LA MISERICORDE DIVINE…2ème Partie.

Mais dans L’Eglise (que ce soit parmi ses Prêtres, ses Religieux, ses Consacrés ou ses simples fidèles), s’il y a des Judas, des Pierre, des apôtres peureux, il y a aussi des Saints et parfois des très grands Saints à l’image de Jean au pied de La Croix…qui demande à Dieu, par Amour pour Lui, d’être associé à La Rédemption de Jésus, à Sa Passion, d’être cloué avec Lui sur Sa Croix afin de soulager un peu de Sa Douleur…leur Amour va jusqu’à vouloir s’offrir en Victime pour la Rédemption du monde (Saint François d’Assise, Saint Padre Pio, Marthe Robin, Maria Valtorta, (etc…)… et cette Eglise ne mourra jamais de Sa création par Jésus jusqu’à la fin du monde.           

Mais pour répondre à tous ceux qui ne connaissent Dieu, Sa Parole, Son Eglise dont Jésus est La Tête et Le Corps Mystique… que par les ragots méprisants et délateurs de ceux qui ne veulent pas de Dieu, d’un Dieu plein d’Amour qui leur demande d’obéir à tous Ses Commandements, alors qu’ils ne veulent obéir à personne…et suivent aveuglément Satan qui se sert des désirs et envies de leur chair dont ils sont esclaves…il faut regarder Dieu, Son Amour, Sa compassion, Sa Miséricorde.

Le Père nous est révélé par Le Fils Jésus et par Sa Parole (Lui qui est La Parole du Père).

L’Esprit-Saint nous est donné par Le Fils Jésus, Lui qui est l’expression Vivante de L’Amour du Père et du Fils.

Pour Aimer Dieu, Il faut chercher non seulement à Le découvrir, à découvrir Son Amour, Sa Compassion et Sa Miséricorde, mais il faut aussi ne pas détruire La Grâce qu’Il met en nous par Le Sacrement du Baptême qui lave notre âme du Péché Originel. (Grâce qui est détruite par nos péchés et notre soumission à Satan par l’intermédiaire de notre chair qui reste corrompue…et ne peut nous être rendu que par le regret amer de nos fautes dans Le Sacrement de Pénitence, de Miséricorde et de Réconciliation).

Pour ne pas détruire cette Grâce, détruire notre âme et rendre notre esprit esclave des désirs de notre chair corrompue, il nous faut Aimer Dieu plus que tout, Amour qui est Foi en Dieu, qui est Espérance en Ses Promesses, et qui est Obéissance pleine d’Amour à tous Ses Commandements (ceux que l’on retrouve dans La Bible, dans L’Evangile et au travers de L’Eglise dont Jésus est La Tête).

On ne peut Aimer Dieu et rejeter en même temps L’Eglise Catholique Romaine que Jésus Lui-même a institué, et dont Jésus a choisi Lui-même son chef sur Terre, le Pape (Pierre d’abord, malgré son reniement qui lui fut Pardonné par Jésus suite à son regret amer et à sa confession demandé trois fois par Jésus (Pierre m’aimes-tu ???)…puis ses successeurs (même si eux aussi ont parfois des reniements)…aujourd’hui Benoît XVI).

On ne peut Aimer Dieu et rejeter en même temps le Prochain que Jésus met sur notre route (et qui est Aimé de Dieu) en le condamnant, alors que nous aussi nous sommes pécheurs.

Rappelez-vous ce que Jésus nous dit que l’on retrouve dans mes Réflexions.

Extraits de ma Réflexion n° 12 : Le Royaume de Dieu.

Pour posséder Dieu et vivre avec Lui pour la vie éternelle, un seul chemin possible, celui de L’Amour :

En effet si Dieu sur le Sinaï a donné le commandement d'aimer le Dieu très Saint et le prochain en un unique précepte, il est clair qu'il n'y a pas deux préceptes que l'on puisse pratiquer indépendamment l'un de l'autre, mais qu'ils sont un seul précepte.

Et, comme il ne me suffit jamais de vous former à cette sublime vertu, la plus grande de toutes, celle qui s'élève avec l'esprit au Ciel, car elle est la seule qui subsiste au Ciel, j'insiste sur cette vertu; âme de toute la vie de l'esprit qui perd la vie s'il perd la Charité parce qu'il perd Dieu.

Comprenez-moi. Supposez qu'un jour à votre porte, viennent frapper deux époux très riches pour demander l'hospitalité pour toute leur vie. Pourriez-vous dire : "Nous acceptons l'époux, mais nous ne voulons pas de l'épouse" sans vous entendre répondre par l'époux : "Cela ne peut être, car je ne puis me séparer de la chair de ma chair. Si vous ne voulez pas l'accueillir, moi non plus, je ne puis m'arrêter chez vous, et je m'en vais avec tous les trésors auxquels je vous aurais fait participer" ?

Dieu est uni à la Charité. Celle-ci est vraiment, et plus intimement et vraiment encore que deux époux qui s'aiment intensément, l'esprit de son Esprit. Dieu Lui-même est la Charité. La Charité n'est que l'aspect le plus manifeste de Dieu, celui qui le met davantage en lumière. Entre tous ses attributs, elle est l'attribut roi et l'attribut origine, car tous les autres attributs de Dieu naissent encore de la charité.

Qu'est la Puissance, sinon la charité qui œuvre ?

Qu'est la Sagesse, sinon la charité qui enseigne ?

Qu'est la Miséricorde, sinon la charité qui pardonne ?

Qu'est la Justice, sinon la charité qui gouverne ?

Et je pourrais continuer ainsi pour tous les innombrables attributs de Dieu.

Maintenant, d'après ce que je dis, pouvez-vous penser que celui qui ne possède pas la charité possède Dieu ? Il ne le possède pas, Pouvez-vous penser qu'il puisse accueillir Dieu et non la Charité ? La Charité qui est unique et qui embrasse le Créateur et les créatures et dont on ne peut avoir une seule moitié, celle donnée au Créateur, sans avoir l'autre moitié, celle donnée au prochain.

Mais si L’Amour de Dieu pour nous, n’est pas un Amour de complaisance (je peux pécher… Dieu est Amour !!!), mais un Amour qui est Compassion et Miséricorde…et qui sera Justice au moment de notre mort…et si Dieu nous demande d’avoir le même Amour que Lui, pour notre Prochain…il nous faut d’abord découvrir par nous-même cet Amour de Dieu pour nous personnellement et pour notre Prochain.

Pour cela, j’ai essayé au travers de l’ensemble de mes Réflexions de faire découvrir l’Infini Amour de Dieu pour nous et Sa Souffrance de voir que nous préférons les plaisirs dues à nos péchés (que nous refusons souvent de reconnaître) dont les conséquences font tant de mal à nous-même comme à notre Prochain…car Son Amour va jusqu’à non seulement nous laisser libre de prendre les chemins de nos péchés (Voir la Parabole de l’enfant prodigue dans Luc 15 11-32) avec ses conséquences sur chacun, mais jusqu’à vouloir notre Rédemption par Le Sacrifice de Son Fils Unique pour nous obtenir de pouvoir Hériter de Son Royaume pour un Bonheur Infini et éternel.

Pour cela Le Père (sous l’inspiration de L’Esprit-Saint) demande au Fils Son Sacrifice dans un élan de total Amour souffrant, Le Fils accepte (sous l’inspiration de L’Esprit-Saint) dans un total élan d’Obéissance pleine d’Amour pour Le Père et pour les hommes.

Pour cela Le Père, Le Fils et L’Esprit-Saint nous demande à chacun de nous de suivre tous les Commandements d’Amour de Dieu (que l’on retrouve dans La Bible, dans L’Evangile et dans L’Eglise) dans une totale Obéissance pleine d’Amour pour Dieu et de prendre Le Chemin de L’Amour, de L’Humilité, de La Pureté, de La Compassion et de La Miséricorde qui est Le seul Chemin qui conduit au Royaume de Dieu.

Mais j’aimerais maintenant revenir plus en détail sur cet Amour de Dieu qui est Compassion et Miséricorde et qu’Il nous demande de suivre.

Quelle est cette Miséricorde Divine qu’Il nous demande d’avoir nous aussi les uns pour les autres : « Soyez Miséricordieux comme Je suis Miséricordieux ».

Pour cela, j’aimerais me servir des Révélations de Jésus à Maria Valtorta au travers du livre « Leçons sur L’Epître de Saint Paul aux Romains ».

Dans une première partie, Dieu nous demande de L’Aimer plus que tout et d’Aimer notre Prochain qu’Il met sur notre route avec Compassion et Miséricorde, car Il nous a crée pour être ses fils adoptifs, et comme tout fils qui se respecte doit respecter son père et chercher à l’imiter, Dieu veut notre respect et notre Amour de fils ainsi que notre désir de L’imiter dans ce qu’Il est et qu’Il fait…Lui qui est Amour, Compassion et Miséricorde, y compris pour les traîtres et ceux qui veulent le mettre à mort !!!

Extraits dans Leçons sur L’Epître de Saint Paul aux Romains (Leçon n°39 du 16 Juin 1950…Romains 9 14-18).

Personne ne peut s’arroger d’imposer à Dieu quoi faire ou comment, même s’il a l’impression que Dieu est injuste dans sa façon d’agir envers des individus, des nations, ou envers l’humanité entière. Ce serait ou un acte Sacrilège, ou un comportement incrédule.

Ceux qui ne croient pas, à moins de voir un miracle, qu’une chose peut venir de Dieu, ceux-là, en plus de répéter la faute de l’apôtre Thomas (Jn 20 19-29) (faute d’un homme non encore confirmé dans Sa Foi au Christ, mais plutôt ébranlé dans cette Foi par la capture et la mort ignominieuse du Christ), renouvellent le péché impardonnable et jamais Pardonné des Pharisiens, des chefs des Prêtres, des Scribes.

Péché de ceux qui, pour croire au moment de la consommation du plus grand Sacrifice d’Amour venant de Dieu, Charité Infinie, auraient voulu que Le Christ soit descendu de La Croix et se soit sauvé Lui-même (Mt 27 39-44, Mc 15 29-32, Lc 23 35-39).

Du reste même avec cela, ils n’auraient pas été satisfaits, et ils auraient fini par dire : « Il l’a fait parce qu’Il est Satan, et Béelzéboul l’a aidé » (Mt 12 24, Lc 11 15).  

Personne n’a le droit de critiquer Dieu, ou de Lui dire quoi faire.

Dieu est Dieu, et tout ce qui existe, les personnes et les choses du passé, du présent et du futur, ne sont rien à côté de Lui.

Un et Trine, Immense, Il est Parfait en Ses Trois Personnes et dans Sa merveilleuse Unité, de même que dans Ses Attributs et dans Ses Œuvres.

Il n’y a pas d’autre Dieu en dehors de Lui.

Dieu Le Père, Créateur et Seigneur du Ciel, Première Personne de La Triade Sacrée, qui n’a été engendrée par personne, puisqu’Il est éternel, et qui par Lui-même, par génération Divine, a engendré Le Verbe.

La Deuxième Personne, c’est Lui Le Verbe, par qui tout a été fait. Il est Dieu éternel, Immense, Parfait. En tout égal à La Première Personne qui, en Lui, se complaît, comme Lui se complaît dans Le Père qui L’a engendré et L’engendre.

Cette double complaisance donne origine à L’Esprit-Saint, qui procède du Père et du Fils. L’Esprit est le nœud qui les serre, l’étreinte qui les Unit, Le Feu qui les Fusionne sans confondre les Personnes.

L’Esprit-Saint est La Paix dans laquelle Ils opèrent sans arrêt et se reposent à la fois dans L’Amour, pour L’Amour et avec L’Amour. Et Celui-ci procède des Deux, Il est leur attribut majeur : L’Essence même de Dieu.

Dieu, étant Amour, ne peut pas ne pas être aussi Justice. Seulement celui qui n’aime pas devient injuste envers ses semblables, ou envers ses fils et ses frères.

Mais celui qui Aime est toujours juste, et quand il reconnaît que les œuvres de quelqu’un sont injustes, ne pas reconnaître qu’elles sont injustes si elles le sont vraiment, ne serait pas Bonté mais bêtise.

Dieu est Juste aussi dans la façon de punir, n’excédant ni en sévérité, ni en indulgence, mais en agissant dans la mesure exigée par le péché.

Dieu Aime. Il Aime comme un Père Aime ses enfants, ou comme Jésus, Dieu-Homme, Aime ses frères. Donc, Il est toujours Juste, autant dans ses punitions que dans ses récompenses.

Quand, des lèvres de La Sagesse incarnée sortaient les conseils évangéliques tels que : Faites ce que Je fais et comme Je le fais. « Soyez parfaits comme Le Père qui est aux Cieux » (Mt 5 48), c’est vers cette perfection de justice affectueuse que Le Verbe incitait.

Vers cette justice qui ne se vend à aucune des parties, ni sous la pression, ni par des cadeaux, ni par amitié, ni par lien de parenté, mais juge, absout ou condamne selon qu’il convient, avec un esprit qui dépasse ce qui est matériel et terrestre.

Etre justes avec son Prochain est encore plus difficile que d’Aimer Dieu parce que Dieu est Bon, et qu’il est facile d’Aimer quelqu’un qui est bon, parce que Dieu est Pardon, et qu’il est facile d’Aimer quelqu’un qui pardonne, parce que Dieu est consolation, et qu’il est facile d’Aimer quelqu’un qui console, parce que Dieu est soutient, et qu’il est facile d’Aimer quelqu’un qui supporte et soutient.

Mais le voisin est souvent mauvais, injuste, prêt à vous faire de la peine, à augmenter celle que vous avez déjà, l’augmenter à travers ses incompréhensions, son obstination, ses dérisions et sa sévérité.

Il vous abandonne vite si vous êtes opprimés ou malheureux, lorsqu’il ne devient pas lui-même le complice de ceux qui vous oppriment, et ainsi vous chagrine encore plus.

Il est lent à pardonner, même s’il s’est trompé en vous considérant coupable de l’avoir offensé, alors que vous étiez innocent. Et si par malheur vous êtes prouvé vraiment coupable, il est très dur à vous pardonner. L’Aimer est donc bien difficile.

Mais il est dit : « Aimez ceux qui vous haïssent, et vous serez fils du Très-Haut » (Mt 5 44-45). Pourquoi ??? Parce que vous aurez l’Amour parfait.

Vous aurez en commun avec Dieu le plus grande ressemblance, vraiment. Chaque fils hérite de son père la vie que celui-ci lui transmet par sa semence, si bien que les traits héréditaires du père sont indélébiles, et dans le sang, et dans l’apparence, et dans la personnalité, sans compter le nom de famille.

De même vous, si vous assimilez le principal attribut de Dieu, ce qui constitue Son Essence, vous assumez La Vie Divine Elle-même, vous vivez par Lui et en Lui, et de cette façon vous devenez ses vrais fils.

Pas des fils égaux à Lui en nature et substance, mais égaux à Lui par adoption, une adoption qui divinise la créature à travers la participation relative aux actions de Dieu, Unique et Trinitaire, et à travers la ressemblance que vous acquérez en faisant vous-mêmes ce qu’Il fait, Lui, depuis toujours : Aimer.

Dans cette deuxième partie (toujours du même extrait), Dieu nous montre Son Amour, Sa Compassion et Sa Miséricorde pour tous les hommes et jusqu’où Dieu a accepté  de Se Sacrifier pour leur Salut à tous…cet Amour qu’Il nous demande à chacun de nous en particulier, de prendre en exemple et de vouloir le vivre dans notre vie de tous les jours et avec les Prochains qu’Il met sur notre route comme avec Son Eglise, Corps Mystique du Christ…Bien-sûr avec le secours de Sa Grâce qu’Il distribue en fonction de nos besoins. 

Voilà ce que Dieu dit à Moïse (Ex 33 19) : J’aurais de la Pitié…J’aurais de la Compassion… Mais la Pitié et la Compassion Divines ne commencent pas à ce moment là. Bien qu’associées à la Divine Justice, elles sont présentes et à l’œuvre au Jardin d’Eden, à l’égard des deux prévaricateurs, condamnés dans le temps à s’exiler, à travailler, à souffrir, et à mourir, mais Pardonnés pour l’éternité, avec la promesse de La Rédemption et la réalisation de cette Rédemption.

Plus que cela encore. Pitié et Compassion étaient à l’œuvre même avant que l’homme, dont le futur péché n’était pas inconnu au Créateur, ne fût créé. Et Dieu l’a créé malgré tout.

Il l’a créé tout en sachant que par sa propre volonté il serait devenu pécheur, rebelle, transgresseur, voleur, assassin, violent, menteur, lascif, sacrilège, idolâtre. (On sait que par la complaisance de l’homme en lui-même, toutes ces mauvaises tendances sont présentes en lui, qui pourtant aurait dû être saint).

Comme si cela n’était pas déjà grave, Dieu a créé l’être humain sachant que cet être aurait tué Son Fils-Verbe, fait Chair pour servir l’humanité, qu’il l’aurait tué une fois, et qu’il l’aurait blessé un nombre incalculable de fois avec ses péchés, aussi nombreux que les grains de sable qui recouvrent le fond de la mer, à partir du temps de La Rédemption jusqu’à la fin des âges.

Le fait d’avoir créé l’homme malgré cela (Gn 1 26-27), le fait de lui avoir offert Le Ciel, la ressemblance Divine, les droits rattachés à l’adoption filiale, tout cela vous donne la mesure de L’Infinie Miséricorde de Dieu, et de Son Amoureuse Compassion.

De toute éternité Dieu regardait Son Verbe, et Sa Pensée éternelle pensait à toutes les choses qu’Il aurait créées par Son Verbe (Jn 1 3, Col 1 16).

Dans ses pensées, Il admirait les innombrables merveilles de La Création, qui auraient été faites pour Le Verbe au juste moment.

Mais au même moment Le Père des lumières a vu ce poème créatif, tout splendeur et beauté, se salir d’une tâche défigurante, empoisonnée, origine de tout péché et de tout malheur.

Comme quelqu’un qui s’arrête pour contempler ravi un endroit de délices rempli de parfums et de fleurs, d’eaux pures et de chants d’oiseaux, et ouis frémit d’horreur en voyant sortir d’un trou un serpent venimeux et agressif, qui brise, mord, tue les plantes et les animaux, gâte l’eau et les fleurs… ainsi Le Père du Verbe et de l’homme, tandis qu’Il contemplait depuis Son éternité la future Création, où tout serait créé « bon » (Gn 1 1-31), vit le serpent  attaquer, corrompre, empoisonner toutes choses, et vous apporter l’affliction.

Il vit l’homme déchu. Il vit Caïn (Gn 4 1-16), l’assassin d’Abel, préfiguration d’un autre Caïn (Israël), qui tuerait le nouvel Abel (Le Verbe).

Même le plus saint des hommes, ayant une telle connaissance, aurait, sinon haï, au moins ressenti de la tiédeur pour l’ingrat, le prodigue des biens reçus, vainement obligé.

Dieu non. Dieu sait tout, mais Sa Pitié et Sa compassion ne meurent pas, ne s’épuisent pas. Au contraire, c’est précisément de cette connaissance éternelle qu’elles naissent. De toute éternité elle a décrété que puisque l’homme (Adam) et les hommes seront pécheurs, assassins de leur partie éternelle et de leurs frères, pour les rendre à nouveau « vivants », « fils adoptifs », « co-héritiers », il faut Sacrifier Le Fils.

Il sera Le Fils de l’Homme, l’Adam fidèle et très Saint, l’Abel et l’Agneau Immolé pour les Caïns déicides.

Et du premier péché (celui de l’Eden), et du deuxième péché (celui du Temple) viendra La Rédemption.

Et Dieu sera Miséricordieux avec qui Il voudra, c’est-à-dire avec tous ceux qui, avec bonne volonté, voudront bien à leur tour, être des « fils de Dieu », ayant accueilli Le Christ avec Amour, et suivi, et pratiqué les Commandements et les Enseignements de La Parole Divine.

A partir de toutes choses, Dieu tire toujours le bien. De la faute d’Adam, Il a tiré le bien de La Rédemption, mesure de La Charité Divine, laquelle est Infinie et Parfaite.

Du péché d’Israël, coupable d’avoir Crucifié Son Verbe incarné, Dieu a tiré (pour chacun de vous) la bienheureuse certitude de la Résurrection de la chair, ainsi que de La Jérusalem éternelle, où montent les esprits des justes, et où, ensuite, les corps des justes se réuniront avec leurs esprits, pour une vie éternelle de Joie.

C’est ainsi que Le Très-Bon tire des bonnes choses à partir de tout. Seulement il est nécessaire que l’homme, avec sa volonté qui doit être bonne, sache, lui aussi, tirer son bien de tout ce que Dieu fait. Comment ???

Par l’humble soumission qui exclut la révolte, et en demeurant près du Père Céleste, même quand Sa main est lourde et Son Calice amer.

Vous êtes des pécheurs. Tous. Même les meilleurs d’entre vous sont imparfaits. Jésus était innocent, Saint, Parfait (He 7 26), néanmoins Le Père L’a accablé de tous les péchés des hommes, pour qu’Il les consume au Golgotha.

Il Lui a présenté Le Calice le plus amer qui soit (Lc 22 42), un Calice rempli de toutes les amertumes et de tous les dégoûts possibles, de l’abandon du Père (Mt 27 46, Mc 15 34) aux Souffrances de La Mère, de la trahison de l’ami et apôtre à la lâcheté des autres apôtres, de la dénégation de Son Cephas (Mt 26 69-75, Mc 14 66-72, Lc 22 55-62, Jn 18 25-27)) à l’ingratitude du peuple.

Personne au monde n’a jamais porté ni ne portera un fardeau aussi écrasant que celui qui a torturé Le Christ, L’Innocent.

Personne ne boira jamais de Calice comme Le Sien.

Sachez donc L’imiter. Sachez L’imiter dans Sa Parfaite bonne volonté et dans Sa Très Sainte Obéissance.

Ainsi, à partir de tout ce que Dieu permettra qu’il vous arrive comme épreuve, vous tirerez votre bien et votre récompense.

Extraits dans Leçons sur L’Epître de Saint Paul aux Romains (Leçon n°40 du 22 Juin 1950…Romains 9 19-24).

Plusieurs, lorsqu’ils se sentent rappelés sur des chemins de justice par quelqu’un qui leur dit de ne pas offenser Dieu, répondent par cette accusation Blasphématoire : « De quoi se plaint-il ??? C’est lui qui nous a faits ainsi. Il aurait pu nous rendre invulnérables aux assauts du Mal, ou au moins interdire au Mal de nous attaquer.

Il aurait pu nous faire tous bons, et tous saints. Alors quoi !!! Où est-elle l’équitable mesure de sa bonté et de sa providence pour tous ??? Un tel est riche, un tel autre est pauvre et miséreux, celui-ci est en bonne santé, celui-là est toujours malade, l’un est aimé de sa parenté, de son épouse, de ses enfants, de ses amis, et l’autre est un incompris, un exploité, un trahi, un mal aimé, mal aimé par tous ceux qui l’entourent. L’un est toujours vainqueur, l’autre jamais, même s’il aurait toutes les raisons de l’être.

Comment peut-on prétendre qu’une personne qui est victime de la société, de la malchance, de la famille ou de la maladie (etc…), ne devienne pas rebelle en voyant que beaucoup d’autres ne sont ni victimes, ni perdants, mais vainqueurs et gagnants ???

Celui qui a été créé avec un tempérament bouillonnant de colère et de luxure, n’a-t-il pas le droit de dire : « Pourquoi m’as-tu créé ainsi ??? ».

C’est lui, Dieu, qui veut que les choses soient faites ainsi. Il est inutile de vouloir s’opposer à sa volonté, ni pour le bien, ni pour le mal. C’est lui qui veut qu’il en soit ainsi.

Non. Ce n’est pas Lui. Ne tombez pas dans l’hérésie de certaines sectes officiellement disparues, mais dont les doctrines hérétiques sont encore présentes dans vos cœurs, ou dans l’hérésie d’autres sectes officiellement toujours en vie, et qui par leur doctrine coupée de La Vérité, de La Lumière, de La Sagesse Divine (Car ces sectes ont cessé d’appartenir au Corps Mystique) tirent conclusion que l’homme n’a pas été créé pour Le Ciel, mais pour être damné vu qu’il ne peut vivre de façon à éviter le péché.

Non. Il n’en n’est pas ainsi. Si quelqu’un vous parle ainsi, ne le croyez pas. N’acceptez pas cette pensée si Satan l’insinue dans votre esprit. Ce serait un désaveu, une méconnaissance, un désespoir.

Vous désavoueriez Dieu, renieriez Sa Nature, Sa Paternité, tous Ses Attributs. Vous tomberiez dans le Péché du désespoir, le désespoir du Salut, et comme des feuilles mortes, vous vous laisseriez porter loin du vrai terme, Le Ciel.

Ces routes obscures et bourbeuses vous conduiraient dans l’abîme, où tombent inévitablement ceux qui ne croient pas, n’espèrent pas, n’aiment plus le bon Dieu, ne comptent plus sur Ses Promesses certaines, ni sur Sa Loi.

Imitez Le Chrit. Personne n’a été plus éprouvé que Lui. Personne autant que Lui n’a connu la solitude (Mt 27 46, Mc 15 34), l’incompréhension, les abandons.

Ceux du Ciel et ceux de la Terre. Personne n’a souffert tout ce qu’Il a souffert. Et Je ne parle pas seulement des douleurs des derniers jours, celles qui se sont terminées dans le sépulcre.

Je parle de toutes les douleurs qu’Il a souffertes à partir du jour où Il a ouvert ses yeux pour la première fois à Bethléem. Douleurs de tous genres, et toujours plus grandes.

Pourtant jamais Il n’a fait de reproches au Père pour l’océan de douleurs qui l’ont entouré, et qui montaient toujours plus vastes et plus amères, jusqu’à le submerger (Lc 22 44).

Il n’a jamais accusé Le Père. Il savait que Le Père permettait que tout cela se produise pour ensuite L’exalter dans une mesure sans mesure en proportion aux douleurs souffertes (Ph 2 5-11).

Il savait que le mal, la douleur, chaque solitude et angoisse qu’Il endurait, venaient de l’Homme déchu, d’Adam (Rm 5 12-21) et de ses descendants qui, déchus qu’ils sont, ne pouvaient que blesser Celui qui était Dieu revêtu de chair humaine, et qui s’atait fait tel pour les rendre, eux, fils de Dieu.

Satan Lui-même les poussait. Jésus savait que celui-ci, conscient de la défaite qu’Il allait subir à travers La Restauration de L’Etat de Grâce pour les rachetés, se vengeait sur L’Amour avec Haine à son comble.

Imitez Le Christ. Ne Blasphémez pas contre Dieu en Lui attribuant la faute de votre faiblesse.

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA TROISIEME PARTIE.

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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