DIEU UN et TRINE : Notre Père, Notre Frère, Notre Créateur, Notre Roi, Notre Dieu…2ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

DIEU UN et TRINE : Notre Père, Notre Frère, Notre Créateur, Notre Roi, Notre Dieu.

…2ème Partie.

 

DEUXIEME PARTIE.

Un don est un Don. Il doit être donné. Dieu avait fait Don de l’immortalité, comme Il avait fait les autres Dons, parmi lesquels il y avait une science proportionnée à l’état de l’homme. Pas toute la science.

Dieu seul la possède dans sa plénitude. Ainsi, Il avait donné l’immortalité, mais non l’éternité. Dieu seul est éternel.

 

L’homme était destiné à naître, à être procréé par un autre homme, une créature. Mais il n’était pas destiné à mourir. Il devait passer du Paradis Terrestre au Céleste : Etat de jouissance de la Parfaite Connaissance de Dieu.

Mais l’homme a abusé. Il a voulu avoir plus que ce que Dieu lui avait attribué gratuitement.

 

Il a voulu toute la Science. Il n’a pas songé que même les bonnes choses doivent être utilisées dans une mesure proportionnée aux capacités de l’utilisateur.

Seulement L’Immense, Le Très-Parfait, peut connaître tout sans danger : Sa Perfection Infinie connaît tout Le Mal sans en éprouver aucun trouble corrupteur.


Dieu souffre du Mal qu’Il voit. Il en souffre à cause des résultats que Le Mal produit en vous. Il ne souffre pas pour Lui-même, car Il est au-dessus des atteintes du Mal.

Pas même l’infatigable et puissante ruse qui porte le nom de Satan ne peut porter atteinte à Sa Perfection.


Satan trouve moyen d’Offenser Dieu en vous. Mais si vous étiez des forts, Satan ne parviendrait pas à insulter Dieu en se servant de vous. Si vous y pensiez, vous qui Aimez Dieu plus ou moins fortement, vous ne pêcheriez jamais.

Personne de vous, qui portez avec fierté le nom de Chrétien Catholique, ne voudrait se sentir complice de Satan pour Offenser Dieu.

 

Or c’est cela que vous faites. Vous ne réfléchissez jamais que Satan est rusé, ravageur, qu’il ne se contente pas de vous tenter et de vous vaincre, vous, mais qu’il vise à se moquer de Dieu plus encore que de vous.

Il vise à Lui arracher des âmes. Il veut que soit mépriser Le Sacrifice du Christ, qu’il soit annulé, qu’il soit rendu inutile pour beaucoup d’entre vous, et pour beaucoup d’autres qu’il soit à peine suffisant pour vous éviter la Damnation.


Satan sait, il a compté toutes les Larmes du Christ, ainsi que toutes les gouttes de Sang, il a vu le véritable nom, la véritable raison d’être de chacune :

Dans les Larmes, la tiédeur inerte d’un Catholique. Dans les gouttes de Sang Divin, la Damnation d’un Catholique.

Il sait de quoi était constituée la Douleur qui a arraché Larmes et sueur de Sang au Christ, Son Adversaire Divin, Adversaire à partir du moment de sa rébellion, Adversaire éternel, Vainqueur pour l’éternité, Sauveur de millions d’esprits à qui Le Christ donne, ou a déjà donné, Le Ciel.


Mais revenons à notre leçon.

Après avoir voulu toute la science, Adam aurait pu vouloir toute la vie, c’est-à-dire la possession de la Vie non pas comme un Don offert par Amour et gardé avec Amour, mais comme une richesse obtenue avec violence, une violence qui se moque du respect, qui pour être comme Dieu détruit l’Ordre, une violence qui se proclame, sans mérite, créatrice de sa propre éternité.

Vouloir être comme Dieu, ou l’égal de Dieu, aurait été commettre le même Péché que Lucifer.

Et pour le Péché de Lucifer, il n’y a pas de Pardon.


Dieu voulait pouvoir Pardonner à l’homme. Il voulait pouvoir lui rendre l’immortalité, la Possession du Ciel, la Science suffisante à son état, la Grâce, lui rendre soi-même.

Il est donc intervenu avec La Condamnation pour sauver.


Pour donner La Vie, Il a infligé la mort. Il a décrété l’exil, pour donner l’éternelle Patrie. Il a donné une Loi à la place de la Science gratuite que l’homme avait perdue avec la mort de la Grâce dans son cœur.

La Loi est fruit des conséquences du Péché.


Le Péché a rendu obtuse l’intelligence de l’homme dans le discernement du bien et du mal : Son intégrité est touchée. Le Péché a eu pour effet de brouiller l’image que l’homme avait de la Vérité, et de couvrir par son vacarme le son des Paroles Divines que l’homme avait entendues dans la brise du soir du jardin d’Eden.  

Déchu de la condition de fils adoptif de Dieu à celle d’animal doué de raison, l’homme saisissait intuitivement que l’homicide était « mal », que le fait de se corrompre avec des obscénités lubriques devait être mal.

Mais il ne savait pas évaluer jusqu’à quel point c’était mal que de tuer, et quels étaient les actes de luxures les plus abjects aux yeux de Dieu.


Les maladies, les difformités et la mort sont entrées au sein de l’humanité par le péché d’Adam. Parce que la malice, qui s’est installée là où auparavant il n’y avait que la flamme de la pure Charité, a conduit les hommes vers des perversions sensuelles et sentimentales, qui sont à l’origine de toutes les monstruosités et de toutes les maladies qui se manifestent chez l’homme.

A partir de racines corrompues, on obtient des plantes corrompues, des branches et des fruits corrompus.

Suite à de nouvelles perversions, la Corruption du début n’a jamais cessé d’augmenter. A cause de cela la chair de l’homme ne cesse de payer, à un prix qui va croissant, les conséquences très douloureuses de la déchéance de ceux qui, en nombre bien trop élevé, deviennent des brutes, d’hommes qu’ils étaient.


C’est à cause de cela que Dieu, après avoir puni, et encore puni, appelle Moïse. Pour en arriver à Moïse, il a fallu passer par le déluge. Il a fallu passer par l’octroi des premières normes destinées à limiter la violence (défense de manger la chair avec le sang (Gn 9 4)). Il a fallu passer par la dispersion des gens et la confusion des langues (Gn 11 8), origine des futurs peuples et royaumes, et origine des guerres qui encore vous tourmentent.

Il a encore fallu punir Sodome et les autres villes pécheresses avec le feu du Ciel.

Après avoir donné à Abraham, homme juste, une Loi plus claire de soumission au Seigneur (Gn 17 10), Dieu appelle à Lui Moïse.

Par des ordres et des appels successifs, Moïse est conduit à célébrer la premier sacrifice pascale, sacrifice perpétuel destiné à durer jusqu’à la fin des siècles, parce qu’à l’heure de La Grâce à l’agneau d’un an a été substitué L’Agneau Divin, Hostie présente sur tous les autels du monde, pour les siècles des siècles, à perpétuité.

 

Et du premier sacrifice pascal, Moïse est enfin conduit au Décalogue.

Mais le Décalogue n’aurait pas eu besoin d’exister si la raison avait toujours dominé les sens, autrement dit si La Faute n’avait pas été commise dans le jardin d’Eden.

Il n’aurait pas existé si le désordre des sens n’avait pas entraîné la perte de La Grâce et de L’Innocence, et donc de la Science aussi.

Le Décalogue est Compassion et Punition en même temps. Compassion pour les faibles, Punition pour ceux qui se moquent de Dieu en accomplissant le mal avec conscience de l’accomplir.

 

Avec sa partie positive « Tu feras », et sa partie négative ‘Tu ne fera pas », Le Décalogue crée le péché avec toutes ses conséquences.

On ne pèche que lorsqu’il y a conscience de pécher. Après La Loi, l’homme ne pouvait plus avoir l’excuse de dire : « Je ne savais pas de pécher ».

 

Le Décalogue est Compassion, Punition et Test. Un « Test » comme l’était l’arbre qui se dressait au milieu de l’Eden.

Sans un test, sans l’avoir éprouvé, on ne peut savoir si l’homme est bon ou mauvais. Il est dit que Dieu éprouve l’homme comme l’orfèvre éprouve l’or dans le creuset (Pr 17 3).

 

Seulement les vertus fortes, surtout La Charité, se plient aux Commandements négatifs de La Loi, car les insinuations sataniques, ou bien les appétits latents, font qu’en général l’homme se sent attiré par les choses qui sont défendues.

C’est pourquoi on peut dire que ceux qui écrasent leurs sens et leurs tentations par le poids de leur Amour, ceux qui ne tendent pas leurs mains avides vers le fruit défendu, sont vraiment héroïques.


Voilà les vrais Chrétiens, ceux qui ne font pas mauvais usage des mérites Infinis du Christ et de La Grâce obtenue par Son intermédiaire.

Tels des sarments sauvages greffés sur la vraie Vigne, ils portent à Dieu d’abondants fruits de vertus actives. Ils sont donc certains d’avoir la Vie Eternelle.

Voilà les Chrétiens véritables chez qui les Dons de L’Esprit-Saint sont vivants. C’est Lui qui complète Jésus en communiquant aux hommes qui sont en état de Grâce, le grand Don perdu avec la péché d’Adam, la Science, cette science sans laquelle La Loi, donnée pour être « vie », peut devenir « mort ».


L’homme qui n’a pas la science proportionnée à son état, n’a pas d’Amour ordonné, ni pour Dieu, ni pour les créatures, quelles qu’elles soient.

Il tombe dans diverses idolâtries et dans la triple concupiscence. Il défigure la Religion elle-même dans un mélange hybride de pratiques coupables, coupables autant, sinon plus, que celles que Le Verbe Divin a condamné chez les Pharisiens.

Car lui, le Chrétien, a reçu avec Le Baptême, le Don Infini de la Grâce. Il ne se connaît pas lui-même, et par conséquent il confond son plaisir avec le respect du Divin Vouloir.

Il déforme en lui l’image et la ressemblance de Dieu.

Il détourne les Dons reçus pour son bien, et il les utilise pour faire du mal aux autres et pour s’en faire à lui-même.

 

S’il fait l’aumône, ce n’est pas par miséricorde pour les malheureux, mais pour en recevoir des louanges humaines. S’il scrute les mystères de l’Univers, il le fait pour être glorifié par les hommes, non pour donner Gloire au Créateur.

De cette façon, ses actions perdent le parfum qui les rend saintes aux yeux de Dieu. Il récolte sur Terre son profit transitoire, mais « froid et grincement de dents (Matthieu 8 13) » l’attendent, selon l’expression du Verbe, là où les apparences ne comptent plus, mais compte seulement la vérité des actions humaines.


Si, après avoir mal accompli le bien qu’il aurait pu faire, par La Miséricorde de Dieu, il évite le froid et les tortures de L’Enfer, un long séjour l’attend à l’école du Purgatoire, pour qu’il apprenne que La Vrai Charité n’est pas « hérésie des œuvres ».


Voilà le fléau de votre époque qui fait que bien des gens s’agitent pour servir Le Christ uniquement à coup de pratiques et d’actions extérieures, pratiques qui laissent les bons tels quels, et peut-être les scandalisent-ils, et n’aident pas les mauvais à s’améliorer ou à se convertir.


La Vraie Charité signifie donner en tout, et avec conscience, l’exemple d’une vie profondément Chrétienne.

La Vraie Charité, celle que Jésus voulait chez Marthe qui se préoccupait trop des honneurs extérieurs à donner au Fils de Dieu.


La vie de ce siècle ne laisse pas de place à la Contemplation, telle que bien des gens la conçoivent. Mais Dieu ne Bénit pas la seule action.

Dieu veut que la vie active et Contemplative se complètent.


Il veut que vos œuvres ne soient pas seulement du vacarme, de l’agitation, ni même des diatribes contre les ennemis, qu’elles ne soient pas « hérésie », mais Religion, c’est-à-dire du travail qui devient Prière en raison de l’Offrande continuelle que vous faites de toutes vos actions, accomplies pour Sa seule Gloire.


Il veut que votre Prière soit travail. Travail continu sur soi-même, en se burinant et reciselant sans cesse sur le Modèle Jésus-Christ…et travail sur les autres par l’exemple.


Les hommes s’agitent inutilement si Dieu ne Bénit pas leurs actions. Mais comment voulez-vous que Dieu soit avec vous, Bénissant, et que vos actions connaissent le triomphe, si le Don de Science n’est pas actif en elles ???

C’est à cause de ce Don que dans toutes ses actions l’homme  se conduit non pour sa propre gloire, mais pour une fin qui est sainte.


Extrait des Révélations à Maria Valtorta dans Leçons sur L’Epître de Saint Paul aux Romains (Leçon n°23 du 21 au 28 Mai 1948…Romains 7 14-25).

Jésus dit :

Paul dit : « Je suis charnel ». Adam lui aussi était fait de chair en plus d’être fait d’esprit. Mais il n’était pas charnel, car son esprit et sa raison dominaient la matière.

Son esprit innocent et plein de Grâces reflétait les traits merveilleux de Son Créateur, étant assez intelligent pour comprendre ce qui existe au-delà du monde naturel.

Son intelligence, déjà très étendue à cause du Don préternaturel de Science qui le rendait capable de comprendre toutes les réalités naturelles, avait été élevée par la Grâce au niveau surnaturelle, le rendant capable de comprendre l’incompréhensible, chose impossible pour ceux qui ne sont pas préparés à cela par un Don surnaturel, capable de pouvoir comprendre Dieu et, en proportion réduite, de pouvoir être l’image fidèle de Dieu, pour l’ordre, la justice, la charité, la sagesse et la liberté de tout esclavage avilissant.

 

Oh ! La splendide liberté de l’homme plein de Grâce !!! Dieu Lui-même la respectait, et elle n’était menacée ne par des forces extérieures, ni par des appétits intérieurs.

Royauté sublime de l’homme déifié, fils de Dieu et héritier du Ciel, royauté de domination sur toutes les créatures !!! Qui vous permettait aussi de dominer ce qui maintenant vous tyrannise le plus : votre « moi », où fermentent sans relâche les poisons de la grande blessure !!!


Quand on dit : « l’homme, roi de la création visible, a été créé avec le pouvoir d’exercer sa domination sur toutes les créatures », il faudrait réfléchir à ce que cela signifie.

C’est que la Grâce et les autres Dons reçus par l’homme depuis le premier instant de son existence le rendaient capable d’exercer sa royauté aussi bien sur lui-même que sur sa partie inférieure.

En effet, il avait la connaissance de sa fin dernière, il avait l’Amour qui le poussait naturellement vers cette fin, il avait le contrôle de la matière, et il avait le contrôle des sens  qui fonctionnent à l’intérieur de cette matière.

Uni comme il l’était à l’Ordre, et amoureux de L’Amour, il savait donner à Dieu ce qui Lui revenait, et à son propre « moi » ce qu’il était permis de lui donner, sans donner lieu aux désordres des passions ou au débordement des instincts.

 

L’esprit, l’intelligence et la matière formaient en lui une harmonie globale dont il avait été gratifié à partir du moment de son existence, et qu’il avait reçu comme un tout déjà constitué, non par étapes successives comme certains le prétendent.


Il n’y a pas eu d’auto-genèse, il n’y a pas eu d’évolution. Il y a eu simplement la Création voulue par Le Créateur.

Votre raison, dont vous êtes si orgueilleux, devrait suffire à vous convaincre qu’à partir de rien, on ne peut former quelque chose d’initial, et qu’à partir d’une chose initiale unique, on ne peut former un tout.


Dieu seul peut mettre de l’ordre dans le chaos et le peupler d’innombrables créatures qui forment la Création.

Ce Créateur très puissant n’a pas eu de limites dans Ses actes créatifs, qui ont été multiples. Pas de limites non plus dans la création de créatures déjà parfaites, parfaites selon le but pour lequel chacune d’elles a été conçue.

Voilà une sottise que de croire que Dieu, après avoir décidé de se donner une Création, ait pu faire des choses informes ou incomplètes, et attendre d’en être glorifié seulement à la fin du cycle évolutif, lorsque chaque créature, et toutes les créatures ensemble, auraient atteint la perfection de leur nature, en devenant enfin aptes à satisfaire le but naturel ou surnaturel pour lequel elles auraient été créées.


De même qu’une telle théorie ne peut s’appliquer aux créatures inférieures, dont le but naturel est situé à l’intérieur d’un espace de temps limité, de même et à plus forte raison elle ne peut s’appliquer à l’homme, créé dans un but surnaturel et destiné à la Gloire du Ciel.

Pourrait-on seulement imaginer un Paradis dont les légions de Saints Glorifiant Dieu autour de Son Trône seraient le produit dernier d’une longue évolution de bêtes sauvages ???


L’homme actuel n’est pas le résultat d’une évolution qui monte, mais le résultat douloureux d’une évolution qui descend, car la faute d’Adam a entamé pour toujours la perfection physique, morale et spirituelle de l’homme initial.

 

La blessure a été tellement grave que même La Passion de Jésus-Christ, qui pourtant redonne la Vie de la Grâce à tous les Baptisés, ne peut effacer les résidus de la faute, les cicatrices de la grande blessure, c’est-à-dire les mauvais appétits qui sont la ruine de ceux qui n’aiment pas Dieu, ou très peu, et qui sont le tourment des justes qui ne voudraient pas se sentir attirés par la voix de ces appétits, et qui luttent de façon héroïque, et pendant toute leur vie, pour gagner cette bataille et demeurer fidèles au Seigneur.


L’homme a été fait au sixième jour. En lui sont résumés les trois règnes de la Création sensible et, merveilleuse vérité, en lui se trouve aussi la preuve de son origine Divine : l’âme spirituelle que Dieu a infusé dans la matière de l’homme.

(L’homme a été fait au sixième jour : N’oublions jamais comme nous le rappelle Saint Pierre dans sa deuxième Epître (2 Pierre 3 8-9) : Mais voici un point, très chers, que vous ne devez pas ignorer : c’est que devant Le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne retarde pas L’Accomplissement de ce qu’Il a promis, comme certains l’accuse de retard, mais Il use de Patience envers vous, voulant que personne périsse, mais que tous arrivent au repentir)

 

L’homme : Véritable anneau de jonction entre la Terre et le Ciel, véritable trait d’union entre le monde spirituel et le monde matériel, être où la matière sert de tabernacle à l’esprit, être où l’esprit vivifie la matière non seulement pour la vie mortelle, qui est limitée, mais aussi pour la vie immortelle qui doit venir après la résurrection finale.

L’homme : Créature en qui resplendit et demeure L’Esprit Créateur.


L’homme : Merveille de La Puissance de Dieu qui par Son souffle, partie de Son Etre infini, pénètre et transforme la poussière en puissance d’homme, en l’élevant à la condition de créature surnaturelle, de fils de Dieu par participation de nature, devenue apte à se mettre en relation directe avec Dieu et à comprendre l’Incompréhensible.

L’homme devenu capable d’Aimer et en droit d’Aimer Celui qui dépasse tout autre existant, à un point tel, que cet homme, bloqué par un respect écrasant, ne serait même pas en mesure de désirer L’Aimer sans le Don du Divin soutien.


L’homme : Le triangle créé qui avec sa base de matière touche la Terre d’où il a été tiré, avec ses facultés intellectuelles tend à monter vers la connaissance de Celui à qui il ressemble, et avec sa partie la plus élevée, l’esprit de l’esprit, la partie la plus choisie de l’âme, touche le Ciel et se perd dans la Contemplation de Dieu-Charité, tandis que la Grâce, gratuitement reçue, l’associe à Dieu, et la Charité allumée par cette union avec Dieu le Divinise.


Car « celui qui Aime est né de Dieu » (1Jn 4 7), et le privilège du fils est de participer à la nature de son père.

C’est donc dire que l’homme est l’image de Dieu à cause de son âme Divinisée par la Grâce, et ressemble à Dieu à cause de La Charité qui est rendue possible par cette même Grâce.


L’homme a donc été créé le sixième jour. Il a été créé complet, parfait en chacun de ses parties matérielles et spirituelles, fait selon la Pensée Divine et selon la fin pour laquelle il avait été créé :

Aimer et servir Son Dieu pendant la vie terrestre, le connaître dans Sa vérité, et jouir enfin de Lui dans l’autre vie, éternellement.


L’Homme unique a été créé, celui à partir de qui devait naître toute l’Humanité, à commencer par la Femme, compagne de l’Homme, faite pour lui, et qui aurait peuplé la Terre entière et dominé les autres créatures inférieures.

L’Homme unique a été créé, celui qui en tant que père aurait transmis à sa descendance tout ce qu’il avait reçu : la vie, les sens, les facultés matérielles, ainsi que l’immunité de toute souffrance, la raison, l’intelligence, la science, l’intégrité, l’immortalité, et pour finir, le Don des dons : La Grâce.


La théorie évolutionniste qui s’appuie sur la conformation du squelette, ainsi que sur la diversité des couleurs de la peau et celle des physionomies, et qui par là voudrait prouver ses propos erronés sur l’origine de l’homme, n’est pas une théorie contre la vérité des origines de l’homme (créature créé par Dieu), elle est en sa faveur.

Car ce qui prouve l’existence d’un Créateur, c’est justement la diversité des couleurs et des structures chez les différentes espèces de créatures que Lui, Le Tout-Puissant, a appelées à l’existence.


Si l’homme eût été le produit final d’une évolution ayant des brutes pour ancêtres, à quel moment et de quelle façon aurait-il eu son âme ???

Est-il possible que des brutes aient reçu avec leur vie d’animaux, l’âme spirituelle ??? L’âme immortelle ??? L’âme intelligente ??? L’âme libre ???

Cette simple pensée est un Blasphème.

Et comment donc auraient-elles pu transmettre ce qu’elles n’avaient pas ???

Et Dieu serait-Il allé jusqu’à se déshonorer Lui-même en plaçant l’âme spirituelle, Son souffle Divin, dans un animal ???

Un animal si évolué qu’on l’imagine, ne demeure-t-il pas toujours un animal ??? Le descendant d’une longue série d’animaux ???

Même cette supposition est de nature à offense Le Seigneur.


Pour se donner un peuple de fils et donner ainsi expression à L’Amour dont Il surabonde et recevoir L’Amour dont Il est assoiffé, Dieu a créé l’homme directement avec un acte parfait de Sa Volonté, en une seule opération qui a eu lieu le sixième jour de La Création.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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