Eucharistie du Dimanche 15 Septembre 2019 : Vingt-quatrième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

Eucharistie du Dimanche 15 Septembre 2019 : Vingt-quatrième Dimanche du Temps Ordinaire (Année C).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Notre Dame des 7 Douleurs.

(Mais la Célébration du Vingt-quatrième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de la Fête de Notre Dame des 7 Douleurs).

Fête de Sainte Catherine de Gênes, veuve (1447-1510).
Fête du Bienheureux Giuseppe Puglisi, Prêtre, Martyr en Sicile (1937-1993).
Fête du Bienheureux Paul Manna, Missionnaire en Birmanie (Myanmar), Fondateur de l'Union Missionnaire Du Clergé (1872-1952).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de l'Exode 32,7-11.13-14... Psaume 51(50),3-4.12-13.17.19... Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,12-17... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-32.
Commentaire de Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Alfonso RIOBÓ Serván (Madrid, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
HOMÉLIE DE SAINT BERNARD POUR LE DIMANCHE APRÈS L'ASSOMPTION.
NOTRE-DAME des DOULEURS (Mémoire).
Stabat Mater (Séquence).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Fete de notre dame des 7 douleurs 11

Dimanche 15 Septembre 2019 : Fête de Notre Dame des 7 Douleurs.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Notre Dame des 7 Douleurs.

Nuestramadredolorosa 2

Dimanche 15 Septembre 2019 : Fête de Notre Dame des 7 Douleurs.
Pour voir mon commentaire personnel sur cette grande Fête, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°74 » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre Dame des 7 Douleurs.

57628477 2

Dimanche 15 Septembre 2019 : Fête de Notre Dame des 7 Douleurs.
Pour voir mon commentaire personnel avec les Révélations de Jésus à Maria Valtorta sur cette grande Fête, aller dans le menu déroulant à « Articles Divers puis Commentaires Textes Bibliques » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre Dame des 7 Douleurs suivie des 7 Joies.

218 2 1

Dimanche 15 Septembre 2019 : Fête de Sainte Catherine de Gênes, veuve (1447-1510).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Catherine de Gênes.

Giuseppe puglisi

Dimanche 15 Septembre 2019 : Fête du Bienheureux Giuseppe Puglisi, Prêtre, Martyr en Sicile (1937-1993).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Giuseppe Puglisi.

Beato paolo manna 22

Dimanche 15 Septembre 2019 : Fête du Bienheureux Paul Manna, Missionnaire en Birmanie (Myanmar), Fondateur de l'Union Missionnaire Du Clergé (1872-1952).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Paul Manna.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Exode 32,7-11.13-14.
En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse : « Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre ! Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant : “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »
Le Seigneur dit encore à Moïse : « Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide.
Maintenant, laisse-moi faire ; ma colère va s’enflammer contre eux et je vais les exterminer ! Mais, de toi, je ferai une grande nation. »
Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant : « Pourquoi, Seigneur, ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par ta grande force et ta main puissante ?
Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même : “Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel ; je donnerai, comme je l’ai dit, tout ce pays à vos descendants, et il sera pour toujours leur héritage.” »
Le Seigneur renonça au mal qu’il avait voulu faire à son peuple.

 

Psaume 51(50),3-4.12-13.17.19.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,12-17.
Bien-aimé, je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère,
moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent. Mais il m’a été fait miséricorde, car j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi ;
la grâce de notre Seigneur a été encore plus abondante, avec elle la foi, et avec l’amour qui est dans le Christ Jésus.
Voici une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs.
Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience, pour donner un exemple à ceux qui devaient croire en lui, en vue de la vie éternelle.
Au roi des siècles, Dieu immortel, invisible et unique, honneur et gloire pour les siècles des siècles ! Amen.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-32.
En ce temps-là,  les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”
Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’àce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

 

Commentaire du jour.
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
Sermon 5 sur le fils prodigue ; PL 52,197 (trad. Année en fête, Migne 2000, p. 243)

« Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller »

Le fils revient chez son père et s'écrie : « Père, j'ai péché contre le Ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme un de tes salariés »...
Mais le père accourut, et accourut de loin. « Alors que nous étions encore pécheurs, Le Christ est mort pour nous. » (Rm 5,8)
Le père accourut... dans la personne du Fils, quand par lui, il est descendu du Ciel et venu sur Terre. « Le Père qui m'a envoyé est avec moi » dit-il dans l'Évangile (cf. Jn 16,32).

Il se jeta à son cou : il s'est jeté jusqu'à nous quand par Le Christ, toute sa Divinité est descendue du Ciel et s'est installée dans notre chair.
Et il l'embrassa. Quand ? Quand « la Compassion et la Vérité se sont rencontrées ; la Justice et la Paix se sont embrassées » (Ps 84,11).

Il lui fit donner une robe de fête : celle qu'Adam a perdue, la gloire éternelle de l'immortalité. Il lui passa un anneau au doigt : l'anneau de l'honneur, son titre de liberté, le gage particulier de l'esprit, le signe de la Foi, les arrhes des noces Célestes.
Écoute l'apôtre Paul : « Je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure » (2Co 11,2).
Et il lui fit mettre des chaussures aux pieds : pour que nos pieds soient chaussés quand nous annonçons la bonne nouvelle de l'Évangile, pour que soient bénis « les pieds de ceux qui annoncent une bonne nouvelle de paix » (Is 52,7; Rm 10,15).

Et il fit tuer pour lui le veau gras... Le veau est tué sur l'ordre du père parce que Le Christ, Dieu, Fils de Dieu, ne pouvait pas être tué sans le vouloir du Père ; écoute encore l'apôtre Paul : « Il n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous » (Rm 8,32).

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/24eme-Dimanche-T-O-Luc-15-1-32.html
Frère Antoine-Marie, o.c.d. (Carmel).

« Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la Vie »

Nous venons d’entendre ce que l’on appelle communément les trois paraboles de la Miséricorde.
En effet, elles expriment en trois images l’Amour de Dieu pour nous qui part à notre recherche et nous attend sans désespérer.
Jésus nous les a données en premier lieu pour répondre à la remarque des pharisiens : « cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Pour ces hommes religieux, et qui recherchaient une certaine perfection, c’était un véritable scandale. Pour leur répondre Jésus leur raconte donc ces trois paraboles.

Les mots qui structurent le texte sont ceux de la joie et du repas de fête. Le berger et la ménagère sont tout joyeux de retrouver ce qu’ils avaient perdu et qu’ils recherchaient avec empressement, et ils invitent leur entourage à se réjouir avec eux.
De même dans les Cieux, la Joie éclate parmi les anges lorsqu’un pécheur se convertit. Et le père du fils prodigue organise un festin car il fallait bien festoyer et se réjouir pour le retour du benjamin.
Ainsi Jésus avec tous ceux qui le reçoivent.

Voilà la première réponse à la remarque des pharisiens qui s’étonnent du bon accueil et du repas partagé avec les pécheurs.
Jésus invite les Juifs pieux à ne pas rester séparés des pécheurs qui se convertissent, mais à leur faire bon accueil, à se réjouir et à festoyer.
Ainsi, ils rejoindront l’attitude de Dieu Notre Père et des anges vis-à-vis des hommes qui accueillent le Salut offert en Jésus.
Si le péché est d’abord une atteinte à l’Amour de Dieu, pourquoi les pharisiens seraient-ils plus exigeants que celui qui a subi l’offense ?
L’attitude du fils aîné, représentant les pharisiens, nous permet de comprendre leur motivation.
Tout d’abord l’aîné quand il rencontre son père n’appelle pas le fils prodigue “mon frère” mais “ton fils”.
Il semble nier la fraternité qui les lie, il n’a rien à voir avec celui-là qui dilapide les biens de la famille.
Ce qui le distingue du fils prodigue, c’est qu’il y a tant d’années qu’il est, lui, au service de son père sans jamais avoir désobéi.
Comment son père peut-il mieux traiter le benjamin qui dilapide les biens, que l’aîné qui travaille fidèlement ?
Alors le père tente de lui expliquer : « tout d’abord celui qui est revenu n’est pas un étranger, c’est ton frère, malgré tout, et quoi que tu en penses. Et ensuite, ma bonté envers ton frère ne t’enlève rien, car notre communion est parfaite, tout ce qui est à moi est à toi. Je suis ton père et non ton maître, comme je suis le père de ton frère et non son juge. »

Pour se réjouir du retour du fils prodigue, le fils aîné doit d’abord le reconnaître comme son frère, et retrouver avec son père une relation filiale.
Mais comment peut-il renouveler ses relations s’il reste au niveau du jugement moral sur leurs différentes attitudes ?
Le passage de l’Épître de Saint Paul à Timothée nous aide à comprendre le chemin de cette conversion : il s’agit de reconnaître notre commune solidarité dans le péché, et notre dépendance vitale vis-à-vis de Notre Père.
Le fils aîné met en avant son obéissance, et quand il voit son frère, ce qui lui vient à l’esprit ce n’est pas ce qui leur est commun, mais ce qui les oppose : l’un est parti vivre sa vie, l’autre est demeuré avec son père pour le service.
Si le besoin du Pardon, de la Miséricorde du Père est plus manifeste pour le benjamin que pour l’aîné, ce dernier oublie que lui aussi vit de la Miséricorde Divine.
Nous sommes frères car nous sommes fils d’un même Père, celui qui nous donne la vraie Vie en Jésus Le Christ.

Dans le passage de l’Épître à Timothée que nous avons lu, St Paul reconnaît en Jésus le bon Pasteur pour tous les hommes, et il se reconnaît comme la brebis égarée.
« Le Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, le premier, je suis pécheur. »
Le fils aîné face à son frère n’a pas dit “moi, le premier, je suis pécheur”, mais “moi, je suis obéissant”.
Et face à son père, il n’a pas dit “je suis plein de reconnaissance pour celui qui m’a fait confiance en me chargeant du ministère, du service”, mais “tu ne m’as jamais donné de chevreau pour festoyer”.
Pour se réjouir entre frère, il nous faut chacun pour sa part se reconnaître pécheur, et découvrir notre service non comme un fardeau, mais comme une grâce.

Pour se réjouir et festoyer avec Le Seigneur, il nous faut trouver notre juste place vis-à-vis de nos frères et de notre Père.
Dans le banquet Eucharistique qui nous rassemble aujourd’hui, aucun de nous ne mérite plus que les autres d’y participer.
Souvenons-nous de la parabole du débiteur impitoyable. Un roi avait remis à l’un de ses serviteurs une dette de 60 millions de pièces d’argent, mais lui ne voulut pas remettre une dette de 100 pièces d’argent à l’un de ses compagnons.
Si l’on cherche à faire des comparaisons entre nous en ce qui concerne la sainteté ou le mérite pour le Ministère, voilà les proportions qu’il faut avoir en tête, du point de vue du Seigneur.

Notre dette envers Le Seigneur est pour tous de l’ordre de 60 million de pièces d’argent, tandis qu’entre nous la dette est de l’ordre de 100 pièces d’argent.
En face de chacun de nos frères pécheurs, spécialement ceux dont la faute est publique, il nous faudrait avoir conscience d’abord de notre péché et ne pas oublier que, du point de vue de Dieu, la différence entre nous est minime.

Se souvenir de ses fautes, non d’abord pour se mortifier, mais pour rendre grâce à Celui qui nous accueille toujours est essentielle pour notre Vie fraternelle.
L’action de grâce qui monte de nos cœurs en même temps que la reconnaissance de notre misère est le signe d’une confession de nos péchés dans L’Esprit-Saint.
Nous ne sommes pas d’une nature différente de tous nos frères, et nous devrions pouvoir dire chacun pour soi « moi, le premier, je suis pécheur », j’ai besoin du Pardon pour vivre.

Au regard de l’Amour miséricordieux, nous sommes tous égaux à la table des pécheurs. Le Pardon et la Grâce que reçoivent mes frères en humanité me rappellent le Pardon et la Miséricorde dont je vis.
Ensemble nous sommes tournés vers Le Père des miséricordes pour recevoir notre mesure de Pardon. Nous nous nourrissons ensemble à la même table d’un pain et d’un vin qui ne manqueront jamais.
Demandons au Seigneur de nous éclairer sur nous-mêmes, et regardons autour de nous, spécialement ceux dont les fautes nous ont blessés, et réjouissons de participer ensemble au festin de l’Eucharistie.
Fr. Antoine-Marie, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_216
Abbé Alfonso RIOBÓ Serván (Madrid, Espagne).

«C'est ainsi qu'il y aura de la Joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se convertit (…)»

Aujourd'hui, nous pouvons examiner une des paraboles le plus connues de l'Évangile: celle du fils prodigue qui, en méditant la gravité de l'offense qu'il avait faite à son père, il retourne chez-lui et il est accueilli avec grande allégresse.

Nous pouvons revenir au commencement du passage pour trouver la circonstance qui permet à Jésus-Christ de raconter cette parabole.
D'après ce que les Écritures nous révèlent «les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter» (Lc 15,1), et les pharisiens et les scribes, surpris, récriminaient contre lui: «Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux!» (Lc 15,2).
Il leur semble que Le Seigneur ne devrait pas partager son temps et son amitié avec des personnes à une vie précaire et pas trop réglée. Ils se barricadent face à ceux qui, loin de Dieu, ont besoin de conversion.

Mais, si cette parabole nous apprend que personne n'est perdu pour Dieu, et encourage les pécheurs les remplissant avec confiance et leur faisant connaître sa bonté, elle nous apporte en même temps un enseignement d'importance pour ceux qui, apparentement, n'auraient pas besoin d'être convertis: ne jugeons pas si quelqu'un est “mauvais” ni bannissons personne, mais faisons de notre mieux pour nous conduire à tous moments avec la générosité du père qui accepte son fils.
La méfiance de l'ainé des fils, mentionnée à la fin de la parabole, coïncide avec le scandale initial des pharisiens.

Dans cette parabole on n'invite pas à se convertir seulement celui qui en a vraiment besoin, mais aussi ceux qui ne croient pas en avoir la nécessité.
Ici, il ne s'agit pas uniquement des publicains et des pécheurs mais aussi, bien sûr, des pharisiens et des scribes; ce ne sont pas exclusivement ceux qui vivent le dos tourné à Dieu Lui-même, mais peut-être nous tous que, malgré recevoir tant de Lui, sommes très satisfaits de ce que nous Lui donnons en échange et si peu généreux lorsque nous traitons avec notre prochain.
Introduits dans le mystère de l'Amour de Dieu —nous dit le Concile Vatican II— nous sommes appelés à établir une relation personnelle avec Lui-même et à entamer un chemin spirituel pour passer de l'homme ancien à l'homme nouveau parfait d'après Le Christ.

La conversion dont nous avons besoin pourrait être moins remarquable, mais peut-être il faudrait qu'elle soit plus radicale et profonde, plus persévérante et soutenue: Dieu nous demande de nous convertir à l'Amour.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=2fb04cd00a

 

HOMÉLIE DE SAINT BERNARD POUR LE DIMANCHE

APRÈS L'ASSOMPTION

Le Martyre de la Vierge nous est connu tant par la prophétie de Siméon que par le récit même de la Passion du Seigneur.
De l'enfant Jésus, ce vieillard disait : Il sera un signe de division ; et toi, disait-il à Marie, une épée transpercera ton âme.

Oui, Mère Bénie, un glaive a transpercé ton âme : il n'aurait pu, sans transpercer celle-ci, pénétrer dans la chair du Fils.
C'est vrai : ce Jésus qui est le tien — qui est à tous, certes, mais à toi tout particulièrement — , après avoir remis son esprit, ne fut pas atteint dans son âme par la lance meurtrière sans épargner un mort, auquel elle ne pouvait pourtant plus faire de mal, elle lui ouvrit le côté ; mais c'est ton âme qu'elle transperça.
La sienne assurément n'était plus là mais la tienne ne pouvait s'enfuir. Ton âme, c'est la force de douleur qui l'a transpercée, aussi pouvons-nous très justement te proclamer plus que martyre, puisque ta souffrance de Compassion aura certainement dépassé la souffrance qu'on peut ressentir physiquement.

N'a-t-elle pas été plus qu'une épée pour toi, n'a-t-elle pas percé ton âme et atteint jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, cette parole : Femme, voilà ton fils ?
Ô quel échange ! Jean t'est donné en lieu et place de Jésus, le serviteur à la place du Seigneur, le disciple au lieu du Maître, le fils de Zébédée à la place du Fils de Dieu, un simple homme au lieu du vrai Dieu.
Comment l'écoute de cette parole ne transpercerait-elle pas ton âme pleine d'affection, quand le seul souvenir de cette parole brise déjà nos cœurs, qui sont pourtant de roc et de fer ?

Ne vous étonnez pas, frères, qu'on puisse dire de Marie qu'elle a été Martyre dans son âme. S'en étonnerait celui qui aurait oublié comment Paul mentionne, parmi les fautes les plus graves des païens, le fait qu'ils ont été sans affection.
Un tel péché était bien loin du cœur de Marie ; qu'il le soit aussi de ses modestes serviteurs.

Mais on dira peut-être : ne savait-elle pas d'avance qu'il devait mourir ? — Sans nul doute. N'espérait-elle pas qu'il ressusciterait aussitôt ? — Oui, assurément. Et malgré cela elle souffrit de le voir crucifié ? — Oui, et violemment.
Qui donc es-tu, frère, et d'où vient ta sagesse, pour que tu puisses t’étonner davantage de la Compassion de Marie que de la Passion du fils de Marie ?
Lui a pu mourir dans son corps, et elle, n'aurait-elle pas pu mourir avec Lui dans son cœur ?

Voilà (dans la Passion du Christ) ce qu'a accompli une Charité telle que personne n'en a éprouvé de plus grande ; et voici (dans la Compassion de Marie) ce qu'a accompli une Charité qui, après celle de Jésus, n'a pas son pareil.

 

NOTRE-DAME des DOULEURS (Mémoire)

La Fête de Notre-Dame des Douleurs a pour but de nous rappeler le Martyre inouï qu'endura la Vierge Marie par son adhésion entière à l'œuvre Rédemptrice de son Fils pour le Salut du genre humain.
L'Église honore en ce jour ses incomparables douleurs, spécialement celles qu'elle ressentit au pied de la Croix au moment de la consommation du mystère de notre Rédemption.

Après s'être concentrée sur le déchirement de l'âme de Marie au jour de la Passion de son Fils, jour où ses souffrances atteignirent leur maximum d'intensité, la piété des fidèles s'est étendue à d'autres douleurs que la divine Mère éprouva à différentes occasions de sa très sainte vie.

Pour illustrer les douleurs de la Vierge-Mère, les peintres représentent son cœur percé de sept glaives, symbole des sept principales douleurs de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent Reine des Martyrs. Voici la liste de ces sept douleurs dont le souvenir est cher aux enfants de Marie:
1. La prophétie du saint vieillard Siméon.
2. La fuite en Égypte.
3. La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours.
4. La rencontre de Jésus portant sa croix et montant au Calvaire.
5. Marie debout au pied de la croix.
6. La descente de Jésus de la croix et la remise à sa Mère.
7. L'ensevelissement de Jésus dans le sépulcre.

La très Sainte Vierge s'est plue à manifester au monde combien la dévotion à ses douleurs infinies lui était agréable et nous était salutaire.
A plusieurs reprises, elle est venue stimuler la foi et la piété des fidèles en apparaissant toute inondée de larmes, dans différents pays.
Citons par exemple l'apparition de Notre-Dame de La Salette, en France, en 1846, la manifestation des larmes de la Vierge de Quito, en Equateur, celle de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Campocavallo, à Osimo, en Italie, et en 1956, la touchante intervention de la Vierge de Syracuse, dans le port de Sicile, sur la côte est de l'Italie.

Contemplons dans les bras de Marie, l'Homme-Dieu crucifié pour nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du Ciel.
Joignons nos larmes aux siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de son divin Fils, ont également été la cause de son intime Martyre.
Prions-la de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de ses exemples et imiter ses vertus lorsqu'il lui plaira de nous faire part de ses humiliations, de ses Douleurs et de sa Croix.

 

Stabat Mater (Sequence)

Debout, La Mère des Douleurs près de La Croix était en pleurs quand son Fils pendait au bois.
Alors, Son âme gémissante toute triste et toute dolente un glaive la transperça.

Qu'elle était triste, anéantie, La Femme entre toutes Bénie, La Mère du Fils unique!

Dans le chagrin qui La poignait, cette tendre Mère pleurait Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs verrait La Mère du Christ endurer si grand supplice?

Qui pourrait, sans être affligé contempler en cette souffrance La Mère auprès de Son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines, Elle vit Jésus dans la peine et sous les fouets, meurtri.

Elle vit l'Enfant bien-aimé mourir tout seul, abandonné, et soudain rendre l'esprit.

O Mère, source de tendresse, fais-moi sentir grande tristesse pour que je pleure avec Toi.

Fais que mon âme soit de feu dans l'Amour du Seigneur Mon Dieu : Que je lui plaise avec Toi.

Mère sainte, daigne imprimer Les plaies du Crucifié en mon coeur très fortement.

Ton enfant n'était que blessures, Lui qui daigna souffrir pour moi. Donne-moi d'avoir part à Ses Tourments.

Pleurer en toute vérité comme Toi près du crucifié au long de mon existence.

Je désire auprès de La Croix me tenir, debout avec Toi, dans ta plainte et ta souffrance.

Vierge des vierges, toute pure, ne sois pas envers moi trop dure, fais que je souffre avec Toi.

Du Christ fais-moi porter la mort, revivre le douloureux sort et les Plaies, au fond de moi.

Fais que ses propres plaies me blessent, que La Croix me donne l'ivresse du sang versé par Ton Fils.

Pour que j'échappe aux vives flammes, prends ma défense, Vierge Marie, à l'heure de La Justice.

O Christ, à l'heure de partir, puisse Ta Mère me conduire à La Palme de La Victoire.

A l'heure où mon corps va mourir, à mon âme fais obtenir La Gloire du Paradis.

 

Stabat Mater (Séquence)

Stabat Mater dolorosa
iuxta crucem lacrimósa,
dum pendébat Fílius.

Cuius ánimam geméntem,
contristátam et doléntem
pertransívit gládius.

O quam tristis et afflícta
fuit illa benedícta,
mater Unigéniti!

Quæ mærébat et dolébat,
pia Mater, dum vidébat
Nati poenas íncliti.

Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si vidéret
tanto supplício?

Quis non posset contristári,
piam Matrem contemplári
doléntem cum Fílio?

Pro peccátis suæ gentis
vidit lesum in torméntis,
et flagéllis súbditum.

Vidit suum dulcem
Natum moriéndo desolátum,
dum emísit spíritum.

Eia, Mater, fons amóris
me sentíre vim dolóris fac,
ut tecum lúgeam.

Fac ut árdeat cor meum
in amándo Christum Deum,
ut sibi compláceam.

Sancta Mater, istud agas,
Crucifíxi fige plagas
cordi meo válide.

Tui Nati vulneráti,
tam dignáti pro me pati,
poenas mecum divide.

Fac me tecum pie flere,
Crucifíxo condolére,
donec ego víxero.

Iuxta crucem tecum stare,
ac me tibi sociáre
in planctu desídero.

Virgo vírginum præclára,
mihi iam non sis amára,
fac me tecum plángere.

Fac ut portem Christi mortem,
passiónis fac me sortem,
et plagas recólere.

Fac me plagis vulnerári,
cruce hac inebriári,
et cruóre Filii.

Flammis urar succénsus,
per te, Virgo, sim defénsus
in die iudícii.

Fac me cruce custodíri,
morte Christi præmuníri,
confovéri grátia.

Quando corpus moriétur,
fac ut ánimæ donétur
Paradísi glória.

Debout, la mère des douleurs
Près de la croix était en pleurs
Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante
Toute triste et toute dolente
Un glaive la transperça.

Qu'elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils unique !

Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.

Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Christ
Endurer si grand supplice ?

Qui pourrait, sans être affligé
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?

Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.

Elle vit l'Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l'esprit.

Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.

Fais que mon âme soit de feu
Dans l'amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec toi.

Mère sainte, daigne imprimer
Les plaies du Crucifié
En mon cœur très fortement.

Ton enfant n'était que blessures,
lui qui daigna souffrir pour moi ;
donne-moi d'avoir part à ses tourments.

Pleurer en toute vérité
Comme toi près du crucifié
Au long de mon existence.

Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec toi,
Dans ta plainte et ta souffrance.

Vierge des vierges, toute pure,
Ne sois pas envers moi trop dure,
Fais que je souffre avec toi.

Du Christ fais-moi porter la mort,  
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.

Fais que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l'ivresse
Du sang versé par ton Fils.

Pour que j'échappe aux vives flammes,
prends ma défense, Vierge Marie,
À l'heure de la justice.

Ô Christ, à l'heure de partir,
Puisse ta Mère me conduire
À la palme de la victoire.

À l'heure où mon corps va mourir,
À mon âme fais obtenir
La gloire du paradis.

 

HYMNE : ENTENDEZ-VOUS TOUS CES CŒURS BATTRE

Entendez-vous tous ces cœurs battre,
Comme s'ils n'étaient que d'un corps,
D'un glas navrant dans sa tristesse :
L'Église pleurant son Christ mort !

Regardez-la qui le regarde :
Celui qu'elle aimait n'est-il plus ?
Avant d'avoir touché ses lèvres,
Est-elle veuve de Jésus ?

Les yeux qu'elle adorait se ferment,
Le dernier soupir est lâché !
Elle était vaine, la promesse
De ne jamais l'abandonner !

Console-toi, fille des hommes,
Dans sa mort ton Christ te rejoint :
Si tu voyais au sein du Père,
Tu verrais son Fils dans le tien.

Il reprend tout de vie nouvelle,
Il reprend tout, même la mort !
Et toi, tu vas au long des siècles
Lui former vraiment tout son corps.

Entendez-vous tant de cœurs battre,
Comme s'il n'était qu'un sonneur ?
Pour un tel chant de l'espérance :
L'Église recevant son cœur !

 

HYMNE : QUAND JÉSUS MOURAIT AU CALVAIRE

Quand Jésus mourrait au Calvaire,
Rejeté par toute la Terre,
Debout, la Vierge, sa mère,
Souffrait auprès de lui.

Qui pourrait savoir la mesure
Des douleurs que votre âme endure,
O Mère, alors qu’on torture
L’enfant qui vous est pris ?

Se peut-il que tant de souffrances
Ne nous laisse qu’indifférence
Tandis que par nos offenses,
Nous lui donnons la mort ?

Mais nos pauvres larmes humaines
Sont bien peu devant notre peine.
Que votre Fils nous obtienne
D’y joindre un vrai remords !

Pour qu’enfin l’Amour nous engage
Et nous livre à lui davantage,
Gravez en nous ce visage
Que vous avez chéri.

Quand viendra notre heure dernière,
Nous aurons besoin d’une mère,
Pour nous mener, de la terre
En votre Paradis.

 

HYMNE : LE JOUR S’ACHÈVE

Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir. 
Le pain rompu, 
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange : 
Béni sois-tu, ô notre Père, 
En Jésus, le Vivant ! 

L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal. 
La vie reçue, 
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église : 
Nous sommes tiens, ô notre Père, 
En Jésus, le Vivant ! 

Le monde marche 
Vers le règne du Christ, 
Et sa nuit prendra fin. 
Nos cœurs l’ont su, 
Nos yeux verront : 
L’œuvre de Dieu est lumière. 
Tu nous l’as dit, ô notre Père, 
En Jésus, le Vivant ! 

Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés ! 
Il est venu, 
Il vient encore, 
Dieu tient toujours ses promesses : 
Tu nous bénis, ô notre Père, 
En Jésus, ton enfant !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de Ton Fils, debout près de la Croix, fût associée à ses souffrances ; accorde à ton Église de s’unir, elle aussi, à la Passion du Christ, afin d’avoir part à sa Résurrection.
Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (Col 1. 24-25)… (Office des Laudes).
Je trouve la Joie dans les souffrances que je supporte pour vous, car ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ, je l’accomplis dans ma propre chair, pour son Corps qui est l’Église.
De cette Église je suis devenu ministre, et la charge que Dieu m’a confiée, c’est d’accomplir pour vous sa Parole.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 10-12a)… (Office des Vêpres).
Je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu’ils obtiennent, eux aussi, le Salut par Jésus-Christ avec la Gloire éternelle.
Voici une parole sûre : Si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons.

Date de dernière mise à jour : 15/09/2019

Ajouter un commentaire