Vendredi 19 Juin 2009 (Fête du Sacré-Cœur de Jésus)…2ème Partie

Et même si nous avons fait beaucoup de chemin avec Dieu en nous et devant nous, sur ce champ de mines…et qu’il nous semble voir le bout…ne nous mettons pas à courir tout seul, laissant Dieu derrière nous (nous n’avons plus besoin de Lui…nous avons la connaissance, la notoriété, le savoir faire, etc…, nous sommes devenus des Saints, incapable de pécher !!!).

Sans Dieu nous ne sommes rien…et ce n’est pas nous qui faisons, qui semons et récoltons en même temps…c’est Dieu qui fait, sème et récolte à travers nous, si nous le laissons agir en nous…tout en laissant à chacun son libre arbitre de choisir de dire oui, de dire non, ou de dire…plus tard (alors que nous, nous voudrions des résultats immédiats…à la mesure de notre engagement…et même bien plus importants que nos engagements).

En courant tout seul en avant, laissant Dieu derrière nous…nous risquons encore plus facilement d’exploser sur la derrière mine…la plus puissante…alors que nous étions prêt d’arriver au bout !!!

Et le drame est lorsque, étant en Dieu et suivant Ses pas, nous avons beaucoup de gens qui nous suivent…afin de suivre Dieu.

Si, sentant que le bout est proche, ou pensant pouvoir faire sans l’aide de Dieu, sûr de notre savoir faire, de notre notoriété, de « notre mission ou ministère » en rejetant toute obéissance face aux autorités en place et toute humilité face aux critiques, nous nous mettons à courir tout seul, laissant Dieu derrière nous (nous n’avons plus le temps, ni le désir de nous arrêter pour le prier et nous adresser à Lui continuellement…les rendez-vous continuels, l’envi de « souffler et de se détendre », la T.V. et ses émissions parfois très instructives, etc…mais aussi notre orgueil qui nous fait croire que nous seuls sommes dans La Vérité…et nos refus d’obéissance…les prenant pour de l’incompréhension…)…nous tombons sur une mine, la chute est dramatique…mais entraîne au passage tous ceux qui nous suivaient dans la chute !!! 

Plus nous sommes avancé dans la vie Chrétienne, plus la chute risque d’être importante si nous en oublions d’être et de demeurer vigilant.

Extrait de ma Réflexion n° 13 : Exigence de L’Amour.

Il faut veiller en permanence, avoir toujours le regard tourné vers Dieu et être toujours prêt à l’appeler quand nous nous sentons trop faible pour résister.

Je voudrais prendre un exemple de voitures de courses (ayant été pilote de course moi-même).

Un groupe de personnes fait un stage de maîtrise de leur engin sur tout type de sol (sec, glissant, mouillé, gelé, …) afin de toujours être maître de son véhicule.

Le stage réussi pour tous avec succès, ils s’en retournent chez eux, en quittant le circuit d’entraînement chacun leur tour.

Pour quitter ce circuit, ils doivent passer sous un tunnel avant de rejoindre la route.

Sans qu’ils le sachent, leur moniteur s’est posté, caché, à la sortie de ce tunnel et il jette au milieu du chemin un ballon au moment où chaque voiture passe.

Et bien tous les participants ont écrasés le ballon !!! Ils n’étaient plus attentifs et tout à la joie d’avoir réussi le stage….. Ils ne veillaient plus !!!

Nous avons parcouru une bonne partie de ce champ de mines, en étant en Dieu, en suivant Ses pas…alors nous avons compris comment il fallait faire, nous savons « tout ce que nous devons savoir », nous sommes sûrs de nous, fiers de nous…alors grandi le désir en nous de courir au bout du champ de mines (le plus dur est fait)…nous n’avons plus besoin de prendre le temps de nous mettre constamment à l’écoute de Dieu, de rester en Lui, de le suivre en ayant l’impression de ne jamais avancer, en ne voyant jamais de résultat…qui flatterait notre orgueil…nous permettant d’être fier de nous…alors nous courons, nous courons…sans Lui…et nous tombons sur une énorme mine déposée juste devant nos pieds…entraînant dans notre chute tous ceux qui nous suivent !!!   

Plus nous sommes avancé dans la vie Chrétienne, plus la chute risque d’être importante si nous en oublions de demeurer humble (en étant convaincu en nous, et par tout notre être, que nous ne sommes rien sans Dieu…en étant encore plus attentif pour arriver sûrement au bout du champ de mine, à mettre bien soigneusement nos pieds dans les pas de Jésus en toute obéissance et humilité Amoureuse), de dire « oui » à tout ce que Dieu nous demande, par L’Eglise, notre Prochain avec qui nous sommes engagés ou frappant à notre porte et par notre conscience, de faire vivre Dieu en nous en nous nourrissant de Lui par Sa Parole, par Son Corps et Son Sang, par Son Cœur ouvert dans notre âme…et par nos prières constantes.

Celui qui arrive au bout, c’est celui qui, plus il avance, plus il devient attentif à faire chaque chose, et toute chose, sous l’impulsion de Dieu, en Lui laissant toute la place dans son âme (en supprimant toute trace, même la plus infime, de souillure, d’impureté, de manque d’Amour, de Miséricorde ou de Compassion…et en supprimant aussi de trace de « soi-même », cet orgueil restant qui désire garder une place et ne pas laisser toute la place à Dieu).

Extrait de ma Réflexion n° 26 : Méditation du 10/07/2008.

Notre esprit se soit complètement immolé en Dieu et totalement abandonnée à Sa Très Sainte et Divine volonté, à Son Très Saint et Divin Amour et à Ses Très Saints et Divins Désirs.

Notre âme lui appartienne en totalité, lavée de toute souillure par Le Sang de Jésus (L’Agneau pur et sans tâche) et par les Très Saintes Larmes de Marie et nourrie par Son Corps qu’Il nous a donné en nourriture qui est Parole et Vie pour notre âme.

Notre corps se soit sacrifié et purifié dans l’AMOUR qui est miséricorde, compassion, tendresse, humilité, conversion, pénitence, réparation, don de soi et obéissance à Dieu.

L’Amour nous pousse à vouloir nous purifier pour pouvoir accueillir Dieu en nous, à vouloir réparer pour toutes les offenses faites à Dieu et à vouloir nous unir avec tous ceux qui souffrent, qui sont torturés, qui sont exploités ou qui sont exclus et rejetés.

Alors oui, Dieu aura plaisir à venir envahir notre âme qui deviendra un Ciboire, un Trône et un Autel où Jésus se plongera avec Son Amour Infini, avec Son Cœur ouvert déversant des océans de Grâces en nous.

Alors on peut dire de lui (car lui-même ne le dira jamais…pour ne se reconnaître qu’un grain de sable ou de poussière inutile…ayant toujours peur de laisser poindre L’Orgueil en lui) : Ce n’est pas lui qui vit, c’est Dieu qui vit en lui…comme le disait Saint Paul.

Il est infatigable, car il y a tant à faire et les ouvriers sont si peu nombreux que lorsque Dieu en voit un qui est Amoureux de Lui, qui cherche en toute chose à ce que Dieu (Qui est L’Amour, L’Humilité, La Pureté, L’Obéissance, Le Don de soi) vive en lui en essayant, jour après jour, de Lui laisser toute la place…alors Dieu lui demande toujours plus…afin d’en sauver le maximum…

Le temps presse et ceux qui laissent à Dieu toute la place dans leur âme doivent transmettre cette Bonne Nouvelle partout où cela leur est possible : Dieu est L’Amour. Ils deviennent des Témoins par leur vie, leurs engagements et leurs témoignages.

Ils ont soif de Dieu, de Son Amour et de le découvrir toujours plus…ils ont soif de faire découvrir Dieu et Son Amour.

Il désire faire comprendre à toutes les âmes de bonne volonté…comme aux pécheurs invétérés pour lesquels il s’offre en victime pour leur salut, intercédant auprès de Dieu pour qu’Il leur Pardonne…

Ne le rejetez plus, suivez-le, suivez Ses Commandement d’AMOUR…ET Il vous conduira (pas nous, mais Lui) au Bonheur éternel. Aimez-Le d’un Amour total, cherchez à Le découvrir toujours plus pour L’Aimer toujours plus et Lui se montrera à vous, tournez-vous vers Lui dans vos prières en toute Humilité et en toute Vérité, nourrissez-vous de Lui, de Sa Parole, de Son Corps et de Son Sang, de Son Cœur ouvert et Lui vous comblera de Bénédictions, vous fortifiera et guérira toutes vos blessures.   

Cela nous oblige à toujours accepter de marcher sur les eaux, en ayant confiance en Dieu qui accomplira à chaque instant le miracle de nous empêcher de couler (mais sans chercher à Le tenter en faisant n’importe quoi, puis en disant que Dieu interviendra bien avec éclat pour nous…comme Satan l’avait proposé à Jésus dans le désert…saute du haut de cette tour…car Dieu enverra des anges pour te sauver !!!).

Cela nous oblige à toujours accepter de marcher sur les eaux, mais sans jamais croire que nous pouvons y parvenir par nous même, en nous éloignant de Dieu ou en ne faisant pas Sa Volonté…en se demandant toujours si notre vie, nos paroles (voir nos enseignements) sont en permanence un témoignage de L’Amour de Dieu…ou si au contraire nous témoignons de nos manques d’Amour et de nos manques de Miséricorde…ou si au contraire notre vie est différente de notre témoignage ou de nos actes, de ce que nous disons en parole et de nos enseignements.

Cela nous oblige à toujours accepter de marcher sur les eaux, en étant en contact permanent avec Dieu par la prière continuelle avec Dieu qui vit en nous, en Lui ayant laissé toute la place dans notre âme par notre Amour et notre fidélité, par notre obéissance Amoureuse à tous Ses Commandements et à tous Ses Désirs…à Son Cœur ouvert qui déverse dans notre âme tous les flots de Son Amour, de Sa Miséricorde et de Ses Grâces…comme des Amoureux qui sont éperdument Amoureux l’un de l’autre et qui se téléphonent à chaque instant et se parlent pendant des heures pour se raconter tout et n’importe quoi.

Cette peur de ne pas être en Dieu et de ne pas témoigner de Dieu est toujours présente à chaque instant, et cela est une bonne chose qui nous empêche de croire que nous, par nous-même, sommes devenus capable d’agir par nous même (et d’oublier que dans les derniers mètres du champ peut se trouver une mine dévastatrice !!!).

Mais Dieu est tellement bon, qu’à chaque pas fait en suivant Dieu, L’Esprit-Saint en nous répand Sa Paix, une Paix intense, dans notre cœur qui nous fait dire…Oui, ce que je viens de faire, la décision que je viens de prendre, etc…est tel que Dieu le désirait en moi…Merci Mon Dieu pour tant d’Amour et d’attention à m’apprendre à mettre chacun de mes pas dans les tiens…mais aide-moi pour que le prochain pas que je ferais soit toujours dans les tiens, tel que tu le désires…pour que je n’explose pas sur une mine qui est peut-être à quelques centimètres (voir millimètres) de l’endroit où je poserais mon pieds.

Pour donner un autre exemple, nous voyons dans l’enfance de Jésus (Révélations de Jésus à Maria Valtorta) que l’obéissance, même si celle-ci va contre ce qui nous parait bien, sert toujours au Plan de Dieu, dont La Sagesse nous dépasse totalement.

Ainsi, une fois Jésus né à Bethléem, Joseph et Marie pensaient retourner à Nazareth, là où ils vivaient et qu’ils avaient quittés à cause du recensement.

Mais le cousin de Marie, Zacharie, qui fort de son autorité de Prêtre (et même si le bébé était le Messie attendu…et sa maman forte de la vie au Temple pendant presque toute sa vie passée), a tenu à ce que Joseph et Marie restent à Bethléem…en s’en référant aux écritures, mais sans tenir compte qu’ils devaient redémarrer leur vie à zéro, sans rien avoir à eux dans cette ville, ni travail, ni atelier, ni clientèle, etc…

Ils ont pourtant obéi…car il était Prêtre.

Marie n’a pas revendiqué son titre de « Mère de Dieu » pour faire ce qu’elle désirait et imposer son autorité…elle s’est soumise à l’autorité existante !!!

Et cela les a beaucoup aidé pour sauver Jésus lors de leur fuite en Egypte, le seul endroit sûr de la région. S’ils avaient dut fuir Nazareth situé au Nord, ils auraient dut prendre un trajet infiniment plus long, avec tous les dangers supplémentaires.

Et même plus tard, et durant toute Sa vie, Jésus, notre Dieu, n’a pas revendiqué son titre de Fils de Dieu et Sa Divinité, et s’est soumis aux Lois et à l’autorité du peuple Juif (Présentation de Jésus au temple, Jésus à 12 ans devant les docteurs de La Loi, prières au Temple, Pâques juive, respect du Sabbat (seulement écorné par des Miracles fait ces jours là…pour montrer le sens réel du Sabbat) et paiement des offrandes, etc…à aucun moment, Il n’a mis en place une autre Religion, mais s’est soumis en tout à l’autorité du moment…ainsi les autorités juives ne trouvaient rien en Lui pour le condamner…et durent soudoyer des « faux témoins » !!!

Ce n’est qu’au moment de Sa Passion, lors de La Sainte Cène, et après avoir célébré avec ses apôtres La Pâque juive, qu’Il a célébré la première Eucharistie…qui sera poursuivie après Sa Mort…et que L’Eglise Chrétienne Catholique verra le jour.

Dieu se sert de notre obéissance envers ceux qui ont une fonction d’autorité sur nous (et seul Dieu sera leur Juge…pas nous !!!), de notre obéissance à nos engagements (aussi bien dans le travail, la vie publique, que au sein de notre foyer, de notre famille, de nos communautés religieuses, de notre paroisse, etc…) pour nous conduire sur ce champ miné (jamais en ligne droite, toujours en zigzag…et sans jamais savoir à l’avance où nous allons mettre le prochain pied) ou en nous faisant marcher sur les eaux (d’une profondeur infinie)…sans jamais savoir si nous ne coulerons pas en avançant le prochain pied !!!

Nous ne pouvons jamais garder des chemins d’habitude, cela serait comme laisser les oiseaux picorer les Grâces de Dieu sur une route d’accès, au lieu d’avoir un champ plein de bonne terre bien travaillée…comment Dieu pourrait aider le Prochain qu’Il nous envoie si nous lui fermons la porte…car notre vie bien organisée ne nous laisse pas le temps de le recevoir, le temps de l’accueillir en frère…envoyé par Dieu (voir la parabole du bon Samaritain).  

Dieu se sert aussi de nos maladies graves voir mortelles (les nôtres ou celles de nos proches), de nos profondes souffrances, de nos profondes détresses pour nous apprendre à retrouver nos véritables valeurs, pour nous apprendre à tourner nos regard vers Dieu, vers L’Eternité qui nous attend…alors que nos regards étaient tournés vers les « plaisirs » de ce monde, vers des rêves de gloire humaine et de « fortune » humaine.

Combien de gens, en effet, passe leur vie à s’étourdir que ce soit au travail, que ce soit pour une passion, que ce soit pour profiter de tous les plaisirs de la vie ou que ce soit pour « oublier »…et il faut un « drame » pour que d’un seul coup, ils revoient toutes leurs valeurs, se détournent de leur vie passée et de ceux qui en faisait partis…pour commencer à donner un sens à leur vie et repartir à zéro en donnant la première place à leurs vrais valeurs…et en vivant à fond selon celles-ci…comme pour rattraper le temps perdu pendant parfois de très nombreuses années (parabole des ouvriers de la dernière heure).

Son Divin Cœur Ouvert désire tellement pouvoir déverser Ses océans de Grâces en nous afin qu’Il puisse vivre en nous et nous conduire vers Le Père, vers Son Royaume où ne règne que L’Amour et La Pureté dans un Bonheur Infini et Eternel…qu’Il se sert de tout, y compris des malheurs qui nous tombent dessus (qui viennent toujours de l’homme…de l’humanité corrompues et avide de Gloire, d’Argent et de Luxure…qu’elle est prête à détruire tous ceux qui seraient sur leur chemin…au nom de leurs intérêts ou de leurs plaisirs !!!).

J’aimerais rappeler ici un Enseignement de Jésus à Maria Valtorta qui nous rappelle le sens que nous devrions donner à nos maladies…comme un réveil qui nous rappelle qu’il n’est plus l’heure de dormir…mais qu’il faut se lever pour commencer nos activités qui nous attendent.

Extrait de ma réflexion n° 25 : Savoir dire Merci.

J’aimerais reprendre un texte de Jésus donné à Maria Valtorta le 1er Décembre 1943 :

Jésus dit :

« Vous qui recouvrez la santé après une maladie mortelle, vous ne pensez, quand vous y pensez, qu’à me remercier de votre santé physique recouvrée. Vous ne songez pas au fait que Je vous ai envoyé cette épreuve pour vous faire réfléchir à la fin qui vous attend, au-delà de laquelle il y a un commencement, tout comme le soleil qui se couche le soir indique le recommencement du cycle qui va ramener une nouvelle aurore.

Mais votre aurore dans l’au-delà ne marque pas le début d’une journée de quelques heures. C’est le début d’un jour éternel.

C’est à cela que veut vous faire réfléchir la maladie et c’est vers ce but que vous devriez diriger la santé recouvrée. A fournir une journée de Paix à ce qui ne meurt pas.

Si vous saviez réfléchir à cela, combien de proies perdrait l’enfer !  

Mais d’habitude, vous faites un mauvais usage de la santé que Je vous accorde et des années que J’ajoute à votre existence à cette fin.

Dans la maladie, vous vous impatientez, vous vous découragez, souvent vous cessez de prier. Une fois que vous êtes guéris, vous n’avez pas une pensée pour Celui qui vous a rendu la santé.

Avec votre inconséquence et votre ingratitude irrespectueuse, vous tenez Dieu responsable de vous envoyer les maladies, mais vous ne lui attribuez pas le mérite de vous les enlever.

Si vous pensez que c’est Lui qui envoie le mal, pourquoi ne pensez-vous pas qu’Il doit bien vous envoyer le bien ? En fait, c’est le contraire, mes enfants.

Le mal, quel qu’il soit, émane à 99% de vous-même et le bien a une source unique : Dieu.

Dieu qui inspire et éclaire celui qui vous soigne, Dieu qui allonge vos journées pour donner aux médicaments le temps d’agir et augmente votre résistance pour donner au corps la possibilité de réagir, Dieu qui par un acte de volonté instantanée peut vous faire vous lever, guérir contre toute espérance et indépendamment de tout autre secours, pour une raison impénétrable.

Mais avant de vous réjouir d’être guéris, vous devriez vous réjouir de la possibilité que Dieu vous accorde de réparer les erreurs d’avant la maladie et de travailler à mériter la vie qui ne meurt pas.

Moi, J’agis pour délivrer votre âme de la perdition et J’efface vos péchés de Mon Amour, toujours espérant en vous. Et vous…que faites-vous ?

Rendez l’Amour pour l’Amour que vous recevez et devenez « vivants ».

Etre vivant ne veut pas dire être de ce monde, cela veut dire être dans Le Seigneur. Cela veut dire posséder La Grâce et avoir droit au Ciel.

Celui qui respire, mange et dort avec une âme morte n’est pas vivant. Il est une dépouille déjà putrescente sur le point de tomber, telle une figue pourrie sur la branche, dans la fosse dont le fond est l’enfer.

Est vivant celui qui possède « La Vie », même s’il agonise dans la chair, même que, au fur et à mesure que diminue la vitalité d’ici, « La Vraie Vie » s’approche et grandit en lui.

Est vivant celui qui, au moment d’expirer, arpège déjà les louanges qu’il chantera éternellement au Seigneur et, pendant que les ténèbres descendent sur ses pupilles, il voit de plus en plus clairement, avec les yeux de L’Esprit, Le Visage du Père.

Est vivant celui qui, après avoir été guéri d’une maladie humaine, se sent racheté par Son Seigneur et Lui consacre tous ses mouvements.

Est vivant celui qui connaît La Vérité et qui, par-dessus toutes les joies et toutes les richesses humaines, veut cette joie et cette richesse : La Vérité.

Et tout au long de ses jours, il se consacre à en obtenir la possession, car le fait de la connaître lui a donné soif de la conquérir. »  

L’Eucharistie est Le Cœur de Dieu, c’est Mon Cœur.

Je vous ai donné Mon Cœur à La dernière Cène et pourvu que vous le vouliez, Je vous le donne toujours…     

Mais Le Cœur de Dieu ne peut se contenter de s’enfermer dans une âme qui l’absorbe…Il transforme cette âme pour qu’elle devienne de plus en plus Lui.

En absorbant L’Eucharistie avec une âme en état de grâce, Le Cœur de Jésus ouvert déverse en nous les multitudes de Grâces et de Dons qu’Il possède. Il déverse Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit (Le Saint-Esprit inspire Le Sacrifice du Fils au Père, Le Père le suggère au Fils, Le Fils s’offre en Victime).

Mais Jésus s’offre en victime pour tous sans exception (nous sommes tous enfant de Dieu, crée par Dieu)…et devenant Lui, ayant Le Cœur de Jésus ouvert qui vit en nous…nous ne pouvons, nous aussi, que nous offrir en victime pour tous nos frères…afin qu’à leur tour, ils prennent tous Le seul Chemin qui conduit au Bonheur Eternel…afin qu’ils héritent tous du Royaume de Dieu que Jésus promet à ceux qui le suivent…à ses amis.

Dans le cas contraire, c’est que Dieu ne vit pas en nous…et que nous ne vivons pas en Dieu.

Mais Jésus est Le Corps de toute L’Eglise, de Son Eglise…et devenant Lui, nous aussi, nous ne faisons plus qu’un seul Corps Spirituel qui unis tous les membres de Son Eglise dont Jésus est La Tête.

Mais Jésus est Le Corps de toute L’Eglise, de Son Eglise…et chaque fois que celle-ci se déchire, se sépare, crée des divisions, des schismes…chaque fois que leurs membres ne vivent pas dans L’Amour, dans La Compassion, dans La Miséricorde, dans L’Humilité, dans L’Obéissance, dans L’Unité…c’est Jésus qui souffre…c’est Le Cœur Ouvert de Jésus qui souffre…c’est Le Cœur Ouvert de Jésus en nous qui souffre.

Dans le cas contraire, c’est que Dieu ne vit pas en nous…et que nous ne vivons pas en Dieu.

Ainsi toutes nos actions, bonnes ou mauvaises ont une répercussion sur l’ensemble des membres de L’Eglise de Jésus (comme la blessure d’une partie même minime du corps, même au bout d’un doigt se ressent dans tous le corps…et un bienfait sur une partie du corps se ressent dans tout le corps).

Ainsi chaque fois que nous rejetons Dieu et Ses Commandements, que nous succombons aux tentations…nous faisons mal à toute L’Eglise…à commencer  par ceux qui sont proches dans notre cœur !!! (Même si nous ne le voyons pas avec les yeux de notre figure…voir ma Réflexion n° 42 : Notre Regard)

Ainsi chaque fois que nous suivons les pas de Dieu en faisant Sa Volonté, en Le recevant en nous dans L’Eucharistie afin qu’Il vive en nous, chaque fois que nous faisons des « actes de Charité », des Sacrifices offerts en Offrande d’Amour, chaque fois que nous offrons nos souffrances en Offrande d’Amour…nous faisons du bien à toute L’Eglise…à commencer par ceux qui sont proches dans notre cœur !!!

Le Pape Benoît XVI vient de nous le rappeler dans une homélie du Vendredi 29 Mai 2009 (ZENIT.org) :

Or, l'Eglise, qui trouve son origine dans le Dieu trinitaire, est un mystère de communion. En tant que communion, l'Eglise n'est pas une réalité uniquement spirituelle, mais elle vit dans l'histoire, pour ainsi dire, en chair et en os. Le Concile Vatican II la décrit comme « un sacrement, c'est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain » (Lumen gentium, n. 1). Et l'essence du sacrement est précisément que l'on touche l'invisible dans le visible, et que le visible qui peut être touché ouvre la porte à Dieu lui-même. L'Eglise, avons-nous dit, est une communion, une communion de personnes qui, en vertu de l'action de l'Esprit Saint, forment le peuple de Dieu qui est en même temps le Corps du Christ. Réfléchissons un peu sur ces deux paroles-clés. Le concept de « Peuple de Dieu » est né et s'est développé dans l'Ancien Testament: pour entrer dans la réalité de l'histoire humaine, Dieu a élu un peuple déterminé, le peuple d'Israël, afin qu'il devienne son peuple. L'intention de ce choix particulier est de parvenir, au moyen de quelques personnes, à la multitude et de la multitude à tous. En d'autres termes, l'intention de l'élection particulière est l'universalité. A travers ce Peuple, Dieu entre réellement et de façon concrète dans l'histoire. Et cette ouverture à l'universalité s'est réalisée dans la croix et dans la résurrection du Christ. Dans la croix, le Christ, c'est ce que dit saint Paul, a abattu le mur de séparation. En nous donnant son Corps, Il nous réunit dans ce Corps pour que nous ne fassions qu'un. Dans la communion du « Corps du Christ », nous devenons tous un seul peuple, le Peuple de Dieu, où - pour citer à nouveau saint Paul - tous ne font qu'un et il n'y a plus de distinction, de différence, entre grec et juif, circoncis et non circoncis, barbare, scythe, esclave, hébreu, mais le Christ est tout en tous. Il a abattu le mur de séparation entre les peuples, les races, les cultures: nous sommes tous unis dans le Christ. Ainsi, nous voyons que les deux concepts - le « Peuple de Dieu » et le « Corps du Christ » - se complètent et forment ensemble le concept néotestamentaire d'Eglise. Et tandis que « Peuple de Dieu » exprime la continuité de l'histoire de l'Eglise, le « Corps du Christ » exprime l'universalité inaugurée dans la croix et la résurrection du Seigneur. Pour nous chrétiens, « Corps du Christ » n'est donc pas seulement une image, mais un véritable concept, car le Christ nous a fait don de son Corps réel, pas seulement d'une image. Ressuscité, le Christ nous unit tous dans le Sacrement pour faire de nous un corps unique. Le concept de « Peuple de Dieu » et « Corps du Christ » se complètent donc dans le Christ, nous devenons réellement le Peuple de Dieu. Et « Peuple de Dieu » signifie donc « tous » : du Pape jusqu'au dernier enfant baptisé. Le terme « Peuple de Dieu » exprime l'ensemble de toutes les personnes qui, en commun, forment l'Eglise.

Et n’oublions jamais non plus, que les deux Cœurs de Jésus et de Marie demeurent unis dans La même Passion. Alors que Jésus était cloué sur le bois de Sa Croix, après avoir été torturé, Marie vivait dans son cœur ces tortures et cette mort…comme une mère ressens les souffrances, les blessures et les tortures que subit son fils.

Jésus et Marie sont Co-Rédempteur pour notre Salut, leurs deux Cœurs  se sont unis dans le douleur pour notre Salut.

Rappelons-nous La Consécration au deux Cœurs de Jésus et Marie que j’ai donné dans ma Réflexion : Notre-Dame de Fatima…extrait :     

O vous, les deux Cœurs de Jésus et Marie, qui avez toujours été unis pour opérer notre Rédemption, sauvez-moi, sauvez-nous, sauvez L’Eglise et notre patrie et rendez mon cœur semblable aux vôtres. Amen.   

OUVERTURE DE L’ANNEE SACERDOTALE.

En ce jour de La Fête du Sacré-Cœur de Jésus, et alors que dans mes Réflexions j’ai retransmis des homélies du Saint Curé d’Ars sur L’Eucharistie (Réflexion : Samedi 25 Avril 2009) et sur la valeur de notre âme (Réflexion : Notre-Dame de Fatima)…

L’Eglise par la voix du Pape Benoît XVI ouvre une année Sacerdotal à l’occasion du 150ème anniversaire de la mort de ce Saint Prêtre (Saint Jean-Marie Vianney : curé d’Ars)…année pour les vocations et La Sainteté des prêtres.

Je vous encourage, en cette occasion à reprendre, entre-autre, deux de mes Réflexions sur les vocations à la prêtrise…n° 17 : Les Vocations Chrétiennes, 2ème partie : La prêtrise…et Prières pour les Vocations.       

Vendredi 19 juin, en la solennité du Cœur de Jésus, également « Journée internationale pour la sanctification des prêtres », instituée par Jean-Paul II, le pape Benoît XVI ouvrira cette Année sacerdotale, qui marque le 150e anniversaire de la mort du curé d'Ars (Ars sur Formans - 01480 France), saint Jean-Marie Vianney.

J’aimerais, en cette occasion, laisser Le Vatican, au nom de L’Eglise Catholique Romaine, nous en parler afin d’en saisir et d’en comprendre mieux le sens.

Lettre de Mgr Piacenza à l’occasion de l’année Sacerdotale.

« Puisse La Sainteté des Prêtres surabonder pour toute L’Eglise ».

ROME. Jeudi 04 Juin 2009 (ZENIT.org).

« Puisse La Sainteté des Prêtres surabonder au profit de tout Le Corps Ecclésial », écrit Mgr Piacenza, à l’occasion de l’Année Sacerdotale.

La Congrégation pour le clergé publie, à l’occasion de l’Année Sacerdotale, qui sera ouverte par Le Pape Benoît XVI le 19 Juin, en La Solennité du Cœur du Christ, une lettre de son secrétaire, Mgr Mauro Piacenza, dont voici le texte.

Très chers Prêtres,

Dans près de quinze jours, le vendredi 19 juin, en la solennité du Sacré-Coeur de Jésus, nous pourrons vivre un intense moment de foi, étroitement unis au Saint-Père et entre nous, lorsque dans la Basilique Papale de Saint-Pierre du Vatican nous commencerons l'Année Sacerdotale en célébrant les Vêpres.

Nous sommes toujours appelés chaque jour à la conversion, mais au cours de cette année nous le sommes d'une façon toute particulière, de concert avec tous ceux qui ont reçu le don de l'ordination sacerdotale. Conversion à quoi ? Conversion pour être toujours plus authentiquement ce que nous sommes, conversion à notre identité ecclésiale pour un ministère qui en découle absolument, pour qu'une conscience renouvelée et joyeuse de notre « être » détermine notre « agir », ou mieux pour qu'elle laisse au Christ Bon Pasteur la place pour vivre en nous et pour agir à travers nous.

Notre spiritualité ne peut pas être autre chose que le reflet de la spiritualité du Christ, unique et Souverain Prêtre du Nouveau Testament.

Au cours de cette Année que le Souverain Pontife a providentiellement convoquée, nous chercherons tous ensemble à nous référer, en communion avec le Père et le Saint Esprit, à l'identité du Christ Fils de Dieu, devenu Homme dans le sein virginal de Marie, et à sa mission de révéler le Père et son admirable dessein de salut. Cette mission du Christ comporte aussi la construction de l'Eglise : et voilà le Bon Pasteur (cf. Jn 19, 1-21) qui donne sa vie pour l'Eglise (cf. Ep 5, 25).

Conversion oui, et de chaque jour, pour que le mode de vie du Christ soit toujours davantage le mode de vie de chacun d'entre nous.

Nous devons être pour les hommes, nous devons nous engager à vivre en communion d'amour saint et divin avec les gens, d'un amour qui offre sa vie (et voilà où s'inscrit même la richesse du célibat sacré), qui oblige à une solidarité authentique avec ceux qui souffrent et avec les pauvres de toutes les pauvretés.

Nous devons être des ouvriers pour la construction de l'unique Eglise du Christ, ce pourquoi nous devons vivre de façon motivée et fidèle la communion d'amour avec le Pape, avec les Evêques, avec les confrères, avec les fidèles. Nous devons vivre la communion avec le chemin ininterrompu de l'Eglise dans les entrailles du Corps mystique.

Nous devrions pouvoir courir spirituellement au cours de cette Année « dilatato corde » dans la correspondance à notre vocation, pour pouvoir mieux arriver à dire, en vérité : « ce n'est plus moi qui vit, mais c'est le Christ qui vit en moi » (Gal 2, 20).

Puisse la sainteté des prêtres surabonder au profit de tout le Corps ecclésial : c'est pourquoi, fidèles ordonnés comme séminaristes, religieux, religieuses et fidèles laïcs, tous ensemble nous pourrons nous retrouver dans la Basilique Vaticane pour les Vêpres présidées par le Saint-Père, après l'accueil de la relique du coeur de ce lumineux modèle qu'est Saint Jean-Marie Vianney.

Ceux qui ne seront pas à Rome pourront le faire également, dans les lieux où ils se trouvent, en union spirituelle.

- L'Année sacerdotale s'achèvera avec une Rencontre internationale à Rome les 9-10 et 11 juin 2010.

Une année entière pour montrer aux prêtres l’amour de l’Eglise (I)

Entretien avec le préfet de la Congrégation pour le clergé, le cardinal Claudio Hummes, o.f.m., ancien archevêque de Sao Paulo (Brésil)

L'année sacerdotale voulue par Benoît XVI, qui s'ouvrira le 19 juin à l'occasion du 150ème anniversaire de la mort du saint curé d'Ars, saint Jean-Marie Vianney, tâchera de montrer aux prêtres l'amour que l'Eglise éprouve pour eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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