Eucharistie du Mardi 13 Août 2019 : Mardi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Mardi 13 Août 2019 : Mardi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Fête de Saint Maxime le Confesseur, Moine, Père de l'Église d’Orient, Confesseur de la Foi (580-662).
Fête de Saint Jean Berchmans, Jésuite belge, Religieux s.j. (1599-1621).
Fête de Sainte Radegonde, Reine des Francs, Moniale au Monastère Sainte-Croix de Poitiers (519-587).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 31,1-8… Livre du Deutéronome 32,3-4ab.7.8.9.12… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.
Commentaire d’Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Mardi 13 Août 2019 : Fête de Saint Maxime le Confesseur, Moine, Père de l'Église d’Orient, Confesseur de la Foi (580-662).
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Saint Maxime le Confesseur.

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Mardi 13 Août 2019 : Fête de Saint Jean Berchmans, Jésuite belge, Religieux s.j. (1599-1621).
Dans le Martyrologe Romain la date de la commémoration est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : 13 Août.
Dans sa Congrégation, et en Belgique, sa mémoire est célébrée le 26 Novembre.

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Saint Jean Berchmans.

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Mardi 13 Août 2019 : Fête de Sainte Radegonde, Reine des Francs, Moniale au Monastère Sainte-Croix de Poitiers (519-587).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Radegonde, Reine des Francs, Moniale.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre du Deutéronome 31,1-8.
Moïse prononça ces paroles devant tout Israël :
« Maintenant que j’ai cent vingt ans, je ne peux plus être votre chef. Le Seigneur m’a dit : “Ce Jourdain, tu ne le passeras pas !”
C’est le Seigneur votre Dieu qui passera devant vous ; il anéantira les nations que vous rencontrerez, et vous donnera leur territoire. Et c’est Josué qui passera le Jourdain à votre tête, comme l’a dit le Seigneur.
Le Seigneur traitera les nations comme il a traité les rois des Amorites, Séhone et Og, et leur pays, tous ceux qu’il a exterminés.
Le Seigneur vous les livrera, et vous les traiterez exactement comme je vous l’ai ordonné.
Soyez forts et courageux, ne craignez pas, n’ayez pas peur devant eux : le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ; il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas. »
Alors Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël : « Sois fort et courageux : c’est toi qui vas entrer avec ce peuple dans le pays que le Seigneur a promis par serment à ses pères, c’est toi qui vas remettre au peuple son héritage.
C’est le Seigneur qui marchera devant toi, c’est lui qui sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas. Ne crains pas, ne t’effraie pas ! »

 

Livre du Deutéronome 32,3-4ab.7.8.9.12.
C’est le nom du Seigneur que j’invoque ;
à notre Dieu, reportez la grandeur.
Il est le Rocher : son œuvre est parfaite ;
tous ses chemins ne sont que justice.

Rappelle-toi les jours de jadis,
pénètre le cours des âges.
Interroge ton père, il t’instruira ;
les anciens te le diront.

Quand le Très-Haut dota les nations,
quand il sépara les fils d’Adam,
il fixa les frontières des peuples
d’après le nombre des fils d’Israël.

Mais le lot du Seigneur, ce fut son peuple,
Jacob, sa part d’héritage.
Le Seigneur seul l’a conduit :
pas de dieu étranger auprès de lui.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.

 

Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Discours ascétiques, 1ère série, n° 2 (trad. DDB 1981, p.68)

La brebis égarée

Seigneur Jésus-Christ, Notre Dieu, je n'ai pas un cœur qui se met en peine pour partir à ta recherche, ni de repentir, ni de tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n'ai pas de larmes pour te prier. Mon esprit est enténébré par les choses de cette vie et n'a pas la force de tendre vers toi dans sa douleur.
Mon cœur est froid sous les épreuves, et les larmes de l'amour pour toi ne peuvent pas le réchauffer.
Mais Toi, Seigneur Jésus-Christ, Mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un cœur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à ta recherche, car sans Toi je serai privé de tout bien ; ô Dieu bon, donne-moi ta grâce.
Que Le Père qui, hors du temps, dans l'éternité, t'a engendré dans son sein renouvelle en moi les formes de ton image.

Je t'ai abandonné ; ne m'abandonne pas. Je suis sorti de toi ; sors à ma recherche. Conduis-moi dans ton pâturage ; compte-moi avec les brebis de ton troupeau élu.
Avec elles nourris-moi de l'herbe verte de tes mystères divins dont le cœur pur est la demeure, ce cœur qui porte en lui la splendeur de tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour toi dans les tourments et les outrages.
Puissions-nous être dignes d'une telle splendeur, par ta Grâce et ton Amour de l'homme, Toi Notre Sauveur Jésus-Christ, dans les siècles des siècles. Amen.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »

« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? », demandent les disciples à Jésus. Cette question est belle, sans doute n’en posons-nous pas assez de cet ordre ! Les disciples s’enquièrent de l’idéal de perfection dans le Royaume des Cieux, c'est-à-dire dans la Vie spirituelle.
Ils nous montrent ainsi qu’il faut avoir de l’ambition dans notre marche vers la sainteté. Il faut la désirer et ne pas hésiter à placer haut la barre.

« Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : ‘Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants…’ ». Par ce geste et ces quelques mots, le Seigneur renverse tous les codes.

D’abord, il choisit un enfant, c'est-à-dire, à l’époque, quelqu'un qui n’a pas grande importance, quelqu'un que l’on n’accueille pas.
En faisant ainsi, Jésus dit que celui qui est le plus grand dans le Royaume est tenu pour rien en ce monde. Il dit aussi que c’est en accueillant ceux qui ne comptent pas qu’on peut devenir comme les plus grands dans le Royaume.

Mais Jésus demande aussi de changer pour devenir comme un petit enfant. Notre situation est donc doublement éloignée de la perfection évangélique : nous ne sommes pas comme des petits enfants et nous ne savons pas changer comme il convient (pour autant que nous changions).
Là est peut-être le secret de l’enfance : accepter le changement continuel, savoir s’ajuster sans cesse. Les âges se suivent et ne se ressemblent pas, les adultes conseillent et orientent, les événements créent des ouvertures ou barrent un chemin.
L’enfant accueille avec souplesse et s’adapte. Ainsi dans le Royaume on ne peut jamais s’installer. Le changement est toujours nécessaire parce qu’on peut toujours aimer plus, aimer mieux.

Enfin, l’enfant est placé au milieu du groupe des disciples, c'est-à-dire au cœur de la communauté chrétienne, c'est-à-dire à la place du Christ. Le Seigneur Jésus vient à nous comme un enfant. Il s’humilie et demande qu’on l’accueille ainsi. Il se fait pauvre et demande que nous suivions son exemple.

« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits », nous prévient-il. Dans le Royaume que Jésus est venu inaugurer, la grandeur se mesure par la petitesse.
Mépriser quelqu'un, c’est dire qu’on se prétend important, ou plus important que d’autres. Ces sentiments ne sont pas ceux qui ont cours dans le Royaume.
Le Père des Cieux aime chacun de ses enfants. Jésus dit « un seul de ces petits » car aux yeux de Dieu tous sont uniques. Dieu ne connaît pas les comparatifs, il ne sait compter que jusqu’à un.

Pour le montrer Jésus raconte une parabole. Un homme possède cent brebis, ce qui est énorme. Si une brebis se perd, l’homme ne se demande pas si elle l’a cherché, si elle l’a mérité.
Il se soucie d’elle et part. Il parque les 99 brebis et il part à la recherche de celle qui lui manque.
La montagne est dangereuse, il sait que le risque est grand qu’elle soit perdue. Mais, « s’il parvient à la retrouver », il se réjouit du grand danger auquel elle a échappé et la reprend dans le troupeau.
Sans doute la place-t-il au milieu du troupeau, le plus en sécurité. Car « Votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu ».

Gardons-nous bien d’exclure qui que ce soit, Notre Père des Cieux n’agit pas ainsi. Laissons-nous au contraire entraîner par le mouvement perpétuel de l’Amour du Christ, qui permet de se décentrer de soi et de découvrir, au milieu, le petit enfant dans lequel Notre Seigneur demande à être accueilli.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_173
Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).

«Votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu»

Aujourd'hui, l'Évangile nous révèle à nouveau le Cœur de Dieu. Ce passage nous fait comprendre les sentiments de notre Père des Cieux dans sa façon d'agir envers ses enfants. Son empressement le plus fervent va vers les plus petits, ceux à qui personne ne fait attention, ceux qui n'arrivent pas là où arrivent les autres.
Nous savions déjà que Le Père, étant un bon Père, a une prédilection particulière pour les plus petits de ses fils, mais aujourd'hui Il nous fait part également d'un autre désir qui doit se transformer pour nous en obligation: «Si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux» (Mt 18,3)

En effet, nous comprenons par cela que ce qui a le plus de valeur pour Notre Père n'est pas tant le fait d'être petit mais plutôt de le devenir:
«Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux» (Mt 18,4)
Par ces paroles, nous pouvons comprendre que telle est notre responsabilité de "devenir petit". Il ne s'agit pas d'être de nature petite ou simple, limité ou non dans ses capacités, mais plutôt de renoncer à la grandeur acquise pour rester au niveau des humbles et des simples. L'important pour chacun de nous est de chercher à ressembler aux petits que Jésus Lui-même nous présente.

Pour terminer, l'Évangile va plus loin dans la leçon d'aujourd'hui. Il nous dit qu'il y a parmi nous, et cela même dans notre proche entourage, des "petits" que nous avons abandonné plus que d'autres, ceux qui sont comme les brebis qui se sont égarées et que Le Père cherche et quand Il les retrouve, Il est ravi car elles rentrent au bercail et ne s'égarent plus.
Peut-être si nous voyions ceux qui nous entourent comme des brebis égarées et retrouvées par Le Père et non pas tout simplement comme des brebis égarées, nous serions en mesure de voir plus souvent et de plus près le visage de Dieu.
Comme dit Saint Astierius d'Amasée: «La parabole du Bon pasteur et de la brebis égarée nous enseigne que nous ne devons pas nous méfier précipitamment des hommes ni nous lasser d'aider ceux qui sont en danger».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=a1c752dce5

 

HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT

Un chant rassemble dans la nuit 
Les voix dispersées :
L'Église a devancé l'aurore 
Et fait monter vers le Seigneur
L'espoir du monde. 

L'hymne de joie et de douleurs, 
Qui naît aujourd'hui
Rejoint la mystérieuse offrande, 
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l'alliance.

C'est dans le Fils que nous pouvons, 
Marqués par l'Esprit,
Donner notre parole au Père, 
Et c'est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.

Nous attendons face à l'Orient 
Les signes du Jour:
Jésus doit revenir en gloire, 
Et l'amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.

 

HYMNE : SOLEIL LEVANT

Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

HYMNE : SANS FIN, SEIGNEUR, DIEU NOTRE PÈRE

Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants ! 

L’oiseau reçoit sa nourriture, 
La fleur se pare de beauté ; 
Tu aimes toute créature, 
Tu sais le prix de nos années. 

Sans fin, ton Verbe en nos paroles, 
Sans fin, Seigneur, te chantera ; 
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes 
Au nom du Fils, ton bien-aimé. 

Tu es, Seigneur, notre lumière, 
Toi seul nous sauves de la mort ; 
Ton Fils offert à tous les peuples 
Est pour chacun le Pain vivant. 

Heureux les hommes qui t’adorent, 
Le monde ouvert à ton amour ; 
L’Esprit déjà te nomme Père : 
Un jour, Seigneur, nous te verrons.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui ne cesse de créer l'univers, tu as voulu associer l'homme à ton ouvrage ; regarde le travail que nous avons à faire : qu'il nous permette de gagner notre vie, qu'il soit utile à ceux dont nous avons la charge et serve à l'avènement de Ton Royaume.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 4, 14-15)… (Office des Laudes).
Nous qui avons vu, nous attestons que Le Père a envoyé Son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est Le Fils de Dieu, Dieu demeure en Lui, et lui en Dieu.

 

Parole de Dieu : (Rm 12, 9-12)… (Office des Vêpres).
Que votre Amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres.
Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir L’Esprit ; soyez les serviteurs du Seigneur. Aux jours d’espérance, soyez dans la joie ; aux jours d’épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance.

Date de dernière mise à jour : 13/08/2019

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