Eucharistie du Mercredi 19 Août 2020 : Mercredi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Mercredi 19 Août 2020 : Mercredi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean Eudes, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de Jésus et de Marie (Eudistes) et de l’Institut Notre-Dame de Charité (1601-1680).

Fête de Saint Louis d'Anjou, Évêque de Toulouse - premier Évêque de Pamiers (1274-1297).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 34,1-11... Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16a.
Commentaire de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint jean eudes 11

Mercredi 19 Août 2020 : Fête de Saint Jean Eudes, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de Jésus et de Marie (Eudistes) et de l’Institut Notre-Dame de Charité (1601-1680).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean Eudes, Prêtre et Fondateur.

Antonio vivarini 1450 saint louis de toulouse

Mercredi 19 Août 2020 : Fête de Saint Louis d'Anjou, Évêque de Toulouse - premier Évêque de Pamiers (1274-1297).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Louis d'Anjou, Évêque.

Tous les saints 11

Les Saints du 19 Août.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/aout/saints-saintes-et-fetes-du-jour-20.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Ézéchiel 34,1-11.
La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme, prophétise contre les bergers d’Israël, prophétise. Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Quel malheur pour les bergers d’Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N’est-ce pas pour les brebis qu’ils sont bergers ?
Vous, au contraire, vous buvez leur lait, vous vous êtes habillés avec leur laine, vous égorgez les brebis grasses, vous n’êtes pas bergers pour le troupeau.
Vous n’avez pas rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené la brebis égarée, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez gouvernées avec violence et dureté.
Elles se sont dispersées, faute de berger, pour devenir la proie de toutes les bêtes sauvages.
Mon troupeau s’égare sur toutes les montagnes et toutes les collines élevées ; mes brebis sont dispersées dans tout le pays, personne ne les cherche, personne ne part à leur recherche.
C’est pourquoi, bergers, écoutez la parole du Seigneur :
Par ma vie – oracle du Seigneur Dieu –, puisque mon troupeau est mis au pillage et devient la proie des bêtes sauvages, faute de berger, parce que mes bergers ne s’occupent pas de mon troupeau, parce qu’ils sont bergers pour eux-mêmes au lieu de l’être pour mon troupeau,
eh bien, bergers, écoutez la parole du Seigneur :
Ainsi parle le Seigneur Dieu : Me voici contre les bergers. Je m’occuperai de mon troupeau à leur place, je les empêcherai de le faire paître, et ainsi ils ne seront plus mes bergers ; j’arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront plus leur proie.
Car ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles.

 

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16a.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « En effet, le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”
Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
“Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”
C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

 

Commentaire du jour.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur l'Évangile, n°19 (trad. Le Barroux)

Les ouvriers de la vigne du Seigneur

Le Royaume des Cieux est comparé à un père de famille qui embauche des ouvriers pour cultiver sa vigne.
Or qui peut être plus justement comparé à ce père de famille que Notre Créateur, qui gouverne ceux qu'il a créés, et exerce en ce monde le droit de propriété sur ses élus comme un maître sur les serviteurs qu'il a chez lui ?
Il possède une vigne, l'Église universelle, qui a poussé, pour ainsi dire, autant de sarments qu'elle a produit de Saints, depuis Abel le juste jusqu'au dernier élu qui naîtra à la fin du monde.

Ce Père de famille embauche des ouvriers pour cultiver sa vigne, dès le point du jour, à la troisième heure, à la sixième, à la neuvième et à la onzième heure, puisqu'il n'a pas cessé, du commencement du monde jusqu'à la fin, de réunir des prédicateurs pour instruire la foule des fidèles.
Le point du jour, pour le monde, c'était d'Adam à Noé ; la troisième heure, de Noé à Abraham ; la sixième, d'Abraham à Moïse ; la neuvième, de Moïse jusqu'à la venue du Seigneur ; et la onzième heure, de la venue du Seigneur jusqu'à la fin du monde.
Les saints apôtres ont été envoyés pour prêcher en cette dernière heure, et bien que tard venus, ils ont reçu un plein salaire.

Le Seigneur ne cesse donc en aucun temps d'envoyer des ouvriers pour cultiver sa vigne, c'est-à-dire pour enseigner son peuple.
Car tandis qu'il faisait fructifier les bonnes mœurs de son peuple par les patriarches, puis par les docteurs de la Loi et les prophètes, enfin par les apôtres, il travaillait, en quelque sorte, à cultiver sa vigne par l'entremise de ses ouvriers.
Tous ceux qui, à une Foi droite, ont joint les bonnes œuvres ont été les ouvriers de cette vigne.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_183
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers»

Aujourd'hui, la Parole de Dieu nous invite à comprendre que la “logique” Divine va très largement au-delà de la simple logique humaine.
Alors que nous, les hommes, nous calculons («ils pensaient recevoir davantage»: Mt 20,10), Dieu —qui est Le Père soucieux—, tout simplement nous aime («Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon?»: Mt 20,15).
Et la mesure de l'Amour c'est d'aimer sans mesure: «J'aime, parce que j'aime, j'aime pour aimer» (Saint Bernard).

Mais cela ne veut pas dire que la Justice est inutile: «je vous donnerai ce qui est juste» (Mt 20,4). Dieu n’est pas arbitraire et il veut nous traiter comme des fils intelligents: il est donc logique qu'il «négocie» avec nous.
En fait, à d'autres moments, les enseignements de Jésus laissent clairement entendre qu'à celui qui a le plus reçu sera le plus grand compte demandé (rappelons-nous de la parabole des talents).
Enfin, Dieu est juste, mais la Charité n'ignore pas la Justice; elle la supère plutôt (cf. 1Co 13,5).

Une maxime populaire affirme que «la justice par la justice est la pire des injustices». Heureusement pour nous, la Justice de Dieu —répétons-le, débordée par son Amour— supère nos schémas.
S'il s'eut agit de simple et stricte justice, nous attendrions toujours notre rédemption. Encore pire, nous n'aurions plus aucune espoir de rédemption.

En stricte justice nous ne méritions aucune rédemption: nous serions, tout simplement, dépossédés de tout ce dont Dieu nous a fait cadeau au moment de la Création et que nous avons refusé lors du péché Originel.
Regardons, donc, comment se porte notre capacité de jugement, comparaison et calcul lorsque nous traitons avec autrui.

En outre, s'il s'agit de parler de sainteté, nous devons partir de la base que tout est dû à la Grâce.
L'évidence la plus claire c'est le cas Dimas, le bon larron. Même la possibilité d'être valable auprès de Dieu est aussi une grâce (quelque chose qu'on nous donne gratuitement).
Dieu est le maître, notre «propriétaire qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne» (Mt 20,1).
La vigne (c'est-à-dire, la Vie, le Ciel…) est à Lui; quant à nous, nous sommes des invités, et pas de n'importe quelle façon: c'est un honneur pour nous de pouvoir travailler là et de pouvoir, ainsi, “gagner” le Ciel.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-08-19/Ton-regard-est-il-mauvais-parce-que-moi-je-suis-bon

 

HYMNE : DIEU QUE NUL ŒIL DE CRÉATURE

Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.

Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.

Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.

Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.

Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous, et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!

 

HYMNE : TEL UN BROUILLARD QUI SE DÉCHIRE

Tel un brouillard qui se déchire 
Et laisse émerger une cime, 
Ce jour nous découvre, indicible, 
Un autre jour, que l’on devine. 

Tout rayonnant d’une promesse, 
Déjà ce matin nous entraîne, 
Figure de l’aube éternelle, 
Sur notre route quotidienne. 

Vienne l’Esprit pour nous apprendre
À voir dans ce jour qui s’avance
L’espace où mûrit notre attente
Du jour de Dieu, notre espérance.

 

HYMNE : OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR

Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.

Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.

Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.

Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !

Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Jean  Eudes.
Dieu qui a choisi le Prêtre Saint Jean Eudes pour qu’il annonce l’incomparable richesse du Christ, accorde-nous de suivre son exemple et ses enseignements, afin de mieux te connaître et de vivre plus fidèles à la Lumière de l’Évangile.

 

Parole de Dieu : (Dt 4, 39-40a)... (Office des Laudes).
Sache donc aujourd’hui, et médite cela dans ton cœur : Le Seigneur est Dieu, là-haut dans le Ciel comme ici-bas sur la Terre, et il n’y en a pas d’autre.
Tu garderas tous les jours les Commandements et les ordres du Seigneur que je te donne aujourd’hui.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 2, 3-6)... (Office des Vêpres).
Voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus-Christ : c’est en gardant ses Commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses Commandements, est un menteur : la Vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa Parole, l’Amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en Lui.
Celui qui déclare demeurer en Lui doit marcher lui-même dans la voie où Lui, Jésus, a marché.

Date de dernière mise à jour : 19/08/2020

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