit de Dieu.

C’est l’âme qui fait de la création de l’homme l’œuvre la plus parfaite de l’Univers.

 

On pourrait dire alors : « Voilà qu’avec l’homme, avec l’homme juste, on est parvenu au plus haut degré de l’échelle, à la note la plus haute de ce Divin Cantique, à la perfection de la perfection créative » ??? Non.

Tout cela est création d’un univers sensible, procession d’une procession, association entre création naturelle et création surnaturelle. Mais ce n’est pas encore La Perfection.


La Perfection, c’est Jésus. La Perfection, c’est Le Christ, L’Homme-Dieu.

La Perfection, c’est Le Fils de Dieu et de L’Homme, Celui qui pour La Divinité n’a eu que Le Père, et pour l’Humanité n’a eu que La Mère.

Celui qui, dans un vêtement de chair, a renfermé deux Natures. Celui qui, dans sa chair d’homme, a fusionné ces deux Natures, qui restent toujours séparées par la distance infinie qui existe entre la perfection de l’homme, même le plus saint, et La Perfection de Dieu.

 

Seulement Jésus possède la nature Divine et la nature Humaine étroitement associées pour constituer un seul Christ, et sans pour cela être confondues.

En Lui, Fils de l’homme, est représenté toute la création sensible, comme en chaque homme. En Lui est représenté l’univers suprasensible : La nature Spirituelle. En Lui enfin est représenté L’Incréé, L’Eternel, Dieu, Celui qui « est » sans jamais avoir été engendré, Celui qui engendre sans autre opération que celle de Son Amour.

 

Le Christ : Celui qui Divinise la matière et la Glorifie. Celui qui restitue la dignité perdue aux Adam de tous les temps.

Le Christ : Maillon de la chaîne qui reconjoint ce qui est brisé, L’Agneau qui re-virginise dans l’homme la Pureté de l’innocence, La Grâce.


De par Sa Nature Divine Il a tout Pouvoir, de par Sa Charité Humano-Divine Il peut tout, de par Sa Volonté Il peut tout, puisqu’Il donne tout.

 

Celui qui sait Contempler Le Christ possède La Sagesse, car Le Christ est non seulement Perfection Divine mais aussi Perfection Humaine. Celui qui Le Contemple avec Sagesse voit l’admirable personne du Fils de L’Homme, en qui se trouve la plénitude de La Sainteté.

 

Mais La Sagesse qui découle de cette Contemplation du Christ, et l’imitation qui surgit naturellement en celui qui sait Contempler en vérité, éclairent l’âme tellement que celle-ci s’exclame, ravie d’Amour et de connaissance : « Voilà Le Dieu Vivant, L’Emmanuel. Voilà le mystère vivant de La Charité de Dieu ! ».

C’est la compréhension du mystère du Christ, sommaire du triple Amour, témoignage de L’Amour de Dieu envers les hommes.

 

Alors voilà que l’ineffable mystère de La Conception Virginale s’illumine des feux incandescents de L’Amour. L’âme du Contemplateur, inondée par cette Lumière qui est Feu, par ce Feu qui est Sagesse, par cette Sagesse qui est Lumière, non seulement croit par sa Foi, mais croit aussi parce quelle voit.

Voilà expliqué la Parole de Jean (1 Jean 4,7-5,1), le séraphique apôtre de Betsaïde : « Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu…Celui qui croit en Jésus-Christ est né de Dieu ».

 

En vérité, seulement celui qui Aime avec son être tout entier peut connaître Dieu et l’ineffable mystère de L’Incarnation du Verbe.


« Premier-né de toutes les créatures, image du Dieu invisible », c’est ainsi que Paul le définit (Col 1 15).

« L’Agneau Immaculé et sans tâche, prédestiné depuis la création du monde à faire des hommes des participants de la divine nature » a écrit Pierre (1 P 1 18-21).

« Vainqueur, Roi des rois, Seigneur des seigneurs » le proclame Jean (Ap 19 16).

 

Nouvel Adam, conçu non par le vouloir d’homme mais par l’intervention directe de L’Esprit du Seigneur éternel. Déposé en Marie, Paradis vivant de La Sainte Trinité qui y trouve ses délices, L’Amour de Dieu s’incarna, Le Verbe Aimé du Père prit chair pour être offert comme Victime pour Le Salut du monde. 


Et à côté, c’est La Vierge qui fut la Royale et très Pure Prêtresse, ardente de Charité plus Pure et Forte que jamais créature, née de l’homme, n’ait connu.

Elle accepta ce fils, et l’Offrit au nom de tous les hommes. Ses paroles : « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait comme veut Sa Parole », sont le pendant des paroles Divines :  « Que la lumière soit », mais elles se rapportent à une création plus vraie que la création première.

Elles sont le point de départ de la « re-création » de l’homme, qui devient fils de Dieu et héritier du Royaume des Cieux.


C’est donc par Le Christ que les hommes ont la Vie. C’est par Le Fils de Dieu, Fils par Nature Divine, Fils par Perfection Humaine, que les hommes reçoivent La Grâce.

 

C’est par Jésus et à travers son imitation, que les hommes, soutenus par La Grâce, partageront la Gloire réservée aux fils de Dieu. Enfin, par La Seconde Personne, par Son Obéissance parfaite à la Personne Première, les hommes reçoivent L’Esprit-Saint, c’est-à-dire Le Maître, La Force, La Charité, La Sagesse.


Dieu, Un et Trin, a créé l’homme. Il a créé Adam pour être la perfection de la Création, il l’a créé Pur et plein de Grâces, capable de comprendre les merveilles de Dieu et de sentir Son Amour.

Mais l’homme (comme cela est encore très souvent le cas) a voulu encore plus…même ce que Dieu ne lui dévoilait pas, afin de devenir son égal et pouvoir prendre ses propres décisions sans avoir à se soumettre à l’Obéissance de quelqu’un…même si celui-ci est Dieu et son Créateur !!!

 

Extrait des Révélations à Maria Valtorta dans Leçons sur L’Epître de Saint Paul aux Romains (Leçon n°20 du 28 Février 1948…Romains 7 1-13).

Jésus dit :

C’est une vérité établie que Dieu Créateur, en créant vos Premiers Parents, par-dessus le Don de la Grâce Sanctifiante, leur avait donné d’autres Dons. Il leur avait donné l’intégrité, c’est-à-dire un parfait contrôle des sens par la raison, la science proportionnée à leur état, l’immortalité et l’immunité de toute souffrance et misère.

 

Aujourd’hui, Je vais te parler du Don de la Science qui était proportionné à l’état de l’être humain : Une Science vaste, véritable, capable d’éclairer l’homme sur toutes les choses nécessaires à son état de roi de toutes les autres créatures naturelles, ainsi qu’a son état de créature créée à l’image de Dieu et ressemblant à Dieu par son âme.

Cette âme est spirituelle, libre, immortelle, douée de raison, capable de connaître Dieu et, donc, de L’Aimer, destinée à jouir de Lui pour toute l’éternité. Elle est en possession des Dons de Dieu, qui sont gratuits.

Premier entre tous ces Dons est le Don de la Grâce, laquelle élève l’être humain à l’ordre Spirituel de fils de Dieu, héritier du Royaume des Cieux.

 

Par le Don de Science, l’homme savait de façon éclairée et surnaturelle quelles étaient les actions qu’il fallait accomplir, et quelles étaient les voies qu’il fallait suivre pour atteindre le but en vue duquel il avait été créé.

Il Aimait Dieu selon toute sa capacité, c’est-à-dire avec une Science Parfaite, selon son degré d’homme comblé de Grâce et d’innocence.

Il L’Aimait d’un Amour ordonné, ardent, sans sortir de ce respect révérenciel que la créature, même la plus sainte, doit toujours avoir pour Son Créateur.

Cet Amour Puissant, qui malgré sa force n’outrepasse jamais les bornes du juste respect que la créature doit avoir toujours pour Son Créateur, est une fleur de la perfection que Dieu Aime avec prédilection.

On ne l’a plus trouvée ailleurs qu’en Jésus et Marie. Le Fils de L’Homme et L’Immaculée ont été le nouvel Adam et la nouvelle Eve. Ils ont réparé l’offense du premier Couple et consolé Dieu Le Père. Ils ont fait un usage parfait de tous les Dons reçus de Dieu.

Jamais le fait de se sentir les préférés de toutes les créatures ne les a poussés à la prévarication de l’orgueil.


Ce Don de Science réglait L’Amour de la créature envers Le Créateur, mais aussi l’Amour de la créature envers la créature.

D’abord envers sa compagne et semblable, ayant pour elle un Amour sans désordre de luxure, L’Amour ardent des êtres innocents. Il n’y a que les luxurieux et les corrompus qui les supposent incapable d’Aimer.

 

Ce Don de Science réglait l’amour de l’homme envers les autres créatures qui lui étaient utiles, agréables.

L’homme voyait La Puissance et L’Amour de Dieu dans les choses créées, car tout ce que Dieu avait créé, était pour l’homme.

Il voyait toutes ces choses comme Dieu les voyait, c’est-à-dire « très bonnes » (Genèse 1 31).

 

Ce Don de Science aurait réglé pareillement L’Amour de l’homme envers les créatures qui seraient nées de son Amour pour Eve.

Mais Adam et Eve ne sont pas parvenus à cet Amour, car ils ont voulu dépasser les limites de la connaissance que La Justice de Dieu leur avait indiquées, comme étant suffisantes, de sorte que La Justice déclara : « Prenons garde maintenant que l’homme n’étende pas sa main et ne prenne aussi de l’arbre de Vie, pour en manger et vivre éternellement ».


Par son venin, le Désordre a corrompu L’Amour saint du premier Couple. Cela s’est produit avant même que « l’os des os d’Adam, et la chair de sa chair, pour laquelle l’homme quittera son père et sa mère, et s’unira à sa femme, et les deux ne seront qu’une seule chair (Gn 2 23-24) », ne soit parvenu à lui donner un enfant, comme cela se passe lorsqu’une plante, gorgée de soleil, donne par elle-même ses fleurs et ses fruits.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                               PIERRE

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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