Le Royaume de Dieu...2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LE ROYAUME DE DIEU…2ème Partie.

 

DEUXIEME PARTIE.

Le Royaume de Dieu est un Royaume spirituel (et donc invisible à nos yeux qui sont sur notre figure…mais visible lorsque nous laissons se développer en nous notre regard spirituel !!!). Dieu veut régner sur nos âmes afin de nous apporter Sa Lumière et Son Regard Divin et de nous conduire, dans un premier temps, au milieu des épreuves de cette Terre (en nous demandant de partager Son Amour avec notre Prochain que Dieu met sur notre route), puis de nous ouvrir Son Royaume au Ciel à notre mort…en nous faisant héritier de Son Royaume !!!


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 7, chapitre 173 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Jésus en conversation avec Joseph d'Alphée.

Simon d’Alphée et Joseph d’Alphée, deux des cousins de Jésus essayent de Le convaincre :

Oh ! Maintenant je sais. Ta Mère m'a expliqué les prophéties. Voilà pourquoi Dieu a voulu que les noces soient retardées. Pour que ta naissance coïncide avec le grand Édit et que tu naisses à Bethléem de Juda.

Et... Marie m'a tout expliqué, tout oui, et il y a eu une sorte de lumière pour que je comprenne ce qu'elle a tu par humilité.

Et je dis : tu es le Messie. C'est ce que j'ai dit et ce que je dirai. Mais le dire, ce n'était pas encore changer l'esprit...car mon esprit pense que le Messie est Roi.


Les prophéties parlent...et il est difficile de pouvoir comprendre dans le Messie un caractère autre que celui de Roi...Me suis-tu ? Tu es fatigué ?" 

Maintenant je sais que tu régneras sur les esprits, c'est-à-dire que tu seras Celui en qui toute la sagesse d'Israël se centralise pour donner des lois nouvelles et universelles.

En Toi la sagesse des patriarches et celle des juges, et celle des prophètes, et celle de nos aïeux David et Salomon, en Toi la sagesse qui a guidé les rois, Néhémie et Esdras, en Toi celle qui a conduit les Maccabées.

Toute la sagesse d'un peuple, de notre peuple, du Peuple de Dieu. Je comprends que tu donneras au monde, tout entier soumis à ton pouvoir, tes lois très sages. Et c'est vraiment un peuple de saints que sera ton peuple.

Mais, mon Frère, tu ne peux faire cela tout seul. Moïse pour bien moins se choisit des aides. Et ce n'était qu'un peuple ! Toi...Tout le monde. Tout entier à tes pieds !...Ah ! Mais pour faire cela, tu dois te faire connaître...

Pourquoi ce sourire sur tes lèvres, tout en restant les yeux fermés ?"

 

"Parce que j'écoute et que je me demande : "Mon frère oublie-t-il qu'il m'a fait des reproches parce que je me faisais connaître, disant que j'aurais nui à toute la famille !"

Voilà pourquoi je souris. Et je pense aussi que depuis deux ans et six mois, je ne fais que me faire connaître."

"C'est vrai. Mais... Qui te connaît ? Des pauvres, des paysans, des pêcheurs, des pécheurs, et des femmes !

Les doigts de la main suffisent pour compter, parmi ceux qui te connaissent, ceux qui ne sont pas des nullités sans valeur.

Je dis que tu dois te faire connaître des grands d'Israël, des Prêtres, des Princes des Prêtres, des Anciens, des Scribes, des grands Rabbis d'Israël, de tous ceux qui sont peu nombreux mais valent une multitude.

C'est eux qui doivent te connaître ! Eux, ceux qui ne t'aiment pas, parmi leurs accusations dont maintenant je comprends la fausseté, en ont une de vraie, de juste : celle que tu les négliges.

Pourquoi ne te présentes-tu pas pour ce que tu es ? Et pourquoi ne les conquiers-tu pas par ta sagesse ?

Monte au Temple et siège dans le Portique de Salomon - tu es de la souche de David et prophète, cette place te revient, elle ne revient à personne comme à Toi, de droit - et parle."

 

"J'ai parlé. C'est pour cela qu'ils m'ont haï."

« Insiste, et parle en roi. Ne te rappelles-tu pas la puissance, la majesté des actes de Salomon ?

Si tu es vraiment celui qu'ont prophétisé les prophètes, comme le montrent les prophéties vues avec les yeux de l'esprit, tu es plus qu'un Homme. Lui, Salomon, n'était qu'un homme.

Alors, montre-toi pour ce que tu es, et ils t'adoreront. »

« M'adoreront-ils les juifs, les princes, et les chefs des familles et des tribus d'Israël ? Pas tous, mais quelques-uns qui ne m'adorent pas, m'adoreront en esprit et en vérité.

Mais pas maintenant. Je dois avant ceindre la couronne et prendre le sceptre et revêtir la pourpre. »

« Ah ! Alors, tu es roi, tu vas l'être bientôt ! Tu le dis ! C'est comme je pensais ! C'est comme beaucoup le pensent ! »

 

« En vérité, tu ne sais pas comment Je régnerai. Seul le Très-Haut et Moi, et quelques âmes auxquelles l'Esprit du Seigneur s'est plu à le révéler, maintenant et dans les temps passés, nous savons comment régnera le Roi d'Israël, l'Oint de Dieu. »

 

« Pourtant, écoute-moi aussi, Frère » dit Simon d'Alphée. « Pourtant Joseph a raison. Comment veux-tu qu'ils t'aiment ou qu'ils te craignent si tu évites toujours de les stupéfier ? Ne veux-tu pas appeler Israël aux armes ?

L'ancien cri de guerre et de victoire ne veux-tu pas le dire ? Mais, au moins - ce n'est pas la première fois que se produisent ainsi les appels au trône en Israël - mais au moins par les hosannas du peuple, mais au moins pour avoir su arracher ces hosannas par ta puissance de Rabbi et de Prophète, deviens roi. »

« Je le suis déjà. Depuis toujours. »

 

« Oui » réplique Simon. « C'est ce que nous a dit un chef du Temple. Tu es né roi des juifs. Mais tu n'aimes pas la Judée.

Tu es un roi déserteur puisque tu ne vas pas à elle. Tu es un roi qui n'est pas saint si tu n'aimes pas le Temple où la volonté d'un peuple te consacrera roi.

Sans la volonté d'un peuple, si tu ne veux pas t'imposer à lui par la violence, tu ne peux régner. »

« Sans la volonté de Dieu, tu veux dire, Simon. Qu'est-ce que la volonté du peuple ? Qu'est le peuple ? Par qui est-il peuple ? Qui le soutient comme tel ? Dieu. Ne l'oublie pas, Simon.

Et Moi, je serai ce que Dieu veut. C'est par sa volonté que je serai ce que je dois être, et rien ne pourra empêcher que je le sois.

 

Moi, je n'aurai pas à jeter le cri de rassemblement. Israël sera tout entier présent à ma proclamation. Moi, je n'aurai pas besoin de monter au Temple pour être acclamé. Ils m'y porteront.

Un peuple tout entier m'y portera pour que je monte sur mon trône. Vous m'accusez de ne pas aimer la Judée...C'est au cœur de cette Judée, à Jérusalem, que je deviendrai le "Roi des Juifs".

Saül n'a pas été proclamé roi à Jérusalem, et David non plus, ni non plus Salomon. Mais Moi, je serai consacré Roi à Jérusalem. Mais je n'irai pas maintenant publiquement au Temple, et je n'y siégerai pas car ce n'est pas mon heure."

 

Joseph reprend la parole. "Tu laisses passer ton heure. C'est moi qui te le dis. Le peuple est las des oppresseurs étrangers et de nos chefs. C'est l'heure, je te le dis.

Toute la Palestine, à l'exception de la Judée, et encore pas toute, te suis en qualité de Rabbi et plus encore. Tu es comme un étendard élevé sur une hauteur et tous te regardent. Tu es comme un aigle et tous suivent ton vol. Tu es comme un vengeur et tous attendent que tu décoches la flèche.

Va, quitte la Galilée, la Décapole, la Pérée, les autres régions, et va au cœur d'Israël, dans la citadelle où tout le mal est renfermé et d'où doit venir tout le bien, et conquiers-la.

Là aussi tu as des disciples, mais qui sont tièdes, parce qu'ils te connaissent peu; mais peu nombreux parce que tu n'y séjournes pas; mais incertains parce que tu n'y as pas fait les œuvres que tu as faites ailleurs.

Va-t-en en Judée pour qu'eux aussi voient qui tu es par tes œuvres. Tu reproches aux juifs de ne pas t'aimer. Mais comment peux-tu prétendre de l'être, si tu leur restes caché ?

Personne, qui cherche à être acclamé en public et le désire, ne fait ses œuvres en cachette, mais il les fait de façon que le public les voie.

Si donc tu peux faire des prodiges sur les cœurs, sur les corps et sur les éléments, va là et fais-toi connaître au monde."

 

"Je vous l'ai dit : ce n'est pas mon heure. Mon temps n'est pas encore venu. Il vous semble toujours que ce soit le bon moment, mais il n'en est pas ainsi.

Je dois prendre le temps qui est le mien : pas avant, pas après. Avant, ce serait inutile. Je me ferais effacer du monde et des cœurs avant d'avoir achevé mon œuvre et le travail déjà fait ne donnerait pas de fruit, parce qu'il ne serait pas achevé ni aidé par Dieu, qui veut que je l'accomplisse sans négliger une seule parole ou une seule action.

Je dois obéir à mon Père, et je ne ferai jamais ce que vous espérez, car cela servirait à nuire au dessein de mon Père.

 

Je vous comprends et vous excuse. Je n'ai pas de rancœur pour vous. Je n'éprouve pas de lassitude, d'ennui pour votre cécité...Vous ne savez pas, mais Moi, je sais.

Vous ne savez pas, vous voyez la surface du visage du monde. Moi, je vois la profondeur. Le monde vous montre encore bon visage. Il ne vous hait pas, non qu'il vous aime, mais parce que vous ne méritez pas sa haine. Vous êtes trop peu de chose.

Mais il me hait Moi, parce que je suis un danger pour le monde : un danger pour la fausseté, pour la cupidité, pour la violence qu'est le monde.

 

Je suis la Lumière, et la lumière illumine. Le monde n'aime pas la lumière car elle manifeste les actions du monde .

Le monde ne m'aime pas, il ne peut pas m'aimer car il sait que je suis venu pour le vaincre dans le cœur des hommes et dans le roi ténébreux qui le domine et le dévoie.

Le monde ne veut pas se convaincre que je suis son Médecin et son Remède et, comme un fou, il voudrait m'abattre pour n'être pas guéri.

Le monde encore ne veut pas se persuader que je suis le Maître parce que ce que je dis est contraire à ce qu'il dit.

Et alors il cherche à étouffer la Voix qui parle au monde afin de l'instruire à Dieu, de lui montrer la vraie nature de ses actions qui sont mauvaises.

 

Entre le Monde et Moi, il y a un abîme, et pas par ma faute. Je suis venu pour donner au monde la Lumière, le Chemin, la Vérité, la Vie.

Mais le monde ne veut pas m'accueillir et pour lui ma lumière devient ténèbres parce qu'elle sera la cause de la condamnation de ceux qui n'ont pas voulu de Moi.

Dans le Christ se trouve toute la Lumière pour ceux d'entre les hommes qui veulent l'accueillir, mais dans le Christ aussi se trouvent toutes les ténèbres pour ceux qui me haïssent et me repoussent.

C'est pour cela qu'au commencement de mes jours mortels, j'ai été prophétiquement indiqué comme "un signe de contradiction" (Luc 2 34) parce que, selon la manière dont je serai accueilli, ce sera salut ou condamnation, mort ou vie, lumière ou ténèbres.

 

Mais ceux qui m'accueillent, en vérité, en vérité je vous dis qu'ils deviendront des fils de la Lumière, c'est-à-dire de Dieu, car ils sont nés à Dieu pour avoir accueilli Dieu.

Par conséquent, si je suis venu pour faire des hommes des fils de Dieu, comment puis-je faire de Moi un roi comme, par amour ou par haine, par simplicité ou par malice, beaucoup en Israël vous voulez faire ?

Vous ne comprenez pas que je me détruirais Moi-même, le vrai Moi-même, c'est-à-dire le Messie, non pas le Jésus de Marie et Joseph de Nazareth.

 

Je détruirais le Roi des rois, le Rédempteur, celui qui est né d'une Vierge, appelé Emmanuel Isaïe 7 14), appelé l'Admirable, le Conseiller, le Fort, le Père du siècle futur, le Prince de la Paix (Isaïe 9 6), Dieu.


Celui dont l'empire et la paix n'auront pas de limites, en s'assoyant sur le trône de David à cause de la descendance humaine, mais ayant le monde pour escabeau de ses pieds, pour escabeau de ses pieds tous ses ennemis et le Père à ses côtés, comme il est dit au livre des Psaumes (Psaume 110 (109) 1), par droit surhumain d'origine divine ?

 

Vous ne comprenez pas que Dieu ne peut être Homme, autrement que par perfection de bonté, pour sauver l'homme, mais ne peut pas, ne doit pas s'abaisser Lui-même à de pauvres choses humaines ?

Vous ne comprenez pas que si j'acceptais la couronne, la royauté comme vous la comprenez, j'avouerais que je suis un faux Christ, je mentirais à Dieu, je me renierais Moi-même, et je renierais le Père,

et je serais pire que Lucifer, car je priverais Dieu de la joie de vous avoir, je serais pire que Caïn pour vous, car je vous condamnerais à être perpétuellement exilé de Dieu dans les Limbes sans espérance de Paradis ?

 

Tout cela, vous ne le comprenez pas ? Ne comprenez-vous pas le piège où les hommes veulent me faire tomber ?

Le piège de Satan pour frapper l'Éternel dans son Aimé et dans ses créatures : les hommes ?

Ne comprenez-vous pas que c'est le signe que je suis plus qu'un homme, que je suis l'Homme-Dieu ?

Le fait que je n'aspire qu'à des choses spirituelles pour vous donner le Royaume spirituel de Dieu ?...Vous ne comprenez pas que le signe que je… »

 

« Les paroles de Gamaliel ! » s'écrie Simon.

« ...que je ne suis pas un roi, mais le Roi, c'est cette haine de tout l'enfer et du monde entier envers Moi ?

Je dois enseigner, souffrir, vous sauver. C'est cela que je dois faire.Et cela Satan ne le veut pas et les satans ne le veulent pas.

 

Le Royaume de Dieu se gagne par notre Amour pour Dieu. Dieu qui s’empresse de nous le rendre au centuple…afin que nous puissions le distribuer à tous les prochains que Dieu met sur notre route…et qui ont tant besoin de cette nourriture que Dieu seul possède, celle qui nourrit notre âme, la fortifie et guérit nos blessures intérieures qui sont parfois très profondes.

Le Royaume de Dieu ne se conquiert pas par la force, mais par un Amour vrai, pur et sincère. Le Royaume de Dieu ne se conquiert pas en accumulant les richesses et le pouvoir dans ce monde où nous vivons…mais en gérant les biens et le pouvoir que Dieu nous permet d’avoir, afin d’en faire profiter le maximum de personnes…qui sont tous, sans exception, des enfants que Dieu veut sauver.

Nous ne sommes pas propriétaire des biens et du pouvoir que Dieu nous permet d’avoir …nous n’en sommes que les gérants.

C’est Dieu et Lui seul qui en est propriétaire !!!


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 6, chapitre 148 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

De Gamala à Aféca. 

Jésus parle avec une veuve fortunée :

La veuve marche en avant pour indiquer le chemin le plus court, ou plutôt elle quitte la route caravanière pour un sentier qui grimpe à travers la montagne, encore plus frais et plus ombragé.

Mais je comprends le motif de la déviation, quand se retournant sur sa selle. Sara dit : "Voilà : ces bois sont à moi. Des arbres de valeur. On vient en acheter de Jérusalem pour les coffres des riches.

Et ceci ce sont les vieux arbres, mais, j'ai des plants toujours renouvelés. Venez. Voyez..." et elle pousse son âne en bas à travers les fossés, en haut sur les monticules, et puis de nouveau en bas en suivant le sentier à travers ses bois où en fait il y a des régions d'arbres adultes déjà bons à abattre et des régions d'arbustes tendres s'élevant parfois de quelques centimètres au-dessus de la terre, au milieu des herbes vertes, qui exhalent tous les parfums de la montagne.

 

"Ils sont beaux ces lieux, et bien tenus. Tu es sage" dit Jésus en en faisant l'éloge.

"Oh !...Mais pour moi seule...plus volontiers j'en prendrais soin pour un fils..."

Jésus ne répond pas.

Ils continuent la route. Déjà on voit Aféca entourée de pommiers et d'autres arbres à fruits.

"Ce verger aussi est à moi. J'en ai trop pour moi seule !...

C'était déjà trop quand j'avais mon époux et le soir, nous nous regardions dans la maison trop vide, trop grande, devant trop d'argent que nous procuraient trop de produits et nous disions : "Et pour qui ?"

Et maintenant, je le dis plus encore..." Toute la tristesse d'un mariage stérile ressort des paroles de la femme.

"Des pauvres, il y en a toujours..." dit Jésus.

"Oh ! Oui ! Et ma maison s'ouvre à eux chaque jour. Mais après ?..."

"Tu veux dire quand tu seras morte ?"

"Oui, Seigneur. Je souffrirai de laisser, à qui?... les choses dont j'ai pris tant de soin..."

 

Jésus a une ombre de sourire plein de compassion, mais il répond avec bonté : "Tu es plus sage pour les choses de la Terre que pour celles du Ciel, femme.

Tu te préoccupes pour que tes arbres poussent bien et qu'il ne se forme pas de clairières dans tes bois.

Tu t'affliges en pensant que par la suite l'on n'en prendra pas soin comme maintenant. Mais ces pensées sont peu sages, et même tout à fait sottes.

 

Tu crois que dans l'autre vie ont de la valeur les pauvres choses que l'on nomme arbres, fruits, argent, maisons ? Et qu'il sera affligeant de les voir négligées ? Redresse ta pensée, femme. Là, ce ne sont pas les pensées d'ici, dans aucun des trois royaumes.

Dans l'Enfer, la haine et la punition provoquent un aveuglement féroce. Dans le Purgatoire, la soif d'expiation anéantit toute autre pensée. Dans les Limbes, la bienheureuse attente des justes n'est profanée par aucune sensualité.

 

La Terre est au loin avec ses misères; elle n'est proche que pour ses besoins surnaturels, besoins des âmes, non besoins d'objets.

Les trépassés, qui ne sont pas damnés, c'est seulement par amour surnaturel qu'ils tournent vers la Terre leurs esprits et vers Dieu leurs prières, pour ceux qui sont sur la Terre, pas pour autre chose.

Et quand ensuite les justes entreront dans le Royaume de Dieu, que veux-tu que soit désormais, pour quelqu'un qui contemple Dieu, cette prison misérable, cet exil qui a pour nom : Terre ?


Que peuvent être pour lui les choses qu'il y a laissées ?

Le jour pourrait-il regretter une lampe fumeuse quand le soleil l'éclairé ?"

"Oh ! Non !"

"Et alors pourquoi soupires-tu après ce que tu laisseras ?"

 

"Mais je voudrais qu'un héritier continue de..."

"De jouir des richesses terrestres, pour y trouver un obstacle pour devenir parfait, alors que le détachement des richesses est une échelle pour posséder les richesses éternelles ?

Vois-tu, ô femme ? Le plus grand obstacle pour obtenir cet innocent, ce n'est pas sa mère avec ses droits sur son fils, mais ton cœur.

Lui c'est un innocent, un innocent triste, mais toujours un innocent qui à cause de sa souffrance elle-même est cher à Dieu.

Mais si tu en faisais un avare, un cupide, peut-être un vicieux, à cause des moyens que tu as, ne le priverais-tu pas de la prédilection de Dieu ?

Et pourrais-je, Moi qui ai soin de ces innocents, être un Maître inconséquent qui faute de réflexion laisse se dévoyer un innocent disciple ?

Guéris-toi d'abord toi-même, dépouille-toi d'une humanité encore trop vive, libère ta justice de cette croûte d'humanité qui la déprime, et alors tu mériteras d'être mère.

En effet n'est pas mère seulement celle qui engendre ou qui aime un fils adoptif et le soigne et le suit dans ses besoins de créature animale. Sa mère aussi l'a engendré, mais elle n'est pas mère car elle n'a soin ni de sa chair, ni de son esprit.

On est mère quand surtout on se préoccupe de ce qui ne meurt plus, c'est-à-dire de l'esprit, et non seulement de ce qui meurt, c'est-à-dire de la matière.

Et crois bien, ô femme, que celui qui aimera l'esprit aimera aussi le corps, parce qu'il aura un amour juste, et ainsi sera juste."

"J'ai perdu le fils, je le comprends..."

"Ce n'est pas dit. Que ton désir te pousse à la sainteté et Dieu t'exaucera. Il y aura toujours des orphelins dans le monde."


EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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