Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur. Fête le 07 Novembre.

Dimanche 07 Novembre 2021 : Fête du Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel (1811-† 1872).

Beato francesco di gesu maria giuseppe francisco palau y quer a 1http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6227/Bienheureux-Francois-Palau-y-Quer.html

Bienheureux François Palau y Quer

Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel (? 1872)

Né à Aytona, près de Lerida en Espagne, il entra chez les Pères Carmes déchaux. En 1840, la révolution en Espagne le décide à s'exiler en France à Perpignan puis à Montauban.
En 1851, revenu dans son pays, il reçoit la direction spirituelle du séminaire de Barcelone, mais trois ans plus tard, il doit encore s'exiler à Ibiza, accusé faussement d'incitation à la grève.
Cet exil lui permit d'approfondir sa vie spirituelle. En 1860, il fonde à Minorque les Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel.
Ecrivain, journaliste, Ermite, Fondateur, toute sa vie fut une offrande à l'Amour de Dieu et de ses frères.

Un internaute nous signale: Fondation en 1860, mort à Tarragone le 20 Mars 1872. Béatifié par Jean-Paul II le 24 Avril 1988 (homélie en italien), il est enterré dans la maison-mère des filles Carmélites Thérésiennes Missionnaires.
Dans l'Ordre du Carmel, sa Fête est Célébrée le 7 Novembre (mémoire facultative).

À Tarragone en Espagne, l’an 1872, le Bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph (François Palau y Quer), Prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux, qui fonda deux instituts de Sœurs Carmélites Missionnaires, endura dans son Ministère de graves persécutions, fut relégué, à la suite d’accusations fausses, dans l’île d’Ibiza, et mourut abandonné de tous.
La date de sa Fête au Martyrologe romain est le 07 Novembre et non pas le jour de sa mort, le 20 Mars.
Martyrologe romain.

Le bienheureux francois palau y quer 9782847132083 0

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0298.htm

Bienheureux François de Jésus Marie Joseph PALAU Y QUER

Nom: PALAU Y QUER
Prénom: François (Francisco)
Nom de religion: François de Jésus Marie Joseph
Pays: Espagne
Naissance: 29.12.1811  à Aytona (Catalogne)
Mort: 20.03.1872  à Tarragone
Etat: Prêtre – Carme
Note: Carme déchaux à Barcelone en 1832. Prêtre en 1836. Exilé de longues années en France, puis aux Baléares. Ecrivain, journaliste, prédicateur, Ermite. Fonde les Carmélites Missionnaires et les Carmélites Missionnaires Thérésiennes, inspirées de Ste Thérèse et St Jean d'Avila.
Béatification: 24.04.1988  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 7 novembre
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.583

Notice brève
Né en Espagne en 1811, François Palau y Quer entre chez les Carmes Déchaux où il reçoit le nom de Frère François de Jésus Marie.
Il est ordonné Prêtre en 1836. Il se distingue par son Amour mystique de l’Église. L’agitation politique et sociale de l’Espagne le contraint deux fois à l’exil, d’abord en France, puis aux Baléares où il vit en ermite dans les grottes d’Ibiza.
Là il peut donner libre cours à sa vocation Carmélitaine en menant une vie de solitude et de Contemplation.
De retour en Catalogne, il prêche des missions populaires, mène une activité journalistique et littéraire. Il fonde deux Instituts de Carmélites Missionnaires et meurt en 1872.

Notice développée
Francisco (François) Palau y Quer naît le 29 Décembre 1811 à Aytona dans la province de Lérida (région de la Catalogne) en Espagne. Il est Baptisé le jour même.
Ses parents, pieux et de condition modeste, sont profondément croyant. François est le septième d’une famille de onze enfants.
A la fin de ses études primaires, comme il est très doué, on conseille à ses parents de lui faire continuer ses études.
A 17 ans, il sent l’appel de Dieu et il entre au séminaire de Lérida. Puis, à 22 ans, avant la fin de ses études de théologie, il s’oriente vers la vie religieuse et entre au noviciat des Carmes Déchaux à Barcelone.
Son nom de religion est Frère François de Jésus Marie Joseph.
Il poursuit ses études en restant à l’intérieur du couvent à cause des troubles politiques qui agitent les provinces catalanes.
Il reçoit l’Ordination diaconale ‘intra muros’ en 1834.
Le 25 juillet 1835 une foule de révolutionnaires attaque et incendie le couvent, et les Frères sont dispersés.
Finie la vie en Communauté ! Désormais il mènera la vie de Carme hors clôture. Néanmoins, Frère François peut être Ordonné Prêtre le 2 Avril 1836.
Dans son ouvrage ‘Mes rapports avec l’Église’, il écrira : « Le jour où j’ai été Ordonné Prêtre, j’ai été Consacré par l’Ordination à ton service, Église, et depuis ce jour je ne m’appartiens plus, je suis à toi ainsi que toutes mes actions, tout ce que je suis et tout ce que j’ai. »

Après un bref moment d’apostolat en cette période troublée, comme prédicateur de missions paroissiales, le Père François préfère partir en exil, et de 1840 à 1851, il réside en France dans le diocèse de Perpignan, puis à Montauban, notamment près du sanctuaire de Notre-Dame de Livron.
Il mène une vie de solitaire et assure en même temps la direction spirituelle de quelques personnes attirées par son renom de sainteté, notamment des espagnols en exil eux aussi ; et en particulier, Juana Gracias qui deviendra sa principale collaboratrice dans la Fondation de ses instituts Carmélitains.

De retour en Espagne, en 1851, le Père François est incardiné dans le diocèse de Barcelone.
Étudiant de près la situation, il est effaré de constater l’indigence spirituelle et matérielle du peuple Chrétien.
Il crée alors l’ ‘école de la vertu’ ; c’est une catéchèse pour adultes, donnée chaque Dimanche dans sa paroisse et qui s’étale sur une année, embrassant tout le mystère Chrétien et la vie morale.
Cela fera la matière d’un ouvrage consigné ensuite par écrit. Mais en 1854, on accuse l’école de s’être impliquée comme élément perturbateur dans les grèves ouvrières qui secouent Barcelone.
De nouveau le Père François est contraint à l’exil, cette fois-ci dans les Baléares, à l’île d’Ibiza où il restera jusqu’en 1860.
Il y mène une vie d’ermite et là, nous dit Jean Paul II, « dans la solitude d’Ibiza, il se consacre dans une vie de Contemplation à étudier ce mystère de communion qu’est le Corps mystique du Christ, pour en arriver à la conclusion que, dans l’Amour de l’Église, se réalise le grand précepte du Christianisme : l’Amour de Dieu et du prochain. …
Poussé par cet Amour, François s’écrie : “Ma mission se réduit à annoncer aux peuples que toi, Église, tu es infiniment belle et aimable, et à leur prêcher que tu les aimes”. »

Aytona 1

L’ardent Missionnaire reçoit à deux reprises de Rome le titre de ‘Missionnaire apostolique’. Il prêche, fait des missions populaires, de la catéchèse et encourage aussi la dévotion envers Marie qu’il présente comme “le type et le modèle parfait de l’Église sainte”.
Comprenant l’importance de la presse, il écrit des articles et fonde un journal, ‘El ermitano’.

Mais l’œuvre de prédilection du Père François est la Fondation de ses instituts. En 1860, il fonde la Congrégation des Frères de la Charité, Tertiaires de l’Ordre du Carmel, à Mallorca, et qui durera jusqu’à la guerre civile de 1936-39.
En 1861, il fonde la Congrégation des Carmélites Tertiaires de l’Ordre du Carmel à Ciudadela qui se subdivise ensuite en deux Instituts toujours florissants aujourd’hui, les Carmélites Missionnaires et les Carmélites Missionnaires Thérésiennes.
Celles-ci réalisent pleinement la consigne donnée par le Fondateur à sa collaboratrice Juana Gracias :
« Harmonie et union entre Contemplation et Mission. Amour et service de l’Église. »

Il est un domaine où le P. François eut beaucoup à souffrir. Il est considéré comme exorciste en raison de son activité, jugée par certains comme hasardeuse, en faveur des malades, des marginaux et de soi-disant possédés qui arrivaient de partout à sa résidence.
Il croit ferme à l'influence maléfique du démon. Il développe ses positions dans son journal El Ermitano et entreprend deux voyages à Rome, notamment à l’époque du Concile Vatican I, pour présenter au Saint-Père et aux Pères du Concile ses positions sur l’exorcisme.

Au début de l'année 1872, il se retrouve à Calasanz où il se dévoue auprès des malades atteints par une épidémie de typhus.
Encore en pleine activité, il est terrassé par une congestion pulmonaire grave qui l'emporte le 20 Mars, à Tarragone.

Date de dernière mise à jour : 07/11/2021

Ajouter un commentaire