Saint Jean Léonardi, Fondateur des Clercs de la Mère de Dieu († 1609). Fête le 09 Octobre.

Lundi 09 Octobre 2023 : Fête de Saint Jean Léonardi, Fondateur des Clercs de la Mère de Dieu († 1609).

Saintjeanleonardi02Saint Jean Leonardi (Voir photo en grand format : saintjeanleonardi02.jpg saintjeanleonardi02.jpg)

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1988/Saint-Jean-Leonardi.html.

Saint Jean Léonardi

Prêtre, Fondateur des Clercs de la Mère de Dieu (? 1609)

Originaire de Lucques en Toscane. Fils de pharmacien et pharmacien lui-même jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, il devint Prêtre à trente ans et fonda, deux années plus tard, à Lucques, la Congrégation des Clercs de la Mère de Dieu (1574).
Il prêche et il confesse inlassablement tandis que les théories nouvelles de la Réforme séduisent la jeunesse.
Ses succès lui valent une violente persécution. Menacé de mort, il s'enfuit à Rome où il prend saint Philippe Néri comme Père spirituel.

Quand Saint Philippe quittera Rome, Saint Jean Leonardi installa sa Communauté dans la maison que son Père spirituel lui laissait.
Saint Jean Leonardi aurait voulu partir pour les Missions lointaines.
Dans ce but, en 1603, il jette les bases du séminaire pour la Propagation de la Foi, destiné à la formation des Prêtres indigènes envoyés par les Missionnaires. Il meurt de la peste qu'il a contractée en se dévouant auprès des malades lors d'une épidémie.

Lors de l'audience générale du 7 Octobre 2009, Benoît XVI a évoqué Saint Jean Leonardi, patron des pharmaciens dont on célèbre le 9 Octobre le 400e anniversaire de la mort.
Né en 1541 en Italie, Giovanni Leonardi abandonna ses études de pharmacie pour celles de théologie, en vue de son Ordination Sacerdotale et, avec l'Évêque Juan Vives et le Jésuite Martín de Funes, il contribua à l'établissement d'une Congrégation spécifique du Saint-Siège pour les missions: le Collège Urbanien de Propaganda Fide qui a formé de nombreux Prêtres pour l'évangélisation des peuples.

Son zèle apostolique le porta même à envoyer au Pape Paul V un mémoire dans lequel il fit des propositions pour un vrai renouveau de l'Église. Il n'abandonna, toutefois, jamais sa passion pour la pharmacopée, convaincu que "la médecine de Dieu est Jésus-Christ... à la mesure de toutes choses".
"Le lumineux portrait de ce saint invite d'abord les Prêtres et tous les Chrétiens à viser constamment au plus haut de la vie Chrétienne: la Sainteté.
C'est seulement de la fidélité au Christ que pourra jaillir un renouveau ecclésial authentique.

Au cours de ces années, dans le paysage culturel et social des XVI et XVII siècles, ont commencé à se dessiner les prémices de la future culture contemporaine caractérisée par une séparation impropre entre la Foi et la raison, qui a entraîné, parmi ses effets négatifs, une mise à l'écart de Dieu, avec l'illusion d'une possible et totale autonomie de l'être humain choisissant de vivre comme si Dieu n'existait pas...
Il a souvent souligné la crise de la pensée moderne qui a si souvent amenée les formes de relativisme.

Jean Leonardi a pressenti quel était le vrai remède pour les maux spirituels et l'a résumé dans la phrase: "Christ avant tout"...
Il n'y a pas d'endroit qui ne puisse être touché par sa force... Voilà quelle était sa recette pour tout type de réforme spirituelle et sociale".
Jean Leonardi, "en diverses circonstances, a souligné que la rencontre vivante avec Le Christ se réalise dans son Église, sainte mais fragile, enracinée dans l'histoire et pleine d'avenir parfois obscur, où le blé et l'ivraie poussent ensemble, mais elle reste toujours instrument de Salut.

Avec la conscience lucide que l'Église est le champ de Dieu, il ne se scandalisa pas de ses faiblesses humaines. Pour mettre l'ivraie en évidence, il choisit d'être le bon grain: il décida d'aimer Le Christ dans son Église et contribua à en faire, chaque fois davantage, un instrument transparent du Christ".
"Il comprit -a conclu le Pape- que toute réforme doit se faire dans l'Église et jamais contre l'Église. C'est en cela que Jean Leonardi fut extraordinaire et son exemple est toujours actuel.
Toute réforme doit, bien sûr, toucher aux structures, mais elle doit, d'abord, s'inscrire dans le cœur des croyants.
Seuls, de saints hommes et femmes qui se laissent guider par L'Esprit Divin, prêts à prendre des décisions radicales et solides à la lumière de l'Évangile, renouvellent l'Église et contribuent, de façon décisive, à construire un monde meilleur".
(source: VIS 091007 - 520)

Mémoire de Saint Jean Léonardi, Prêtre. Après avoir été aide-pharmacien à Lucques en Toscane, il reçut le Sacerdoce et, à partir de là, pour enseigner aux enfants la doctrine Chrétienne, restaurer la vie apostolique du clergé et propager la Foi Chrétienne, il fonda un Ordre de Clercs réguliers, appelé ensuite de la Mère de Dieu, ce qui lui causa bien des tribulations, puis il jeta à Rome les bases du Séminaire de la Propagation de la Foi, et il mourut en 1609, victime de sa Charité lors d’une épidémie de peste.
Martyrologe romain.

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Saint Jean (Giovanni) Leonardi
Prêtre et Fondateur des :
« Clercs réguliers de la Mère de Dieu » (o.m.d.)

Giovanni Leonardi est né en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens.
En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un Père Dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie.
Ordonné Prêtre en 1572, il se consacre à la formation Chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine Chrétienne », dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses.

En 1574, cette Communauté devient l'institut Religieux des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu ». Leur but est de travailler à l'approfondissement de la Foi et de la dévotion.
Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques.
Mais il a le soutien du Pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs Communautés Religieuses.
Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente.
Le sanctuaire de Sainte Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l'ancienne et vénérable icône.

Le Pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la Congrégation Bénédictine de Montevergine.
Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propaganda Fide (Propagation de la Foi).

Il passa de la terre au ciel le 09 Octobre 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome. Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle.
L'institut des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » recevra l'approbation pontificale en 1614. La règle définitive de sa Communauté n'est publiée qu'en 1851.
Giovanni Leonardi est Béatifié en 1861 et Canonisé en 1938. Sa dépouille repose dans l'église Sainte Marie in Portico de Rome.
Liturgiquement il est commémoré le 9 Octobre.
Le 8 Août 2006 le Pape Benoît XVI l’a déclaré patron des pharmaciens.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Jean Leonardi
[Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Leonardi.

Jean Leonardi (ou Giovanni Leonardi), né à Diecimo (République de Lucques) en 1541 et décédé à Rome le 9 Octobre 1609, était un pharmacien.

Devenu prêtre il fonde l’ordre des Clercs réguliers de la Mère de Dieu et fut un des promoteurs du collège missionnaire de la Propagation de la Foi. Il fut canonisé en 1938 par Pie IX. Liturgiquement il est commémoré le 9 octobre.

Biographie

Jean Leonardi est né en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane).

Ses parents sont de modestes propriétaires terriens. En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien.

Il fait connaissance et se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie.

Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une 'Compagnie de la Doctrine chrétienne', dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses.

En 1574, cette communauté devient l'institut religieux des Clercs réguliers de la Mère de Dieu.

Leur but est de travailler à l'approfondissement de la Foi et de la dévotion.

Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques.

Mais il a le soutien du Pape Clément VIII qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses.

Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente.

Le sanctuaire de Saint Marie 'in portico' leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial pour cette ancienne et vénérable icône.

Le Pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la congrégation bénédictine de Montevergine.

Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propagation de la Foi.

Il meurt en 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome.

Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle.

L'institut des 'Clercs réguliers de la Mère de Dieu' recevra l'approbation Pontificale en 1614. La règle définitive de sa communauté n'est publiée qu'en 1851.

Jean Leonardi est béatifié en 1861 et canonisé en 1938.

Sa dépouille repose dans l'église 'Sainte Marie in Portico' de Rome. Liturgiquement il est commémoré le 9 octobre. Le 8 août 2006 le Pape Benoît XVI le déclare patron des pharmaciens.

San giovanni leonardi 2

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20091007_fr.html.

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 Octobre 2009

 Saint Jean Léonardi

Chers frères et sœurs!

Après-demain, 9 Octobre, nous célébrerons les 400 ans de la mort de Saint Jean Léonardi, Fondateur de l'Ordre Religieux des clercs réguliers de la Mère de Dieu, Canonisé le 17 Avril 1938 et élu patron des pharmaciens le 8 Août 2006.

Il est également rappelé pour son grand élan missionnaire. Avec Mgr Juan Bautista Vives et le jésuite Martin de Funes, il projeta et contribua à l'institution d'une Congrégation spécifique du Saint-Siège pour les missions, celle de la Propagande de la Foi, et à la future naissance du Collège urbain de la Propagande de la Foi qui, au cours des siècles, a formé des milliers de Prêtres, dont un grand nombre de martyrs, pour évangéliser les peuples.

Il s'agit donc d'une figure lumineuse de Prêtre, que j'ai plaisir à montrer comme exemple à tous les Prêtres en cette année sacerdotale.

Il mourut en 1609 à la suite d'une grippe contractée alors qu'il soignait tous ceux qui, dans le quartier romain de Campitelli, avaient été touchés par la maladie.

 

Jean Léonardi naquit en 1541 à Diecimo, dans la province de Lucques. Dernier de sept frères, son adolescence fut marquée par les rythmes de Foi vécus dans un noyau familial sain et travailleur, et par la fréquentation assidue d'une boutique d'épices et de médicaments de son pays natal.

A l'âge de 17 ans, son père l'inscrivit à un cours régulier d'apothicaire à Lucques, dans le but d'en faire un futur pharmacien, ou plutôt un apothicaire, comme on disait alors.

Pendant presque dix ans, le jeune Jean Léonardi fréquenta ce cours de façon attentive et assidue, mais lorsque, selon les normes prévues par l'antique République de Lucques, il reçut la reconnaissance officielle qui devait l'autoriser à ouvrir sa boutique d'apothicaire, il se demanda si le moment n'était pas venu de réaliser un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps.

Après une mûre réflexion, il décida de se consacrer au Sacerdoce. Et ainsi, ayant quitté la boutique de l'apothicaire, et ayant reçu une formation théologique adéquate, il fut ordonné Prêtre et, le jour de l'Epiphanie de 1572, il Célébra sa première Messe.

Toutefois, il n'abandonna pas la passion pour la pharmacie, car il sentait que la médiation professionnelle de pharmacien lui aurait permis de réaliser pleinement sa vocation, celle de transmettre aux hommes, à travers une vie sainte, "la médecine de Dieu", qui est Jésus Christ, mort et ressuscité, "mesure de toute chose".

Animé par la conviction que tous les êtres humains avaient besoin plus que tout autre chose de cette médecine, saint Jean Léonardi tenta de faire de la rencontre personnelle avec Jésus Christ la raison fondamentale de son existence.

"Il est nécessaire de repartir du Christ", aimait-il répéter très souvent. Le primat du Christ sur tout devint pour lui le critère concret de jugement et d'action et le principe moteur de son activité sacerdotale, qu'il exerça tandis qu'était en cours un mouvement vaste et diffus de renouveau spirituel dans l'Eglise, grâce à la floraison de nouveaux Instituts religieux et au témoignage lumineux de saints tels que Charles Borromée, Philippe Neri, Ignace de Loyola, Joseph Calasanzio, Camille de Lellis, Louis Gonzague.

Il se consacra avec enthousiasme à l'apostolat auprès des jeunes à travers la Compagnie de la Doctrine chrétienne, en rassemblant autour de lui un groupe de jeunes avec lesquels, le 1 Septembre 1574, il fonda la Congrégation des Prêtres réformés de la Bienheureuse Vierge, appelé par la suite Ordre des clercs réguliers de la Mère de Dieu.

A ses disciples, il recommandait d'avoir "devant les yeux de l'esprit uniquement l'honneur, le service et la gloire de Jésus Christ Crucifié" et, en bon pharmacien habitué à doser les potions grâce à une référence précise, il ajoutait:  "Elevez un peu plus vos yeux vers Dieu et mesurez les choses avec Lui".

Soutenu par son zèle apostolique, en Mai 1605, il envoya au Pape Paul V qui venait d'être élu un Mémorial, dans lequel il suggérait les critères d'un authentique renouveau dans l'Eglise.

En observant qu'il est "nécessaire que ceux qui aspirent à la réforme des mœurs des hommes recherchent en particulier, et en premier lieu, la Gloire de Dieu", il ajoutait qu'ils devaient resplendir "par l'intégrité de leur vie et l'excellence de leurs mœurs, ainsi, plus que l'imposer, ils conduiront doucement à la réforme".

Il observait, en outre, que "celui qui veut opérer une sérieuse réforme religieuse et morale doit faire avant tout, comme un bon médecin, un diagnostic attentif des maux qui tourmentent l'Eglise pour pouvoir ainsi être en mesure de prescrire pour chacun d'eux le remède le plus approprié".

Et il notait que "le renouveau de l'Eglise doit avoir lieu également chez les responsables et les subalternes, en haut et en bas. Il doit commencer par celui qui commande et s'étendre aux sujets".

Ce fut pour cette raison que, tandis qu'il sollicitait le Pape à promouvoir une "réforme universelle de l'Eglise", il se préoccupait de la formation chrétienne du peuple et en particulier des enfants, qu'il fallait éduquer "dès les premières années... dans la pureté de la Foi chrétienne et des saintes traditions".

Chers frères et sœurs, la figure lumineuse de ce saint invite tout d'abord les Prêtres, et tous les chrétiens, à tendre constamment vers la "haute mesure de la vie chrétienne" qui est la sainteté, naturellement chacun selon son état.

En effet, ce n'est que de la fidélité au Christ que peut naître l'authentique renouveau ecclésial. Au cours de ces années, lors du passage culturel et social entre le XVI siècle et le XVII siècle, commencèrent à se dessiner les prémisses de la future culture contemporaine, caractérisée par une scission indue entre Foi et raison, qui a produit parmi ses effets négatifs la marginalisation de Dieu, avec l'illusion d'une possible et totale autonomie de l'homme qui choisit de vivre "comme si Dieu n'existait pas".

C'est la crise de la pensée moderne, que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de souligner et qui débouche souvent sur des formes de relativisme.

Jean Léonardi eut l'intuition du véritable remède pour ces maux spirituels et il la synthétisa dans l'expression: "le Christ avant tout", le Christ au centre du cœur, au centre de l'histoire et de l'univers.

Et l'humanité a un besoin extrême du Christ - affirmait-il avec force - , car Il est notre "mesure".

Il n'y a pas de milieu qui ne puisse être touché par sa force; il n'y a pas de maux qui ne trouvent en Lui un remède, il n'y a pas de problèmes qui ne se résolvent en Lui. "Ou Le Christ ou rien"!

Voilà sa recette pour chaque type de réforme spirituelle et sociale.

 

Il existe un autre aspect de la spiritualité de Saint Jean Léonardi qu'il me plaît de souligner.
En diverses circonstances, il réaffirma que la rencontre vivante avec Le Christ se réalise dans son Église, sainte mais fragile, enracinée dans l'histoire et dans son devenir parfois obscur, où le blé et l'ivraie croissent ensemble (cf. Mt 13, 30), mais toutefois toujours Sacrement de Salut.

 

Ayant clairement conscience du fait que l'Église est le champ de Dieu (cf. Mt 13, 24), il ne se scandalisa pas de ses faiblesses humaines.

Pour faire obstacle à l'ivraie, il choisit d'être le bon grain: c'est-à-dire qu'il décida d'Aimer Le Christ dans l'Église et de contribuer à lui rendre toujours davantage un signe transparent de sa personne.

Avec un grand réalisme, il vit l'Église, sa fragilité humaine, mais également sa manière d'être "champ de Dieu", instrument de Dieu pour le Salut de l'humanité.

Pas seulement. Par Amour du Christ, il travailla avec zèle pour purifier l'Église, pour la rendre plus belle et sainte.

Il comprit que toute réforme doit être faite dans l'Église et jamais contre l'Église. En cela, Saint Jean Léonardi a vraiment été extraordinaire et son exemple reste toujours actuel.

Chaque réforme concerne assurément les structures, mais elle doit tout d'abord toucher le cœur des croyants.

Seuls les saints, les hommes et les femmes qui se laissent guider par L'Esprit Divin, prêts à accomplir des choix radicaux et courageux à la Lumière de l'Evangile, renouvellent l'Eglise et contribuent, de manière déterminante, à construire un monde meilleur.

Chers frères et sœurs, l'existence de saint Jean Léonardi fut toujours illuminée par la splendeur de la "Sainte Face" de Jésus, conservée et vénérée dans l'église-cathédrale de Lucques, devenue le symbole éloquent et la synthèse indiscutable de la Foi qui l'animait.

 

Conquis par Le Christ comme l'apôtre Paul, il indiqua à ses disciples, et il continue de nous indiquer à tous, l'idéal christocentrique pour lequel "il faut se dépouiller de chaque intérêt personnel et ne voir que le service de Dieu", en ayant "devant les yeux de l'esprit uniquement l'honneur, le service et la Gloire du Christ Jésus Crucifié".

A côté de la Face du Christ, il fixa son regard sur le visage maternel de Marie. Celle qu'il élisit Patronne de son ordre, fut pour lui maîtresse, sœur, mère, et il fit l'expérience de sa constante protection.

Que l'exemple et l'intercession de cet "homme de Dieu fascinant" soient, en particulier en cette Année sacerdotale, un appel et un encouragement pour les Prêtres et pour tous les Chrétiens à vivre avec passion et enthousiasme sa propre vocation.

* * *

Je salue avec joie les pèlerins francophones, spécialement les participants du Chapitre général des Frères Maristes des Ecoles et les membres de la Confédération des Chanoines Réguliers de saint Augustin à l’occasion du 50ème anniversaire de la fondation de la Confédération, ainsi que les pèlerins provenant de Belgique, du Bénin, du Canada, de Suisse et de France. Je vous invite à Prier pour vos Prêtres et, en ces jours du Synode, pour le cher continent africain. Que Dieu vous Bénisse !

Date de dernière mise à jour : 09/10/2023

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