43a. En ce début de Carême 2009 (1ère partie)

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES

EN CE DEBUT DE CAREME 2009 :

Avant d’aborder la Réflexion d’aujourd’hui, j’aimerais apporter quelques précisions pour compléter ma précédente Réflexion et peut-être mieux expliquer ce que j’ai voulu montrer (et ces précisions arrivent au bon moment, alors que nous abordons l’entrée dans la carême (voir à ce sujet les enseignements faits par mon épouse sur le carême, sur son site) avec 40 jours pour préparer nos cœurs à vivre la semaine de Passion de Jésus et Sa Résurrection).

(Site de mon épouse : (http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/ ) ...puis catégorie : Enseignements.)

D’abord concernant les trois apôtres ayant assistés à La Transfiguration de Jésus.

Si Pierre a été le premier Pontife (le premier pape), il faut rajouter qu’il est mort martyr, crucifié à Rome, sans doute la tête en bas (d’après la tradition).

Extrait dans Maria Valtorta :

Malgré les conditions de sa mort, telle que le rapporte la Tradition (crucifié tête en bas), Pierre bénéficiera d'une mort bienheureuse : L'heure viendra où tu ne voudras plus qu'accomplir le dernier sacrifice. Et alors tu auras toute la force venant du Ciel et de toi-même. Je serai là plein d'admiration à te regarder.(2.69) A l'heure de ton aurore, tu verras se réfléchir sur la voûte du ciel, tu le verras sans devoir lever les yeux, ton Jésus qui te sourira pour te dire : "Je t'aime, viens", et ton entrée dans l'aurore te sera plus douce que l'entrée dans la chambre nuptiale... (2.21). Tu mourras en disant mon Nom. (2.103).

Si Jacques a été le premier apôtre martyr: Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament : « Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. » (Actes, XII:2). 

(http://lodel.irevues.inist.fr/saintjacquesinfo/index.php?id=1246)

Je voudrais préciser que peu de temps après ce moment merveilleux de La Transfiguration, il y a eu l’arrestation, la Passion et la Crucifixion de Jésus.

Jean, le troisième apôtre présent à La Transfiguration, a vécu toute La Passion et La Mort de Jésus en étant et en restant à ses côté, prenant avec lui La Très Sainte Vierge Marie, la soutenant et étant avec elle au pieds de La Croix, puis en Le retirant de La Croix avec Joseph d’Arimathie et Nicodème…et ce fut le seul des apôtres !!!

Extrait de ce moment avant la mise au tombeau, dans Maria Valtorta :

Joseph aussi enlève son manteau et dit à Jean de l'imiter et de tenir les échelles pendant qu'eux montent avec des leviers et des tenailles.

Marie s'est levée tremblante, soutenue par les femmes, et s'approche de la croix.

La paume gauche est déclouée. Le bras retombe le long du Corps qui maintenant pend à demi détaché. Ils disent à Jean de monter lui aussi, en laissant les échelles aux femmes.

Jean, monté sur l'échelle où était d'abord Nicodème, passe le bras de Jésus autour de son cou et le tient ainsi, tout abandonné sur son épaule, en l'enlaçant par son bras à la taille et il le tient par la pointe des doigts pour ne pas heurter l'horrible déchirure de la main gauche, qui est presque ouverte. Quand les pieds sont décloués, Jean a beaucoup de mal à tenir et soutenir le Corps de son Maître entre la croix et son propre corps.

Marie se place déjà au pied de la croix, assise en lui tournant le dos, prête à recevoir son Jésus sur ses genoux.

Mais le plus difficile c'est de déclouer le bras droit. Malgré tous les efforts de Jean, le Corps pend complètement en avant et la tête du clou est profondément enfoncée dans la chair, et comme ils ne voudraient pas le blesser davantage, les deux hommes compatissants peinent beaucoup. Finalement ils saisissent le clou avec les tenailles et le sortent tout doucement.

Jean tient toujours Jésus par les aisselles, avec la tête renversée sur son épaule, pendant que Nicodème et Joseph le saisissent l'un aux cuisses, l'autre aux genoux, et le descendent avec précaution en le tenant ainsi par les échelles.

Arrivés à terre, ils voudraient retendre sur le drap qu'ils ont placé sur leurs manteaux, mais Marie le veut. Elle a ouvert son manteau en le laissant pendre d'un côté et écarte les genoux pour faire un berceau à son Jésus.

Pendant que les disciples tournent pour lui donner son Fils, la tête couronnée retombe en arrière et les bras pendent vers la terre et frotteraient le sol avec les mains blessées si la pitié des pieuses femmes ne les tenaient pas pour l'empêcher.

Maintenant il est sur les genoux de sa Mère...

Nicodème et Jean par les épaules, Joseph par les pieds, soulèvent la Dépouille non seulement enveloppée dans le drap mais étendue aussi sur les manteaux qui font office de brancard, et ils descendent par le chemin.

Marie, soutenue par sa belle-sœur et la Magdeleine, suivie par Marthe, Marie de Zébédée et Suzanne, qui ont ramassé les clous, les tenailles, la couronne, l'éponge et le roseau, descend vers le tombeau.

Et même s’il n’est pas mort martyr (tout ce que l’on sait, c’est qu’il est mort très vieux),…

ce moment là a été un véritable martyr pour lui et il a été le seul des apôtres à non seulement ne pas avoir fuit, mais à être resté jusqu’au bout et à la mise au tombeau et aussi à avoir pris en charge La Très Sainte Vierge Marie dont Son Fils (Le Pur, L’Innocent, La Bonté même, L’Amour même, Dieu en personne) venait d’être torturé, crucifié et tué sous ses yeux.

Lui aussi a eu besoin de cette force prise dans ce moment merveilleux pour aller jusqu’au bout et ne pas défaillir en cours de route et faire demi-tour en fuyant à toute jambe (comme les autres apôtres) tout en soutenant Marie totalement effondrée (une épée te transpercera le cœur (prophétie du vieillard Siméon)…milles épées, oui, une par coup sur Jésus dont le bruit de chacun résonnait au cœur de Marie…voir à ce sujet ma Réflexion sur Le Samedi Saint n°6.

Extrait de cette Réflexion :

Oh ! Oui, ma douleur est gigantesque, elle m'écrase, me broie et il n'est rien qui puisse la soulager.

Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu'à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l'entendrais pas puisque tu es mort. Ne l'entends-tu plus ta Maman ?

Je croyais avoir connu l'abîme de la douleur... c'était l'aube de cette douleur, c'en était le bord. Maintenant, c'en est le midi. Maintenant c'est le fond. C'est l'abîme ce que je touche maintenant, après y être descendue en ces trente-quatre années, bousculée par tant de choses et prostrée, aujourd'hui, sur le fond horrible de ta Croix.

Combien durera cet enfer pour ta Maman ? Tu as dit : "En trois jours, je réédifierai ce Temple". C'est tout aujourd'hui que je me répète ces paroles que tu as dites, pour ne pas tomber tuée, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore... Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, Toi, Toi, ma Vie ?

Hommes, regardez avec quoi vous avez transpercé Dieu, mon Fils ! Et je dois vous pardonner et je dois vous aimer. Parce que Lui vous a pardonné, parce que Lui m'a dit de vous aimer ! Il m'a fait votre Mère, Mère des assassins de mon Enfant ! Une de ses dernières paroles, en luttant contre le râle de l'agonie... "Mère, voici ton fils... tes fils". Même si je n'avais pas été Celle qui obéit, j'aurais dû obéir aujourd'hui, car c'était le commandement d'un mourant.

Voici. Voici. Jésus, je pardonne, je les aime. Ah ! Mon cœur se brise dans ce pardon, dans cet amour ! Entends-tu que je leur pardonne et les aime ? Je prie pour eux. Voilà : je prie pour eux... Je ferme les yeux pour ne pas voir ces objets de ta torture pour pouvoir leur pardonner, pour pouvoir les aimer, pour pouvoir prier pour eux. Chaque clou sert à crucifier de ma part toute volonté de ne pas pardonner, de ne pas aimer, de ne pas prier pour tes bourreaux.

Siméon l'a dit : "Une épée te transpercera le cœur". Une épée ? Une forêt d'épées ! Combien de blessures ils t'ont fait, Fils ? Combien de gémissements tu as poussés ? Combien de spasmes ? Combien de gouttes de sang tu as versées ? Eh bien, chacune est une épée pour moi. Je suis une forêt d'épées. En Toi, il n'en est pas une partie de la peau qui ne soit une plaie. En moi, il n'en est pas qui ne soit transpercée. Elles transpercent mes chairs et pénètrent dans le cœur.

Des moments de Grâce comme celui-là, où des personnes peuvent entrevoir La Gloire de Dieu, ne sont pas donné pour être jetés en pâture aux gens, mais pour renforcer La Foi et donner la force à ceux qui reçoivent cette Grâce de pouvoir aller jusqu’au bout de leur martyr sans faiblir, sans faire demi-tour mais au contraire en encourageant les autres à les suivre dans le martyr.

Et aussi, grâce à leurs témoignages, ils deviennent pour tous les autres (nous tous, moi compris) des témoins de cette Gloire de Dieu et de l’existence de ce Royaume où ceux qui y parviennent vivent dans un Bonheur éternel…et ceux qui sont dans l’attente d’y parvenir (les Saintes âmes du Purgatoire) vivent une souffrance atroce de ne pas y être encore.

Quant à ceux, qui par leur vie sur terre, vont en Enfer, savent qu’ils n’y parviendront jamais (et pour toute l’éternité) et vivent alors dans une souffrance atroce encore plus grande et éternelle de savoir qu’ils sont passés à côté de ce Bonheur infini.

Je m’explique : Comme j’ai essayé de le montrer dans ma précédente Réflexion, nos yeux (ceux qui sont sur notre figure) peuvent voir très loin (pour ceux qui ont une très bonne vue), mais leur vision est arrêtée automatiquement par tout obstacle entre l’objet regardé et nos yeux.

Ainsi, en temps normal, nous voyons facilement le soleil, mais s’il y a de nombreux et gros nuages devant, nous ne pourrons plus le voir.

Et cela est valable pour tout (le système qui est au-delà de notre système solaire est trop loin pour être vu, une pièce cassé dans le moteur d’une voiture ne peut être vu à cause du moteur lui-même, une maladie interne ou une blessure interne ne peut être vu de l’extérieur du corps, etc…).

Pour aller au-delà des différents obstacles, il n’y a que trois solutions :

1/ La Foi et L’obéissance en ce que nous disent ceux qui ont vu derrière (comme nos parents qui nous disent, alors que nous ne sommes que de petits bébés, que nous pouvons marcher debout, alors que nous pensions ne pouvoir avancer qu’à quatre pattes, comme un instructeur militaire va dire, lors d’une marche de nuit, qu’en suivant telle direction à la boussole, au travers d’une forêt épaisse et sans lumière, nous arriverons au bivouac, comme un instructeur de voiture de course (j’ai été pilote de course) va nous dire que tel virage se prend à fonds sans ralentir, et que malgré la peur, nous aurons confiance en lui, nous lui obéirons et nous passerons). 

2/ Comme La Foi en nos capacités et notre expérience (comme dans ma Réflexion précédente, le mécano aveugle qui au son et au toucher était sûr de la pièce défectueuse).

3/ Mettre des témoins au-delà des obstacles afin de nous permettre de voir plus loin (et ainsi de suite) comme une sonde avec une caméra dans notre corps, comme un télescope placé aux limites de notre système solaire, comme démonter un moteur pour voir à l’intérieur, etc…

Ainsi entre Dieu et Son Royaume où se trouvent tous ceux qui sont mort (en méritant de pouvoir y rentrer soit directement soit après un temps au Purgatoire, temps plus ou moins long…voir très long) et notre Terre se trouve de nombreux obstacles.

Et seul La Foi et L’Obéissance peuvent nous permettre de les franchir.

Pour nous y aider, Dieu a choisi de se dévoiler en partie auprès de certaines personnes qui acceptent de s’offrir en victimes en union avec La Passion du Christ pour le salut de ceux qu’ils aiment.

Pour nous y aider, Dieu a choisi de se dévoiler en partie lors d’apparitions (reconnue par L’Eglise).

Pour nous y aider, Dieu a choisi de venir Lui-même sur terre, non seulement pour s’offrir en Sacrifice et donner Sa Vie pour notre Salut, mais pour nous montrer concrètement ce que nous devions faire et vivre pour obtenir Le Salut.

Pour nous y aider, de nombreux Saints ont ouvert la route en nous la montrant, à nous de regarder et de suivre leur exemple, mais à notre manière à nous.

A nous maintenant de savoir regarder, et de découvrir auprès de ceux qui sont des « témoins » placés derrière les obstacles qu’est réellement Le Royaume de Dieu et que sont Le Ciel, Le Purgatoire et L’Enfer…et aussi ce qu’il nous faut faire pour parvenir au but que nous nous fixons.

Je voudrais maintenant en venir à notre vie de Foi, d’Amour et d’Espérance qu’est être Chrétien Catholique et aux exigences d’Amour que cela comporte. On ne peut se prétendre Chrétien Catholique si on a perdu ces valeurs et cette relation d’Amour avec Dieu qui rejaillit en Amour pour notre Prochain (à commencer par notre conjoint, nos enfants, nos parents, notre famille…voir à ce sujet ma Réflexion Tu Aimeras ton Prochain (n°18)).

Nous ne pouvons nous prétendre Chrétien Catholique et ne pas être Témoin auprès de nos enfants de cet Amour de Dieu pour nous…en disant qu’il faut « les laisser libre »…qu’ils verront quand ils seront grand…ou laisser à L’Eglise seule le rôle d’être Témoin…si l’enfant veut bien aller aux cours de Catéchisme…etc…     

Etre Chrétien Catholique…c’est vivre sa Foi, son Espérance et son Amour pour Dieu qui rejaillit sur les autres (notre Prochain, mais aussi au sein de L’Eglise qui est « Le Corps du CHRIST »…voir ma Réflexion Etre Fidèle à Dieu n°10).

C’est vivre une relation d’Amour infini avec l’être Aimé qu’est notre Dieu.

Et cette relation d’Amour ne peut que se partager avec notre prochain (notre conjoint, nos enfants, nos parents, notre famille, nos proches et tous ceux que nous portons dans notre cœur), comme toute relation d’Amour.

Pourriez-vous être amoureux fou d’une personne et que cela ne transparaisse pas aux yeux de ceux que vous côtoyez.

Mais, connaissez-vous le sens du mot « religion » ? Cela signifie suivre Dieu et Sa Loi, et non pas seulement chanter des beaux hymnes, faire de belles processions, suivre de beaux offices, aller entendre d’élégantes prédications, être membre A ou B de telle association, toutes choses qui excitent vos sentiments, rien de plus.

Religion signifie transformer l’homme animal en un homme demi-dieu. Il faut supprimer, par la religion, l’animalité sous ses formes les plus diverses, qui vont de la chair à l’intelligence.

A bas la gloutonnerie et la luxure, à bas l’avarice et la paresse, à mort le mensonge et l’orgueil.

Soyez Chastes, Charitables, Humbles, Honnêtes, en somme tels que Dieu le veut et comme Je vous ai enseigné à être.

Sinon, vous n’êtes catholique que de nom ou de registre…comme les couples qui vivent séparés, vous pourriez avouer que vous êtes Catholique mais que vous ne vivez plus ensemble (je parle de vivre avec Dieu une vie d’Amour Fou comme deux Amoureux).

Dans ce cas, effectivement (comme si vous n’étiez pas croyant) vous laisserez vos enfants faire ce qu’ils veulent en ne leur parlant jamais de Dieu, en ne leur montrant jamais combien Il Aime chacun de nous, et combien il est vital pour notre âme de la préparer aux Sacrements tel que La Pénitence et L’Eucharistie (Don Absolu de Dieu, Nourriture indispensable à notre âme pour ne pas en mourir ou être détruite dans les combats que mène Satan contre nous), et pour notre esprit de lui faire découvrir tout le plan d’Amour de Dieu pour chacun de nous et les exigences et combats que cela suppose au travers de La Parole de Dieu, de l’enseignement de L’Eglise, de La Bible et de la vie des Saints (et des Révélations telles que celles reçues par Maria Valtorta)  qui nous servent d’exemple.

Par contre, si vous êtes vraiment Catholique, en vivant votre Foi, votre Espérance et votre relation d’Amour avec Dieu, et par Lui, avec les autres…alors, en puisant votre Amour en Dieu, vous vivrez et témoignerez d’un Amour vrai et sincère pour votre Prochain (votre conjoint, vos enfants, vos parents, votre famille, vos proches, « le pauvre qui vous appelle à l’aide », tous ceux qui sont dans votre cœur), un Amour qui est Don de Soi, Miséricorde, Compassion, Vérité, Humilité, Service et porteur de La Paix du Seigneur que Dieu met en vous.

Vous saurez prendre du temps avec votre conjoint, apporter à vos enfants tout l’Amour dont ils ont besoins et qu’ils attendent de vous. Amour qui est attention aux besoins de vos enfants (aussi bien au niveau de leur corps…repas, bobos, maladies, fatigues, etc…, qu’au niveau de leur esprit…jeux, études, comportement avec les autres, avec eux-mêmes, avec vous, qu’au niveau de leur âme…en les bénissant, en priant pour eux et avec eux, en les faisant participer à votre vie d’Amour avec Dieu et en leur faisant découvrir combien Dieu les Aime)…

Amour qui participe avec eux à leur éducation, à leur formation, à leurs jeux comme à leurs exercices en sachant être copain, complice, mais aussi parents en leur montrant les limites à ne pas dépasser, les choses à faire et celles à ne pas faire, les droits qu’ils ont mais aussi les devoirs qu’ils ont, ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas, ce qui est amusant et ce qui ne l’est pas, en parlant avec eux et en partageant avec eux leurs difficultés, leurs envies, leurs peurs, leurs blessures (du cœur, morales, spirituelles ou physiques), leurs incompréhensions, leurs rejets, etc…

Amour qui sait leur donner des conseils, qui sait les comprendre et passer du temps avec eux aussi bien dans le travail que dans les loisirs, Amour qui sait avoir l’autorité qu’il faut quand les limites risquent d’être dépassée, qui sent un danger quand il risque de survenir.

Amour qui sait protéger tout en accordant assez de liberté à l’enfant pour qu’il ne se sente pas étouffé.

Amour qui sait obliger vos enfants à manger ce qui est nécessaire à leur corps, à leur âme et à leur esprit.

Amour qui sait obliger vos enfants à se reposer et dormir quand il le faut, en respectant les rythmes de sommeil du corps, de l’esprit et de l’âme.

Amour qui sait obliger vos enfants à aller étudier, à aller se former comme à jouer par moment pour se détendre.

Amour qui sait apprendre à vos enfants le respect de soi-même, des autres, de l’autorité, des parents, de la famille, etc…

Amour qui sait faire partager vos valeurs à vos enfants, sans les étouffer avec, mais en leur faisant découvrir tous les bienfaits de celles-ci.

Alors, si vous vous dites Catholique et que vous l’êtes vraiment, avec tout cet Amour en vous, vous aurez à cœur d’obliger vos enfants à manger cette nourriture Spirituelle et Divine de l’âme et de l’esprit au même titre que vous voulez qu’ils mangent la nourriture pour leur corps (pour ne pas devenir squelettique puis en mourir), afin que vos enfants découvrent L’Amour de Dieu pour eux, découvrent qui est Dieu, découvrent Le Chemin qu’ils doivent prendre pour Le rejoindre dans Son Royaume, celui qu’ils doivent rejeter pour ne pas aller dans Le Royaume de Satan et comment Dieu protège ceux qui L’Aime de tout leur cœur.

Vous aurez à cœur de faire découvrir à vos enfants (c’est à vous deux, les parents, de le faire…et non d’en laisser toute la charge aux catéchistes…eux ne feront que compléter votre témoignage) que non seulement ils ont un corps, mais que Dieu a mis à l’intérieur de leur corps, alors qu’ils étaient encore dans le ventre de leur maman, un esprit et une âme éternelle, afin de pouvoir un jour hériter du Royaume de Dieu.

Vous aurez à cœur de leur faire découvrir ce qu’est leur âme, ainsi que le soin qu’ils doivent en avoir (c’est le Temple où Dieu réside…s’Il n’en n’est pas chassé par notre volonté ou notre péché) et la nécessité de la nettoyer par La Repentance et Le Sacrement de Pardon, et de  la nourrir par L’Eucharistie et par La Parole de Dieu.

Extrait de ma Réflexion sur L’Homme n°30 :

Si vous saviez interroger votre âme, elle vous dirait que la signification exacte, aussi vaste que la Création, du mot « domine » est la suivante :

« Afin que l’homme domine sur tout. Sur les trois niveaux qui sont en lui : Le niveau inférieur, animal. Le niveau du milieu, moral. Et le niveau supérieur, spirituel. Et, afin de les orienter tous trois vers un seul but : Posséder Dieu.

Le posséder en le méritant par cette domination de fer qui assujettit toutes les forces de son être pour les faire servir à cette seule fin : mériter de posséder Dieu. »

Elle vous dirait que Dieu avait interdit la connaissance du Bien et du Mal parce qu’Il avait déjà prodigué Le Bien à Ses Créatures. Quant au Mal, Il ne voulait pas qu’ils le connaissent, car c’est un fruit doux au palais, mais, une fois passé dans le sang avec son jus, il suscite une fièvre qui tue et produit une soif ardente, de telle sorte que, plus l’on boit ce jus trompeur, plus l’on a soif.

Extrait de ma Réflexion Méditation du 10/07/2008 n°26 :

Si Mon esprit enflammé de charité tenait à faire la volonté de Mon Père, Je n’étais pas dépourvu des terreurs et des révoltes de la chair face à la souffrance.

Vous aussi, petits Jésus, vous n’ignorez pas la dualité de l’esprit et de la chair.

L’esprit crie : « Il faut s’immoler pour obtenir Le Salut » et la chair gémit : « Pitié ! Je veux vivre et ne pas souffrir ».

Mais Je viens à vous et Je vous donne Ma Parole afin de fortifier votre chair aussi pour la douleur J’ai pitié de votre chair aussi, car lorsqu’elle est un instrument de rédemption, lorsque L’Esprit de Dieu la possède et la pousse à son gré, comme un brin d’herbe que le vent agite de son baiser, elle n’est pas une matière répréhensible, mais une matière Sainte qui connaîtra La Gloire dans Mon Royaume. J’ai sanctifié la chair en la rachetant par Ma doctrine et Mon sang. Et celui qui est fidèle à Ma doctrine et qui ne se moque pas de Mon sang, mais grâce à ce Sang se perfectionne à mesure qu’il se purifie en lui, celui-là rend Sainte sa chair aussi et agréable à Dieu.

C’est la nappe de votre autel. L’autel, c’est l’âme sur laquelle l’esprit s’immole. Mais chaque autel doit être recouvert de lins purs pour être prêt à devenir une table mystique. Une chair pure, sacrifiée, enrichie par la douleur, est la nappe qui recouvre votre autel, nappe d’une blancheur éclatante, lisse, ornée, sur laquelle Le Prêtre éternel ne dédaigne pas de venir pour accomplir le rite avec l’hostie de votre esprit.

Ainsi notre âme est un autel, notre chair une nappe et notre esprit une hostie.

Si nous voulons que Dieu puisse nous accueillir dans Son Royaume et bénir tout notre être à nouveau réuni (notre esprit, notre âme et notre corps) nous comprenons qu’il faut que :

Notre esprit se soit complètement immolé en Dieu et totalement abandonnée à Sa Très Sainte et Divine volonté, à Son Très Saint et Divin Amour et à Ses Très Saints et Divins Désirs.

Notre âme lui appartienne en totalité, lavée de toute souillure par Le Sang de Jésus (L’Agneau pur et sans tâche) et par les Très Saintes Larmes de Marie et nourrie par Son Corps qu’Il nous a donné en nourriture qui est Parole et Vie pour notre âme.

Notre corps se soit sacrifié et purifié dans l’AMOUR qui est miséricorde, compassion, tendresse, humilité, conversion, pénitence, réparation, don de soi et obéissance à Dieu.

L’Amour nous pousse à vouloir nous purifier pour pouvoir accueillir Dieu en nous, à vouloir réparer pour toutes les offenses faites à Dieu et à vouloir nous unir avec tous ceux qui souffrent, qui sont torturés, qui sont exploités ou qui sont exclus et rejetés.

Alors oui, Dieu aura plaisir à venir envahir notre âme qui deviendra un Ciboire, un Trône et un Autel où Jésus se plongera avec Son Amour Infini, et voyant notre pauvre et limité (mais profondément sincère et vrai) désir de prendre sur nous Son Joug pour creuser les sillons dans la terre où nous vivons et travailler cette terre pour qu’elle porte une multitude de fruits pour Dieu, et Il (Jésus) portera avec nous ce Joug pour qu’il nous devienne léger et facile à porter.

En effet, vous ne voudriez pas que vos enfants, au nom de la liberté (c’est oublier un peu vite qu’un enfant n’est pas responsable de ses actes…ce sont ses parents…et que les parents ont en charge la bonne éducation, les bons soins et la bonne protection de leurs enfants face aux dangers qu’ils peuvent courir s’ils ne font pas attention ou qu’ils peuvent faire courir aux autres), aillent dans un traquenard, voir en subissant un enlèvement, un viol, des tortures…voir en finissant par être tué (est-ce que cela ne risque pas d’arriver quand vous laissez une petite fille aller sur internet toute seule…prendre des rendez-vous…et y aller sans que vous soyez au courant, sans la surveiller…comme vu déjà plusieurs fois aux actualités !!!).

En effet, vous ne voudriez pas (avec raison) qu’au nom de la liberté, accepter que votre enfant refuse jusqu’à ce que mort s’en suive, toute nourriture pour son corps et toute boisson saine telle que l’eau minérale…, mais décide de prendre des drogues durs, de l’alcool fort et sans limite (comme beaucoup de jeux actuels…dès les plus jeunes âges), de se promener nu en public et partout, de pratiquer des jeux sexuels sado-maso et sans limites avec autant de partenaires possibles aussi bien homme que femmes qu’animaux ou objets …

Mais vous accepteriez (avec un très grand tort) qu’au nom de la liberté votre enfant ne reçoive plus aucune nourriture pour son âme, détruise son âme…risquant ainsi l’Enfer et des souffrances sans limites mais aussi éternelles.

Vos enfants ne sont pas des objets.

Ils ne sont ni des objets de désirs ou de convoitises (comme on peut le voir dans des cas extrêmes où des bébés sont volés à leur maman dans des cliniques…ou pire en ouvrant leur ventre pour y retirer le bébé que l’on veut voler !!!) qui en font des enfants rois à qui l’on passe tout (ce n’est pas de l’amour, mais uniquement de la faiblesse et de l’inconscience …dont les conséquences peuvent être dramatiques…).

Ils ne sont ni des objets de rejets ou de mépris (comme tous ces avortements qui sont pratiqués au nom du rejet de ces bébés), que l’on met à part durant leur enfance (mais aussi après), que l’on rejette et qui parfois deviennent l’objet de nos tortures, l’exutoire de nos crises de nerfs et de nos ras-le-bol, nos têtes de turc !!!

Ils ne sont ni des objets de votre négligence et de vos oublies (comme tous ces enfants qui meurent…oubliés en plein soleil,…enfermés dans la voiture de leurs parents !!!), votre travail, vos activités, vos loisirs, votre vie vous accaparant tellement…que ce bébé, cet enfant devient la dernière chose (car un être humain ou un animal susciterait en nous plus d’intérêt) auquel on pense, la première que l’on oublie…dont on n’a pas le temps de s’occuper…que l’on donne à la nounou…aux autres !!!

Non, vos enfants, fruit de L’Amour entre vous et votre conjoint, fruit de votre union, sont des êtres humains. Ce sont des être humains qui ont un corps dans lequel Dieu a placé une âme et un esprit éternel dont vous avez la charge en tant que parents pour nourrir, former, éduquer et protéger ces êtres humains que sont vos enfants, avec leur corps (leur corps qui disparaîtront lors de leur mort à cette terre, car corrompu par le péché originel, pour redevenir poussière… avant de les retrouver, glorifiés (pour ceux qui iront au Ciel) à la fin du monde), avec leur âme éternelle et avec leur esprit éternel. (Voir en cela ma Réflexion Le Jugement dernier n°31).

 

Alors, voudriez-vous, au nom de la liberté, que l’âme de vos enfants ne recevant aucune nourriture et que son esprit ne recevant aucune Parole de Dieu, se laissant entraîner par les séductions de Satan (qui connaît chacun de nous parfaitement, et qui sait comment nous saisir par nos points faibles…si en plus, l’âme et l’esprit ne reçoivent pas Dieu en nourriture !!!)…finisse dans des souffrances infinies et éternelles bien pires que celles que pourrait faire un ou plusieurs détraqués sur sa route.

Oh ! Vous ne pouvez imaginer ce qu’est l’enfer. Prenez tout ce qui tourment l’homme sur terre : le feu, les flammes, le gel, les eaux qui submergent, la faim, le sommeil, la soif, les blessures, les maladies, les plaies, la mort … Additionnez-les et multipliez ce total de millions de fois : Vous n’aurez qu’une pâle image de cette terrible vérité.

Bien-sûr Dieu pourra intervenir et sauver ces âmes (comme dans ma Réflexion sur La Brebis perdue n°41), à condition qu’il y est La Foi et qu’une personne qui aime cette âme prie pour eux, souffre pour eux et fasse des sacrifices pour eux…à moins que ces enfants eux-mêmes se tournent en pleurs et en supplication vers Dieu…mais si leurs parents ne leur en ont jamais parlé, s’ils ne connaissent pas Son existence…comment le feraient-ils d’eux-mêmes ???

Effectivement, les souffrances acceptées et offertes en offrande d’Amour à Dieu sauveront ces personnes (s’il se trouve des personnes avec assez d’Amour pour le faire et s’offrir en sacrifice d’Amour à Dieu, devenant corédempteurs du Christ en Croix…comme Lazare avec sa sœur Marie-Magdeleine…qui est devenu une des plus grande Sainte après sa conversion…et dont Dieu a lavé et effacé tous les péchés…mais, y aura –t-il des personnes pour le vivre ???)…voir ma Réflexion sur Le Royaume de Dieu n°12…Lazare à Jésus :

Désormais je ne demanderai plus la guérison, ni de soulagement. J'ai tant eu de Dieu (et il regarde involontairement Marie, sa sœur) qu'il est juste que je donne ma soumission en échange de pareil bien..."

"Fais davantage, mon ami. C'est déjà beaucoup de se résigner et de supporter la douleur. Mais, toi, donne-lui une valeur plus grande."

"Laquelle, mon Seigneur ?"…"Offre-la pour la rédemption des hommes."

"Je suis un pauvre homme, moi aussi, Maître. Je ne puis aspirer à être un rédempteur."

"Tu le dis, mais tu es dans l'erreur. Dieu s'est fait Homme pour aider les hommes. Mais les hommes peuvent aider Dieu. Les œuvres des justes seront unies aux miennes à l'heure de la Rédemption. Des justes qui sont morts depuis des siècles, de ceux qui vivent maintenant ou qui vivront dans l'avenir. Toi, unis-leur les tiennes dès maintenant. C'est si beau de s'unir à la Bonté divine, d'y ajouter ce que nous pouvons donner de notre bonté limitée, et de dire : "Moi aussi, ô Père, je coopère au bien de mes frères". Il ne peut pas y avoir d'amour plus grand pour le Seigneur et pour le prochain que de savoir souffrir et mourir pour donner gloire au Seigneur et salut éternel à nos frères. Se sauver soi-même ? C'est peu. C'est un "minimum" de sainteté.

Il est beau de sauver, de se donner pour sauver, de pousser l'amour jusqu'à se rendre un brasier d'immolation pour sauver. Alors l'amour est parfait. Et très grande sera la sainteté de celui qui est généreux."

Comme je l’ai dit plusieurs fois, c’est vrai que cela ne se voit pas extérieurement, mais comme un iceberg cache sa partie la plus importante (voir le début de ma Réflexion sur Les Béatitudes n°16), comme les maladies les plus graves sont celles internes (et cachées) que l’on ne découvre que par des analyses et des radios, il ne faut pas se fier qu’à ce que l’on peut voir extérieurement (voir ma précédente Réflexion), les maladies de l’âme sont les pires, car elles conduisent à la mort éternelle et à des souffrances éternelles dont on ne mesure absolument pas la gravité et l’importance…sans une profonde vision spirituelle…

Alors souhaitons-nous cela pour ceux que l’on aime !!!

 

Date de dernière mise à jour : 20/03/2017

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