Eucharistie du Mercredi 18 Janvier 2023 : Mercredi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Fête de Sainte Marguerite de Hongrie, Princesse hongroise, Moniale Dominicaine (✝ 1270).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 7,1-3.15-17... Psaume 110(109),1.2.3.4... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,1-6.
Commentaire de Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Autre commentaire de Saint Hilaire (v. 315-367), Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 18 Janvier 2023 : Fête de Sainte Marguerite de Hongrie, Princesse hongroise, Moniale Dominicaine (✝ 1270).
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Sainte Marguerite de Hongrie.
Les Saints du 18 Janvier.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-22.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre aux Hébreux 7,1-3.15-17.
Frères, Melkisédek était roi de Salem, prêtre du Dieu très-haut ; il vint à la rencontre d’Abraham quand celui-ci rentrait de son expédition contre les rois ; il le bénit,
et Abraham lui remit le dixième de tout ce qu’il avait pris. D’abord, Melkisédek porte un nom qui veut dire « roi de justice » ; ensuite, il est roi de Salem, c’est-à-dire roi « de paix »,
et à son sujet on ne parle ni de père ni de mère, ni d’ancêtres, ni d’un commencement d’existence ni d’une fin de vie ; cela le fait ressembler au Fils de Dieu : il demeure prêtre pour toujours.
Les choses sont encore beaucoup plus claires si cet autre prêtre se lève à la ressemblance de Melkisédek
et devient prêtre, non pas selon une exigence légale de filiation humaine, mais par la puissance d’une vie indestructible.
Car voici le témoignage de l’Écriture : ‘Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité.’
Psaume 110(109),1.2.3.4.
Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis
le marchepied de ton trône. »
De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu'au cœur de l'ennemi. »
Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l'aurore,
je t'ai engendré. »
Le Seigneur l'a juré
dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l'ordre du roi Melkisédek. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,1-6.
En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser.
Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. »
Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
Commentaire du jour.
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Petit journal, § 72 (trad. Éds. Parole et dialogue 2002, p. 54)
« Navré de l'endurcissement de leurs cœurs »
Jésus, Vérité éternelle, notre Vie, j'implore et je mendie ta miséricorde pour les pauvres pécheurs. Très doux Cœur de Mon Seigneur, rempli de pitié et de Miséricorde inexprimable, je te supplie pour les pauvres pécheurs.
Ô Cœur Sacré, source de Miséricorde dont les rayons de grâces inconcevables se répandent sur tout le genre humain, je t'en supplie, donne la lumière aux pauvres pécheurs.
Ô Jésus, souviens-toi de ta Passion amère et ne permets pas que périssent les âmes rachetées au prix de ton Sang très saint.
Jésus, lorsque je contemple le don de ton Sang, je me réjouis de sa valeur inestimable, car une goutte aurait suffi pour tous les pécheurs.
Bien que le péché soit un abîme du mal et de l'ingratitude, le prix donné pour nous est sans commune mesure — c'est pourquoi, que chaque âme ait confiance en la Passion du Seigneur, qu'elle mette son Espérance dans sa Miséricorde.
Dieu ne refusera à personne sa Miséricorde. Le Ciel et la Terre peuvent changer, mais la Miséricorde de Dieu ne s'épuisera jamais (cf Mt 24,35).
Oh, quelle Joie brûle dans mon cœur, quand je vois ta Bonté inconcevable, ô Mon Jésus. Je désire amener tous les pécheurs à tes pieds, pour qu'ils louent ton Amour infini, pendant les siècles sans fin.
Commentaire du jour.
Saint Hilaire (v. 315-367), Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église.
Traité sur le psaume 91, 3,4-5,7 ; PL 9, 495-498 (trad. Orval)
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien...? de sauver une vie ? »
Dieu est-t-il à l'œuvre, travaille-t-il, le jour du sabbat ? Certes oui, car autrement le Ciel disparaîtrait, la lumière du soleil s'éteindrait, la Terre perdrait consistance, tous les fruits manqueraient de sève et la vie des hommes périrait si, à cause du sabbat, la force constitutive de l'univers cessait d'agir.
Mais en fait, il n'y a aucune trêve ; aussi bien pendant le sabbat que durant les six autres jours, les éléments de l'univers continuent à remplir leur fonction.
À travers eux Le Père œuvre donc en tous temps, mais il agit dans Le Fils qui est né de Lui et par qui tout cela est son œuvre...
Par Le Fils, l'action du Père se poursuit donc le jour du sabbat. Et par conséquent il n'y a pas de repos en Dieu, puisque aucun jour ne voit cesser l'œuvre de Dieu.
Ainsi en est-il de l'action de Dieu. Mais en quoi consiste son repos ? L'œuvre de Dieu, c'est l'œuvre du Christ.
Et le repos de Dieu, c'est Dieu, Le Christ, car tout ce qui appartient à Dieu est véritablement dans Le Christ à tel point que Le Père peut s'en reposer sur Lui.
Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser.
« Un jour, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée. » Nos yeux sont de suite focalisés sur la personne de Jésus et sur celle de cet homme à la main paralysée.
L’absence de repères, tant au niveau temporel que géographique, joue en faveur de l’accroissement de notre attention portée sur ces deux personnages.
Nous attendons presque avec anxiété ce qui va se passer. Quelles paroles vont être prononcées ? Quels gestes vont être accomplis ?
La mention de Marc : « On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l’accuser » ne fait que renforcer cet effet narratif.
On imagine fort bien le regard des pharisiens sur Jésus et sur cet homme, pesants, prêts à saisir la moindre occasion de faire chuter Le Seigneur. Le silence de cette scène devient lourd. L’atmosphère est tendue. Que va-t-il se passer ?
C’est alors que Jésus, qui a bien perçu le piège, vient par sa Parole trancher ce silence pour objectiver la situation et dévoiler les intentions cachées de ces hommes de la Loi. « Viens te mettre là devant », dit-il à l’homme et s’adressant aux pharisiens : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? »
Jésus ne veut pas ici rentrer dans un jeu de casuiste avec ses détracteurs. Il désire seulement les remettre dans la perspective de la véritable finalité de l’application de la Loi : « faire le bien ».
Mais eux sont tellement occupés à se demander s’ils peuvent ou non poser telle action, si elle rentre dans les cases des possibles de la Loi, qu’ils en oublient cet homme devant eux privé de sa dignité car paralysé de cette main qui ne lui permet plus de travailler et de gagner sa vie., qu’ils en oublient le commandement premier de la charité.
Ils ne se rendent même plus compte de la contradiction qui les habite. Ils n’approuvent pas la guérison de cet homme un jour de sabbat et ils n’ont pourtant aucun scrupule, un jour de sabbat, à décider la mort d’une personne innocente, du Sauveur, Dieu Lui-même.
Guérir et faire vivre est un délit qui mérite la mort, faire mourir est une œuvre bonne qui rend gloire à Dieu. Étrange logique, étrange morale : « morale » de la haine qui s’oppose à celle de l’amour.
Ces pharisiens en étaient arrivés à faire de Dieu l’ennemi de l’homme : le comble de l’œuvre diabolique (Cf. Gn 3 et Jn 8, 44).
Mais ne nous faisons pas trop vite les accusateurs de ces hommes. Il est à noter que Saint Marc ne les désignent à aucun moment de façon déterminée dans notre péricope. Certes, vu le contexte qui précède ce passage, nous pouvons supposer à juste titre qu’il s’agit des pharisiens mais il n’en demeure pas moins que Marc les désigne par le pronom indéterminé « on ». Serait-ce pour que nous nous sentions nous aussi interpelés, provoqués, par les paroles et la guérison opérée par Jésus ?
« Seigneur Jésus, fais-nous la grâce de venir débusquer en nous toutes les logiques de mort qui sont installées et que nous cachons si bien parfois derrière une vie religieuse qui n’est en fait que religiosité.
Seigneur, tu nous veux libres, libres d’aimer, libres de vivre de la vraie Vie. Viens opérer en nous ton œuvre de libération. Que nous puissions avec l’aide de ta grâce choisir la vie pour notre plus grande joie, la nôtre, la tienne et celle de nos frères en humanité ».
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_21
Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
«Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de tuer?»
Aujourd'hui, Jésus nous enseigne qu'il faut faire le bien en tout temps: il n'y a pas un temps pour faire le bien et un autre pour négliger l'amour du prochain.
L'amour qui vient de Dieu nous conduit à la Loi suprême, que Jésus nous a laissée dans le Commandement nouveau: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé» (Jn 13,34). Jésus ne déroge pas à la Loi de Moïse, Il ne la critique pas, puisque Lui-même accomplit ses préceptes et se rend à la synagogue le sabbat; ce que Jésus critique, c'est l'interprétation étroite de la Loi qu'en ont fait les docteurs et les pharisiens, une interprétation qui laisse peu de place à la Miséricorde.
Jésus-Christ est venu proclamer l'Évangile du Salut, mais ses adversaires, loin de se laisser convaincre, cherchent des prétextes contre Lui: «Il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat; on pourrait ainsi l'accuser» (Mc 3,1-2).
Nous pouvons voir l'action de la grâce et, simultanément, constater la dureté de cœur d'hommes orgueilleux qui croient détenir la vérité.
Les pharisiens furent-ils contents de voir ce pauvre homme récupérer la santé? Non, tout au contraire, ils s'aveuglèrent encore davantage, au point d'aller pactiser avec les hérodiens -leurs ennemis naturels- pour voir comment perdre Jésus. Curieuse alliance!
Par son action, Jésus libère aussi le sabbat des entraves posées par les docteurs de la Loi et les pharisiens, et lui restitue son sens véritable: jour de communion entre Dieu et l'homme, jour de libération de l'esclavage, jour de la délivrance des forces du mal.
Saint Augustin nous dit: «Celui qui a la conscience en paix est tranquille, et cette tranquillité est le sabbat du cœur». En Jésus-Christ, le sabbat s'ouvre déjà au don du Dimanche.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2023-01-18/est-il-permis-le-jour-du-sabbat-de-sauver-une-vie
HYMNE : DIEU QUE NUL ŒIL DE CRÉATURE
Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.
Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.
Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.
Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.
Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous. et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!
HYMNE : TEL UN BROUILLARD QUI SE DÉCHIRE
Tel un brouillard qui se déchire
Et laisse émerger une cime,
Ce jour nous découvre, indicible,
Un autre jour, que l’on devine.
Tout rayonnant d’une promesse,
Déjà ce matin nous entraîne,
Figure de l’aube éternelle,
Sur notre route quotidienne.
Vienne l’Esprit pour nous apprendre
À voir dans ce jour qui s’avance
L’espace où mûrit notre attente
Du jour de Dieu, notre espérance.
HYMNE : OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR
Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.
Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.
Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.
Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !
Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l’Évangile travaille le monde à la manière d’un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu’ils cherchent toujours L’Esprit du Christ, pour qu’en accomplissant leurs tâches d’hommes, ils travaillent à l’avènement de ton Règne.
Parole de Dieu : (Rm 8, 35.37)… (Office des Laudes).
Qui pourra nous séparer de l’Amour du Christ ? La détresse ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? Le supplice ?
En tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
Parole de Dieu : (1 P 5, 5b-7)… (Office des Vêpres).
Revêtez-vous tous d’humilité dans vos rapports les uns avec les autres. En effet Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.
Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève quand le Jugement viendra.
Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis puisqu’il s’occupe de vous.