Mercredi 19 Juin 2024 : Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1350/Sainte-Julienne-Falconieri.html.
Sainte Julienne Falconieri
Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (? 1341)
Nièce d'Alexis Falconieri, elle était de Florence. Grande était sa piété dès sa jeunesse. Dès qu'elle le pût elle demanda à saint Philippe Benizi de la recevoir comme vierge Consacrée. C'est ainsi qu'avec lui elle fonda la branche féminine des Servites de Marie sous le nom de "Mantellate". Elle mena une vie de Pénitence et de mortification.
À Florence, en 1341, Sainte Julienne Falconieri, vierge, qui institua les Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie, appelées Mantellate, à cause de leur habit religieux.
Martyrologe romain
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/b2efe002-bcb8-4494-a0fa-8b12e0b22c72
Sainte Julienne Falconieri
Vierge, qui institua les
« Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie »
appelées “Mantellate” à cause de leur habit religieux
(1270-1341)
Giuliana de l'illustre famille Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, de parents très avancés en âge.
Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que son oncle, Saint Alexis Falconieri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un Ange que Dieu vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »
Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait :
« Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrais pas te trouver un mari.
“Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira.” » Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à Dieu sa virginité.
Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de Saint Philippe Benizi, les plus grands progrès dans la vertu.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.
Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du Purgatoire, et accompagnait ses Prières de rudes Pénitences et de cruelles flagellations.
Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie.
Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix.
Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la Passion du Sauveur.
Après sa mort, ses Religieuses furent saisies d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.
Son Divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures : « Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense ! »
Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort. Gémissant de ne pouvoir Communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la Sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce Bonheur, son audace d'Amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'Hostie sur sa poitrine ; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie disparaît et que Julienne, transportée d'Amour, rend le dernier soupir en disant : « Mon doux Jésus ! »
Giuliana Falconieri fut Canonisée le 16 Juin 1737 par le Pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).
http://nouvl.evangelisation.free.fr/julienne_falconieri.htm.
Julienne Falconieri
Servite, Sainte
+ 1341
Née à Florence, Julienne est attirée para la sainteté de nos premiers frères Fondateurs. Pour partager leur esprit et leur genre de vie, elle se donne au Seigneur dans la Prière, la Pénitence et les œuvres de Charité.
Elle est parmi les premières femmes à porter le manteau des Servites, ce qui leur a valu d’être appelées « Mantelées ».
De sa vie, on retient particulièrement sa dévotion à la Mère du Seigneur et son Amour de l’Eucharistie.
Sur son lit de mort, incapable de retenir aucun aliment, elle demande quand même à Communier au Pain de vie.
La coutume médiévale, dans un tel cas, permet qu’on dépose l’hostie sur le cœur de la malade.
C’est ce qu’a fait le Prêtre en prière auprès d’elle. On raconte que l’hostie — Corps du Christ — demeura introuvable, comme si elle était mystérieusement pénétrée en elle. Marquée par les prières, les veilles et les jeunes toute la vie de Sainte Julienne était devenue Offrande et Communion au Seigneur.
MÈRE ET MODÈLE DES SŒURS ET MONIALES
DE L'ORDRE DE NOTRE DAME.
Julienne naquit à Florence au 13e siècle, alors que vivaient encore quelques-uns des frères Fondateurs de notre Ordre. Elle appartenait, dit-on, à la famille Falconieri.
Fr Paolo Attavanti, au 15e siècle, recueillit les traditions orales concernant la sainte de Florence et les consigna dans deux écrits:"Dialogus deorigine ordinis Servorum " et "Paulina praedicabilis».
Il raconte que Julienne, à quinze ans, ayant entendu saint Alexis prêcher sur le jugement dernier, fut saisie d'un tel désir des choses de Dieu qu'elle se consacra totalement à la Contemplation de Dieu et à l'imitation du Christ.
Aussi se mit-elle à fréquenter l'Ordre naissant des Servites. Elle éprouva tant d'admiration pour leur vie évangélique qu’elle harcela de ses prières la Reine du Ciel et ses parents jusqu' à ce qu’elle obtint de revêtir l'habit des Servites.
Avec d'autres jeunes filles et de pieuses femmes, qui avaient le même désir de Pénitence et de Charité, elle se retrouvait à l'église des Servites, à Cafaggio, près de la porte de la ville.
Elles y assistaient aux offices, chantaient les louanges de la Vierge Marie et servaient leurs frères, surtout les pauvres.
Julienne était le guide de ses compagnes qui désiraient suivre Le Christ de plus près, sous la protection de Notre Dame, si bien qu'elle devint la "Mère des Sœurs et Moniales de l'Ordre de Notre-Dame", comme nous le lisons dans la Paulina praedicabilis, mentionnée plus haut.
Disciple fidèle de Jésus et de sa Mère, elle triompha vaillamment de l’égoïsme, du monde et du malin.
Cette toute jeune fille fut un exemple de vertu pour les adultes eux-mêmes. Sa sainteté se manifesta par des miracles durant sa vie et sûr tout à l'heure de sa mort.
En effet, affaiblie par les cilices, les veilles, les prières et les jeunes, elle gisait, malade, et ne retenait aucun aliment.
Alors, dans son désir de recevoir le Corps du Christ, Julienne demanda instamment qu'on dépose la Sainte Hostie sur son cœur.
Ce réconfort était accordé au Moyen Age aux malades qui désiraient Communier et ne le pouvaient pas en raison de leur maladie.
Le Prêtre disait alors une Prière demandant à Dieu, qui a uni l'âme au corps, de sanctifier l'âme du malade par le Corps du Christ.
Ayant obtenu cette faveur, Julienne mourut très paisiblement. Selon une vénérable tradition, on ne retrouva pas l'hostie, comme si elle avait miraculeusement pénétré en elle.
Les restes de Sainte Julienne sont conservés à Florence, dans la Basilique de la Santissima Annunziata. Clément XII la Canonisa en 1737.
Au cours des siècles, beaucoup de femmes ont adopté la forme de vie des Serviteurs de Sainte Marie, pour suivre Le Christ et servir sa Mère.
Elles vivent soit en restant dans le monde, soit réunies en Communautés. Après Notre Dame, c'est Sainte Julienne qu'elles prennent pour guide de leur vie spirituelle et de leur activité apostolique et, bien que la Sainte de Florence n'ait fondé aucune famille Religieuse, elles l'invoquent et la vénèrent comme leur "Mère".
Décédée en 1341, elle est Canonisée par Clément XII en 1737. Au cours des siècles, elle est reconnue comme l’initiatrice, voire la Fondatrice, des Communautés féminines de l’Ordre et comme leur modèle de vie.
Paolo Campi, statue de Sainte Julienne Falconieri, 1740, Basilique Saint Pierre, Vatican (photo en grand format : st-juliana-falconieri-foundersaint.jpg)
http://har22201.blogspot.com/2012/06/sainte-julienne-de-falconieri.html.
Sainte Julienne Falconieri, vierge
Déposition à Florence en 1341, nièce de St Alexis, un des douze Fondateurs des Servites (Fête le 12 février), née en 1270, elle Fonda la branche féminine des Servîtes, les Mantellates. Canonisée en 1737, Fête en 1738.
Leçons des Matines avant 1960
Quatrième leçon.
Julienne, de la noble famille des Falconiéri, eut pour père l’illustre Fondateur de l’église dédiée à la Mère de Dieu saluée par l’Ange, monument splendide dont il fit tous les frais et qui se voit encore à Florence.
Il était déjà avancé en âge, ainsi que Reguardata, son épouse, jusque-là stérile, lorsqu’on l’année mil deux cent soixante-dix, leur naquit cette enfant.
Au berceau, elle donna un signe non ordinaire de sa sainteté future, car on l’entendit prononcer spontanément de ses lèvres vagissantes les très doux noms de Jésus et de Marie.
Dès l’enfance, elle s’adonna tout entière aux vertus chrétiennes et y excella de telle sorte que Saint Alexis, son oncle paternel, dont elle suivait les instructions et les exemples, n’hésitait pas à dire à sa mère qu’elle avait enfanté un ange et non pas une femme.
Son visage, en effet, était si modeste, son cœur resta si pur de la plus légère tache, que jamais, dans tout le cours de sa vie, elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme, que le seul mot de péché la faisait trembler et qu’il advint un jour qu’au récit d’un crime, elle tomba soudain presque inanimée.
À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du Céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges.
Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la Croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».
Elle n’avait pas encore achevé sa quinzième année, que, renonçant aux biens considérables qui lui venaient de sa famille et dédaignant les alliances d’ici-bas, elle voua solennellement à Dieu sa virginité entre les mains de Saint Philippe Béniti, et la première reçut de lui, l’habit dit des Mantellates.
Cinquième leçon.
L’exemple de Julienne fut suivi par beaucoup de nobles femmes, et l’on vit sa mère elle-même se ranger sous la direction de sa fille.
Aussi, leur nombre augmentant peu à peu, elle établit ces Mantellates en Ordre Religieux, leur donnant pour vivre pieusement, des règles qui révèlent sa sainteté et sa haute prudence.
Saint Philippe Béniti connaissait si bien ses vertus que, sur le point de mourir, il ne crut pouvoir recommander à personne mieux qu’à Julienne non seulement les Religieuses, mais l’Ordre entier des Servîtes, dont il avait été le propagateur et le chef.
Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par Saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.
Elle est parmi les femmes pieuses qui, tout en restant chez elles, revêtaient l'habit de Mantelées et adoptaient ce genre de vie et l'esprit des Servites.
Parmi elles, Julienne occupe une place particulière.
Si bien qu'avec le temps, elle fut considérée comme la Fondatrice des Sœurs et des Moniales de l'Ordre des Servites de Marie. Elle est également la Sainte patronne des membres Séculiers servites (hommes et femmes) de l'Ordre.
À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité. Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.
Cependant elle n’avait sans cesse que de bas sentiments d’elle-même ; maîtresse des autres, elle servait ses Sœurs dans toutes les occupations domestiques même les plus viles.
Passant des jours entiers à prier, elle était très souvent ravie en extase.
Elle employait le temps qui lui restait, à apaiser les discordes des citoyens, à retirer les pécheurs de leurs voies mauvaises et à soigner les malades, auxquels, plus d’une fois, elle rendit la santé en extirpant avec ses lèvres le pus qui découlait de leurs ulcères.
Meurtrir son corps par les fouets, les cordes à nœuds, les ceintures de fer, prolonger ses veilles ou coucher sur la terre nue lui était habituel.
Chaque semaine, pendant deux jours, elle n’avait pour seule nourriture que le pain des Anges ; le samedi, elle ne prenait que du pain et de l’eau, et, les quatre autres jours, elle se contentait d’une petite quantité d’aliments grossiers.
Sixième leçon.
Cette vie si dure lui occasionna une maladie d’estomac qui s’aggrava et la réduisit à l’extrémité alors qu’elle était dans sa soixante-dixième année.
Elle supporta d’un visage joyeux et d’une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; la seule chose dont elle se plaignit, c’était que, ne pouvant retenir aucune nourriture, le respect dû au Divin Sacrement la tint éloignée de la table Eucharistique.
Dans son angoisse, elle pria le Prêtre de consentir au moins à lui apporter ce Pain Divin que sa bouche ne pouvait recevoir et à l’approcher de sa poitrine.
Le Prêtre, ayant acquiescé à son désir, à l’instant même, ô prodige ! Le Pain Sacré disparut et Julienne expira, le visage plein de sérénité et le sourire aux lèvres.
On connut le miracle lorsque le corps de la Vierge dut être préparé selon l’usage pour la sépulture : on trouva, en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme un sceau, la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié.
Le bruit de cette merveille et de ses autres miracles lui attira la vénération non seulement des habitants de Florence, mais de tout l’univers Chrétien ; et cette vénération s’accrut tellement pendant près de quatre siècles entiers, qu’enfin le Pape Benoît XIII ordonna qu’au jour de sa Fête il y eût un Office propre dans tout l’Ordre des servites de la Bienheureuse Vierge Marie.
Sa gloire éclatant de jour en jour par de nouveaux miracles, Clément XII, protecteur généreux du même Ordre, inscrivit Julienne au catalogue des saintes Vierges.
Demandons à L’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme Sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par Le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie Céleste.