Icône de La Trinité de Roublev...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

ICÔNE DE LA TRINITE DE ROUBLEV…2ème Partie.

 trinite1ba.jpgDEUXIEME ET DERNIERE PARTIE.

Je laisserais maintenant la place à un deuxième site afin de nourrir la méditation de chacun :

http://www.pagesorthodoxes.net/eikona/icone-de-roublev.htm

L’icône de la Trinité d’André Roublev (1) est souvent considérée comme le point culminant de l’iconographie russe, et ceux-là même qui sont peu préparés à percevoir l’exquise beauté de son dessin et de son coloris et à pénétrer la profondeur de son symbolisme ne peuvent manquer d’être impressionnés par la fraîcheur, la tendresse, l’émotion contenue de ce chef-d’œuvre. Celui-ci a donné lieu à une abondante littérature, où l’accent a été mis sur l’histoire et la technique plutôt que sur l’interprétation spirituelle. C’est à ce dernier point de vue que nous aimerions nous placer maintenant. Nous voudrions essayer de répondre en termes très simples à cette question que nous dit de la Sainte Trinité l’icône de Roublev ?

Pour fixer les idées, nous rappellerons le dispositif de l’icône. Trois anges, reconnaissables à leurs ailes, sont assis autour d’une table. Sur cette table est posé un plat. Dans le fond, un paysage s’esquisse plutôt qu’il ne se précise. Nous y voyons un arbre et un édifice. Il s’agit d’une représentation de l’épisode décrit au chapitre 18 de la Genèse. Le Seigneur, y est il dit, apparut à Abraham dans la plaine de Mambré, sous la forme de trois hommes (la Bible ne prononce pas ici le mot « anges »). Abraham les invita à se reposer et leur offrit un repas. La tradition patristique a vu en ces trois visiteurs un figure des trois personnes divines. À sa suite, la tradition iconographique byzantine a choisi de représenter la Trinité sous l’aspect des trois hommes, devenus des anges, assis à la table d’Abraham. L’icône de Roublev s’insère donc dans une longue tradition consacrée. Mais peut-être nous parle-t-elle plus que ne le font les autres anneaux de cette chaîne.

Remarquons tout d’abord le rythme ou mouvement circulaire qui semble entraîner tous les éléments de l’icône. La position des sièges, entrevus latéralement, celle de leurs marchepieds, la position même des pieds des deux anges du premier plan, l’inclinaison de leurs têtes : tout cela évoque, suggère un mouvement « dirigé » (dans le sens contraire à celui des aiguilles d’une montre). Ce mouvement se manifeste aussi bien à l’arrière-plan. L’arbre infléchit vers la gauche (du spectateur), comme sous le souffle d’un vent fort. À gauche encore s’infléchissent les pans coupés de la toiture de l’édifice. Ce rythme exprime la circulation et la communication de la même vie divine entre les trois personnes. Mais celles-ci ne se retranchent pas dans un système clos. Leur rythme est un rythme d’adoption, d’effusion, de don, de générosité et de grâce. Leur condescendance admet, invite dans le cercle divin l’être créé, - mais il y demeurera distinct et à sa propre place. En courbant l’arbre, le mouvement circulaire de la vie divine atteint la nature. En infléchissant le toit de l’édifice (lequel à en juger par son style général et plus spécialement par celui de la fenêtre et de la porte, est une église), il atteint l’humanité priante, l’humanité à sa plus haute puissance. Le monde « adopté » constitue en quelque sorte la périphérie. Les trois personnes demeurent le centre. Cela est indiqué par une subtile dégradation des couleurs. Les tons foncés - bleu, grenat, orange, vert - des vêtements des anges sont entourés du jaune-feu plus léger des ailes et des sièges et de la pâle transparence dorée de l’arrière-plan. La réalité maximale est celle des trois personnes. « Je suis celui qui suis » (Ex 3,14).

Regardons maintenant les traits des trois personnes. Elles n’ont pas d’âge, et cependant elles produisent une impression de jeunesse. Elles n’ont pas de sexe, et cependant elles unissent la robustesse précise à la grâce. Les physionomies et les gestes n’ont pas été « construits » en vue du charme, et cependant le charme qui se dégage est immense. D’autres symboles trinitaires - par exemple l’Ancien des jours, l’agneau, la colombe, trois hommes assis sur un même trône - ont été représentés. Mais, à notre avis, aucune représentation n’est aussi apte que l’icône de Roublev à « introduire » le croyant dans la réalité vivante des trois personnes. Pourquoi ? Parce que Roublev a su exprimer d’une manière unique l’éternelle jeunesse et l’éternelle beauté des trois. En théorie, on sait bien tout cela. Mais quand au lieu d’un vieillard à barbe et chevelure de neige et d’une impénétrable colombe, on retrouve, grâce à une œuvre d’art, la beauté et la jeunesse du Fils dans le Père et dans le Paraclet, on reçoit comme une révélation pratique, non de concepts, mais d’attitudes. Désormais l’on « voit » différemment, on « approche » différemment, on « sent » les trois différemment, car il nous a été maintenant suggéré qu’ils sont autres, non point que ce que nous croyions, mais que ce que nous imaginions (d’ailleurs plus ou moins malgré nous). Et, dans notre nouvelle vision - celle de l’éternelle jeunesse et beauté, celle de l’indescriptible charme des trois - il y a plus de chaleur, plus d’attrait, plus de joie, plus de réalité personnelle que dans la « peinture abstraite » que nous avions déduite des schémas théologiques. « Tes yeux verront le Roi dans sa beauté » (Is 33,17).

Chacun des trois anges porte en main un bâton allongé et très mince. C’est que chaque personne divine est un voyageur, un pèlerin. Seul le Verbe s’est fait chair, mais il s’est fait chair par la puissance et le vouloir du Père et de l’Esprit. À aucun moment les deux autres personnes n’étaient étrangères à l’œuvre de salut du Fils, à aucun moment elles ne cessent de venir jusqu’à nous et d’agir sur nous d’une manière invisible. L’icône met en lumière la participation de toute la Sainte Trinité à l’Incarnation. Les trois bâtons constituent une déclaration et une promesse. Ils déclarent que les trois sont déjà venus vers les hommes. Ils promettent que les trois viendront encore. Notre Dieu en trois personnes vient, vient à jamais.

Le terme de cette venue est l’habitation des trois personnes parmi les hommes. C’est pourquoi les trois anges ont accepté l’hospitalité d’Abraham. Ils sont assis à sa table, près de sa tente (Gn 18,1-2), sous un arbre (Gn 18,3). L’arbre et l’église représentés sur l’icône signifient encore l’arbre et la tente du récit biblique. L’icône évoque la vie divine des trois, mais elle la met en rapport avec une table humaine, avec les besoins humains. Les trois personnes veulent être pour nous plus que des visiteurs ou des hôtes de passage. Il y a une habitation de la Trinité dans l’âme des serviteurs de Dieu. Le repas du royaume messianique s’y accomplit invisiblement. « Si quelqu’un m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui et lui avec moi » (Ap 3,20). « Nous viendrons à lui, et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23).

Mais qu’y a-t-il sur cette table autour de laquelle les anges sont assis ? Un plat y est posé. Nous discernons mal ce qu’il contient. Toutefois l’étude de l’icône faite avec des moyens appropriés décèle la tête d’un veau. Abraham avait fait préparer pour ses hôtes trois mesures de fleur de farine, un jeune veau à la chair tendre, du beurre et du lait (Gn 18,6-8). Est-ce donc cette offrande du patriarche que le plat veut indiquer ? Dans le récit de la Genèse, les anges sont venus chez Abraham pour lui annoncer la promesse divine dont Isaac est l’objet. Abraham lui-même se tient debout auprès des anges durant leur repas, et Sarah est tout près, sous la tente. Mais l’icône ignore la présence d’Abraham.

Le mets offert aux anges et posé sur la table acquiert une signification qui dépasse infiniment le geste hospitalier du patriarche. Il ne s’agit plus ici d’Abraham et d’Isaac. Nous devons chercher au veau immolé un autre et plus haut sens. Dieu prescrira plus tard à Aaron d’offrir un jeune veau en sacrifice pour le péché (Lv 9,2,11), un même holocauste associera un veau et un agneau, tous deux sans tache et âgés d’un an (Lv 9,3,12). Plus tard encore le Sauveur lui-même, dans une parabole, racontera comment le père de l’enfant prodigue fit tuer un veau pour le festin par lequel il célébra le retour de son fils (Lc 15,23). Ainsi le veau de l’icône est un signe de sacrifice et de salut. Et par là l’icône nous fait approcher du mystère de la Rédemption. Car ces trois termes, Trinité, Incarnation, Rédemption, ne sont point séparables. Par quelque mystère que nous commencions à contempler l’œuvre divine, cette contemplation (appuyée non sur notre raison, mais sur la Révélation) appellera les autres mystères en vertu d’une nécessité interne. Le pèlerinage des trois anges porteurs de bâtons de voyage ne serait pas complet s’il n’aboutissait au Calvaire. L’icône évoque donc le conseil des trois personnes divines en vue de la rédemption du genre humain.

Au lieu d’un plat posé sur une table, c’est une croix que le peintre eût pu dresser au milieu des trois anges. Une spiritualité de l’Incarnation ou de la Trinité est mensongère, si elle ne maintient le Sang du Rédempteur au centre de l’œuvre du salut.

Et voilà pourquoi il est juste et suggestif que les bâtons des anges soient si minces, presque comme des fils, et colorés de rouge. Car le même fil écarlate qui fut un gage de salut pour Rahab la prostituée (Jo 2,17 ; 6,23) relie notre faiblesse au Sang précieux versé pour nous.

Maintenant que nous savons sur quel objet précis l’icône concentre l’attention des trois anges, observons les nuances qu’expriment leurs attitudes respectives. Ils se ressemblent étonnamment. Leurs traits sont presque identiques. Et cependant leur regard et leur geste manifestent la manière propre dont chacun d’eux approche le mystère de la Rédemption (2).

L’ange qui fait face au spectateur et qui, par rapport à celui-ci, est assis au-delà de la table représente le Père. Sa main désigne le plat ; elle suggère le sacrifice, elle y invite. Mais ce geste de la main est esquissé plutôt qu'affirmé; ce n'est pas un geste ouvert, mais un geste retenu et comme rétractile. Et le regard, chargé de tristesse, se détourne.

L'ange assis devant et à droite de la table, toujours par rapport au spectateur, représente le Fils. Le regard du Fils est, lui aussi, triste. Mais il ne se détourne pas. Tandis que la tête s'incline doucement en signe d'acceptation, les yeux, à la fois fascinés et mortellement tristes - « Mon âme est triste jusqu'à la mort » ( Mt 26,36) - se fixent sur le plat. La main se tend vers celui-ci ; mais là encore, le geste est contenu, retenu ; il n'est pas hésitant, il est en quelque sorte explorant, tâtonnant. Toute l'attitude exprime un fiat obéissant, résigné, douloureux.

L'ange assis à gauche, devant la table, représente le Paraclet. C'est bien le cas de dire le Paraclet plutôt que l'Esprit, car c'est ici que la troisième personne exerce suprêmement son ministère de consolateur. Les mains ne se tendent pas directement vers le plat, quoique deux doigts de la main droite semblent pointer vers lui ; les deux mains tiennent avec une sorte de solennité le mince bâton rouge en face du Fils. C'est comme si ce bâton lui était présenté pour lui parler de pèlerinage terrestre et de sang répandu. Les yeux fixent le visage du Fils. Ils ont une expression navrée. L'attention de la troisième personne est profondément, totalement concentrée sur ce que le Fils va faire. Tout l'être du troisième ange exhale en silence la sympathie et la pitié. Quiconque a des difficultés à se représenter l'Esprit comme personnel devrait contempler longuement ce troisième ange de l'icône. La contemplation globale de celle-ci serait d'ailleurs singulièrement efficace pour aider à comprendre combien la Trinité est à la fois une et distincte.

Par rapport au plat posé sur la table, les trois anges ont un geste et un regard différent. Mais une harmonie parfaite - le même fiat – anime, leur décision intérieure. Rien n'est ici « commandé » du dehors, imposé par l'une des trois personnes. Il y a seulement acquiescement unanime des trois à une exigence de leur générosité, commune obéissance à une loi de leur être appliquée jusqu'aux conséquences dernières : « Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie » (Jn 15,13). L'icône - que cela soit bien entendu - exprime de manière anthropomorphique des réalités (pitié, douleur, etc.) que l'on ne peut attribuer à Dieu dans le sens où on les attribue aux hommes ; nous avons ici, peints sur une image, des symboles très inadéquats, mais que le langage divin a lui-même consacrés.

Une dernière remarque. Rien ne distinguerait l’une de l’autre les physionomies des trois anges, si ce n’était la relation que chaque physionomie exprime à l’égard de l’« autre ». Nous avons ici trois générosités qui ne sont ni opposées ni juxtaposées, mais « posées » l’une par rapport à l’autre - posées non devant l’autre, mais en l’autre, de sorte que c’est dans cette relation d’amour que chaque personne divine « se trouve » en tant que distincte, s’affirme et jouit de son bonheur. Chaque personne divine tend vers l’autre comme vers le terme où elle obtient sa plénitude. L’icône de Roublev, par ce qu’elle nous fait entrevoir du mystère de la Trinité, nous révèle le mystère de la charité suprême que notre charité créée ne saurait rejoindre, mais dont elle peut recevoir son inspiration et son orientation.

André Roublev n’entendait pas suggérer des pensées, mais bien une prière. Notre rencontre avec la plus célèbre de ses œuvres ne sera ce qu’il eût voulu qu’elle fût que si, prenant à cette occasion un plus profond contact avec les trois personnes, nous répétons, prosternés, les paroles d’Abraham aux divins visiteurs, dans la plaine de Mambré : « Mon Seigneur, si maintenant j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas outre, je t’en prie, loin de ton serviteur » (Gn 18, 3). Et si, nous accueillons les trois de tout notre cœur, nous pourrons, comme Abraham, recevoir de leur bouche l’assurance que cette expérience bénie, loin d’être un épisode isolé, nous sera accordée de nouveau : « Certainement je reviendrai à toi » (Gn 18,19).

Un Moine de l’Église d’Orient,
Extrait de la revue Irénikon, n° 26, 1953,
reproduit dans Contacts, n° 116, 1981.


NOTES

1. Le moine André Roublev vécut approximativement de 1370 à 1430. L’icône de la Trinité fut peinte vers 1410 pour le monastère de la Sainte Trinité et de Saint Serge, près de Moscou. Elle a été restaurée en 1906 et 1918.

2. Nous n’ignorons pas que l’identification des trois anges a été discutée. Certains interprètes ont voulu voir le Christ, et non le Père, dans l’ange central. Nous croyons que l’identification de l’ange central et du Père est conforme à la plus ancienne, à la plus constante tradition orientale, et nous pourrions apporter des preuves à l’appui. En ce qui concerne l’icône même de Roublev, nous citerons la grande autorité d’Alpatoff en faveur de cette identification.

 saintetrinite.jpgJe voudrais juste maintenant m’attarder d’abord sur la place des trois personnages de cette icône, et ma propre interprétation, par rapport aux deux autres que je viens de citer.

http://www.pagesorthodoxes.net/trinite/trinite2.htm

Dans cette interprétation, Le Fils est au centre, Le Père à gauche et l’Esprit-Saint à droite.

 

http://www.pagesorthodoxes.net/eikona/icone-de-roublev.htm

Dans cette autre interprétation, L’Esprit-Saint est à gauche, Le Père au centre et Le Fils à droite.

 

Mon interprétation varie quelque peu quant aux trois personnages de l’icône, bien qu’elle corresponde à l’ensemble des deux, si nous les réunissions ensemble !!!

Je vois Le Fils au centre, Le Père sur la droite en regardant l’icône, et L’Esprit-Saint à gauche. (Contrairement aux deux autres interprétations qui pour la première voit Le Père à gauche et pour la deuxième voit Le Père en face…mais en accord avec la première pour la place du Fils, et en accord avec la deuxième pour la place du Saint-Esprit !!!).

 

Pour ma part, sans vouloir déformer ce qu’a voulu peindre Roublev, je ne vois pas Le Père en face, et pour cinq raisons.

1/ Le Fils siège à droite du Père. Il me paraît donc normal que Le Fils nous paraisse (à nous qui regardons l’icône) sur la gauche du Père.

2/ Le seul des trois anges à porter un manteau rouge est celui du centre. Manteau rouge, signe du sacrifice consenti, celui qu’Il portait pour Sa Passion. (Ce que confirme la première interprétation).

3/Le Père dit : « Je veux » pour le sacrifice de Son Fils afin de nous sauver. Or l’ange sur notre droite pointe son doigt vers Le Calice, Il suggère Le Sacrifice sans l’imposer, avec son regard qui se détourne.

4/ Le Fils répond « Je veux ». Or l’ange en face, au centre, fait de sa main le signe de son acceptation et de sa volonté semblable à celle du Père, afin de nous sauver. En même temps, ses doigts semblent montrer le Père (sur sa gauche) en nous disant ce qu’Il a dit aux apôtres et souvent répété : « Qui me voit, voit Mon Père ».

5/ La couleur verte représente la vie. Le seul des trois anges à porter un vêtement vert est celui qui se trouve à notre droite. Or qui est Le Père, si ce n’est celui qui est le Créateur de toutes choses visibles et invisibles. C’est Lui qui nous a tous crée, qui a crée notre âme éternelle en lui donnant la Vie (Le Fils redonne vie à notre âme par son Sacrifice. Il l’a recrée en la purifiant des conséquences du péché originel et Le Saint-Esprit la vivifie…La Trinité est bien à l’œuvre pour nous donner la vie dans le Royaume de Dieu).

C’est donc bien Le Père que nous voyons sur notre droite, Le Fils qui siège à la droite du Père avec son manteau rouge du sang qu’il a versé et Le Saint-Esprit sur notre gauche avec son vêtement rose transparent qui signifie qu’il est pur « esprit », comme Le Père avec son vêtement vert transparent…seul Le Fils a des vêtements épais, car il a pris « chair » humaine.

Une précision : Les trois portent un vêtement Bleu foncé, signe de leur Royauté éternelle et de leur Divinité.

g10c-triptiquetrinite.jpg Autre point :

Je ne peux m’empêcher de voir dans la table du Sacrifice sur laquelle est Le Calice…un autre Calice.

La table limitée par les jambes des trois personnages de l’icône a la forme d’un grand Calice dans lequel Le Fils (le personnage au centre) est plongé jusqu’à la taille.

Pourquoi ne pas y voir aussi là, le symbole de L’Eucharistie, Sacrifice permanent du Fils pour le Salut de tous les hommes de tout âge et de tout temps.

Sacrifice qui se renouvelle à tout instant du jour et de la nuit dans le monde entier (quand il fait nuit à un endroit, il fait jour dans un autre) où Jésus s’Immole en permanence pour Notre Salut.

Jésus (le personnage central) est plongé jusqu’à la taille dans le Calice, comme s’il en sortait... et y rentrait en permanence, renouvellant à chaque instant Son Sacrifice afin que tous puissent être sauvés (à condition de suivre ses Commandements d’Amour) et remontant vers Son Père pour lui dire : « Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

 

Dernier point :

J’y vois Le Père qui nous dit en montrant Le Calice : « Je veux » en s’adressant à nous.

J’y vois Le Fils qui nous dit en montrant Le Père : « C’est Mon Père, faites Sa Volonté…Je le veux Moi aussi »… 

Cela reprend La Parole de Jésus : « Celui qui veut me suivre, qu’il prenne Mon Joug (qu’il prenne Ma Croix) et qu’il me suive ».

Je ne peux m’empêcher de voir dans La main du Père montrant Le Calice, un appel pour chacun de nous...sommes-nous prêt à y répondre???


EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 PIERRE

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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