Se préparer à La Vie éternelle...4ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

SE PREPARER A LA VIE ETERNELLE…4ème Partie.

 

QUATRIEME ET DERNIERE PARTIE.

Comme Jésus vient de le dire ci-dessus, au moment du Jugement, chacun de nous va soit en Enfer pour ceux qui meurent en état de péché mortel, soit au Purgatoire pour ceux qui ont besoin d’être encore Purifiés, soit directement au Ciel pour ceux qui se seront Purifiés sur Terre.

Seuls restent Le Jugement, L’amoureuse Purification, ou bien La Demeure immédiate et Bienheureuse du Ciel.

Mais pour ce qui est de la Terre et de la volonté humaine, c’en est fini.

 

Je ne tiens pas compte de ceux qui meurent en état de péché mortel :Ceux-là ne disent pas « tout est accompli », mais ce sont l’ange des ténèbres victorieux, et l’ange gardien, vaincu, qui le disent avec, pour l’un un hurlement de victoire, pour l’autre des larmes de douleur.

 

Je ne reviendrais que peu sur ce que j’ai déjà écrit concernant le Purgatoire, aussi je vous invite à retrouver les Réflexions et leurs différentes parties, où j’en parle.

 

Vous vous posez des questions sur Le Purgatoire et sur L’Enfer, j’aborde ces sujets dans les différentes parties de plusieurs Réflexions, notamment la Réflexion n°1 : Qui est Jésus et la Réflexion n°12 : Le Royaume de Dieu. 

 

Je rappellerais juste un court passage qui se trouve dans ma Réflexion n°12 : Le Royaume de Dieu

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 6, chapitre 136 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé… 

Jésus parle de la charité aux apôtres.

Pour ceux qui auront cru au Dieu vrai et n'auront pas su être héroïquement saints, le long Purgatoire; et pour certains, il pourra se terminer à la fin du monde.

 

Mais après l'expiation et l'attente, les bons, quelle que soit leur provenance, seront tous à la droite de Dieu; les mauvais, quelle que soit leur provenance, à la gauche et puis dans l'Enfer horrible, alors que le Sauveur entrera avec les bons dans le Royaume éternel."

 

Alors n’oublions pas que les âmes du Purgatoire (soit la quasi-totalité des âmes sauvées) vivent pendant de nombreuses années des souffrances atroces (infiniment pires que celles que les pires souffrances pouvant être endurée sur terre, et pendant un temps infiniment plus long) dont elles ne peuvent elles-mêmes diminuer la durée.

Seul nous, resté sur terre, par nos prières, nos souffrances offertes par Amour, et nos sacrifices pouvons en diminuer la durée.

Alors n’attendons pas une seconde pour faire dire des messes et prier pour eux, car chaque seconde dure un temps infini pour eux.

Et n’oublions pas, convertissons-nous, demandons pardon, regrettons le mal que nous avons fait, aimons, réparons, demandons l’aide de Dieu et de notre prochain et faisons-le dés maintenant pour ne pas avoir à réparer au Purgatoire le mal que nous avons fait qui n’aura pas été lavé par nos actes d’Amour et dépendre des autres qui seront sur terre et de leur bon vouloir de prier ou non pour nous… qui diront peut-être :

« Lui (ou elle), il a fait tant de mal, bon débarras » ou alors : « Lui (ou elle), c’était une sainte personne, elle va aller droit au ciel » … et ne feront aucune prière pour nous, dans un cas comme dans l’autre !!!


Et n’oublions pas non plus (voir passage plus haut dans cette Réflexion) :

Maintenant je vous dis : n'est-il pas préférable de souffrir un peu de temps que toujours ? N'est-il pas préférable de souffrir ici qu'au Purgatoire ?

Pensez, là le temps est multiplié par mille.


J’aimerais en donner quelques exemples :

Un malade, rapportait Saint Antonin, était en proie aux plus excessives souffrances et demandait à Dieu, avec des larmes, la délivrance de ses maux.

Un ange lui apparut et lui dit : « Le Seigneur m’envoie vers vous, pour vous donner le choix d’une année de souffrances sur la Terre, ou un seul jour au Purgatoire ».

Le malade n’hésita pas.

Un seul jour dans le Purgatoire, dit-il. Je verrais du moins un terme à mes douleurs.

Il expira aussitôt, et son âme fut précipitée dans l’abîme de l’expiation. Alors l’ange compatissant vint s’offrir pour le consoler.

A cette vue, le malheureux poussa une clameur déchirante, semblable à un rugissement, et s’écria :

« Ange séducteur, vous m’avez trompé. Vous m’avez assuré que je ne serais qu’un jour dans le Purgatoire, et voilà déjà vingt ans que je suis livré aux plus affreux supplices ».

Détrompez-vous. A peine quelques minutes se sont écoulées depuis votre trépas et votre cadavre n’est pas encore froid sur votre lit de mort, lui répondit l’ange.

« Alors, obtenez que je retourne sur la Terre pour y souffrir, pendant un an, tout ce qu’il plaira à Dieu ».

Sa demande lui ayant été accordée, le malade incitait tous ceux qui venaient le voir, à accepter de bon cœur toutes les peines de ce monde, plutôt que de s’exposer aux tourments de l’autre.

« La patience dans les peines, disait-il souvent, est la clef d’or du Paradis. Profitons-en donc pour offrir nos souffrances ».

Il mourut au terme de l’année comme convenu.

 

Voici un autre exemple :

Le vénérable Stanislas Kostka, Jésuite polonais, vit apparaître une âme du Purgatoire, toute enveloppée de flammes et poussant des cris lamentables.

Il lui demanda si ce feu était comparable à celui de la Terre. L’âme lui répondit que le feu de la Terre, à coté de celui du Purgatoire paraissait un doux zéphir.

Mais le bon religieux, ayant de la peine à croire, lui dit qu’il voudrait bien en sentir l’ardeur, si cela était possible.

« Ah !!! Lui répondit l’âme du Purgatoire, un homme encore vivant n’est pas capable d’en sentir même une partie. Cependant, pour vous convaincre, étendez la main vers moi et vous en aurez une idée ».

Stanislas étendit la main sur laquelle le défunt laissa tomber une goutte de sueur.

La douleur fut si vive que le vénérable Stanislas poussa un grand cri et tomba sans connaissance, comme s’il allait mourir.

Aussitôt les religieux accoururent. Quand il fut revenu à lui, ils s’informèrent de la cause de ce mal subit et du cri…

Au récit de l’évènement, ils furent tous remplis de crainte et prirent la résolution de multiplier leurs pénitences, de fuir les plaisirs du monde et de raconter partout ce prodige, afin d’éviter aux fidèles le terrible feu du Purgatoire !!!

Saint Stanislas Kostka vécut encore quelques mois, toujours en proie aux plus vives douleurs de sa plaie qui ne se ferma pas…

(Saint Stanislas Kostka mourut du Paludisme le 15 Août 1568, parvenu à une haute sainteté. Il fut canonisé par le Pape Benoît XIII en 1726)...pour voir sa vie aller soit dans le menu déroulant de ce site à "Vie des Saints", soit sur le lien suivant: Saint Stanislas Kostka).

 

Je voudrais terminer par quelques conseils pratiques concernant nos amies (et parents) les âmes du Purgatoire.

Si les âmes du Purgatoire sont plus que généreuses à notre égard lorsque nous Prions pour elles, êtes-vous certains que vous ne serez pas oubliés par les vivants, après votre mort à cette Terre.

En fait de reconnaissance, comptez beaucoup sur celles des morts, car les morts, disait Saint François de Sales, sont toujours reconnaissants de ce qu’on a fait pour eux en cette vie…mais comptez très peu sur celles des vivants, surtout s’ils ne sont pas vos propres enfants.

Vos héritiers vous feront probablement de belles funérailles, ils vous donneront peut-être un caveau dans lequel la vanité aura une plus large part que la piété filiale et religieuse, mais ils économiseront d’autant plus à l’Eglise qu’ils auront été plus prodigues au cimetière.

Vos héritiers seront peut-être plus empressés à se disputer votre succession et à en jouir, qu’à exécuter vos dernières volontés et à vous arracher au feu du Purgatoire.

Ne savez-vous pas que les hommes, lorsqu’ils ont perdu quelqu’un de vue, en ont bientôt perdu le souvenir ??? Loin  des yeux, loin du cœur !!!

Ne savez-vous pas que l’oubli des morts est presque général dans le monde et que leur mémoire finit souvent avec le son des cloches !!!

 

Et n’oublions pas, convertissons-nous, demandons pardon, regrettons le mal que nous avons fait, aimons, réparons, demandons l’aide de Dieu et de notre prochain et faisons-le dès maintenant pour ne pas avoir à réparer au Purgatoire le mal que nous aurons fait sur Terre et qui n’aura pas été lavé par nos actes d’Amour et dépendre des autres qui seront sur Terre et de leur bon vouloir de Prier ou non pour nous.

Je voudrais terminer par un troisième exemple :

Un homme avait trois amis et deux surtout qu’il aimait d’un amour de prédilection.

Un jour, il fut accusé devant la justice d’un grand crime, bien qu’il fût innocent.

« Qui de vous, dit-il à ses amis, veut m’accompagner jusqu’au tribunal et protester énergiquement en faveur de mon innocence ??? ».

Le premier s’excusa, prétextant des occupations. Le second l’accompagna jusqu’à la porte du tribunal.

Il s’y arrêta et revient bientôt chez lui tout tremblant, redoutant la colère du juge.

Le troisième, celui sur lequel l’accusé comptait le moins, entra, parla en sa faveur, attesta de son honorabilité et de son innocence avec une telle conviction, que le juge, lui rendit non seulement la liberté, mais lui accorda réparations.

 

En ce monde, l’homme a trois amis. Mais quand Dieu l’appelle, à l’heure de la mort pour le juger :

1/ L’argent, son ami de prédilection, ne va pas avec lui. Il l’abandonne complètement et ne lui sert plus à rien.

2/ Ses parents, sa famille et ses proches l’accompagnent jusqu’à la tombe, lui jettent un peu d’eau bénite au dernier « adieu », et retournent tranquillement chez eux.

3/ Ses bonnes œuvres (Son Amour, son Humilité et sa Pureté), le troisième ami, celui dont il s’est (peut-être ???) le moins préoccupé durant sa vie, c’est tout le bien qu’il aura accompli pour L’Amour de Dieu.

Seules ses bonnes œuvres lui restent fidèles, l’accompagnent devant le Seigneur, le précèdent, parlent en sa faveur (Et parmi ses bonnes œuvres, se trouvent toutes les saintes âmes ayant quitté les souffrances atroces du Purgatoire pour le Bonheur éternel du Ciel, grâce à ses messes offertes, à ses Prières, son Amour, ses souffrances offertes et ses sacrifices offerts avec Amour, etc…) et obtiennent pour lui, Pardon, Miséricorde en Bienfaits infinis.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

 

                               PIERRE 

  

                                                     vénérable
                                                 Marthe ROBIN
                                     
vierge, fondatrice et mystique
                                                    (1902-1981)

 

Marthe Robin est née le 13 mars 1902 à Chateauneuf de Galaure dans la Drôme. Elle a été marquée de Dieu dès son enfance. Dès sa communion privée ; elle avait dix ans ; Jésus l'a appelée à n'être qu'à Lui.

Son enfance et son adolescence ont été marquées de maladies pénibles. Elle avait dix-neuf ans lorsque la Sainte Vierge lui apparut. Peu à peu, peu à peu, elle vécut, pratiquement sans se servir de ses jambes, assise dans un fauteuil, faisant de la broderie.

En 1925, elle a écrit un acte d'offrande sans réserve à la volonté de Dieu.

C'est par Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus que Marthe, très malade et presque à l'agonie, a su qu'elle avait le choix : d'aller au ciel tout de suite, ou d'accepter une mission d'expiation des péchés, mission de souffrances unies à celles du Christ pour un renouveau dans l'Église, un renouveau chrétien de la France.

Le Père Finet son « Père » spirituel, commente :

« Il ne manque rien, à la Passion du Christ dans l'ordre du mérite, et nul ne peut rien ajouter en ce domaine ... Mais dans l'ordre de l'application de ses mérites, les membres de Son Corps mystique sont appelés à laisser faire en eux ce qu'Il a fait, le premier, Lui, la Tête.

 

Marthe souffre dans son corps et dans son âme pour ceux qui n'ouvrent pas leur cœur et refusent plus ou moins d'aimer, et donc de souffrir en Jésus.

Aussi obtient-elle des approfondissements de vie, des conversions. C'est évidemment un mystère ... Mais vous connaissez le mot de Claudel : “Puissante est la souffrance, quand elle est aussi volontaire que le péché”.

Marthe souffre pour l'amour de ceux qui sont sans amour. Depuis 1928, elle est paralysée, ses deux jambes repliées sous elle.

Depuis à peu près la même époque, elle ne prend plus aucune nourriture, aucun liquide. Depuis le début octobre 1930, Marthe a répondu “oui” à Jésus qui lui demandait : “Veux-tu être comme moi ?”

Aux alentours de la fête de Sainte Thérèse le 3 octobre, le Christ lui est apparu crucifié.

Et des flèches de feu partant du cœur de Jésus reproduisirent en Marthe les douleurs et des marques de la Crucifixion. Depuis, Marthe ne dort plus, ni jour ni nuit.

Une fois par semaine, car elle entre en extase dès qu'elle a communié. Mais, comme elle ne peut plus avaler, c'est l'hostie qui, d'elle-même, quitte les mains du prêtre et est reçue par Marthe sans aucun mouvement de déglutition. »

« Marthe, après l'Armistice du 11 Novembre 1918, parlant à son curé, l'abbé Payre, tout à coup s'arrêta au milieu d'une phrase, et pendant vingt-sept mois, resta sans pouvoir presque parler, nourrie uniquement d'un peu de café et de thé. Après ces longs mois, elle reprit sa conversation avec son curé exactement là où elle l'avait laissée.

Que s'est-il passé entre Marthe et Jésus ? Certainement une très grande intimité qui lui avait fait écrire le 15 octobre 1925, en la fête de sainte Thérèse d'Avila, sa consécration de victime d'amour.

Dès 1926, Marthe dut s'aliter. Trois semaines durant, elle sera entre la vie et la mort, si bien que ses pauvres parents lui firent donner l'extrême‑onction. Pendant ce temps, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus lui apparut trois fois, lui disant qu'elle, Marthe, prolongerait son œuvre dans le monde entier. Plus tard, Marthe devait me dire que ce serait par la fondation des foyers de charité dans le monde.

Au bout de trois semaines, Marthe reprit la parole. Toutefois ses parents devaient constater que ses jambes étaient complètement paralysées. Ils firent donc venir le médecin qui demanda qu’on la fit boire. Mais Marthe n'avait plus de déglutition, l'eau ressortait par le nez, si bien que depuis cette date, elle ne put jamais ni boire, ni manger. Ses parents, voyant leur fille dans cet état, la portèrent dans un fauteuil, près de la fenêtre de la cuisine. Là, malgré ses souffrances, elle put encore tricoter et broder.

Pour la fête de la Présentation, le 2 février 1929, les deux bras de Marthe se paralysèrent à leur tour et l’on saura par Monsieur le Curé que Marthe avait offert ses mains à Dieu. Désormais, elle ne peut plus ni écrire, ni broder. Son bras droit reste replié sur sa poitrine et le gauche le long du corps. On l'étendit alors sur le divan qu'elle ne quitta plus.

À la fin du mois de septembre de la même année, Jésus lui demanda : « Veux-tu être comme moi ? »

À sa réponse positive, Celui‑ci lui apparut le 2 octobre suivant, lui-même en Croix. Miraculeusement, Jésus lui a étendu ses deux bras, allongé ses deux jambes ; un dard de feu jailli du Cœur de Jésus et, se divisant en deux, la frappa sur ses deux mains. Un autre dard de feu se divisa en deux et la frappa sur ses deux pieds. Un troisième, sans se diviser, la frappa sur le côté gauche, faisant une plaie de six centimètres de longueur et assez profonde si bien que des pieds, des mains et du côté, le sang se mit à couler.

Ce n'est pas tout. Jésus lui enfonça profondément dans sa tête sa couronne d'épines, si bien qu'elle sentit même les épines contre le globe de ses yeux. De la tête, le sang s'est mis à couler et dès ce moment-là, toutes les nuits et quelquefois le jour, Marthe versait du sang par ses yeux.

Le vendredi suivant de la même semaine, Marthe commença à vivre la Passion du Seigneur. En outre, Jésus l'ayant placée sur sa Croix brûlante, lui dit : « Je t'appellerai ma petite crucifiée d'amour. »

Quelque temps après, de nouvelles souffrances l'attendaient. Jésus lui apparut et lui dit : « C'est toi que j'ai choisie pour vivre ma Passion le plus pleinement après ma Mère. En outre, personne après toi ne la vivra aussi totalement et pour que tu souffres jour et nuit, tu ne dormiras pas, jamais plus. »

À ce niveau du récit, le Père Finet rappela que Marthe communiait une fois par semaine, mais que la douleur l’empêchait de le faire plus souvent les autres jours. Et il ajouta encore, confirmant cette capacité de souffrir toujours davantage par amour :

« En 1940, en pleine guerre, Marthe offrit ses yeux pour le salut du monde et le Seigneur accepta. Ne pouvant pas écrire elle-même, elle dictait des prières ; entre autres à deux de ses amies. Jusqu'en 1942 elle fit ainsi, mais à ce moment-là, elle n'exprimait plus ses prières tout haut mais elle les prononçait tout bas. »

 

Le témoignage du Père Finet sur le retour au Père de Marthe :

« Le 1er novembre 1980, le démon lui brisa la colonne vertébrale si bien qu'elle souffrait terriblement et ne pouvait plus bouger, ce qui n'empêchait pas le démon de la secouer dans tous les sens. En plus, il lui faisait taper sa tête couronnée d'épines contre le meuble derrière son divan, souffrance terrible. On voit encore sur ce meuble les quelques marques d'épines. En outre, quand le démon faisait cela plusieurs fois, moi-même ou Mgr Pic avons essayé de la retenir sous les deux bras mais elle s'échappait, et d'autres fois, j'arrivais difficilement à la retenir.

Pendant qu'elle connaissait ainsi cette souffrance, me voici arrivé au 3 février 1981, et cette fois le démon a tapé la tête de Marthe sur le plancher. La Vierge Marie a tout remis en place et Marthe m'a demandé de mettre deux coussins pour que sa tête ne tapât pas sur le bois. Marthe ne pouvait à peu près plus parler, le démon lui ayant dit depuis le mois de novembre passé : “Je t'aurai jusqu'au bout”.

J'ai pu lui donner la communion comme chaque mercredi soir et dès le jeudi matin, je l'ai sortie de l'extase sans même qu'elle puisse me parler.

Lorsque je la quittai le jeudi soir après avoir prié auprès d'elle, j'étais très inquiet à cause des menaces du démon.

Et quand je suis revenu dans l'après-midi du vendredi, comme je le faisais chaque fois, j'ai trouvé Marthe jetée hors de son lit, sur le plancher, sa tête et son corps recouvert de sa chemise étaient étendus sur le sol.

J'ai appelé Henriette pour m'aider à la remettre sur son divan, ses deux bras étaient glacés. Là, j'ai cru entendre une parole intérieure : “Il m'a tuée”.

“Oh ! Me suis-je dit, le démon l'a tuée, la Sainte Vierge va nous la rendre”. Nous l'avons replacée sur son divan, son corps était raide, sa bouche restait ouverte sans que nous puissions la fermer.

Nous l'avons couverte de plusieurs couvertures pour la réchauffer et pendant deux heures de suite, j'ai prié la Sainte Vierge pour qu'elle nous la rende et comme rien ne changeait, j'ai pris un miroir et je l'ai placé devant sa bouche : elle ne respirait plus… 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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