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Solennité de Jésus-Christ, Roi de l'Univers (visible et invisible). Fête le 24 Novembre 2024.
Dimanche 24 Novembre 2024 : Fête de la Solennité de Jésus-Christ, Roi de l'Univers (visible et invisible).
Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement (de l'année Liturgique).
http://www.liturgiecatholique.fr/Solennite-du-Christ-roi-de-l.html
Solennité du Christ, Roi de l’univers
Créée en 1925, par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la Royauté du Christ, la fête du Christ-Roi a pris un sens différent avec le renouveau conciliaire.
Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement.
Elle porte le titre de Fête du Christ Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la Célébration, et nous font, chaque année, célébrer une facette de ce mystère du Christ Roi de l’Univers.
En cette Fête du Christ Roi de l’Univers, nous Contemplons Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore.
Jésus, fils de David, est venu apporter la Paix. "Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts. Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le Sang de la Croix.
Le Seigneur est Roi, chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel.
Jésus-Christ est le souverain de la Terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. Ma royauté ne vient pas de ce monde, dit Jésus dans l’Évangile de Jean.
Avec la Fête du Christ Roi, terminons le cycle Liturgique en acclamant Le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la Vérité.
Puisse toute la Création, libérer de la servitude, reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
De la croix à la gloire
Quas Primas, lettre encyclique de l’institution d’une fête du Christ-roi
Qu’est ce que la solennité du Christ roi ?
« Tu le dis, je suis Roi. Je suis né et je suis venu
dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité :
quiconque est de la Vérité écoute ma voix » (Jean 18, 37)
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-4664391.html
Solennité du Christ-Roi de l'Univers : Christus vincit, Christus regnat, Christus ímperat !
« Depuis longtemps, dans le langage courant, on donne au Christ le titre de Roi; Il l'est, en effet, par l'éminente et suprême perfection dont Il surpasse toutes les créatures.
Ainsi, on dit qu'Il règne sur les intelligences humaines, à cause de la pénétration de Son Esprit et de l'étendue de Sa Science, mais surtout parce qu'Il est la Vérité et que c'est de Lui que les hommes doivent recevoir la Vérité et L'accepter docilement.
On dit qu'Il règne sur les volontés humaines, parce qu'en Lui, à la sainteté de la Volonté Divine correspond une parfaite rectitude et soumission de la volonté humaine, mais aussi parce que sous Ses inspirations et Ses impulsions notre volonté libre s'enthousiasme pour les plus nobles causes.
On dit enfin qu'Il est le Roi des cœurs, à cause de Son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine et à cause de Sa douceur et de Sa bonté qui attirent à Lui tous les cœurs: car dans tout le genre humain il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais personne pour être aimé comme Le Christ Jésus »
Dans son Encyclique "Quas Primas", du 11 Décembre 1925, le Pape Pie XI dénonce « la peste » qui ronge notre société contemporaine, à savoir le laïcisme, comme étant la négation radicale de la Royauté Sociale de NSJC.
En organisant la vie sociale comme si Dieu n'existait pas ("etsi Deus non daretur"), le laïcisme engendre de facto l'apostasie silencieuse des nations et conduit la société à sa ruine.
L'objet de cette Fête est donc de réparer solennellement cet oubli quasi-général de Dieu dans la société car Sa Royauté doit avoir autorité non seulement sur les individus, mais aussi sur les nations (cf : LG §5 et CEC N°2105).
Si les Sociétés de ce monde oublient de respecter les Commandements de Dieu, notamment dans leurs législations, elles seront tôt ou tard vouées à l'effondrement et à la ruine (GS §36, N°3).
Pas plus que son Chef, il n'est pas question, pour l'Église, de "prendre le pouvoir temporel". Lors de son procès, Jésus, devant l'autorité civile, affirme la transcendance de Son Royaume (Jn 19, 11).
L'Église aura toujours à défendre l'indépendance de sa mission spirituelle par rapport aux Sociétés de ce monde, mais sans pour autant en être dissociée... car aucune loi civile ne peut primer ou être contraire à la Loi Divine.
Le pouvoir temporel ne peut pas être neutre. Il doit toujours être subordonné par le seul pouvoir spirituel du Pape, Vicaire du Christ-Vérité sur la Terre (cf : Boniface VIII, Bulle "Unam Sanctam", 18 novembre 1302).
Certes, il doit absolument y avoir une "distinction" entre les Sociétés et l'Église mais il ne peut jamais y avoir une "séparation" à proprement parler car l'Église doit être à la société temporelle ce que l'âme est au corps.
Lorsque l'âme et le corps sont séparés, c'est la mort ! (cf : Léon XIII, Encyclique "Immortale Dei", 1er Novembre 1885).
Se mettre au service de notre Roi-Jésus, c'est accepter de travailler chaque jour à l'avancement de Son Règne social et eschatologique... et cela ne se fait pas sans combat : oui, notre Roi nous demande de prendre part au terrible combat qu'Il a mené, pour nous, contre « les puissances des ténèbres » (Colossiens 1, 13).
Avec Lui, nous sommes assurés de la victoire (Jn 16, 33), mais à la condition de participer nous aussi au combat, à cette lutte quotidienne contre le monde, le démon et nous-mêmes.
Encordés à la Vierge Marie, cette lutte doit se faire chaque jour dans la Prière, dans la politique, mais aussi dans nos secteurs d'activités en refusant par objection de conscience des actes qui iraient contre la Loi Divine [les juges, les notaires, les maires, les avocats (Denzinger N°3190 et ss. = contre le Pacs, le divorce, etc.), les enseignants, les pharmaciens, les infirmières, les hommes politiques, les médecins, les scientifiques (recherches allant contre l'éthique humaine par exemple), etc.].
Comme un soldat pour sa patrie, il faut vouloir combattre sans relâche, jusqu'au martyre s'il le faut, sous l'étendard de notre Roi-Jésus.
Faire régner le Christ, c’est aussi proclamer sans honte notre Foi dans la vie de tous les jours, aussi bien dans le domaine privé, public et social ! (LG §31).
« Descendez donc dans les rues, vivez votre Foi avec allégresse, portez aux hommes le Salut du Christ qui doit pénétrer dans la famille, à l’école, dans la culture et dans la vie politique ! » (Jean-Paul II, Madrid, 15 juin 1993) ; faire régner Le Christ, c'est devenir un véritable apôtre du Ciel en entraînant à notre suite de nombreuses âmes vers le Salut éternel ; faire régner Le Christ, c'est tout le combat que mène Sa Reine Immaculée, l'Église Militante, qui est déjà, comme nous maintenant, en marche vers la Patrie Triomphante !
• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES
- Ezéchiel 34, 11-12 ; 15-17 : Dieu, roi et berger d'Israël, jugera son peuple
- Psaume 23, 1 : Le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer
- 1 Corinthiens 15, 20-26 ; 28 : La Royauté Universelle du Fils Jésus-Christ
- Matthieu 25, 31-46 : La venue du Fils de l'Homme, Pasteur, Roi et Juge
• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES
- Daniel 7, 13-14 : Vision de Daniel de la Royauté du Fils de l'Homme
- Psaume 93, 1 : Jésus-Christ, Seigneur, Tu règnes dans la gloire
- Apocalypse 1, 5-8 : Le Sacerdoce Royal des fidèles sauvés par le Baptême
- Jean 18, 33-37 : Je suis Roi et Je suis venu pour rendre témoignage à la Vérité
• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES
- 2 Samuel 5, 1-3 : David reçoit l'onction royale comme roi d'Israël
- Psaume 122, 1 : Ton Règne Seigneur, est un règne de paix
- Colossiens 1, 12-20 : Dieu nous a fait entrer dans le Royaume de Son Fils
- Luc 23, 35-43 : Notre Roi Jésus-Christ crucifié, raillé et outragé par le peuple juif
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171126&id=23&fd=1
SOLENNITÉ DE JÉSUS-CHRIST ROI DE L'UNIVERS
Benoît XVI
Angelus du Dimanche 22 Novembre 2009
Chers frères et sœurs,
En ce dernier Dimanche de l'année Liturgique, nous célébrons la Solennité de Jésus-Christ Roi de l'Univers, une Fête instituée de façon relativement récente, mais qui a des racines bibliques et théologique profondes.
Le titre de roi, appliqué à Jésus, est très important dans les Évangiles et il permet de donner une lecture complète de sa figure et de sa mission de Salut.
On peut remarquer à ce propos une progression : on part de l'expression roi des Juifs et on arrive à celle de roi universel, Seigneur de l'univers et de l'histoire, donc très au-delà des attentes du peuple Juif lui-même.
Au centre de ce parcours de révélation de la royauté de Jésus Christ, il y a encore une fois le mystère de sa mort et de sa Résurrection.
Lorsque Jésus est mis en Croix, les Prêtres, les scribes et les anciens le tournent en dérision en disant : « Il est le roi d'Israël ; qu'il descende maintenant de la Croix et nous croirons en lui » (Mt 27, 42).
En réalité, c'est justement parce qu'il est Le Fils de Dieu que Jésus s'est remis librement à sa Passion, et la Croix est le signe paradoxal de sa Royauté qui consiste dans la volonté d'Amour de Dieu Le Père sur la désobéissance du péché.
C'est justement en s'offrant Lui-même en sacrifice d'expiation que Jésus devient le Roi universel, comme il le déclarera Lui-même en apparaissant aux apôtres après la Résurrection : « Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre » (Mt 28, 18).
Mais en quoi consiste le pouvoir de Jésus Christ Roi ? Ce n'est pas celui des rois et des grands de ce monde ; c'est le pouvoir Divin de donner la Vie éternelle, de libérer du mal, de vaincre le pouvoir de la mort.
C'est le pouvoir de l'Amour, qui sait tirer le bien du mal, attendrir un cœur endurci, apporter la Paix dans le conflit le plus âpre, allumer l'Espérance dans les ténèbres les plus épaisses. Ce règne de la Grâce ne s'impose jamais, et respecte toujours notre liberté.
Le Christ est venu « rendre témoignage à la Vérité » (Jn 18, 37) - comme il l'a dit devant Pilate -: qui accueille son témoignage se place sous son étendard, selon l'image chère à Saint Ignace de Loyola.
Un choix - ce oui - est donc nécessaire pour chaque conscience : qui est-ce que je veux suivre ? Dieu ou le malin ? La vérité ou le mensonge ?
Choisir le Christ ne garantit pas le succès selon les critères du monde, mais assure cette Paix et cette Joie que Lui seul peut donner.
C'est ce que manifeste à chaque époque l'expérience de tant d'hommes et de femmes qui, au Nom du Christ, au nom de la Vérité et de la Justice, ont su s'opposer aux flatteries des pouvoirs terrestres et de leurs différents masques, jusqu'à sceller cette fidélité par le martyre.
Chers frères et sœurs, lorsque l'Ange Gabriel a apporté l'annonce à Marie, il lui a annoncé que son Fils aurait hérité du trône de David, et qu'il aurait régné à jamais (cf. Lc 1, 32-33).
Et la Sainte Vierge a cru avant même de l'offrir au monde.
Elle a ensuite dû certainement se demander quel nouveau genre de royauté serait celle de Jésus, et elle l'a compris en écoutant ses paroles et surtout en participant intimement au mystère de sa mort sur la Croix et de sa Résurrection.
Demandons à Marie de nous aider nous aussi à suivre Jésus, notre Roi, comme elle l'a fait elle-même, et à lui rendre témoignage par toute notre existence.
Je souhaite à tous un bon Dimanche.
Un roi qui a comme palais le Ciel, la Croix comme trône et deux voleurs comme témoins
1) L’important n’est pas d'être comme Jésus, mais d'être avec Jésus, comme le bon larron
Pendant se vie terrestre Jésus régna [1], soutint les siens en leur disant des paroles de vérité, accomplissant des gestes de Charité, les servant jusqu’à leur laver les pieds et leur montrant son Amour infini en allant sur le trône de la Croix, après avoir été couronné d’épines par Ponce Pilate.
De cette façon Jésus répond donc à la demande de guider le peuple de Dieu, d’être le conducteur (cf. la première lecture « romaine » d’aujourd’hui).
Sa royauté est d’origine Divine et elle a la suprématie sur tout parce que Le Père a posé la plénitude de toutes les choses en Lui (deuxième lecture) même si l’évangile de Luc présente la royauté de Jésus en mentionnant la scandaleuse investiture du Roi des juifs en Croix.
Deux morceaux de bois encastrés l’un sur l’autre sont le trône paradoxal du Seigneur de la Paix et de l’unité qui ne l’oublions pas eût comme berceau une crèche dans une pauvre étable, où il fut honoré comme Homme, comme Dieu et comme Roi par des pasteurs et par des Rois mages (myrrhe pour l'Humanité, encens pour la Divinité et or pour la Royauté).
N’oublions pas, pour autant, que si Le Christ Roi va sur la Croix, ce n’est pas pour donner un spectacle d’Humilité, mais pour révéler l’Amour passionné de Dieu pour nous.
Sa passion n’est pas tant la flagellation suivie de crachats et de clous, quant son cœur qui est tout et seulement Amour « passionnel » pour chacun de nous.
La Croix est la conclusion rigoureuse et nécessaire du discours sur le Mont des Béatitudes du Règne des Cieux.
Celui qui porte l’Amour est à la merci de la haine et ne surmonte la haine qu’en acceptant la condamnation et en pardonnant.
Celui qui est Amour pardonne et le déclare : « Père, pardonne-les parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ».
A mon avis, lorsque le larron qui était en croix à côté de la Croix-Trône du Christ, entendit cette déclaration d’Amour, il fut bouleversé à tel point qu’il se convertit [2] et demanda au Christ de se souvenir de lui. Nous pouvons considérer qu’il est le dernier converti par le Christ pendant Sa vie terrestre.
Cette Prière du Christ-Roi qui pardonne, était si neuve pour le « bon » malfaiteur, qu’il ressentit des sentiments étrangers à son esprit et à toute sa vie.
Cette intercession de Pardon reporta le « bon » larron à l’âge le plus oublié de son enfance, lorsqu’il était innocent et savait qu’il existait un Dieu auquel on pouvait demander la Paix comme les pauvres demandent le pain à la porte des riches.
Mais en aucun lieu, aussi loin qu’il ait été possible de se souvenir, il n’existait de demande de Pardon comme celle-là, à la fois tellement en dehors de l’ordinaire et tellement absurde sur les lèvres d’une personne qui va être tuée.
Et pourtant, ces paroles invraisemblables trouvent dans le cœur desséché de ce larron un lien à quelque chose à laquelle il voulait croire, particulièrement en ce moment où il était en train de comparaitre devant un Juge plus important que celui des tribunaux humains.
Il lui revint à l’esprit ce qu’il avait entendu raconter de Jésus: peu de choses, et peu claires, pour lui. Il savait qu’Il avait parlé d’un Royaume de Paix et qu’il serait revenu pour le gouverner.
Alors, dans une impulsion soudaine de Foi, comme s’il revendiquait la communion de ce Sang qui coulait en même temps de ses mains de criminel et des mains de l’Innocent, il prononça ces paroles : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne ».
Et Jésus qui n’avait répondu à personne pendant qu’Il était en Croix, tourna sa tête vers le pieu larron, autant qu’Il le pouvait, et lui répondit : « Moi, je te dis en vérité qu'aujourd'hui, tu seras avec moi au paradis ». L’humble demande du bon malfaiteur avait suffit pour obtenir l’absolution.
Cet homme se sauva parce qu’il sut transformer la condamnation sur la croix en un geste de piété.
Il fut avec Le Christ, et Le Christ, tout de suite (Jésus lui dit : « aujourd’hui ») accueillit dans Sa piété [3].
2) La poursuite du chemin amoureux de la Croix
Si l’Église, cette grande et belle mère, et nous-mêmes, nous voulons fêter la Royauté du Seigneur, nous devons parcourir le chemin de Croix.
Jésus est un roi, innocent, condamné. Et aux yeux des hommes, il semble que sa royauté soit un pouvoir burlesque : les hommes sont habitués à bien d’autres rois et à bien d’autres manifestations de la royauté.
Jésus avait déjà fait comprendre cela précédemment : « Les Rois des nations païennes leur commandent en maîtres et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. » (Lc 22,25-27).
Il y a donc une différence entre la royauté du monde et la Royauté de Dieu entre les manifestations de la première et celles de la deuxième.
La scène de la crucifixion de l’Évangile d’aujourd’hui (Lc 23,33-43) rassemble toutes les raisons de cette différence et les explique de façon complète.
Avant tout, la Royauté du Christ est affirmée. Saint Luc utilise une construction emphatique : « Il est le roi des juifs » (v 38).
La motivation de la condamnation qui signifierait, dans la tête des chefs, la fin de l’absurde prétention de Jésus : en fait, c’est l’affirmation inconsciente que la royauté de Jésus se manifeste vraiment là, en Croix, en toute splendeur.
Jésus meurt entre deux condamnés (tout au long de sa vie, il fut accusé d’être avec des publicains et des pêcheurs): un, le mauvais, ne comprend pas, prisonnier -comme tous- du schéma mondain de la royauté (« ce n'est pas toi le Messie? Sauve-toi et nous aussi »); mais l’autre, le bon, entrevoit, derrière la faiblesse de la Croix, la puissance de l’Amour qui y transparait :
«Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne » (v.42).
Maintenant, le motif central est clair : la Royauté de Jésus resplendit dans l’obstination de l'Amour.
Il resplendit dans le refus d’utiliser Sa puissance pour se sauver Lui-même, sans se soustraire à la contradiction d’un roi « battu ».
Voici ce qui est inouï : Jésus ne se sert pas de sa puissance Divine pour se sauver lui-même, pour se soustraire au don entier total de Lui-même.
Il n’utilise pas son pouvoir pour contraindre ceux qui le refusent à admettre leur tort.
Jésus s'abandonne totalement à l’apparente faiblesse de la non-violence et de l'Amour.
La Royauté de Jésus est donc liée à la Croix. Toutefois, même les aspects que nous indiquons comme la splendeur, la Gloire, la victoire et la puissance, ne sont pas absents.
En fait, le Crucifié est ressuscité et le Fils de l’homme reviendra dans la majesté de sa Gloire.
Mais il s’agit toujours de la Gloire de l’Amour, du triomphe du chemin de la Croix.
La Résurrection et le retour de Jésus sont la révélation de la splendeur et de la force victorieuse que le chemin de la Croix cache.
C’est dans cette perspective que l’on comprend l’affirmation de Saint Luc, celle où Le Christ crucifié et ressuscité règne déjà maintenant : « aujourd’hui ».
3) Epouses de Christ-Roi crucifié
Un Roi comme lui vaut la peine de le suivre et de répondre à la vocation de l’accepter comme Époux et de devenir co-rédempteur en portant avec lui le poids du monde.
A Dieu qui dit : « N'ayez pas peur, ne craignez pas parce que je suis avec toi et que je t'aime ».(Is 43,45), la réponse la plus naturelle est « oui ».
Pour cela, il y a des exemples et des témoignages : « Les vierges consacrées qui célèbrent des noces mystiques avec Jésus Christ, fils de Dieu et se mettent au service de l'Église » (can. 604 du Code du Droit Canon)
Dans le Rituel de la Consécration des Vierges (Ordo 1970), on demande à la candidate :
« Veux-tu être Consacrée ai Seigneur Jésus Christ, Le Fils du Dieu Très-Haut, et le reconnaître comme ton époux ? » (n. 17).
Et dans la Prière de Consécration l’Évêque proclame : « Heureuse celle qui Consacre sa vie au Christ et le reconnaît comme source et raison d’être de la virginité.
Elle a choisi d’aimer celui qui est l’Epoux de l’Église et le Fils de la Vierge Mère …
Et toi, Dieu toujours fidèle, sois sa fierté, sa Joie et son Amour, sois pour elle consolation dans la peine, lumière dans le doute, recours dans l’injustice, dans l’épreuve, sois sa patience, dans la pauvreté, sa richesse, dans la pauvreté, sa richesse, dans la privation, sa nourriture, dans la maladie, sa guérison. En toi qu’elle possède tout, puisque c’est toi qu’elle préfère à tout » (n. 24)
N’oublions pas que nous sommes tous choisis depuis toute Éternité (Cf. Ef 1,4) pour régner avec Lui, « à la louange de sa Gloire » (Eph 1,12). il dit à chacun de nous : « tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17,10), et nous prions : « Que ton règne vienne » dans notre cœur, dans notre mémoire et dans notre volonté pour soutenir, avec Christ, le monde qui désire fortement se relever.
En tant que fils et filles du Roi, prions : « Que ton Règne vienne » c’est à dire que ta puissance d’Amour, Seigneur, sauve le monde entier.
Lectures spirituelles
Sainte Thérèse de l’enfant Jésus priait :
« O Jésus, mon Divin époux: que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant-que je fasse la plus légère faute volontaire.
Que je ne cherche et ne trouve jamais que Toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais Toi Jésus soit tout!...
Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma Paix, Jésus je ne te demande que la Paix, et aussi l'Amour, l'Amour infini sans limite autre que Toi, l'Amour qui ne soit plus moi mais Toi, Mon Jésus.
Jésus que pour Toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux.....
Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à Toi.
Fais que je ne sois jamais à charge à la Communauté mais que personne ne s'occupe de moi, que je sois regardée foulée aux pieds oubliée comme un petit grain de sable à Toi, Jésus.
Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant me préparer...... (Mt 6,10 ; Jn 14,2-3)
Jésus fais que je sauve beaucoup d'âmes, qu'aujourd'hui il n'y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du Purgatoire soient sauvées....
Jésus pardonne-moi si je dis des choses qu'il ne faut pas dire, je ne veux que te réjouir et te consoler. »
Lecture Patristique
D'après le ch. 25 de "La Prière" par Origène.
Que vienne Ton Règne! Comme l'a dit Notre Seigneur et Sauveur, le Règne de Dieu "ne vient pas de manière à frapper le regard, et on ne saurait dire : le voici, le voilà! Mais le Règne de Dieu est au-dedans de nous" (Lc 17:20-21); le mot au-dedans signifie : dans notre bouche, dans notre cœur (Rom 10:8).
Il est donc évident que celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu'en lui s'élève, fructifie, s'achève le Règne de Dieu.
Dans tous les saints qui ont Dieu pour Roi et qui obéissent à ses lois spirituelles, Le Seigneur habite comme dans une cité bien administrée.
Le Père est présent et Le Christ règne avec Le Père dans l'âme accomplie, selon la parole [...] : "Nous viendrons en lui et en lui nous établirons notre Demeure" (Jn 14, 22). [...]
Le Royaume de Dieu en nous, alors que nous progressons toujours, atteindra sa perfection, quand s'accomplira la parole de l'apôtre : "lorsqu'Il aura soumis tous Ses ennemis, Le Christ remettra le Royaume à Dieu Le Père, afin que Dieu soit tout en tous" (1 Co 15, 24-28).
Aussi prierons-nous sans cesse avec les dispositions divinisées par le Verbe, en disant à notre Père qui est dans les Cieux : "Que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne arrive!"
Il faut noter encore, à propos du Règne de Dieu : il n'est pas possible de concilier la justice avec l'iniquité, la lumière et l'ombre, le Christ et Bélial; de même le règne du péché est inconciliable avec le Règne de Dieu.
Si nous voulons que Dieu règne sur nous, que jamais le péché ne règne sur notre corps mortel.
Ne suivons pas les appels du péché qui sollicite notre âme aux œuvres de la chair et aux actes qui sont étrangers à Dieu.
Faisons mourir nos membres charnels pour produire les fruits de l'Esprit; le Seigneur se promènera en nous comme en un paradis spirituel, il règnera seul en nous avec Son Christ, à la droite de la puissance spirituelle que nous demandons de recevoir, jusqu'à ce que Ses ennemis deviennent en nous l'escabeau de Ses pieds et que soit écartée de nous toute principauté, puissance et souveraineté.
Tout cela peut se réaliser en chacun de nous, la mort est vaincue, afin que Le Christ puisse dire en nous : "Mort, où est ton aiguillon, enfer, où est ta victoire?" (Os 13:14, 1 Cor 15, 55).
Il faut donc que ce qui est corruptible en nous révèle la sainteté et l'incorruptibilité dans la Pureté; et ce qui est mortel, en dépouillant la mort, révèle l'immortalité du Père.
De cette manière, Dieu règnera en nous et déjà nous entrons en possession des biens de l'engendrement d'en haut et de la résurrection.”
[1] Règner dérive du verbe latin « regere » qui signifie 1. Régir, gouverner, dominer, administrer, commander ; 2. Diriger, guider ; 3. Régler, corriger, guider sur la droite ; 4. Stabiliser, fixer, tracer les limites.
[2] Se convertir en grec est indiqué à l’aide de deux verbes : Le premier est epistréfo qui signifie se tourner vers, le second est metanoéo qui veut dire « changer de mentalité, de façon de penser ». La conversion chrétienne implique les deux choses : se tourner vers le Christ et assumer Sa mentalité.
[3] Le mot piété signifie avant tout « habitude d’amour », tant est si bien que l’expression « les pratiques de piété » s’entend comme les « prières ».
BENOÎT XVI
ANGELUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 20 Novembre 2005
Solennité du Christ Roi de l'Univers
Chers frères et soeurs!
Aujourd'hui, dernier Dimanche de l'Année Liturgique, on Célèbre la Solennité du Christ Roi de l'Univers.
Dès l'annonce de sa naissance, le Fils unique du Père, né de la Vierge Marie, est défini "roi" dans le sens messianique, c'est-à-dire héritier du trône de David, selon les promesses des prophètes, pour un Royaume qui n'aura pas de fin (cf. Lc 1, 32-33).
La Royauté du Christ, est demeurée entièrement cachée jusqu'à ses trente ans, passés dans une existence ordinaire à Nazareth.
Puis, au cours de sa vie publique, Jésus inaugura le nouveau Royaume qui "n'est pas de ce monde" (Jn 18, 36) et à la fin, le réalisa pleinement à travers sa mort et sa Résurrection.
En apparaissant ressuscité aux Apôtres, il dit: "Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre" (Mt 28, 18): ce pouvoir jaillit de l'Amour, que Dieu a manifesté en plénitude dans le Sacrifice de Son Fils.
Le Royaume du Christ est un don offert aux hommes de tout temps, afin que quiconque croit dans le Verbe incarné "ne meure pas, mais ait la Vie éternelle" (Jn 3, 16). C'est pourquoi, précisément dans le dernier Livre de la Bible, l'Apocalypse, il proclame: "Je suis l'Alpha et l'Oméga, le principe et la fin" (Ap 22, 13).
"Le Christ Alpha et Oméga", ainsi s'intitule le paragraphe qui conclut la première partie de la Constitution pastorale Gaudium et spes, du Concile Vatican II, promulguée il y a 40 ans.
Dans cette belle page, qui reprend certaines paroles du Serviteur de Dieu Paul VI, nous lisons: "Le Seigneur est le terme de l'histoire humaine, le point vers lequel convergent les désirs de l'histoire et de la civilisation, le centre du genre humain, la joie de tous les cœurs et la plénitude de leurs aspirations".
Et il poursuit ainsi: "Vivifiés et rassemblées en son Esprit, nous marchons vers la consommation de l'histoire humaine qui correspond pleinement à son dessein d'Amour: "ramener toutes choses sous un seul chef, Le Christ, celles qui sont dans les Cieux et celles qui sont sur la Terre" (Ep 1, 10)" (GS, n. 45).
A la lumière de la place centrale du Christ, Gaudium et spes interprète la condition de l'homme contemporain, sa vocation et sa dignité, ainsi que les cadres de sa vie: la famille, la culture, l'économie, la politique, la Communauté internationale. Telle est la mission de l'Eglise hier, aujourd'hui et à jamais: annoncer et témoigner du Christ, afin que l'homme, chaque homme, puisse réaliser pleinement sa vocation.
Que la Vierge Marie, que Dieu a associée de façon particulière à la Royauté de son Fils, nous obtienne de l'accueillir comme Seigneur de notre vie, pour coopérer fidèlement à l'avènement de son Royaume d'Amour, de Justice et de Paix.
https://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2012/documents/hf_ben-xvi_ang_20121125.pdf
« Vivre le temps présent dans l’attente du retour du Seigneur »
BENOÎT XVI
ANGELUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 25 Novembre 2012
Solennité du Christ Roi de l'Univers
ROME, Dimanche 25 Novembre 2012 (Zenit.org) – Benoît XVI invite à « vivre le temps présent dans l’attente du retour du Seigneur ».
Le Pape a en effet présidé la Prière de l’angélus depuis la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre, ce dimanche 25 novembre à midi, en la Fête du Christ Roi.
Il invite aussi les baptisés à se mettre « avec décision à la suite de ce Roi qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir et pour rendre témoignage à la vérité ».
Paroles de Benoît XVI en italien avant l’angélus :
Chers frères et sœurs,
L’Eglise célèbre aujourd’hui Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’univers. Cette Solennité est située au terme de l’année Liturgique et résume le mystère de Jésus « premier-né d’entre les mort et Seigneur de tous les puissants de la Terre » (Collecte, Année B), en élargissant notre regard à la pleine réalisation du Royaume de Dieu, lorsque Dieu sera tout en tous (cf. 1 Co 15, 28).
Saint Cyrille de Jérusalem affirme: «Nous annonçons non seulement la première venue du Christ mais aussi une seconde, beaucoup plus belle que la première.
La première a en effet été une manifestation de souffrance, la seconde porte le diadème de la Royauté Divine ; (…) dans la première, il a été soumis à l’Humiliation de la Croix, dans la seconde il est entouré et Glorifié par une foule angélique » (Catéchèse XV, 1, Illuminandorum, De secundo Christi adventu : PG 33, 869 A).
Toute la mission de Jésus et le contenu de son message consistent dans l’annonce du Royaume de Dieu et dans sa réalisation au milieu des hommes par des signes et des prodiges. « Mais, comme le rappelle le Concile Vatican II, avant tout, le Royaume se manifeste dans la personne même du Christ » (Const. dogm. Lumen gentium, 5), qui l’a instauré par sa mort sur la Croix et par sa Résurrection, par laquelle il s’est manifesté comme Seigneur et Messie et Prêtre éternel.
Ce Royaume du Christ est confié à l’Eglise, qui en est le « germe » et le « commencement » et elle a le devoir de l’annoncer et de le répandre parmi tous les peuples, par la force de L’Esprit Saint (cf. ibid.).
Au terme du temps établi, Le Seigneur remettra le Royaume à Dieu Le Père et il lui présentera tous ceux qui ont vécu selon le Commandement de l’Amour.
Chers amis, nous sommes tous appelés à prolonger l’œuvre salvifique de Dieu en nous convertissant à l’Evangile, en nous mettant avec décision à la suite de ce Roi qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir et pour rendre témoignage à la Vérité (cf. Mc 10, 45; Jn 18, 37).
Dans cette perspective, je vous invite tous à prier pour les six nouveaux Cardinaux que j’ai créés hier, afin que L’Esprit Saint les fortifie dans la Foi et dans la Charité et les comble de ses dons, de façon à ce qu’ils vivent leur responsabilité comme une nouvelle Consécration au Christ et à son Royaume.
Ces nouveaux membres du collège Cardinalice représentent bien la dimension universelle de l’Eglise : ils sont pasteurs d’Eglises au Liban, en Inde, au Nigeria, en Colombie, aux Philippines et l’un d’eux est depuis longtemps au service du Saint-Siège.
Invoquons la protection de la Très sainte Vierge Marie sur chacun d’eux et sur les fidèles confiés à leur service. Que la Vierge nous aide à vivre le temps présent dans l’attente du retour du Seigneur, en demandant à Dieu avec force : « Que ton Règne vienne », et en accomplissant les œuvres de Lumière qui nous rapprochent le plus du Ciel, conscients que, dans les événements tourmentés de l’histoire, Dieu continue à construire son Royaume d’Amour.
Paroles de Benoît XVI en français après l’angélus :
Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement les Libanais venus nombreux accompagner leur nouveau Cardinal.
Nous célébrons aujourd’hui la Solennité du Christ Roi de l’univers. Sa Royauté ne réside pas dans le pouvoir, l’honneur, la richesse, mais dans la faiblesse et l’anéantissement de la Croix par Amour pour nous sauver.
Laissons Le Christ convertir nos cœurs et nos mentalités, pour reconnaître que la véritable grandeur de l’homme et sa plénitude sont uniquement dans l’être avec Dieu, et dans l’Amour reçu et donné.
Puisse sa Bénédiction descendre sur toute l’humanité et la conduire vers la Paix ! Bonne Fête à tous !
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/angelus/2012/documents/hf_ben-xvi_ang_20121125.html
Commentaire personnel.
Extraits à partir de ma Réflexion personnelle n° 12 : Le Royaume de Dieu.
Dieu le Créateur de l’univers visible et invisible. Son Royaume n’est pas de ce monde.
Le Royaume de Dieu est celui où Dieu est Le Roi, et il commence dans notre âme, si nous lui ouvrons la porte de notre cœur et nous nous nourrissons de Lui par Sa Parole et par Son Corps et Son Sang, que Jésus nous donne en nourriture pour notre âme afin qu’elle soit pour nous, source de Vie éternelle (Jean 6 22-71)
Le Royaume de Dieu, objet de notre Espérance, est celui où Dieu est Le Roi éternel, celui qu’Il promet de nous faire partager pour un Bonheur Infini et éternel, si nous suivons la route qu’Il nous montre. Personne n’en n’est revenu pour nous en parler, sauf Dieu, en la personne de Jésus.
Lui, Jésus, Fils de Dieu, est venu sur Terre en ayant pris condition d’homme. Il est La Parole du Père, Il est La Nourriture descendue du Ciel pour nourrir notre âme, Il nous montre Le seul Chemin qui conduit à Son Royaume, Chemin qu’Il a pris en premier et qu’Il nous demande de prendre à sa suite et avec son aide.
Jésus, au travers de l’Évangile et des différents textes du nouveau Testament, nous promet un Bonheur éternel et infini, dont on ne peut mesurer sur Terre l’immensité et la puissance, si nous suivons Le seul Chemin qui nous permet de l’obtenir : Le Sien, celui de L’Amour.
Si nous prenons un autre chemin…des tourments éternels et infinis nous attendent !!!
Cela reste donc du domaine de LA FOI, et c’est notre Espérance, Dieu ne nous ayant jamais menti, et ayant sacrifié volontairement Son Fils unique Jésus, afin de nous ouvrir les portes de Son Royaume, dont nous n’avions plus accès depuis la faute d’Adam et Eve.
Le Royaume de Dieu est un Royaume spirituel (et donc invisible à nos yeux qui sont sur notre figure…mais visible lorsque nous laissons se développer en nous notre regard spirituel !!!).
Dieu veut régner sur nos âmes afin de nous apporter Sa Lumière et Son Regard Divin et de nous conduire, dans un premier temps, au milieu des épreuves de cette Terre (en nous demandant de partager Son Amour avec notre Prochain que Dieu met sur notre route), puis de nous ouvrir Son Royaume au Ciel à notre mort…en nous faisant héritier de Son Royaume !!!
Le Royaume de Dieu se gagne par notre Amour pour Dieu. Dieu qui s’empresse de nous le rendre au centuple…afin que nous puissions le distribuer à tous les prochains que Dieu met sur notre route…et qui ont tant besoin de cette nourriture que Dieu seul possède, celle qui nourrit notre âme, la fortifie et guérit nos blessures intérieures qui sont parfois très profondes.
Le Royaume de Dieu ne se conquiert pas par la force, mais par un Amour vrai, pur et sincère.
Le Royaume de Dieu ne se conquiert pas en accumulant les richesses et le pouvoir dans ce monde où nous vivons…mais en gérant les biens et le pouvoir que Dieu nous permet d’avoir, afin d’en faire profiter le maximum de personnes…qui sont tous, sans exception, des enfants que Dieu veut sauver.
Nous ne sommes pas propriétaire des biens et du pouvoir que Dieu nous permet d’avoir sur cette Terre …nous n’en sommes que les gérants.
C’est Dieu et Lui seul qui en est propriétaire !!!
Le Royaume de Dieu ne se conquiert pas en cherchant à trouver notre bonheur dans les plaisirs de ce monde, dans les facilités que peuvent nous procurer l’argent, les richesses et le pouvoir, mais en vivant du plus profond de nous même (pas de l’extérieur de nous-mêmes pour que les autres voient combien nous sommes Chrétiens…et nous comblent d’éloges…ce qui caresserait agréablement notre orgueil !!!) et tel que Dieu nous demande de vivre, en suivant dans une attitude de totale Obéissance « amoureuse et confiante » tous les Commandements (sans exception) de Dieu et en prenant Le Chemin que Jésus nous montre et qu’Il a pris en premier…
Celui de L’Amour de Dieu, de La Vérité, de La Pureté, du Don de soi, de la Confiance en Dieu, de L’Amour, de La Miséricorde et de La Compassion envers notre prochain.
C’est un Chemin de souffrance, car il est continuellement attaqué par La Haine et les Ténèbres qui ne supportent pas L’Amour et La Lumière de Dieu.
Rechercher Le Royaume de Dieu et vivre, tel que Jésus nous le demande, en prenant le même chemin que Lui…est non seulement un chemin d’Amour, de Vérité, de Pureté, mais c’est aussi un chemin de Souffrance, de Miséricorde et de Compassion.
C’est un chemin qui peut conduire au « martyr ». Mais être martyre, ne veut pas seulement dire, être arrêté, torturé et tué pour ne pas avoir renié Sa Foi en Dieu (comme cela s’est passé au temps des premiers Chrétiens, et comme cela se passe encore actuellement dans beaucoup d’endroits à travers le monde).
Cela veut aussi dire : « Vivre à chaque instant de chaque jour et de chaque nuit, en faisant systématiquement La Volonté de Dieu, en Bénissant ceux qui nous font du mal, en Aimant ceux qui nous haïssent, en Aimant notre prochain de L’Amour de Dieu, quel que soit ce que cela nous en coûte en fatigue, en dérangement, voir en souffrance, et en pardonnant !!! ».
Il est utile de rappeler que Le Royaume de Dieu ne s’acquiert pas à force de nombreuses réincarnations, permettant de devenir meilleurs au fur et à mesure de celles-ci…et d’accéder, un jour, au Royaume de Dieu.
C’est dès maintenant, et par nos choix de chaque jour, par notre volonté propre, tout au long de notre « unique » vie sur Terre, que nous hériterons du Royaume de Dieu ou de celui de Satan !!!
Je rappelle cependant que notre choix (en fonction de notre vie sur Terre et de nos décisions aussi bien dans nos pensées, nos paroles et nos actions) est définitif et éternel !!!
Et Dieu, par la valeur infinie du Sacrifice de Jésus, permet à tout être humain de pouvoir hériter de Son Royaume…mais Son Amour est tellement Infini pour nous, qu’Il laisse chacun libre de Le choisir et de L’Aimer…ou de Le rejeter et de Le Haïr !!!
Effectivement, Dieu promet à ceux qui suivront tous Ses Commandements avec Amour et du plus profond de leur cœur, de leurs pensées et de leurs actions, qui prendront Le Chemin que Jésus a pris en premier et qu’Il nous montre, celui de L’Amour, de La Miséricorde et de La Compassion…qu’ils hériteront tous d’un Bonheur Infini et éternel dans Son Royaume.
Alors, cela ne vaut-il pas le coup de renoncer aux plaisirs du monde pour prendre « la voie » que Dieu nous montre ???
Et même si pour cela, nous devons souffrir beaucoup et longtemps (voir de nombreuses années, voir toute notre vie sur Terre)…est-ce que cela ne vaut pas le coup afin de jouir d’un Bonheur éternel et infini ???
Date de dernière mise à jour : 24/11/2024
Commentaires
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1 tano victor Le 26/04/2014
je veux recevoir les lectures des jours comme les dimanchesparrot pierre Le 05/05/2014
Bonjour, Pardonnez-moi d’avoir tardé à répondre à votre demande, mais le temps m’a manqué depuis plusieurs jours. Pour recevoir chez vous les textes liturgiques de chaque jour, il y a deux sites « officiels » qui répondent à votre demande gratuitement. Il suffit de leur donner votre adresse mail, et vous recevrez les textes chaque jour : L’évangile au quotidien : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR AELF : http://aelf.org/
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