Eucharistie du Jeudi 02 Août 2018 : Jeudi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Pierre-Julien Eymard, Prêtre, Apôtre de l’Eucharistie, Fondateur de la Congrégation des Pères du Très Saint-Sacrement et de celle des Servantes du Très Saint-Sacrement (1811-1868).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Eusèbe, Évêque de Verceil, Martyr († c. 371).
Fête de Notre-Dame des Anges.
Fête de Saint Étienne Ier, Pape et Martyr († 257).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 18,1-6… Psaume 146(145),1-2.10a.3-4.5-6ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,47-53.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 02 Août 2018 : Fête de Saint Pierre-Julien Eymard, Prêtre, Apôtre de l’Eucharistie, Fondateur de la Congrégation des Pères du Très Saint-Sacrement et de celle des Servantes du Très Saint-Sacrement (1811-1868).
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Saint Pierre-Julien Eymard.
Jeudi 02 Août 2018 : Fête de Saint Eusèbe, Évêque de Verceil, Martyr († c. 371).
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Saint Eusèbe, Évêque de Verceil.
Jeudi 02 Août 2018 : Fête de Notre-Dame des Anges.
Tous les 2 août, à l’occasion de la Fête liturgique de Notre-Dame des Anges Célébrée dans la famille Franciscaine, tous les fidèles peuvent obtenir une indulgence plénière particulière, dite indulgence de la Portioncule.
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Fête de Notre-Dame des Anges.
Jeudi 02 Août 2018 : Fête de Saint Étienne Ier, Pape et Martyr († 257).
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Saint Étienne Ier, Pape et Martyr.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 18,1-6.
La parole du Seigneur fut adressée à Jérémie :
« Va, descends à la maison du potier ; là, je te ferai entendre mes paroles. »
Je descendis donc à la maison du potier. Il était en train de travailler sur son tour.
Le vase qu'il façonnait de sa main avec l'argile fut manqué. Alors il recommença, et il fit un autre vase, qu'il jugea satisfaisant.
Alors cette parole du Seigneur me fut adressée :
« Maison d'Israël, est-ce que je ne pourrais pas vous traiter comme fait ce potier ? déclare le Seigneur. Oui, comme l'argile est dans la main du potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d'Israël !
Psaume 146(145),1-2.10a.3-4.5-6ab.
Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
Je veux louer le Seigneur tant que je vis,
chanter mes hymnes pour mon Dieu tant que je dure.
D'âge en âge, le Seigneur régnera !
Ne comptez pas sur les puissants,
des fils d'homme qui ne peuvent sauver !
Leur souffle s'en va : ils retournent à la terre ;
et ce jour-là, périssent leurs projets.
Heureux qui s'appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu'ils renferment !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,47-53.
Jésus disait à la foule cette parabole : " Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes
et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Avez-vous compris tout cela ? - Oui », lui répondent-ils.
Jésus ajouta : « C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien. »
Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là.
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
La foi et les œuvres, ch. 3-5.
Imiter la Patience du Seigneur
Notre Seigneur a été un modèle incomparable de patience : il a supporté un « démon » parmi ses disciples jusqu'à sa Passion (Jn 6,70).
Il a dit : « Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous n’arrachiez le blé » (Mt 13,29).
Comme symbole de l’Église, il a prédit que le filet ramènerait sur le rivage, c'est-à-dire jusqu'à la fin du monde, toutes sortes de poissons, bons et mauvais.
Il a fait connaître de plusieurs autres manières, soit ouvertement, soit par paraboles, qu'il y aurait toujours le mélange des bons et des méchants.
Et pourtant il affirme qu’il faut veiller sur la discipline de l'Église quand il dit : « Si ton frère a péché contre toi, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute ; s’il t’écoute, tu auras gagné ton frère » (Mt 18,15)…
Mais aujourd’hui, nous voyons des hommes qui ne considèrent que les préceptes rigoureux, qui commandent de réprimer les perturbateurs, de « ne pas donner aux chiens les choses saintes », de « traiter comme un publicain » celui qui méprise l'Église, de retrancher du corps le membre scandaleux (Mt 7,6; 18,17; 5,30).
Leur zèle intempestif trouble tellement l'Église qu'ils voudraient arracher l'ivraie avant le temps, et leur aveuglement les rend eux-mêmes ennemis de l'unité de Jésus Christ…
Prenons garde de ne pas laisser entrer dans notre cœur ces pensées présomptueuses, de chercher à nous séparer des pécheurs pour ne pas nous souiller à leur contact, de vouloir former comme un troupeau de disciples purs et saints.
Nous ne ferions que rompre l'unité, sous le prétexte de ne pas fréquenter des méchants.
Au contraire, rappelons-nous les paraboles de l'Écriture, ses paroles inspirées, ses exemples frappants, où il nous est montré que les méchants seront toujours mêlés aux bons dans l'Église, jusqu'à la fin du monde et au jour du Jugement, sans que leur participation aux Sacrements soit nuisible aux bons, tant que ceux-ci n'auront pas participé à leurs péchés.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Le Royaume des Cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer
Il y a, dans le lac de Tibériade, de nombreuses espèces de poissons. Certaines vivent en bancs et remplissent les filets que les pécheurs lancent depuis leurs barques à fond plat.
Jésus connaît bien la manœuvre, pour l’avoir observée chez ses amis et peut-être pour l’avoir pratiquée.
L’habitude est de ramener le produit de la pêche sur la plage et d’en faire le tri, assis en rond près du rivage, chacun rejetant les pièces trop jeunes ou les espèces qui ne doivent pas être consommées.
Jésus connaît donc bien tout ce petit monde et ses coutumes. Il y puise le support d’une nouvelle parabole pour nous révéler le Royaume.
Aujourd’hui, il le compare en effet à un de ces filets que l’on jette et qui ramène toutes sortes de poissons.
Après avoir médité la parabole du bon grain et de l’ivraie, nous ne sommes pas surpris de voir traités sur le même pied les bons et les mauvais. Les bons poissons comme les mauvais sont ramenés au bord.
Ici, évidemment, la symbolique est inversée, puisque la mer est le lieu de vie des poissons alors que dans la culture biblique elle désigne le royaume de la mort ; et les poissons qui sont sortis de l’eau le sont pour leur mort, alors que nous entrons dans le Royaume pour vivre de Dieu et en Dieu.
Mais nous retiendrons que tous les poissons gagnent le rivage à la même enseigne, de même que le bon grain et l’ivraie arrivent ensemble au jour de la moisson, nourris par le même sol et le même soleil.
Mais cette fois-ci, Jésus insiste fortement sur le jugement final.
Les mauvais poissons retournent à la mer, à la mort, dans la fournaise ardente. Le Royaume est peut-être caché, mais il est manifestement important de le découvrir avant qu’il ne soit trop tard.
La chute de cette histoire n’est cependant pas implacable. La série de paraboles que nous avons traversée ces jours derniers a dévoilé de nombreux secrets du Royaume qui nous font percevoir que la Parole de Jésus n’agit pas comme une menace mais comme un avertissement.
« Avez-vous compris tout cela ? » demande-t-il. Avez-vous compris que vous êtes à l’orée d’un monde nouveau, dont la logique lui est propre, dont l’accès est réservé aux cœurs purs, à ceux qui sont prêts à tout miser sur Dieu, à ceux qui sont prêts à travailler toute une vie pour trouver la perle rare ?
« Oui », répondent les disciples, unanimes. Ce n’est pas la réponse de ceux qui redoutent la fournaise mais le choix de ceux qui désirent la vie.
Cela nécessite de travailler comme un maître de maison avisé. Il y a beaucoup de travail en effet, car il faut tirer de l’ancien le nouveau à venir.
Jésus n’est pas venu abolir, faire table rase du passé, il est venu accomplir, porter à leur perfection les promesses du passé.
Nous n’avons donc pas à espérer changer nos vies comme on reçoit un nouvel équipage. Nous avons à travailler pour tirer de cette vieille pâte humaine dont nous connaissons les limites et les défauts, la substance qui nourrira un élan nouveau.
Nous avons à relire les alliances et les ruptures, nos combats et nos fuites, pour déchiffrer l’appel du Seigneur et trouver à dépasser l’ancien pour permettre l’actualisation du nouveau.
Au terme de ces paraboles, nous avons appris que notre cœur et notre intelligence sont les garants de notre trésor, nous avons à en tirer l’orientation nouvelle de notre vie à la suite du Christ.
Nous aurons alors accompli la dernière parabole, celle du scribe devenu disciple parce qu’il s’est mis à l’école du Royaume des Cieux.
Seigneur Jésus, fais de nous ce « scribe devenu disciple du Royaume des Cieux ». Toi le jardinier de la Résurrection, sois notre maître, fais nous être en plénitude.
Que toutes nos œuvres contribuent à édifier ton Royaume et soient une hymne à la louange de ta Gloire.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_157
Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
On ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.
Aujourd'hui, l'Évangile fait un appel vital à la conversion, Jésus ne nous épargne pas la brutalité de la réalité: (Mt 13,49-50). L'avertissement est clair! Nous ne pouvons pas nous endormir là-dessus.
Cela dit, nous devons choisir librement: ou bien nous cherchons Dieu et le bien de toutes nos forces ou bien nous plaçons notre vie au bord de l'abîme.
Soit nous sommes avec Le Christ soit nous sommes contre Lui. Se convertir veut dire, dans ce cas, opter pour l'appartenance aux justes et mener une vie digne de ce nom.
Cela dit, nous avons en nous l'expérience du péché: nous voyons le bien que nous devrions faire et nous faisons le mal.
Comment essayons-nous de donner une vraie unité à nos vies? Tout seul nous ne pouvons pas faire grande chose.
La seule chose à faire c'est de nous mettre entre les mains de Dieu, en faisant cela nous pourrons réussir à faire le bien et appartenir aux justes.
«Par le fait que nous ignorons le moment où viendra notre rencontre avec notre Juge, nous devons vivre chaque jour comme s'il devait nous juger le lendemain» (Saint Jérôme).
Cette phrase est une invitation à vivre avec intensité et responsabilité notre Foi Chrétienne.
Il ne s'agit pas d'avoir peur, mais de vivre dans l'Espérance ce temps de grâce, de louange et de gloire.
Le Christ nous montre le chemin de notre glorification. Le Christ est le chemin de l'homme, et par conséquent, notre Salut, notre Bonheur et tout ce que nous pouvons imaginer passe par Lui.
Et si nous possédons tout avec Le Christ, nous ne pouvons pas cesser d'aimer l'Église qui nous aide à Le voir et qui est aussi son Corps Mystique.
Afin de contrecarrer la vision purement humaine que nous avons de cette réalité il faut que nous retrouvions la vision divine-spirituelle:
Il n'y a rien de mieux que Le Christ et l'accomplissement de sa Volonté!
HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,
R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !
Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.
Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Eusèbe.
Accorde-nous, Seigneur, de savoir imiter le courage de l’Évêque Saint Eusèbe pour affirmer la Divinité du Christ ; nous garderons ainsi la Foi qu’il a enseignée, et nous obtiendrons de participer à la Vie de Ton Fils, Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ? Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à Moi, tous ces êtres – oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.
Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)… (Office des Vêpres).
Tressaillez de Joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu Louange, Gloire et Honneur quand se révélera Jésus-Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.