Eucharistie du Dimanche 21 Octobre 2018 : Vingt-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

Eucharistie du Dimanche 21 Octobre 2018 : Vingt-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

Fête de Sainte Laura Montoya Upegui, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne (Les Sœurs Laurites), Mère spirituelle des Indiens de Colombie et 1ère Sainte Colombienne (1874 -? 1949).

Fête de Saint Hilarion, Abbé à Gaza, Solitaire († 372).
Fête du Bienheureux Pino Puglisi, Prêtre à Palerme et martyr (1937-1993).
Fête du Bienheureux Charles d'Autriche, empereur (1887-1922).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 53,10-11… Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22… Lettre aux Hébreux 4,14-16… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,35-45.
Commentaire de Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), Théologien Dominicain, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 21 Octobre 2018 : Fête de Sainte Laura Montoya Upegui, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne (Les Sœurs Laurites), Mère spirituelle des Indiens de Colombie et 1ère Sainte Colombienne (1874 -? 1949).
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Sainte Laura Montoya Upegui.

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Dimanche 21 Octobre 2018 : Fête de Saint Hilarion, Abbé à Gaza, Solitaire († 372).
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Saint Hilarion, Abbé à Gaza.

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Dimanche 21 Octobre 2018 : Fête du Bienheureux Pino Puglisi, Prêtre à Palerme et martyr (1937-1993).
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Bienheureux Pino Puglisi.

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Dimanche 21 Octobre 2018 : Fête du Bienheureux Charles d'Autriche, empereur (1887-1922).
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Bienheureux Charles d'Autriche, empereur.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 53,10-11.
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. S’il remet sa vie en sacrifice de réparation, il verra une descendance, il prolongera ses jours : par lui, ce qui plaît au Seigneur réussira.
Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera. Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes.

 

Psaume 33(32),4-5.18-19.20.22.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

 

Lettre aux Hébreux 4,14-16.
Frères, en Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché.
Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,35-45.
Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. »
Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »
Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous :
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

 

Commentaire du jour.
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), Théologien Dominicain, Docteur de l'Église.
Conférence sur le Credo, 6 (trad. bréviaire)

« Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur »

Quelle nécessité y avait-il à ce que Le Fils de Dieu souffre pour nous ? Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points : nécessité de remède à l'égard de nos péchés, nécessité d'exemple pour notre conduite...
Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie... Si tu cherches un exemple de Charité : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13)... Si tu cherches la patience, c'est sur la Croix qu'on la trouve au maximum... Le Christ a souffert de grands maux sur la Croix, et avec Patience, puisque « couvert d'insultes il ne menaçait pas » (1P 2,23), « comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche » (Is 53,7)...
« Courons donc avec constance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de notre Foi.
Renonçant à la Joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'Humiliation de la Croix » (He 12,1-2).

Si tu cherches un exemple d'humilité, regarde le Crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate et mourir...
Si tu cherches un exemple d'obéissance, tu n'as qu'à suivre Celui qui s'est fait obéissant au Père « jusqu'à la mort » (Ph 2,8).
« De même que la faute commise par un seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l'obéissance d'un seul » (Rm 5,19).
Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres, tu n'as qu'à suivre Celui qui est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », « en qui sont cachés tous les trésors de la Sagesse et de la Connaissance » (1Tm 6,15 ; Col 2,3) ; sur la Croix il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé, couronné d'épines, et enfin, abreuvé de fiel et de vinaigre.

 

Autre commentaire du jour.
https://www.carmel.asso.fr/29eme-Dimanche-T-O-Marc-10-35-45.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

« À ta droite et à ta gauche »

« Maître, nous désirons que tu fasses pour nous ce que nous te demandons ». Curieuse demande. Curieux moment …
Curieuse demande, discrète, secrète, enveloppée, comme si les deux frères craignaient de l’exprimer clairement.
Mais Jésus les oblige à parler net :« Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils veulent être à sa droite et à sa gauche dans sa gloire, dans son Royaume. Rien que cela !

Eux qui furent parmi les premiers appelés, qui furent même parmi les trois confidents de Jésus, n’ont encore rien compris au projet du Maître.
Ils s’imaginent que Jésus va organiser un royaume terrestre, et ils croient le moment venu de se pousser aux postes honorifiques !

Curieux moment pour parler de cela …
En effet Jésus, pour la troisième fois et solennellement, vient de prédire sa Passion : « Voici que nous montons à Jérusalem, et Le Fils de l’Homme sera livré aux grands prêtres et aux docteurs de la Loi. Ils le condamneront à mort et ils le livreront aux païens. On se moquera de lui, on crachera sur lui, on le flagellera et on le mettra à mort, et après trois jours il ressuscitera ».

Déjà, lors de la deuxième prédiction de sa Passion, les disciples avaient si peu compris qu’ils s’étaient disputés aussitôt après en vue d’une question de préséance.
Mais Jésus, cette fois encore, ne se fâche pas : patiemment il tente encore de leur expliquer. Vous voulez partager mon sort ? Alors rappelez-vous que j’ai une coupe à boire et que j’ai un baptême dans lequel je dois être plongé.

La coupe, pour ces hommes qui lisaient les Prophètes, ce n’était pas seulement le symbole des souffrances, « la coupe amère », mais plus précisément la coupe du vertige, méritée par le peuple pécheur, comme l’avait crié le prophète Isaïe : « Lève-toi, Jérusalem, toi qui as bu de la main du Seigneur la coupe de son vertige » (Is 51,17). La coupe méritée par les péchés de son peuple, c’est Jésus qui la boira !

Quant à la mystérieuse plongée dont parle Jésus, c’est la plongée dans la mort, la mort violente, injuste, la mort révoltante de l’innocent sur qui l’on crachera.
Mais les deux disciples sont sûrs d’eux-mêmes : ce n’est pas maintenant qu’ils vont reculer. Le combat ne leur fait pas peur, pourvu qu’ils arrivent à leur fin, pourvu qu’ils participent au pouvoir du Messie.
Ils croient encore qu’on entre dans le Royaume de Dieu comme dans une citadelle ; ils s’imaginent qu’au service de Jésus il y a de bonnes places à conquérir et un pouvoir comme récompense.

Une fois de plus Jésus, en véritable éducateur de la Foi, développe sa pensée : il ne crie pas ; il explique. Et il éclaire d’abord le futur, puis le présent.
Pour le futur : oui, les deux frères suivront Jésus sur le chemin de la souffrance, et ils seront plongés, eux aussi, dans la mort, comme nous tous quand l’heure sera venue. C’est le sentier où, tôt ou tard, tous les vivants s’engagent, mais les croyants y marchent à la suite du Ressuscité.

Quant aux places d’honneur, c’est le secret de Dieu ; et il y aura des surprises. On ne peut s’y pousser comme on joue des coudes sur la terre pour arriver en bonne position ou pour occuper un poste.
Les places près de Dieu, c’est Dieu qui les propose, et il sait ce qu’il fait. D’ailleurs, même sur terre, pour un chrétien, les premières places, les vraies premières places, ne sont pas celles qu’on imagine.

Et Jésus en vient à parler du présent. Il en appelle à l’expérience des disciples : « Vous savez que ceux qui semblent gouverner les peuples les oppriment, et que leurs grands exercent sur eux leur pouvoir ».
« Ceux qui semblent gouverner », dit Jésus, faisant sans doute allusion au semblant de pouvoir que possédaient tous les roitelets de Palestine sous le protectorat romain.

Mais Jésus, plus largement, vise la volonté de puissance qui travaille le cœur de tout homme. Où que nous soyons, en effet, et quelles que soient notre situation, notre position, nos responsabilités, que nous vivions à dix, à cinq ou à deux, nous sommes toujours le tyran de quelqu’un, nous profitons de la moindre miette de pouvoir, que ce soit en famille ou dans un cadre plus large de travail ou d’amitié. Nous voulons régner sur des intelligences, sur des destinées, sur des cœurs.
Au grand jour ou plus subtilement, nous organisons sans le vouloir notre monde autour de notre moi, et parfois, même le témoignage rendu au Christ, même les engagements apostoliques, même la fidélité, servent à améliorer notre image de marque, à imposer notre présence, à nous glisser près du Christ, à sa droite ou à sa gauche.

D’un mot le Christ renverse toutes nos fausses valeurs : « Il n’en est pas de même parmi vous ; bien au contraire. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur, et celui qui veut être le premier parmi vous, qu’il soit le serviteur de tous ». Il ne s’agit donc plus, en régime Chrétien, de se pousser à la première place, mais de se mettre volontairement à la dernière.
Entendons bien : cela ne signifie pas qu’il faille renoncer à travailler à son vrai niveau, qu’il faille décliner les responsabilités en s’abritant derrière une humilité de mauvais aloi.

Cela signifie qu’il nous faut rester, tout au long de notre vie, en situation de serviteur, « mettant au service de tous les dons reçus de Dieu ».
Cela implique aussi que nous abordions chaque être humain comme digne d’être aimé et d’être servi, quelles que soient sa valeur, sa déchéance ou son ingratitude.

C’est ainsi que Jésus, jour après jour, veut nous identifier à Lui-même, car Lui non plus « n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour la multitude ».
Le meilleur de nous-mêmes, ce n’est pas ce que nous gardons, mais ce que nous donnons, et Jésus nous le redit à chaque Eucharistie où il se donne à nous.
Quand nous aurons tout à l’heure communié à son Corps et à son Sang, n’étouffons pas la voix qui redira en nous : Tu ne peux plus vivre à ton compte.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_260
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur»

Aujourd'hui, à nouveau Jésus dérange nos schémas humains. Sous la provocation de Jacques et Jean nous arrivent à travers le temps ces paroles qui sont toujours d'actualité: «Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie» (Mc 10,45).

Nous aimons être bien servis! Pensons, par exemple, comme c'est agréable de constater l'efficacité, la ponctualité et la propreté des services publics, ou bien comment nous sommes mécontents quand après avoir payé pour un service, nous ne recevons pas le service que nous attendions.
Jésus nous enseigne par son exemple. Il est non seulement le Serviteur de la Volonté du Père, ce qui inclut notre Rédemption, mais en plus c'est Lui qui “paye” la note!
Et le prix de notre Rédemption est son Sang, par laquelle nous recevons la rémission de nos péchés.

C'est un grand paradoxe que nous n'arriverons jamais à comprendre! Lui, le grand Roi, le fils de David, Lui qui est venu au Nom du Seigneur: «Mais il s'est anéanti lui-même, en prenant la condition d'esclave, en se rendant semblable aux hommes (…) il s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la Croix» (Ph 2,7-8).
Les images du Christ comme un Roi cloué sur la Croix sont très éloquentes! En Catalogne nous rencontrons souvent ces images et on les appelle “Sainte Majesté”. Comme une leçon de catéchisme nous contemplons comment servir veut dire régner, et comment l'exercice d'une quelconque fonction d'autorité doit être toujours un service.

Jésus dérange de telle manière les statuts du monde actuel qu'Il remet en question le sens même de l'activité humaine.
Ce n'est pas le travail qui brille le plus qui est le meilleur, mais celui que nous accomplissons en nous identifiant à Jésus serviteur, avec plus d'Amour envers Dieu et nos frères.
Si en vérité nous croyons qu'«Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa Vie pour ses amis» (Jn 15,13), alors nous nous efforcerons d'offrir un service de qualité humaine et compétence professionnelle dans notre travail, remplis d'un profond sentiment de service Chrétien.
Comme le disait Mère Thérèse de Calcutta: «Le fruit de la Foi est l'Amour, le fruit de l'Amour est le service et le fruit du service est la Paix».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=ab4faac24b

 

HYMNE : AU COMMENCEMENT

Au commencement 
Etait le Verbe !
Il était en Dieu ! 
Il était Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie, 
Notre lumière. 
La lumière luit 
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom 
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu 
Ne mourra plus ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair, 
Parmi les hommes 
A manifesté 
La vérité ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui 
Grâce sur grâce !
Il a révélé 
Le Dieu caché ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ, 
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux, 
Nous verrons Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

HYMNE : N’ALLONS PLUS NOUS DÉROBANT

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

HYMNE : RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR JÉSUS

Reste avec nous, Seigneur Jésus, 
Toi, le convive d’Emmaüs ; 
Au long des veilles de la nuit, 
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu, 
Alors nos yeux t’ont reconnu, 
Flambée furtive où notre cœur 
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, fais-nous toujours vouloir ce que tu veux et servir ta gloire d'un cœur sans partage.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, Lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et Action de grâce, honneur, puissance et force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père plein de Tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

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