Eucharistie du Jeudi 10 Mars 2022 : Jeudi de la 1ère semaine de Carême.
Fête de Sainte Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (1817-1898).
Fête du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie (1832-✝1869).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Esther 4,17n.17p.17q.17r.17aa.17bb.17gg.17hh… Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,7-12.
Commentaire d’une homélie anonyme du 4e siècle.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 10 Mars 2022 : Fête de Sainte Marie-Eugénie Milleret, Fondatrice des Religieuses de l'Assomption (1817-1898).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Eugénie Milleret.
Jeudi 10 Mars 2022 : Fête du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie (1832-✝1869).
À Frasne-le-Château, le 10 Mars 1869, la naissance au Ciel (dies natalis) du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, dont la mémoire est célébrée le 05 Septembre.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 05 Septembre, ou sur le lien suivant :
Bienheureux Jean-Joseph Lataste.
Les Saints du 10 Mars.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mars/saints-saintes-et-fetes-du-jour-12.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Esther 4,17n.17p.17q.17r.17aa.17bb.17gg.17hh.
En ces jours-là, la reine Esther, dans l’angoisse mortelle qui l’étreignait,
chercha refuge auprès du Seigneur.
Se prosternant à terre avec ses servantes du matin jusqu’au soir,
elle disait :
« Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob,
tu es béni.
Viens à mon secours car je suis seule,
et je n’ai pas d’autre défenseur que toi, Seigneur.
Car je vais jouer avec le danger.
Dans les livres de mes ancêtres, Seigneur,
j’ai appris que ceux qui te plaisent,
tu les libères pour toujours, Seigneur.
Et maintenant, aide-moi, car je suis solitaire
et je n’ai que toi, Seigneur mon Dieu.
Maintenant, viens me secourir car je suis orpheline,
et mets sur mes lèvres un langage harmonieux
quand je serai en présence de ce lion ;
fais que je trouve grâce devant lui,
et change son cœur :
qu’il se mette à détester celui qui nous combat,
qu’il le détruise avec tous ses partisans.
Et nous, libère-nous de la main de nos ennemis ;
rends-nous la joie après la détresse
et le bien-être après la souffrance. »
Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8.
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.
Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l’œuvre de tes mains.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,7-12.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ?
ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
« Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Commentaire du jour.
Homélie anonyme du 4e siècle.
Attribuée à tort à Saint Jean Chrysostome (trad. SC 146, p. 67s rev)
« Demandez, vous obtiendrez...; frappez, la porte vous sera ouverte »
« Prête l'oreille à mes paroles, Seigneur ! » (Ps 5,2) Tu es venu non seulement prendre en pitié ton peuple Israël, mais sauver toutes les nations..., non seulement restaurer une partie de la terre, mais renouveler le monde entier.
Donc « Prête l'oreille à mes paroles, Seigneur ! »... Ne rejette pas ma supplication comme indigne ; ne repousse pas ma prière.
Je ne demande pas l'or ou les richesses... C'est en désirant l'amour et le respect pour toi que je crie sans cesse : « Prête l'oreille à mes paroles, Seigneur !
Israël a joui de tes biens ; moi aussi je ferai l'expérience de tes bienfaits. Tu l'as conduit hors d'Égypte ; retire-moi de l'erreur. Tu l'as racheté au Pharaon ; délivre-moi de l'auteur du mal. Tu l'as conduit à travers la Mer Rouge ; conduis-moi à travers l'eau du Baptême. Tu l'as guidé par la colonne de feu ; éclaire-moi par ton Esprit-Saint.
Israël a mangé le pain des anges au désert ; donne-moi ton Corps très saint. Il a bu l'eau du rocher ; désaltère-moi du Sang de ton côté. Israël a reçu les tables de ta Loi ; grave ton Évangile en mon cœur...
« Prête l'oreille à mes paroles, Seigneur ! Comprends mon cri. » Grâce à ce cri Moïse a eu la création comme alliée pour ton peuple [à la Mer Rouge] ; grâce à cette clameur Josué a freiné la course du soleil (Jos 10,12) ; grâce à ce cri Élie a rendu stériles les nuées du ciel (1R 17,1) ; c'est grâce à cette plainte qu'Anne a mis au monde un enfant, contre tout espoir (1S 1,10s). « Seigneur, comprends donc mon cri ! »
Je proclame la puissance absolue du Père et la médiation du Fils, son envoi dans le monde et son obéissance.
Le Père siège éternellement, et toi tu as « incliné les Cieux et tu es descendu » (Ps 28,10 ;17,10)...
Dans le Jourdain tu as reçu son témoignage. En appelant Lazare hors du tombeau, tu as rendu grâces à ton Père... ; en multipliant les pains au désert, tu as levé les yeux vers le Ciel et as dit la bénédiction.
Quand tu as été suspendu à la Croix, c'est lui qui a reçu ton esprit ; quand tu as été déposé dans le tombeau, c'est lui qui t'a ressuscité le troisième jour.
C'est tout cela que je crie dans ma prière ; c'est cela que je proclame à travers les âges.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Combien plus votre Père, qui est aux Cieux, donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est avant tout le Dieu qui sauve : c’est en arrachant les siens au danger qui les menace, qu’il leur révèle qui il veut être pour eux.
Cette révélation historique du dessein de Dieu suppose bien sûr que les événements de l’histoire du Salut aient été interprétés comme des actions divines par l’hagiographe (auteur inspiré). Celles-ci débouchent alors sur l’Alliance, qui constitue la finalité des interventions divines.
Dire que Dieu agit dans l’histoire - celle d’Israël et la nôtre - ne signifie pas pour autant que nous n’avons qu’à attendre passivement ses interventions : Le Seigneur n’agit pas sans nous ; son action en tant que « Cause première », épouse notre action humaine qui fait office de « cause seconde », à laquelle il donne une efficacité surnaturelle.
Toute la Bible est jalonnée de ces interventions victorieuses de Dieu, obtenues parfois en des circonstances tragiques et par l’intermédiaire d’être fragiles, afin qu’il apparaisse clairement que c’est l’Éternel qui a agi dans la faiblesse humaine.
Le livre d’Esther est un des fleurons de ces hauts-faits divins. En réponse à la Foi et la prière confiante de la reine Esther, Dieu va sauver son peuple de l’extermination et retourner contre ses ennemis le châtiment qu’ils prétendaient lui infliger.
Le Seigneur accomplit tout cela en utilisant les causalités naturelles - « secondes » - de manière à les faire concourir à son dessein.
Autrement dit, Dieu n’intervient que rarement dans des théophanies spectaculaires, mais il rend efficace l’action de ses serviteurs, leur inspirant la bonne stratégie et leur donnant la force de la mener à bien.
Ainsi donc, nous sommes invités à prier comme si le résultat de notre entreprise dépendait entièrement de Dieu ; puis nous sommes invités à nous mettre au travail comme si le succès ne dépendait que de notre effort.
Telle est la synergie féconde que Le Seigneur nous propose, conduisant à une réalisation qui est à la fois entièrement de lui, et entièrement nôtre.
Il est donc non seulement légitime, mais il est « juste et bon » de « demander, chercher, frapper » : « celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvrira » confirme Jésus.
Et ne craignons pas que dans cette collaboration, Le Seigneur nous trompe : il n’est pas un père indigne qui glisse un galet dans la main d’un enfant alors que celui-ci mendie un petit pain ; ni un mauvais bougre qui dépose un serpent dans le panier d’un petit qui lui demande une anguille.
Même nous qui sommes mauvais, nous nous indignons de tels procédés ; a fortiori notre « Père qui est aux Cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! »
La seule condition, est que nous respections les règles de la synergie que Dieu met en place, à savoir : que nous devenions les collaborateurs de sa Charité. Voilà pourquoi Jésus ajoute : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi ».
C’est dans la mesure où nous donnons sans hésiter à nos frères ce que nous demandons à Dieu pour nous-mêmes, qu’il nous exaucera sans tarder.
Telle est la confiance filiale que Le Seigneur attend de nous, confiance qui débouche sur la fraternité universelle qu’il voudrait voir régner entre les hommes ses enfants.
« “Donne-nous un cœur pur, ô Notre Dieu” (Verset de l’Évangile) afin que nous puissions discerner tes actions salvifiques au cœur de nos vies, et connaitre “la Joie d’être sauvés” (Ibid.).
Établis-nous dans la ferme conviction de ta proximité bienveillante, toi “Notre Père qui donne de bonnes choses à ceux qui les lui demandent”.
Nous aurons alors assez de liberté intérieure pour à notre tour partager sans compter, dans la certitude que tu pourvois largement à tous nos besoins. »
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_11
Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
«Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve»
Aujourd'hui Jésus nous parle de la nécessité et de la puissance de la prière. Nous ne pouvons comprendre la Vie Chrétienne sans une relation avec Dieu, et au cœur de cette relation se trouve la prière.
Notre vie ici-bas est celle de pèlerins, mais la prière nous rapproche de Dieu, elle nous ouvre les portes de son immense Amour et nous donne un avant-gout des délices du Ciel.
Aussi, la Vie Chrétienne est-elle une demande et une recherche continuelles: «Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira» (Mt 7,7), nous dit Jésus.
En même temps, la prière transforme peu à peu le cœur de pierre en cœur de chair: «Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les Cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent!» (Mt 7,11).
Le meilleur résumé de ce que nous pouvons demander à Dieu se trouve dans le Notre Père: «Que ton règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel» (cf. Mt 6,10). Dans la prière, nous ne pouvons pas demander n'importe quoi, mais ce qui est réellement bon. Nul ne désire ce qui lui est dommageable; et nous ne pouvons pas non plus le vouloir pour les autres.
Il y en a qui se plaignent de ce que Dieu ne les écoute pas, car ils ne voient pas aussitôt les résultats, ou parce qu'ils pensent que Dieu ne les aime pas.
Il n'est pas inutile alors de se souvenir du conseil de Saint Jérôme: « Il est sûr que Dieu donne à qui demande, que celui qui cherche trouve, et qu'à celui qui frappe l'on ouvre: il est clair que celui qui n'a pas reçu, celui qui n'a pas trouvé et celui à qui on n'a pas ouvert, n'a pas bien demandé, n'a pas bien cherché et n'a pas bien frappé à la porte».
Demandons donc d'abord à Dieu qu'il rende notre cœur aussi bon que celui de Jésus-Christ.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-03-10/quiconque-demande-recoit
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : DIEU AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Inspire-nous, Seigneur, de toujours concevoir ce qui est juste et de l’accomplir avec empressement ; sans Toi nous ne pouvons pas exister, fais-nous vivre en accord avec Toi.
Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)... (Office des Laudes).
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage. Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers Toi.
Car c’est Toi qui les as mis à part pour Toi comme héritage, parmi tous les peuples de la Terre.
Parole de Dieu : (Jc 4, 7-8. 10)… (Office des Vêpres).
Soumettez-vous à Dieu, et résistez au démon : il s’enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et Lui s’approchera de vous.
Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, purifiez vos cœurs. Abaissez-vous devant Le Seigneur, et il vous élèvera.