Eucharistie du Dimanche 16 Août 2020 : Vingtième Dimanche du Temps Ordinaire (Année A).

Eucharistie du Dimanche 16 Août 2020 : Vingtième Dimanche du Temps Ordinaire (Année A).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Étienne de Hongrie,  1er roi apostolique de Hongrie, Fondateur et Patron du royaume de Hongrie (? 1038).

Fête de Saint Roch, Pèlerin (? 1380).
Fête de Frère Roger Schutz, Fondateur de la Communauté de Taizé (1915-2005).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 56,1.6-7… Psaume 67(66),2b-3.5abd.7b-8… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28.
Commentaire de Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Autre commentaire de Frère Didier-Marie de la Trinité, o.c.d. (Carmel de Lisieux).
Autre commentaire de l’Abbé Joan SERRA i Fontanet (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint etienne de hongrie 11

Dimanche 16 Août 2020 : Fête de Saint Étienne de Hongrie,  1er roi apostolique de Hongrie, Fondateur et Patron du royaume de Hongrie (? 1038).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Étienne de Hongrie,  1er roi apostolique de Hongrie.

St roch

Dimanche 16 Août 2020 : Fête de Saint Roch, Pèlerin (? 1380).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Roch, Pèlerin.

Frere roger schutz fondateur de la communaute de taize 1915 2006

Dimanche 16 Août 2020 : Fête de Frère Roger Schutz, Fondateur de la Communauté de Taizé (1915-2005).
Frère Roger n’est ni Béatifié, ni Canonisé et il n’est donc pas au Calendrier Liturgique, mais je le mets ici car il a marqué toute une génération (dont je fais partie) et sa vie vaut d’être soulignée.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Frère Roger Schutz, Fondateur de la Communauté de Taizé.

Tous les saints 11

Les Saints du 16 Août.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/aout/saints-saintes-et-fetes-du-jour-17.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 56,1.6-7.
Ainsi parle le Seigneur : Observez le droit, pratiquez la justice, car mon salut approche, il vient, et ma justice va se révéler.
Les étrangers qui se sont attachés au Seigneur pour l’honorer, pour aimer son nom, pour devenir ses serviteurs, tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner et tiennent ferme à mon alliance,
je les conduirai à ma montagne sainte je les comblerai de joie dans ma maison de prière, leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel, car ma maison s’appellera « Maison de prière pour tous les peuples ».

 

Psaume 67(66),2b-3.5abd.7b-8.
Que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,

car tu gouvernes le monde avec justice ;
sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.

Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l'adore !

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 11,13-15.29-32.
Je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes : dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations, j’honore mon ministère,
mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair, et d’en sauver quelques-uns.
Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu quand ils ont été mis à l’écart, qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance.
Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu, et maintenant, par suite de leur refus de croire, vous avez obtenu miséricorde ;
de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire, par suite de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire pour faire à tous miséricorde.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28.
En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

 

Commentaire du jour.
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Sermon 35, 3ème pour le 2ème dimanche de Carême ; SC 207 (Sermons, tome II; Sermons 18-39; trad. G. Salet; Éd. du Cerf 1974, p. 257, rev.).

« Envoyé aux brebis perdues d'Israël »

« Je n'ai été envoyé, déclare Le Seigneur, qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël. » On peut le dire en bref (...) : il a été envoyé à celui à qui il a été promis.
« C'est à Abraham, est-il dit, que les promesses ont été faites, et à sa descendance » (Ga 3,16).

La promesse faite dans le temps est accomplie en son temps, et pour les juifs à partir des juifs, selon qu'il est écrit : « Le salut vient des juifs » (Jn 4,22).
C'est à eux que Le Christ, né d'eux dans la chair, a été envoyé à la fin des temps ; à eux qu'il avait été promis au commencement du temps, Lui prédestiné avant tous les temps.

Prédestiné pour les juifs et les païens, né des seuls juifs sans intermédiaire dans la chair, il a été présenté à sa naissance selon la chair à ceux à qui il avait été promis. (...)

Mais le nom « Israël » signifie « homme voyant Dieu » : il s'applique donc à bon droit à tout esprit raisonnable.
De ce fait, on peut comprendre que « la maison d'Israël » embrasse aussi les anges, ces esprits prédestinés à la vision de Dieu...

Tandis que ces quatre-vingt-dix-neuf brebis (...), sur la montagne de la vision et de la délectation de leur pasteur, c'est-à-dire du Verbe de Dieu, marchent au large et se couchent sans crainte dans les gras pâturages toujours verdoyants (Ps 22,2), le bon Pasteur est descendu d'auprès du Père, quand « le temps de la miséricorde » (Ps 101,14) est venu.

Il a été envoyé miséricordieusement dans le temps, Lui qui (...) avait été promis de toute éternité ; il est venu chercher l'unique brebis qui s'était perdue (Lc 15,4s). (...) Le bon berger a donc été envoyé pour consolider ce qui était brisé, pour fortifier ce qui était faible (cf Ez 34,16).

Ce qui était brisé et faible, c'était le libre arbitre de l'homme. Jadis, en voulant se hausser au-dessus de lui-même, il est tombé ; n'ayant pas la force de se soutenir, il s'est écrasé et brisé (...), totalement incapable de se redresser.

Consolidé enfin et réconforté par Le Christ Lui-même (...), mais pas complètement vigoureux tant qu'il n'est pas placé avec les quatre-vingt-dix-neuf autres dans les gras pâturages, il est porté dans les bras du berger : « Il portera sur sa poitrine les agneaux, est-il écrit ; il portera les brebis mères » (Is 40,11).

 

Autre commentaire du jour.
https://www.carmel.asso.fr/Homelie-dim-20e-TO-Le-salut-est-offert-aux-paiens.html
Frère Didier-Marie de la Trinité, o.c.d. (Carmel de Lisieux).

Homélie Dim. 20e TO : Le Salut est offert aux païens

Les textes bibliques de notre liturgie dominicale insistent clairement sur l’universalité du Salut offert par Dieu.
Vous l’avez entendu dans la première lecture. Le prophète Isaïe annonce que « Les étrangers […] seront comblés de joie  ». «  La Maison du Seigneur s’appellera “Maison de prière pour tous les peuples” (Is 56,6-7).
Le psalmiste a affirmé « ton salut [sera connu] parmi toutes les nations » (Ps 66,3). Enfin dans l’épître, nous avons entendu saint Paul nous dire qu’il a été envoyé comme apôtres des nations païennes.

En conclusion de ces trois lectures, notre Évangile rapporte la rencontre de Jésus avec une païenne, une Cananéenne et cette scène a de quoi nous surprendre, car il s’y opère un renversement étonnant qui peut nous aider dans notre propre Vie spirituelle.

Nous sommes en face d’un vrai dialogue. Et non pas de deux monologues, ce qui se passe souvent dans nos prises de paroles.
En effet, nous suivons nos idées et nous cherchons le plus souvent à les faire triompher sans prendre en compte la parole de l’autre.
Ici nous assistons à un vrai dialogue où chacun écoute et reprend la parole à partir de celle de l’autre.

Soulignons tout d’abord que Jésus, avec ses disciples, s’est retiré en territoire païen. Ce territoire est même celui des premiers ennemis d’Israël lors de leur entrée en Terre Promise avec Josué…
La femme crie en disant «  Prends pitié de moi Seigneur  » « Kyrie eleison  » (Mt 15,22)… Elle y ajoute le titre de « Fils de David  » et elle explique que « [sa] fille est tourmentée par un démon » (Mt 15,22).
 

De manière étonnante, surprenante, voire scandaleuse, Jésus, si compatissant habituellement, ne répond rien.
Ce n’est qu’à la demande des disciples qu’il prend la parole pour opposer une fin de non-recevoir : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël  » (Mt 15,24).

Jésus se situe dans le cadre des prophètes qui l’ont précédé, dans le cadre de l’Alliance avec un peuple, le peuple élu.
Notons qu’ici Jésus s’adresse aux disciples et non pas à la Cananéenne. Il affirme aux disciples qu’il ne peut pas tout faire et que sa mission est circonscrite.

Osons-nous mettre face à ce « non », face à ce refus de Jésus… Et regardons nos propres « non », ceux que nous disons, ceux que nous devrions dire et que nous n’avons pas la force de dire.
Où s’enracinent nos « non » ? Devant ce refus, la femme s’enhardit et vient se prosterner devant Lui : «  Seigneur, viens à mon secours !  » (Mt 15,25).

Cette fois, Jésus lui répond directement avec une parole qui peut nous sembler dure : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens  » (Mt 15,26).

Ce proverbe souligne de manière aigüe l’opposition du monde entre le Peuple élu et les « païens ».
Il est, hélas, assez courant de traiter de « chien d’infidèle » ceux qui ne partagent pas la même foi. Ici, Jésus adoucit tout de même le propos en parlant de « petit chien ».

Loin de s’offusquer de cette parole, la Cananéenne a bien entendu et elle approuve d’une certaine manière : « Oui, Seigneur » (Mt 15,27)… Mais elle ne s’arrête pas là, elle rebondit sur l’image employée par Jésus : « Mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres  » (Mt 15,27).

Jésus, en entendant cette parole, est dans l’admiration de la Foi-confiance de cette païenne. Il lui répond : « Femme, grande est ta Foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux !  » (Mt 15,28).
Cette parole est forte, car Jésus utilisera la même parole au jardin de Gethsémani pour s’adresser à son Père.

Il y a eu dans ce dialogue une sorte de retournement de la part de Jésus qui est passé du silence d’abord, puis du refus à l’accueil de la demande et il a su dans le dialogue découvrir dans le désir fondamental de cette femme, le désir même de Son Père.

Tout au long de l’Évangile, nous découvrons trois manières pour Jésus de découvrir la volonté de son Père :

  • La méditation des Écritures,
  • La longue prière filiale et silencieuse,
  • L’accueil de ce qui advient dans la rencontre des autres.

Cela nous est lumière pour notre propre vie. La Volonté de Dieu n’est pas un plan arrêté ou un scénario écrit à l’avance qu’il nous faudrait déchiffrer, voire deviner…

La Volonté de Dieu, c’est que des êtres libres répondent librement à son Amour, qu’ils entrent donc en dialogue avec Lui en inventant dans l’Amour toutes leurs répliques.

Ce matin, en célébrant l’Eucharistie, nous approchons du Seigneur, du Fils de David, du Sauveur.
Qu’à l’exemple de la Cananéenne de l’Évangile, nous soyons éveillés dans l’Amour et dans la Foi.
Une Foi inébranlable et humble qui ne se laisse rebuter, ni décourager par rien. Une Foi qui se traduit par une prière insistante, persévérante, importune même ; une prière qui soit un dialogue filial mais qui ne revendique aucun droit. Rien n’est dû, tout est don.

La Foi sait que les miettes qui tombent de la table vont combler sa faim et bien au-delà. Et dans cette Eucharistie, nous recevons plus que les miettes, nous nous nourrissons du Corps du Christ pour devenir son Corps et le rendre présent au cœur de notre monde.
Amen.
Frère Didier-Marie de la Trinité - (Couvent de Lisieux)

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_178
+ Abbé Joan SERRA i Fontanet (Barcelona, Espagne).

«Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres»

Aujourd'hui, nous contemplons la scène de la Cananéenne, une femme païenne, non israélite, qui avait sa fille qui était malade, possédée et qui a entendu parler de Jésus.
Elle sort à sa rencontre en poussant des cris: «Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David! Ma fille est tourmentée par un démon» (Mt 15,22).
En fait, elle ne demande rien, elle ne fait que lui présenter le mal qui assaille sa fille, en ayant bon espoir qu'il agisse.

Jésus "fait le sourd". Pourquoi? Peut-être parce qu'il avait remarqué la Foi de cette femme et voulait l'amplifier.
Elle continue à supplier, de telle façon que les disciples demandent à Jésus de la faire partir. La Foi de cette femme se manifeste, par son humble insistance qu'on remarque par le commentaire de disciples à son sujet: «Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris» (Mt 15,23).

La femme continue à crier, elle ne se lasse pas. Le silence de Jésus s'explique car il est venu uniquement pour la maison d'Israël. C'est uniquement après la Résurrection qu'il dira à ses disciples «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la Création» (Mc 16,15).

Le silence de Dieu nous tourmente parfois. Combien de fois nous nous sommes plaints de ce silence?
Mais la Cananéenne se prosterne, se met à genoux. Elle se met en position d'Adoration. Il lui répond que ce n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux chiens. Mais elle lui répond: «C'est vrai, Seigneur -reprit-elle- mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres» (Mt 15,26-27).

Cette femme est très débrouillarde. Elle ne se fâche pas, elle ne lui répond pas méchamment, mais donne raison à Jésus: «C'est vrai, Seigneur».
Et ce faisant elle arrive à le mettre de son côté. Comme si elle lui disait: je suis un chien, mais tout comme celui-ci je suis sous la protection du maître.

La Cananéenne nous offre une belle leçon: elle donne raison au Seigneur, qui a toujours raison. Quand on se présente devant Le Seigneur il ne faut jamais vouloir avoir raison.
Il ne faut jamais se plaindre, et si on le fait, il faut toujours finir par lui dire «Seigneur, que ta Volonté soit faite».

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-08-16/Femme-grande-est-ta-foi-!

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Étienne de Hongrie.
Seigneur, ton Église avait en Saint Étienne de Hongrie un propagateur de l’Évangile, quand il était roi sur la Terre ; permets qu’elle trouve en lui un défenseur, maintenant qu’il est dans la Gloire de Ciel.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Pour ceux qui t'aiment, Seigneur, tu as préparé des biens que l'œil ne peut voir : répands en nos cœurs la ferveur de ta Charité, afin que t'aimant en toute chose et par-dessus tout, nous obtenions de Toi l'héritage promis qui surpasse tout désir.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)… (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus-Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons.
Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)… (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

Date de dernière mise à jour : 16/08/2020

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