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Eucharistie du Mardi 25 Décembre 2018 : Solennité de la Nativité du Seigneur. Messe du jour.
Eucharistie du Mardi 25 Décembre 2018 : Solennité de la Nativité du Seigneur. Messe du jour.
Fête de Saint Pierre Nolasque, Fondateur de l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci (1189-? 1258).
Fête de Saint Albert (Albertynki) Chmielowski, Peintre, Religieux, Fondateur des « Albertins » (1845-1916).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 52,7-10… Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.5-6… Lettre aux Hébreux 1,1-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.
Commentaire du Vénérable Pie XII, Pape de 1939 à 1958.
Autre commentaire de Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Basile (v. 330-379), Moine et Évêque de Césarée en Cappadoce, Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR NOËL.
Autre commentaire de Mgr. Jaume PUJOL i Balcells Archevêque de Tarragone et Primat de Catalogne (Tarragona, Espagne).
Chant, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 25 Décembre 2018 : Solennité de la Nativité du Seigneur. Messe du jour.
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Solennité de la Nativité du Seigneur – Messe du jour.
Mardi 25 Décembre 2018 : Fête de Saint Pierre Nolasque, Fondateur de l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci (1189-? 1258).
(Jour de sa naissance au Ciel (Dies natalis). Sa mémoire étant le 31 Janvier).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Nolasque.
Mardi 25 Décembre 2018 : Fête de Saint Albert (Albertynki) Chmielowski, Peintre, Religieux, Fondateur des « Albertins » (1845-1916).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Albert (Albertynki) Chmielowski.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 52,7-10.
Comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle, qui annonce le salut, celui qui vient dire à la cité sainte : « Il est roi, ton Dieu ! »
Écoutez la voix des guetteurs, leur appel retentit, c'est un seul cri de joie ; ils voient de leurs yeux le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem, car le Seigneur a consolé son peuple, il rachète Jérusalem !
Le Seigneur a montré la force divine de son bras aux yeux de toutes les nations. Et, d'un bout à l'autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu.
Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.5-6.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.
La terre tout entière a vu,
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez.
Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !
Lettre aux Hébreux 1,1-6.
Souvent, dans le passé, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes sous des formes fragmentaires et variées ;
mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu'il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
Reflet resplendissant de la gloire du Père, expression parfaite de son être, ce Fils, qui porte toutes choses par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s'est assis à la droite de la Majesté divine au plus haut des cieux ;
et il est placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que les leurs.
En effet, Dieu n'a jamais dit à un ange : Tu es mon Fils, aujourd'hui je t'ai engendré. Ou bien encore : Je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils.
Au contraire, au moment d'introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.
Commentaire du jour.
Vénérable Pie XII, Pape de 1939 à 1958.
Encyclique « Mystici Corporis Christi » (trad. © Libreria Editrice Vaticana, rev.).
Et Le Verbe s'est fait chair
C’est dès avant l’origine du monde que le Fils unique de Dieu nous a embrassés de sa connaissance éternelle et infinie et de son Amour sans fin.
Et c’est afin de manifester cet Amour d’une manière visible et vraiment admirable qu’il s’est uni notre nature dans l’unité de sa personne ; faisant ainsi - comme le remarquait avec une certaine candeur Maxime de Turin - que « dans Le Christ, c’est notre propre chair qui nous aime ».
Une telle connaissance toute aimante dont le divin Sauveur nous a poursuivis dès le premier instant de son Incarnation dépasse l’effort le plus ardent de tout esprit humain : par la vision bienheureuse dont Il jouissait déjà, à peine conçu dans le sein de sa divine Mère, Il se rend constamment et perpétuellement présents tous les membres de son Corps mystique et il les embrasse de son Amour rédempteur.
Ô admirable condescendance envers nous de la divine Tendresse ! Et dessein inconcevable de l’immense Charité !
Dans la crèche, sur la Croix, dans la Gloire éternelle du Père, Le Christ connaît et se tient unis tous les membres de son Église, d’une façon infiniment plus claire et plus aimante qu’une mère ne fait de son enfant pressé sur son sein, et que chacun ne se connaît et ne s’aime soi-même.
Commentaire du jour.
Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Sermon n° 38, pour la Nativité ; PG 36, 311s (trad. coll. Icthus, vol 8, p. 143s rev.)
« Toi qui as merveilleusement créé l'homme, tu as plus merveilleusement encore rétabli sa dignité » (Collecte)
Jésus-Christ est né, rendez-lui Gloire ! Christ est descendu du Ciel, courez vers Lui ! Christ est sur la Terre, exaltez-le ! « Chantez au Seigneur, terre entière. Joie dans le Ciel ; Terre, exulte de joie ! » (Ps 96,1.11)
Du Ciel, il vient habiter parmi les hommes ; tressaillez de crainte et de Joie : de crainte à cause du péché, de Joie à cause de notre Espérance.
Aujourd'hui, les ombres se dissipent et la lumière se lève sur le monde ; comme autrefois dans l'Égypte frappée de ténèbres, aujourd'hui une colonne de feu illumine Israël.
O peuple qui étais assis dans les ténèbres de l'ignorance, aujourd'hui contemple cette immense lumière de la vraie connaissance car « le monde ancien a disparu, toute chose est nouvelle » (2Co 5,17).
La lettre recule, l'esprit triomphe (Rm 7,6) ; la préfiguration passe, la Vérité apparaît (Col 2,17).
Celui qui nous a donné l'existence veut aussi nous combler de Bonheur ; ce Bonheur que le péché nous avait fait perdre, l'incarnation du Fils nous le rend...
Telle est cette Solennité : nous saluons aujourd'hui l'avènement de Dieu parmi les hommes afin que nous puissions, non pas parvenir, mais revenir auprès de Dieu ; afin que nous nous dépouillions du vieil homme et que nous revêtions l'Homme nouveau (Col 3,9) ; afin que, morts en Adam, nous vivions dans Le Christ (1Co 15,22)...
Célébrons donc ce jour, remplis d'une Joie Divine, non pas mondaine, mais une vraie Joie Céleste.
Quelle Fête, ce mystère du Christ ! Il est mon achèvement, ma nouvelle naissance.
Commentaire du jour.
Saint Basile (v. 330-379), Moine et Évêque de Césarée en Cappadoce, Docteur de l'Église.
Homélie pour la Nativité du Christ, 2,6 ; PG 31, 1459 (trad. cf Orval)
La naissance du Sauveur, mort de la mort
Dieu sur Terre, Dieu parmi les hommes ! Ce n'est plus celui qui donne sa Loi au milieu des éclairs, au son de la trompette sur la montagne fumante, au sein de l'obscurité d'un orage terrifiant (Ex 19,18), mais celui qui s'entretient avec douceur et bonté, dans un corps humain, avec ses frères.
Dieu dans notre chair ! Ce n'est plus celui qui n'agit que par moments, comme chez les prophètes, mais celui qui assume pleinement la nature humaine et qui, par sa chair qui est notre chair, élève à Lui toute l'humanité.
Comment la lumière est-elle venue en tous par un seul ? De quelle manière la Divinité est-elle dans la chair ? Comme le feu dans le fer... : tout en demeurant à sa place, le feu communique au fer sa propre ardeur ; il n'est pas du tout diminué par cela mais il remplit entièrement le fer auquel il se communique.
De la même manière Dieu, Le Verbe qui « a demeuré parmi nous », n'est pas sorti hors de Lui-même ; Le Verbe qui s'est fait chair ne s'est pas soumis au changement ; le Ciel n'a pas été privé de celui qui le contenait et la Terre a accueilli celui qui est dans les Cieux...
Entre pleinement dans ce mystère : Dieu est venu dans la chair afin de tuer la mort qui s'y cachait. De même que les médicaments nous guérissent lorsqu'ils sont assimilés par le corps, de même que l'obscurité qui règne dans une maison est dissipée quand la lumière y entre, ainsi la mort qui nous tenait en son pouvoir a été anéantie par la venue de Notre Dieu.
De même que la glace formée pendant la nuit fond sous la chaleur des rayons du soleil, ainsi la mort a régné jusqu'à l'avènement du Christ.
Mais lorsque le Soleil de Justice s'est levé (Ml 3,20), « la mort a été engloutie dans la victoire » (1 Co 15,54), elle ne pouvait pas supporter cette présence de la vraie Vie...
Rendons Gloire avec les bergers, dansons en chœur avec les anges, « car aujourd'hui nous est né un Sauveur, qui est Le Messie, Le Seigneur » (Lc 2,11)...
Fêtons le Salut du monde, le jour de la Naissance de toute l'humanité.
Autre commentaire du jour.
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
3ème sermon pour la Nativité ; SC 166 (trad. SC p. 187 rev.).
« Et Le Verbe s'est fait chair »
« Un enfant est né pour nous » (Is 9,5). Oui, vraiment pour nous, car ce n'est ni pour lui, ni pour les anges.
Non pas pour lui : cette naissance en effet ne lui donnait ni l'existence ni une existence meilleure, puisque, avant de naître dans le temps, il était de toute éternité et était pour lui-même son Bonheur parfait, Dieu parfait né du Dieu parfait (cf Credo)...
Étant Dieu né de Dieu pour lui-même, il est né petit enfant pour nous. En quelque sorte, il se quittait lui-même et franchissait d'un bond les anges pour venir jusqu'à nous et devenir l'un de nous.
« S'anéantissant lui-même » et s'abaissant au-dessous des anges (Ph 2,7; He 2,7), il se faisait notre égal.
Alors que par sa naissance éternelle, il était son propre Bonheur et celui des anges, par sa naissance en ce monde pour nous, il s'est fait notre Rédemption, car il nous voyait peiner seuls sous le défaut originel de notre propre naissance.
Jésus enfant, ta naissance est notre Bonheur : qu'elle est digne de notre Amour ! Elle redresse notre naissance à tous, restaure notre condition, fait disparaître notre blessure, déchire la sentence qui condamnait notre nature (Col 2,14).
Désormais ceux qui s'affligeaient d'une naissance qui leur présageait de la peine peuvent renaître comblés de Bonheur.
Car « à tous ceux qui t'ont reçu tu as donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1,12)...Par ta Nativité, Toi à la fois Dieu et Fils de l'Homme !
Par elle « nous avons accès à cette Grâce en laquelle nous sommes établis, et nous mettons notre fierté dans l'Espérance de la gloire » des enfants de Dieu (Rm 5,2).
Quel admirable échange ! Assumant notre chair, tu nous fais don de ta Divinité...; vidé de Toi-même, tu nous as comblés.
SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND
POUR NOËL.
Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd’hui : réjouissons-nous ! Il n’est pas permis d’être triste, lorsqu’on célèbre l’anniversaire de la Vie. Celui-ci détruit la crainte d’avoir à mourir, il nous donne la Joie de l’éternité promise.
Personne n’est tenu à l’écart de cette allégresse, car le même motif de Joie est commun à tous. Notre Seigneur, chargé de détruire le péché et la mort, n’ayant trouvé personne qui en fût affranchi, est venu en affranchir tous les hommes. Que le saint exulte, car il approche du triomphe. Que le pécheur se réjouisse, car il est invité au Pardon. Que le païen prenne courage, car il est appelé à la Vie.
En effet, Le Fils de Dieu, à la plénitude des temps fixée dans la profondeur impénétrable du plan Divin, a épousé la nature humaine pour la réconcilier avec son Créateur ; c’est ainsi que le démon, inventeur de la mort, allait être vaincu par cette nature même qu’il avait vaincue.
À la Naissance du Seigneur, les Anges bondissent de Joie et chantent : Gloire à Dieu au plus haut des Cieux ; ils annoncent : Paix sur la Terre aux hommes que Dieu aime.
Ils voient en effet la Jérusalem Céleste qui se construit avec toutes les nations du monde. Combien la pauvre humanité doit-elle se réjouir devant cette œuvre inouïe de la Bonté Divine, puisque celle-ci inspire une telle Joie à la nature sublime des anges eux-mêmes !
Mes bien-aimés, il nous faut donc rendre grâce à Dieu Le Père, par Son Fils, dans L’Esprit-Saint ; avec la grande Miséricorde dont il nous a aimés, il nous a pris en pitié, et alors que nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la Vie avec Le Christ pour que nous soyons en Lui une Création nouvelle, une nouvelle œuvre de ses mains.
Rejetons donc l’homme ancien avec ses agissements, et puisque nous sommes admis à participer à la Naissance du Christ, renonçons à notre conduite charnelle.
Chrétien, prend conscience de ta dignité. Puisque tu participes maintenant à la nature Divine, ne dégénère pas en venant à la déchéance de ta vie passée.
Rappelle-toi à quel chef tu appartiens, et de quel corps tu es membre. Souviens-toi que tu as été arraché au pouvoir des ténèbres pour être placé dans la lumière et le royaume de Dieu. Par le Sacrement de Baptême, tu es devenu Temple du Saint-Esprit.
Garde-toi de mettre en fuite un hôte si noble par tes actions mauvaises, et de retomber ainsi dans l’esclavage du démon, car tu as été racheté par le Sang du Christ.
Autre commentaire de ce jour.
Mgr. Jaume PUJOL i Balcells Archevêque de Tarragone et Primat de Catalogne (Tarragona, Espagne).
La Parole a été faite Chair, et elle a habité parmi nous (Jn 1,14)
Aujourd'hui, avec la simplicité des enfants, considérons le grand mystère de notre Foi. La naissance de Jésus marque la venue de la “plénitude des temps”.
Depuis le péché de nos premiers parents, le lignage humain s'était écarté du Créateur. Mais Dieu, rempli de Compassion pour notre triste situation, envoya Son Fils éternel, né de la Vierge Marie, pour nous racheter de l’esclavage du péché.
L'Apôtre Jean nous l'explique en utilisant des formules d'une grande profondeur théologique: «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu» (Jn 1,1).
Jean appelle “Parole” Le Fils de Dieu, la seconde personne de la Sainte Trinité. Et il ajoute: «Et la Parole s'est faite chair, et elle a habité parmi nous» (Jn 1,14).
C'est ce que nous Célébrons aujourd'hui, voilà pourquoi nous sommes en Fête. Emerveillés, nous Contemplons Jésus qui vient de naître.
C'est un nouveau-né… et, en même temps, c'est Le Dieu tout-puissant. Sans cesser d'être Dieu, le voici maintenant l'un de nous.
Il est venu sur Terre pour nous rendre la condition d'enfants de Dieu. Mais il faut que chacun accueille dans son for intérieur le Salut qu'il nous offre.
Comme l'explique Saint Jean, «à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» (Jn 1,12).
Enfants de Dieu!
Nous restons stupéfaits devant cet ineffable mystère: «Le Fils de Dieu s'est fait Fils de l'Homme pour faire des hommes les fils de Dieu» (Saint Jean Chrysostome).
Accueillons Jésus, cherchons-le: ce n'est qu'en Lui que nous trouverons le Salut, la vraie solution à nos problèmes; Lui seul apporte le sens ultime de la vie et des contrariétés et de la douleur.
Aussi, voilà ce que je vous propose aujourd'hui: lisons l'Évangile, méditons-le; efforçons-nous de vivre en accord avec l'enseignement de Jésus, Le Fils de Dieu qui est venu vers nous.
Et alors, nous verrons combien il sera vrai qu'à nous tous nous ferons un monde meilleur.
Chant.
Verbe de gloire,
Fils bien-aimé de Dieu,
le silence a recouvert
ton nom d'éternité :
tu viens demeurer parmi nous.
La Vierge-Mère t'appelle Jésus :
Emmanuel !
R/ O merveilleux échange ! Mystère de l'amour :
Jésus, nous demeurons en toi !
HYMNE : LE FILS DE L'HOMME EST NÉ
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est donné.
Jour de notre grâce :
L'étable accueille un Dieu caché,
Rebut de notre race,
Il vient sauver le monde entier.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit glorifié !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est livré.
Pain pour notre table :
La terre s'ouvre au grain jeté ;
Broyé pour les coupables,
Il vient nourrir les corps lassés.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit exalté !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est livré.
Joie pour les convives :
La coupe attend le sang versé ;
Fontaine des eaux vives,
Il vient laver les corps souillés.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit magnifié !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est livré.
Fruit pour le Calvaire :
Son corps est lourd de nos péchés ;
Brasier de vraie lumière,
Il vient brûler le bois tombé.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit sanctifié !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est donné.
Roi pour la victoire :
La nuit flamboie de sa clarté ;
Promesse de la gloire,
Il vient changer les corps brisés.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit glorifié !
HYMNE : TOUT LE CIEL S’EMPLIT
Tout le ciel s’emplit
D’une joie nouvelle :
On entend la nuit
Dire la merveille,
Fête sans pareille :
Le Sauveur est né,
L’Enfant-Dieu nous est donné.
Le Seigneur paraît,
Verbe de lumière :
L’univers connaît
La bonté du Père.
Dieu sur notre terre
Vient tracer la voie
Où chemineront nos pas.
Avec les bergers,
Avec tous les sages,
C’est le monde entier
Qui vers lui s’engage
Pour voir le visage
De l’Amour vivant
Qui pour nous s’est fait enfant.
Gloire à Jésus Christ,
Gloire au Fils du Père !
Gloire à son Esprit
Dont l’amour éclaire
L’éclatant mystère
Qui remplit le ciel :
Gloire à l’Homme-Dieu, Noël !
HYMNE : À PLEINE VOIX CHANTONS POUR DIEU
À pleine voix chantons pour Dieu
Nos chants de joie, nos chants de fête !
Dieu est présent dans un enfant :
Sa gloire habite notre terre !
À pleine voix chantons pour Dieu
Nos chants de joie, nos chants de fête !
Ne pensons pas que Dieu se tait
Quand il se dit par sa naissance !
Dieu est ici et tout est dit
Cherchons où lève sa semence !
Ne pensons pas que Dieu se tait
Quand il se dit par sa naissance !
Ne marchons plus à perdre cœur
Par des chemins sans espérance !
Dieu va sauver le monde entier
En se chargeant de nos souffrances.
Ne marchons plus à perdre cœur
Par des chemins sans espérance !
Rien ne pourra nous séparer
De l’amitié que Dieu nous porte !
Par Jésus Christ et dans l’Esprit
Cette assurance est la plus forte :
Rien ne pourra nous séparer
De l’amitié que Dieu nous porte !
Pour annoncer les temps nouveaux,
Prenons le pain de sa tendresse !
Vienne le Jour de son retour :
Que tous les hommes le connaissent !
Pour annoncer les temps nouveaux,
Prenons le pain de sa tendresse !
Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Père, toi qui as merveilleusement créé l'homme et plus encore rétabli sa dignité, fais-nous participer à la Divinité de Ton Fils, puisqu'il a voulu prendre notre Humanité.
Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, en Ton Verbe fait Chair une Lumière nouvelle nous envahit : puisqu’elle éclaire déjà nos cœurs par la Foi, fais qu’elle resplendisse dans toute notre Vie.
Parole de Dieu : (He 1, 1-2)… (Office des Laudes).
Souvent, dans le passé, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes sous des formes fragmentaires et variées ; mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
Parole de Dieu : (1 Jn 1, 1-3)… (Office des Vêpres).
Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est Le Verbe, la Parole de la Vie.
Oui, la Vie s’est manifestée, nous l’avons contemplée, et nous portons témoignage : nous vous annonçons cette Vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Et nous, nous sommes en communion avec Le Père et avec Son Fils, Jésus Christ.
Date de dernière mise à jour : 23/12/2018
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