Eucharistie du Vendredi 29 Juillet 2022 : Vendredi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Vendredi 29 Juillet 2022 : Vendredi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Marthe, Vierge, Disciple de Jésus, sœur de Lazare et de Marie-Madeleine († vers l'an 81).

Marie-Madeleine dont l’Église Célèbre la Fête le 22 Juillet.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Lazare, disciple de Jésus, frère de Marthe et Marie-Madeleine, Ressuscité par Jésus 1er Évêque de Marseille (Ier s.).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Marie-Madeleine, sœur de Marthe et Lazare, déjà célébrée le 22 Juillet.

Fête du Bienheureux Urbain II, Pape (157ème) de 1088 à 1099 ( 1099).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 15,10.16-21… Psaume 59(58),2-3.4-5ab.10-11.17.18…… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10, 38-42.
Commentaire de Serge Lefebvre d'après diverses sources.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Commentaire personnel sur Sainte Marthe.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Jesus marthe et marie 11 2

Vendredi 29 Juillet 2022 : Fête de Sainte Marthe, Vierge, Disciple de Jésus, sœur de Lazare et de Marie-Madeleine († vers l'an 81).
Marie-Madeleine dont l’Église Célèbre la Fête le 22 Juillet.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marthe, Vierge, Disciple de Jésus.

Jesus ressuscite lazare 1

Vendredi 29 Juillet 2022 : Fête de Saint Lazare, disciple de Jésus, frère de Marthe et Marie-Madeleine, Ressuscité par Jésus, 1er Évêque de Marseille (Ier s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Lazare, disciple de Jésus.

Chatillon urbain2

Vendredi 29 Juillet 2022 : Fête du Bienheureux Urbain II, Pape (157ème) de 1088 à 1099 ( 1099).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Urbain II, Pape.

Tous les saints 11

Les Saints du 29 Juillet.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/saints-saintes-et-fetes-du-jour-28.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 15,10.16-21.
C’est pour mon malheur, ô ma mère, que tu m’as enfanté, homme de querelle et de dispute pour tout le pays. Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne, et pourtant tout le monde me maudit !
Seigneur, quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom était invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.
Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs pour m’y divertir ; sous le poids de ta main, je me suis assis à l’écart, parce que tu m’as rempli d’indignation.
Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ? Serais-tu pour moi un mirage, comme une eau incertaine ?
Voilà pourquoi, ainsi parle le Seigneur : « Si tu reviens, si je te fais revenir, tu reprendras ton service devant moi. Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable, tu seras comme ma propre bouche. C’est eux qui reviendront vers toi, et non pas toi qui reviendras vers eux.
Je fais de toi pour ce peuple un rempart de bronze infranchissable ; ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer – oracle du Seigneur.
Je te délivrerai de la main des méchants, je t’affranchirai de la poigne des puissants. »

 

Psaume 59(58),2-3.4-5ab.10-11.17.18.
Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ; 
de mes agresseurs, protège-moi.
Délivre-moi des hommes criminels ; 
des meurtriers, sauve-moi.

Voici qu'on me prépare une embuscade : 
des puissants se jettent sur moi.
Je n'ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,
pourtant ils accourent et s'installent.

Auprès de toi, ma forteresse, je veille ; 
oui, mon rempart, c'est Dieu !
Le Dieu de mon amour vient à moi : 
avec lui je défie mes adversaires.

Et moi, je chanterai ta force, 
au matin j'acclamerai ton amour. 
Tu as été pour moi un rempart, 
un refuge au temps de ma détresse.

Je te fêterai, toi, ma forteresse : 
oui, mon rempart, c'est Dieu, 
le Dieu de mon amour.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10, 38-42.
En ce temps-là,
  Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
  Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
  Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
  Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci
et tu t’agites pour bien des choses.
  Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »

 

Commentaire du jour.

« La meilleure part»

L'Évangile d'aujourd'hui nous apprend qu'un jour, Jésus est venu dans cette maison où vivaient deux sœurs, Marthe et Marie.
Lazare, Marthe et Marie sont des vieux amis de Jésus, ils se connaissent depuis longtemps et chaque fois que Jésus passait par là c'est là qu'il logeait.
Les deux sœurs ont deux attitudes très différentes. Marthe est très occupée à faire le service, à préparer le repas, les chambres.
Marie, elle, est au salon assise aux pieds de Jésus et elle écoute la parole comme les disciples de Jésus. Une autre injustice?

On peut avoir l'impression que les personnages principaux sont les deux sœurs.
Le personnage principal, c'est Jésus. Sa présence change exige le changement : un changement de cœur, un changement du regard, un changement de relation.

La visite de Jésus à Marthe et Marie est nettement supérieure aux visites de Dieu à son Peuple, comme à Abraham au chêne de Mambré.
Cette visite, pourtant merveilleuse, ne laissait que peu d'intimité entre Dieu et les siens. Jésus, lui, a pris notre condition d'homme. Il est reçu par Marthe et cette visite symbolise toute la puissance de l'accueil de l'autre.

Marthe et Marie sont deux faces de la même humanité. Marthe est sortie de la cuisine pour être disciple. Il n'y a pas qu'une seule manière de croire, d'exister, de vivre.
C'est très difficile de reconnaître l'autre comme différent. On voudrait que l'autre ne soit que le prolongement de soi.
Marie est celle qui accueille la Parole de Jésus et Marthe est celle qui accueille Jésus. Marthe et Marie vivent l'Amour de Jésus à leur manière respective.

Bizarrement dans notre société, Marie a été oubliée au profit de Marthe car on trouve chez Marthe un comportement tout à fait dans la ligne du Bon Samaritain.
Marthe, elle, est intervenue auprès de Jésus. Il est devenu le prochain de Marthe, celui à qui il faut offrir une halte, un repos.
Mais, on ne doit pourtant pas confondre l'homme blessé, étendu sur la route, avec Jésus qui entre dans la maison, à notre rencontre.

Abraham est récompensé pour son hospitalité, alors que Marthe, qui fait tout pour bien recevoir Jésus, est sermonnée.
Y auraient-ils deux poids, deux mesures ? Marthe a reçu Jésus comme on reçoit une personne aimée. Elle a fait tout ce qu'elle pouvait faire pour lui.
Mais quelque chose d'essentiel lui a échappé et c'est cela que Marie a saisi: quand Jésus entre dans l'intimité de la maison, ce n'est pas pour recevoir quelque chose de nous, mais c'est afin de nous communiquer quelque chose, sa Parole.

C'est cette « part » que Marie « a choisie ». Elle a fait le bon choix.  Marie est cette personne qui cherche d'abord le Royaume de Dieu et sa Justice.

Un vieillard, raconte-t-on, ruminait à la vieille religieuse qui le soignait : «Ma Sœur, quand cesserez-vous de vous servir de moi comme d'un escabeau pour le Ciel ?»

Donner sans complaisance ou valorisation personnelle, aimer gratuitement, voilà la leçon de Luc. Jésus se tient là, à la porte, et il frappe.
Quel accueil lui ferons-nous?
Serge Lefebvre d'après diverses sources.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_26
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire»

Aujourd'hui, pris comme nous sommes par beaucoup de choses, nous aussi, nous devons écouter le rappel du Seigneur: «Une seule est nécessaire» (Lc 10,42): l'Amour, la Sainteté. C'est notre point de mire; l'horizon que nous ne devons pas perdre de vue au milieu de nos tâches quotidiennes.

Car nous serons en effet "occupés" si nous obéissons aux indications du Créateur: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la Terre et soumettez-la.» (Gn 1,28). La Terre, le Monde, voilà le lieu de notre rencontre avec Le Seigneur «Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais» (Jn 17,15).
En effet, le monde est un "autel" pour nous et notre offrande à Dieu et à notre prochain.

Nous sommes du monde, mais cela ne veut pas dire que nous devons être mondains. Bien au contraire, nous sommes appelés à être —comme le dit cette belle expression de Jean-Paul II— des "prêtres de la Création", "prêtres" de notre monde, d'un monde que nous aimons passionnément.

Voici la question: le monde et la sainteté; les tâches quotidiennes et la seule chose nécessaire. Ce ne sont pas des réalités opposées: nous devons faire en sorte de les raccorder toutes les deux.
Et ce raccordement doit se produire —d'abord et surtout— dans notre cœur, là où le Ciel et la Terre peuvent s'unir.
Parce que le cœur de l'homme est l'endroit dans lequel peut naître le dialogue entre le Créateur et la créature.

Pourtant la prière est nécessaire. «Notre époque est une époque de mouvement continuel, qui va souvent jusqu'à l'activisme, risquant facilement de “faire pour faire”.
Il nous faut résister à cette tentation, en cherchant à “être” avant de “faire”. Rappelons-nous à ce sujet le reproche de Jésus à Marthe: ‘Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire’ (Lc 10,41-42)» (Jean-Paul II).

Il n'y a pas d'opposition entre être et faire, mais il y a un ordre de priorité, de préséance: «Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée» (Lc 10,42).

 

Commentaire personnel sur Sainte Marthe
à partir des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.

Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Je voudrais revenir sur un passage d’Évangile (Luc 10,38-42.) qui suscite beaucoup de commentaires et voir ce qu’en dit Jésus Lui-même au travers des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Il faut réaliser que cette rencontre a lieu peu après la conversion de Marie-Magdeleine, où de la fameuse prostituée de Magdala, elle est devenue la disciple de Jésus.

Marie-Magdeleine ayant découvert de quel immense Amour Dieu l’aime (Lui, l’infiniment Pur, alors qu’elle-même vivait dans la pourriture), au travers de la découverte de Jésus, n’a qu’un seul désir, passer son temps à découvrir l’Amour de Dieu par tout ce que Jésus peut lui révéler dans ses paroles.

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 5, chapitre 67 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

"Marthe, Marthe, tu te soucies de beaucoup de choses"
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-067.htm

Marthe survient toute essoufflée : "Tu es encore ici, Marie ? Et moi je me fais tant de soucis !...
L'heure avance. Les invités seront bientôt là, et il y a tant à faire.
Les servantes sont au pain, les serviteurs découpent et font cuire les viandes. Moi je prépare les nappes, les tables et les boissons. Mais il y a encore les fruits à cueillir et l'eau de menthe et de miel à préparer..."

Marie écoute tant soit peu les lamentations de sa sœur. Avec un sourire bienheureux, elle continue de regarder Jésus sans bouger de place.

Marthe réclame l'aide de Jésus : "Maître, regarde comme je suis échauffée. Te paraît-il juste que je sois seule à faire les préparatifs ? Dis-lui, Toi, de m'aider." 

Marthe est vraiment fâchée.
Jésus la regarde avec un sourire qui est à moitié doux, à moitié un peu ironique, ou plutôt moqueur.
Marthe s'offense un peu : "Je parle sérieusement, Maître. Regarde-la comment elle est oisive pendant que je travaille. 
Et elle est ici à regarder..."

Jésus prend un air plus sérieux : "Ce n'est pas de l'oisiveté, Marthe. C'est de l'Amour. L'oisiveté, c'était avant
Et tu as tant pleuré pour cette oisiveté indigne. Tes larmes ont rendu encore plus agile ma démarche pour la sauver pour Moi et la rendre à ton honnête affection. 

Voudrais-tu lui disputer l'amour qu'elle a pour son Sauveur ? Préférerais-tu alors qu'elle soit loin d'ici pour ne pas te voir travailler, mais aussi loin de Moi ? 
Marthe, Marthe ! Dois-je donc te dire qu'elle (et Jésus lui met la main sur la tête), venue de si loin, t'a surpassée en amour ? 
Dois-je donc dire qu'elle, qui ne savait pas une seule parole de bien, est maintenant savante dans la science de l'amour ? 
Laisse-la à sa paix ! Elle a été si malade ! Maintenant c'est une convalescente qui revient à la santé en buvant les boissons qui la fortifient. 

Elle a été tellement tourmentée... Maintenant, sortie du cauchemar, elle regarde autour d'elle et en elle, et elle se découvre nouvelle et elle découvre un monde nouveau
Laisse-la s'en donner la sécurité. C'est avec son "nouveau" qu'elle doit oublier le passé et se conquérir l'éternité... 
Elle ne sera pas seulement conquise par le travail, mais aussi par l'adoration. Il aura une récompense celui qui aura donné un pain à l'apôtre et au prophète, mais double récompense aura celui qui aura oublié même de se nourrir pour m'aimer, parce qu'il aura eu l'esprit plus grand que la chair, un esprit qui aura crié plus fort que les besoins humains, même licites. 

Tu te préoccupes de trop de choses, Marthe. Pour elle, il n'y en a qu'une seule. Mais c'est celle qui suffit à son esprit et surtout à son Seigneur qui est aussi le tien. 
Laisse tomber les choses inutiles. Imite ta sœur. Marie a choisi la meilleure part. Celle qui ne lui sera jamais ôtée. 
Quand toutes les vertus seront dépassées, parce qu'elles ne seront plus nécessaires aux citoyens du Royaume, la seule qui restera sera la Charité. Elle restera toujours. 
Elle seule, souveraine. 
Marie, elle l'a choisie, elle l'a prise comme écu et comme bourdon. Avec elle, comme sur des ailes d'anges, elle arrivera dans mon Ciel."

Marthe, mortifiée, baisse la tête et s'en va.
"Ma sœur t'aime beaucoup et se donne du mal pour te faire honneur..." dit Marie pour l'excuser.

"Je le sais et elle en sera récompensée. Mais elle a besoin d'être purifiée, comme s'est purifiée cette eau, de sa façon de penser humaine. 
Regarde comme l'eau est redevenue limpide pendant que nous parlions. 
Marthe se purifiera grâce aux paroles que je lui ai dites. Toi... toi, par la sincérité de ton repentir..."
"Non, par ton pardon, Maître. Mon repentir ne suffisait pas pour laver mon grand péché..." 

"Il suffisait et il suffira pour toutes tes sœurs qui t'imiteront. Pour tous les pauvres infirmes de l'esprit. 
Le repentir sincère est un filtre qui purifie; l'amour ensuite est la substance qui préserve de toute nouvelle souillure. 
Voilà la raison pour laquelle ceux que la vie a rendus adultes et pécheurs pourront redevenir innocents comme des enfants et entrer comme eux dans mon Royaume. 
Allons maintenant à la maison. Que Marthe ne reste pas trop dans sa douleur. Apportons-lui notre sourire d'Ami et de sœur."

Jésus dit :
"Il n'est pas besoin de commentaire. La parabole de l'eau est un commentaire pour l'opération du repentir dans les cœurs.

Tu as ainsi le cycle complet de Marie-Magdeleine. De la mort à la Vie. 
C'est la plus grande ressuscitée de mon Évangile. Elle est ressuscitée de sept morts. Elle est revenue à la Vie. 
Tu l'as vue comme une plante à fleur relever de la fange la tige de sa nouvelle fleur de plus en plus haut, et puis fleurir pour Moi, répandre ses parfums pour Moi, mourir pour Moi. 
Tu l'as vue pécheresse, puis assoiffée s'approchant de la Source, puis repentie, puis pardonnée, puis aimante, puis penchée avec pitié sur le Corps inerte de son Seigneur, puis servante de la Mère, qu'elle aime parce que c'est ma Mère, enfin pénitente sur le seuil de son Paradis.

Âmes qui craignez, apprenez à ne pas craindre de Moi en lisant la vie de Marie de Magdala.
Âmes qui aimez, apprenez d'elle à aimer avec une séraphique ardeur.
Âmes qui avez erré, apprenez d'elle la Science qui prépare au Ciel.
Je vous bénis tous pour vous aider à vous élever.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-07-29/marie-a-choisi-la-meilleure-part

 

HYMNE : Ô TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT

Ô toi, l'au-delà de tout,
   n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
   Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
   Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
   car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
   car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
   ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
   te proclament.
Tous les êtres,
   ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
   te rendent hommage.
Le désir universel,
   l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
   et vers toi tout être qui pense ton univers
   fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ;
   par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
   tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
   tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
   toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
   qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
   n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ?

 

HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST

Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.

Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne-nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

HYMNE : À LA MESURE SANS MESURE

À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)Propre à Sainte Marthe.
Dieu éternel et tout-puissant, puisque Ton Fils acceptait l'hospitalité que Sainte Marthe lui offrait dans sa maison, apprends-nous, à son exemple, à servir Le Christ en chacun de nos frères pour que tu nous reçoives dans la demeure des Cieux.

 

Parole de Dieu : (Ep 4, 29-32)… (Office des Laudes).
Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il y en a besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent. En vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint-Esprit de Dieu : ne le contristez pas.
Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.

 

Parole de Dieu : (Rm 15, 1-3)… (Office des Vêpres).
C’est un devoir pour nous, les forts, de porter l’infirmité des faibles et de ne pas rechercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain, en vue du bien, pour édifier.
Le Christ, en effet, n’a pas recherché ce qui lui plaisait mais, comme il est écrit : « Les insultes de tes insulteurs sont tombées sur Moi. »

Date de dernière mise à jour : 29/07/2022

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