Eucharistie du Mercredi 09 Janvier 2019 : Mercredi du Temps de Noël après l'Épiphanie.
Fête de la Bienheureuse Alix Le Clerc, Fondatrice des « Chanoinesses de Notre-Dame » (1576-1622).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Jean 4,11-18… Psaume 72(71),1-2.10-11.12-13… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,45-52.
Commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour avec la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Que Dieu soit votre Amour entier.
Mercredi 09 Janvier 2019 : Fête de la Bienheureuse Alix Le Clerc, Fondatrice des « Chanoinesses de Notre-Dame » (1576-1622).
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Bienheureuse Alix Le Clerc.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Jean 4,11-18.
Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection.
Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit.
Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en effet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour.
Psaume 72(71),1-2.10-11.12-13.
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !
Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents.
Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,45-52.
Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule.
Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre.
Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris.
Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! »
Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur,
car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci.
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
1er Sermon pour l’Épiphanie
« Il vient à eux vers la fin de la nuit »
« Voici manifestées la bonté et la bienveillance, l'humanité de Dieu Notre Sauveur » (Tt 3,4 Vulg). Rendons grâce à Dieu qui nous donne sa consolation en abondance, dans cet état de pèlerins qui est le nôtre, dans cet exil, dans cette misère d'ici-bas…
Avant que n'apparaisse son humanité, sa Bonté aussi demeurait cachée. Certes, elle existait auparavant, car « la Miséricorde du Seigneur est de toujours » (Ps 102,17).
Mais comment aurions-nous pu savoir qu'elle était si grande ? Elle faisait l'objet d'une promesse, non d'une expérience. Voilà pourquoi beaucoup n'y croyaient pas…
Mais maintenant, les hommes peuvent croire à ce qu'ils voient, car « les témoignages du Seigneur sont vraiment sûrs » ; et pour qu'ils ne soient cachés de personne, « il a dressé sa tente en plein soleil » (Ps 92,5; 18,5).
Voici que la Paix n'est plus promise mais envoyée, non plus remise à plus tard mais donnée, non plus prophétisée mais proposée.
Voici que Dieu a envoyé sur Terre le trésor de sa Miséricorde, ce trésor qui doit être ouvert par la Passion, pour répandre le prix de notre Salut qui y est caché…
Car si ce n'est qu'un petit enfant qui nous a été donné (Is 9,5), « en lui habite toute la plénitude de la Divinité » (Col 2,9).
À la plénitude des temps, elle est venue dans la chair pour être visible à nos yeux de chair, et qu'en voyant son humanité, sa bienveillance, nous reconnaissions sa Bonté…
Est-il rien qui prouve mieux sa Miséricorde que de voir qu'il a pris notre misère ? « Qu'est-ce que l'homme, Seigneur, pour que tu tiennes tellement à lui, et pour que ton cœur s'attache à lui ? » (Ps 143,3; Jb 7,17 Vulg)
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_59
Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
«Quand il les eut congédiés, il s'en alla sur la montagne pour prier»
Aujourd'hui, nous nous rappelons que «celui qui aime Dieu aime aussi son frère» (1Jn 4,21). Comment pourrions-nous aimer Dieu que nous ne voyons pas, sans aimer ceux que nous voyons qui sont à l'image de Dieu?
Après que Saint Pierre l'eut renié, Jésus lui demanda s'il l'aimait et il répondit «Seigneur tu connais toutes choses, tu sais bien que je t'aime» (Jn 21,17).
Comme Il l'a fait avec Pierre, Jésus nous demande aussi «M'aimes tu?» et nous voulons lui répondre immédiatement: «Seigneur, tu connais toutes choses et tu sais que je t'aime en dépit de mes déficiences, mais aide-moi à te le démontrer, aide-moi à découvrir chez mes frères leurs besoins, à me donner vraiment aux autres, à les accepter tels qu'ils sont, à les apprécier».
La vocation de l'homme c'est l'Amour, c'est la vocation de se donner, de chercher le bonheur des autres et ainsi trouver son propre bonheur.
Comme disait Saint Jean de la Croix: «Au soir de notre vie nous serons jugés sur l'Amour». Cela vaut la peine de nous demander à la fin de la journée en faisant un petit examen de conscience, chaque jour, comment a été cet Amour et noter un aspect à améliorer pour le lendemain.
«L'esprit de Dieu est sur moi» (Lc 4,18), dira Jésus, en s'appropriant ce texte messianique. C'est l'esprit de l'Amour qui ainsi qu'il l'a fait pour le Messie «oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres» (cf. Lc 4,18), "repose" aussi sur nous et nous conduit vers l'Amour parfait: comme mentionné dans le Concile Vatican II, «Il est donc clair pour tous que chacun des fidèles, peu importe son état ou son rang, est appelé à la plénitude de la Vie Chrétienne et à la perfection de la Charité».
L'Esprit Saint nous transformera comme Il l'a fait avec les Apôtres, afin que nous puissions agir sous son action, en nous donnant ses fruits, et ainsi apporter à tous les cœurs «le fruit de L'Esprit, qui est la charité, la paix, la joie, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance» (Gal 5, 22-23).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour avec la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=819b24430e
HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU
Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.
Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
HYMNE : DIEU S’EST FAIT HOMME.
Dieu s’est fait homme. Désormais
Sa face humaine dans la nuit
Ne brille plus qu’au feu secret
De notre vie.
Grande est la force de l’amour
Pour attirer vers toi, Sion,
Celui qui cherche encore le jour
Comme à tâtons.
Point d’autre signe n’est donné
Du Dieu fait chair, en notre temps,
Ni d’autre étoile pour mener
L’homme à l’Enfant.
Où resplendit la charité,
Le cœur bientôt reconnaîtra
Dans la ténèbre ou la clarté
Que Dieu est là.
HYMNE : À L’ORIENT L’ÉTOILE A PARU
À l’Orient l’étoile a paru
Pour annoncer que le Christ est venu.
Dès qu’ils l’ont appris,
Les rois sont partis.
Heureux le cœur qui désire Jésus !
Jusqu’au pays qui l’a méconnu
Ils ont cherché le Sauveur attendu.
Ils vont dans la nuit :
La foi les conduit.
Heureux le cœur qui recherche Jésus !
À Bethléem ils l’ont reconnu :
Dans une crèche un enfant pauvre et nu.
Courbés devant lui,
Se sont réjouis.
Heureux le cœur qui découvre Jésus !
Ils ont offert leur humble tribut
Au Roi du ciel par qui vient le salut.
La Vierge a souri,
Les anges aussi.
Heureux le cœur qui se donne à Jésus !
Et dans la joie du Dieu qu’ils ont vu,
Ils porteront le message reçu,
Car le Paradis
Sur terre a fleuri.
Heureux le cœur qui annonce Jésus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur Notre Dieu, soleil qui brille pour toutes les nations, accorde aux peuples de la Terre de vivre en paix, et fais lever en nos cœurs l'admirable lumière qui a guidé les mages vers Ton Fils.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Is 49, 8b-9)… (Office des Laudes).
Je t’ai destiné à être l’Homme de mon Alliance avec le peuple pour relever le pays, pour répartir les terres dévastées, pour dire aux captifs : Sortez de votre prison ; à ceux qui sont dans les ténèbres : Venez à la Lumière !
Parole de Dieu : (Col 1, 13-15)… (Office des Vêpres).
Dieu nous a arrachés au pouvoir des ténèbres, il nous a fait entrer dans le Royaume de Son Fils bien-aimé, par qui nous sommes rachetés et par qui nos péchés sont pardonnés.
Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né par rapport à toute créature.