Sainte Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis Religieuse (1869-1947).

Jeudi 08 Février 2024 : Fête de Sainte Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis Religieuse Canossienne (1869-1947).

Bakhita 11

http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Fevrier/8.html

Sainte Joséphine Bakhita (1869-1947)

Originaire du Soudan, elle est faite prisonnière par des négriers arabes à l'âge de neuf ans.
Ceux-ci lui donneront le nom de "Bakhita", qui signifie « fortunée, heureuse ».

Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l’esclavage.
A Khartoum, capitale du Soudan, Bakhita fut finalement achetée par le consul italien Monsieur Legnani.

Pour la première fois, depuis son enlèvement à l’âge de 9 ans, on la traitait d’une manière aimable sans brutalité.
Celui-ci la donna par la suite en "cadeau" à une famille amie qui l'emmena en Italie.
Elle fut plus tard confiée aux Sœurs Canossiennes de l’institut des Catéchumènes à Venise.

C’est là que Bakhita reconnut ce Dieu que depuis son enfance « elle sentait dans son cœur sans savoir qui il était ».
Elle reçut le Baptême, la Confirmation et la Communion le 9 Janvier 1890, et bientôt, elle entrait dans la Congrégation des Canossiennes à Vérone sous le nom de Joséphine.

Dans les différents Couvents où elle vécut, elle n’occupa que des emplois modestes : cuisinière, chargée de porterie, lingère, brodeuse, sacristie.
Son humilité, sa simplicité et son sourire constant lui gagnèrent le cœur de tous les habitants de Schio.
Ils l’appellent « notre Sainte Mère Brunette ». La vieillesse, la maladie arrivèrent, mais Bakhita continua à offrir un témoignage de Foi, de Bonté et d’Espérance.

A ceux qui la visitaient et lui demandaient comment elle se portait, en souriant elle répondait : « Comme le Maître veut ».
Elle décéda en 1947 dans la maison de Schio.
Son corps est resté intact et souple dans la mort, survenue après plus de 50 ans de profession Religieuse.

8 st josephine bakhita 1

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9941/Sainte-Josephine-Bakhita.html

Sainte Joséphine Bakhita

Religieuse (? 1947)

Giuseppina Bakhita (1869-1947), soudanaise, esclave puis Religieuse.
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 Février 1947.
Le Pape Saint Jean Paul II a Béatifié Joséphine Bakhita le 17 Mai 1992. Elle a été déclarée Sainte le 1er Octobre 2000.
Bonté et ferveur missionnaire
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse. Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.

Mémoire de Sainte Joséphine Bakhita, vierge. Née au Soudan dans la région du Darfour, elle fut enlevée toute jeune, vendue plusieurs fois à des marchands d’esclaves africains et subit une servitude cruelle.
Enfin libérée, elle devint Chrétienne puis Religieuse à Venise chez les Filles de la Charité, passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence, en subvenant aux besoins de tous, et mourut en 1947.

Martyrologe romain

O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté: Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir!
Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l’Afrique, fais, o Jésus, qu’eux aussi te connaissent et t’aiment!

Santa giuseppina bakhita k 2

https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/8652d327-8b71-4e7f-9983-951f15fe9cd3

Sainte Joséphine Bakhita
Esclave soudanaise puis
Sœur Canossienne

Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.
Alors qu'elle n'avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d'un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu' à 144 cicatrices des sévices subis.

En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu'un de bon, qui l'a pris en affection au point de l'emmener avec lui en Italie.
Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d'elle.

Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c'est de connaître Dieu » aimait-elle répéter.

Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes.
Ce jour-là elle rédigea cette prière :
« O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d'âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d' abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous les pauvres noirs de l'Afrique... Fais, ô Jésus, qu'eux aussi Te connaissent et T'aiment ».

En 1902 Sœur Bakhita rejoint la Communauté que la Congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza.
Elle y reste, presque sans interruption, jusqu'en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception.

Sœur Joséphine vécut 51 ans de Vie Religieuse, se laissant conduire par l'obéissance dans son travail humble et caché mais riche d'authentique Charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence.

Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »
Elle assure d'ailleurs qu'aucune bombe ne tombera sur l'école des Religieuses ou sur les maisons de Schio.
En effet, la ville n'est pas touchée.

Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible.
A une Religieuse qui l'assiste, elle confie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité.
Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus.

Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois…
Au Ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet.
Au Paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces
 »

La « Mère Noire - Madre Moretta (en italien)  » - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 Février 1947.
Le procès pour la cause de Canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er Décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.

Giuseppina Bakhita a été Béatifiée le 17 Mai 1992 et Canonisée, par le même Pape, le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005), le 1er Octobre 2000.

40025a 2Pour un approfondissement biographique, lire :
>>> Sainte Joséphine Bakhita

 2 saint josephine bakhita john alan warford 1

https://dacb.org/fr/stories/sudan/bakhita-josephine2/

Bakhita, Sœur Joséphine
De 1869 à 1947
Église Catholique Romaine
Soudan

Bakhita est née au Soudan vers 1869 dans le village Olgossa, près du Mont Agilerei, région de Darfur. Elle avait trois sœurs et deux frères.
Son père était le frère du chef du village. Sa grande sœur Kishmet fut capturée par les négriers vers 1874. Sa famille ne la revit plus.

Deux ans après la capture de sa grande sœur, Bakhita, âgée de cinq ou six ans, fut à son tour capturée par deux négriers.
Elle ne se souvint plus de sa famille ni de son propre nom.
Le nom Bakhita, donné par les négriers, est un nom arabe qui, curieusement, veut dire "la fortunée" ou "qui a de la chance."

Durant son parcours d'esclave, Bakhita perdit sa langue maternelle au profit de l'arabe et puis de l'italien.
Sa langue maternelle était probablement celle de la tribu Dagin mais certains pensent que c'était plutot le kakwa et qu'elle aurait été capturée en République Démocratique du Congo, près de la frontière soudanaise.
Sa capture eut lieu 20 ans après la condamnation de l'esclavage et la signature du Congrès de Paris en 1856.

Les deux négriers vendirent Bakhita à un marchand qui la garda pendant un mois dans une chambre sombre.
C'est là qu'elle rencontra Binah, une autre esclave, à peine plus âgée qu'elle. Elles réussirent à s'évader, mais comme elles ne connaissaient pas le chemin de leur village, elles furent de nouveau capturées par un autre homme.
Celui-ci les garda dans une bergerie avant de les vendre à un autre marchand qui les emmena au grand marché d'esclaves d'El Obeid, la capitale de Kordofan. Pour y arriver, elles durent faire une marche de plus de 300 kilomètres.

A El Obeid, Bakhita fut achetée par un chef arabe qui la mit au service de ses deux fillettes. Elle les servit de son mieux mais un jour elle cassa accidentellement un vase.
Elle fut sérieusement battue puis vendue à un général turc. Là, pendant trois ans, elle dut subir un traitement des plus durs.
Sa maîtresse lui fit subir le rite cruel du tatouage sur tout le corps. Pour obtenir de plus grosses cicatrices, on mit du sel dans ses plaies.

A la question de savoir si elle déteste ses bourreaux, Bakhita dit: "Je n'ai jamais détesté personne. Qui sait, peut-être qu’ils ne se rendaient pas compte du mal qu'ils faisaient?"

En 1883, le général turc la ramena à Khartoum. C'est là que Callisto Legnani, le consul italien, la vit et décida de l'acheter.
Bakhita dit: "Je n'étais pas encore libre mais les choses commençaient à changer: fini les fouets, les punitions, les insultes, bref, les dix ans de traitement inhumain."

En 1885, quand il fallut que le consul rentre définitivement en Italie, Bakhita le supplia de toutes ses forces de l'accompagner.
Arrivée en Italie, elle fut donnée en cadeau à Madame Maria Turina Michieli qui la reçut avec beaucoup de joie.

Madame Turina se décida d'aller vivre en Afrique. Pendant qu'elle était partie pour préparer la place, elle confia sa petite fille Mimmina et Bakhita aux Sœurs Canossiennes à Venise.
La Sœur Maria (ou Marietta) Fabretti fut l'enseignante de Bakhita et l'aida à devenir Chrétienne.

Une fois revenue, Madame Maria Turina alla récupérer Bakhita et Mimmina en vue de partir pour l'Afrique.
Mais comme Bakhita s'intéressait à la vie des Sœurs Canossiennes, elle refusa l'appel de sa maîtresse.
Celle-ci la traita d'ingrate et voulait à tout prix l'amener avec elle en Afrique. Elle passa par des personnes interposées pour l'arracher de l'institut. L'affaire prit même la forme d'un procès.
Néanmoins, le 29 novembre 1889, le procureur déclara que Bakhita était libre de choisir là où elle voulait rester puisque l'esclavage n'existait pas en Italie.

Bakhita fut Baptisée par le Cardinal de Venise, D. Agostini, le 9 janvier 1890. Elle reçut également la confirmation et la Sainte Cène le même jour.
Après trois ans, elle demanda de devenir Sœur, à l'âge de 24 ans. La Sœur supérieure, Anna Previtali, lui dit: "Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir Sœur."
Ainsi, le 7 décembre 1893, Bakhita rejoignit le noviciat des Sœurs de la Charité à l'institut de catéchuménat de Venise.

En 1902, elle fut transférée à Schio. Là, en 1910, elle écrivit son histoire suite à la demande de sa supérieure, Sœur Margherita Bonotto.

Son expérience personnelle fit de Bakhita une Sœur modèle. Sa simplicité, son humilité, sa grande charité, et sa compassion pour les nécessiteux fit d'elle la mère des Filles Canossiennes de la Charité, un mouvement qui existe actuellement dans le monde entier grâce à son influence.
L'un des grands désirs de Bakhita, aussi appelée la Mère Moretta, était de rencontrer les enfants et les jeunes pour qu'à travers l'enseignement de la catéchèse tous puissent connaître et aimer Jésus davantage.
Le même désir avait animé son prédécesseur, la jeune marquise, Madeleine de Canossa, en 1808.

Bakhita mourut le 8 Février 1947. Elle fut Béatifiée par le Pape Saint Jean Paul II le 17 Mai 1992, puis proclamée Sainte le 1er Octobre 2000.
Yossa Way.

Giuseppina bakita 2007 2

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_giuseppina-bakhita_fr.html

GIUSEPPINA BAKHITA (1869-1947)

Mère Giuseppina Bakhita naquit au Soudan en 1869 et mourutà Schio (Vicenza) en 1947.
Fleur d'Afrique, elle connut les angoisses de l'enlèvement et de l'esclavage, et s'ouvrit admirablement à la grâce en Italie, aux côtés des filles de Sainte Madeleine de Canossa.

La petite Mère Noire.
A Schio (Vicenza) où elle vécut durant de nombreuses années, tous l'appellent encore «notre petite Mère noire».
Le procès pour la cause de Canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.
La divine Providence qui «prend soin des fleurs des champs et des oiseaux du ciel», a guidé cette esclave soudanaise, à travers d'innombrables souffrances, vers la liberté humaine et celle de la Foi, jusqu'à la consécration de sa propre vie pour l'avènement du Royaume.

En esclavage.
Bakhita n'est pas le prénom qu'elle reçut de ses parents à sa naissance. L'effroi éprouvé le jour où elle fut enlevée, provoqua quelques trous de mémoire. La terrible expérience lui avait fait également oublier son prénom.
Bakhita, qui signifie «fortunée», est le prénom qui lui fut donné par ses ravisseurs.

Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés de El Obeid et de Khartoum, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l'esclavage.

Vers la liberté.
Dans la capitale du Soudan, Bakhita fut rachetée par un Consul italien, Calliste Legnani. Pour la première fois, depuis le jour de son enlèvement, elle se rendit compte, avec une agréable surprise, que personne en lui donnant des ordres, n'utilisait plus le fouet, et qu'on la traitait même de façon affable et cordiale.
Dans la maison du Consul, Bakhita connut la sérénité, l'affection et des moments de joie, peut-être même s'ils étaient encore voilés par la nostalgie de sa famille, perdue pour toujours.

Des événements politiques obligèrent le Consul à partir pour l'Italie. Bakhita demanda de partir avec lui et avec un de ses amis, Auguste Michieli.

En Italie.
Arrivé à Gênes, Monsieur Legnani, suivant les demandes de l'épouse d'Auguste Michieli, accepta que Bakhita restât avec eux.
Elle suivit sa nouvelle «famille» dans leur domicile de Zianigo (dans la banlieue de Mirano Veneto) et, quand naquit leur fille Mimmina, Bakhita en devint l'éducatrice et l'amie.

L'acquisition puis la gestion d'un grand hôtel à Suakin, sur la Mer Rouge, contraignirent Mme Michieli à déménager dans cette localité pour aider son mari.
Entre-temps, d'après un conseil de leur administrateur, Illuminato Checchini, Mimmina et Bakhita furent confiées aux Sœurs Canossiennes de l'Institut des catéchumènes de Venise. Et c'est là que Bakhita demanda et obtint de connaître ce Dieu que depuis son enfance «elle sentait dans son cœur sans savoir qui Il était».
«Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même: Qui est donc le Maître de ces belles choses? Et j'éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages».

Fille de Dieu.
Après quelques mois de catéchuménat, Bakhita reçut le Sacrement de l'Initiation Chrétienne et donc le nouveau nom de Giuseppina.
C'était le 9 janvier 1890. Ce jour-là, elle ne savait pas comment exprimer sa joie. Ses grands yeux expressifs étincelaient, révélant une émotion intense.
Ensuite on la vit souvent baiser les fonts Baptismaux et dire: «Ici, je suis devenue fille de Dieu!».
Chaque nouvelle journée la rendait toujours plus consciente de la façon dont ce Dieu, qui maintenant la connaissait et l'aimait, l'avait conduite à Lui par des chemins mystérieux, la tenant par la main.

Quand Madame Michieli revint d'Afrique pour reprendre sa fille et Bakhita, celle-ci, avec un esprit de décision et un courage insolites, manifesta sa volonté de rester avec les Mères Canossiennes et de servir ce Dieu qui lui avait donné tant de preuves de son Amour.
La jeune africaine, désormais majeure, jouissait de la liberté d'action que la loi italienne lui assurait.

Josephinebakhita 1
Fille de Madeleine.
Bakhita demeura dans le catéchuménat, où se fit plus clair pour elle l'appel à se faire Religieuse, à se donner entièrement au Seigneur dans l'Institut de Sainte Madeleine de Canossa.
Le 8 décembre 1896, Giuseppina Bakhita se consacra pour toujours à son Dieu qu'elle appelait, usant une douce expression: «Mon Maître!».
Durant plus de cinquante ans, cette humble Fille de la Charité, vrai témoin de l'Amour de Dieu, vécut en s'adonnant à diverses occupations dans la maison de Schio: elle fut, en effet, cuisinière, lingère, brodeuse, concierge.

Lorsqu'elle se dédia à cette dernière tâche, ses mains se posaient avec douceur sur la tête des enfants qui fréquentaient chaque jour l'école de l'Institut.
Sa voix aimable, qui rappelait les berceuses et les chants de sa terre natale, se faisait agréable pour les petits, réconfortante pour les pauvres et les souffrants, encourageante pour tous ceux qui frappaient à la porte de l'Institut.

Témoignage d'amour.
Son humilité, sa simplicité et son sourire constant conquirent le cœur de tous les habitants de Schio.
Les Sœurs l'estimaient pour sa douceur inaltérable, sa bonté exquise et son profond désir de faire connaître le Seigneur.
«Soyez bons, aimez Le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Considérez cette grande grâce de connaître Dieu!
Arriva la vieillesse, puis la maladie longue et douloureuse, mais Mère Bakhita continua à donner un témoignage de Foi, de Bonté et d'Espérance Chrétienne.
À qui lui rendait visite et lui demandait comment elle se portait, elle répondait souriante: «Comme le veut le patron».

La dernière épreuve.
Dans l'agonie, elle revécut les jours terribles de son esclavage, et, à maintes reprises, elle supplia l'infirmière qui l'assistait:
«Lâchez un peu les chaînes... elles me font mal!».

Ce fut la très Sainte Vierge Marie qui la libéra de toute souffrance. Ses dernières paroles furent: «Notre Dame! Notre Dame!», tandis que son ultime sourire témoignait de sa rencontre avec la Mère du Seigneur.
Mère Bakhita s'est éteinte le 8 Février 1947 dans la maison de Schio, entourée de la Communauté en pleurs et en Prières.
Une foule accourut rapidement à la maison de l'Institut pour voir une dernière fois leur «petite Mère noire» et lui demander la protection du Ciel.  Sa réputation de sainteté s'est désormais répandue sur tous les continents.
Nombreuses sont les grâces obtenues par son intercession.

Saint josephinebakhita 1(Pour voir en grand format : saint-josephinebakhita.jpg saint-josephinebakhita.jpg).

Pour un approfondissement biographique et spirituel
> > > Sainte Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis Religieuse

Pour publier la lettre de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval dans une revue, journal, etc. ou pour la mettre sur un site internet ou une home page, une autorisation est nécessaire.
Elle doit nous être demandée par email ou à travers http://www.clairval.com.

Date de dernière mise à jour : 08/02/2024

Ajouter un commentaire