Eucharistie du Vendredi 05 Juillet 2019 : Vendredi de la 13ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites (1502-1539).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 23,1-4.19.24,1-8.62-67… Psaume 106(105),1-2.3-4ab.4c-5… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13.
Commentaire de Jean Carpathios (VIIe s.), Moine et Évêque.
Autre commentaire de l’Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 05 Juillet 2019 : Fête de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites (1502-1539).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine-Marie Zaccaria.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Genèse 23,1-4.19.24,1-8.62-67.
Sara vécut cent vingt-sept ans.
Elle mourut à Kiriath-Arba, c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan. Abraham s’y rendit pour le deuil et les lamentations.
Puis il laissa le corps pour aller parler aux Hittites qui habitaient le pays :
« Je ne suis qu’un immigré, un hôte, parmi vous ; accordez-moi d’acquérir chez vous une propriété funéraire où je pourrai enterrer cette morte. »
Abraham ensevelit sa femme Sara dans la caverne du champ de Macpéla, qui est en face de Mambré c’est-à-dire à Hébron, dans le pays de Canaan.
Abraham était vieux, avancé en âge, et le Seigneur l’avait béni en toute chose.
Abraham dit au plus ancien serviteur de sa maison, l’intendant de tous ses biens :
« Je te fais prêter serment par le Seigneur, Dieu du ciel et Dieu de la terre : tu ne prendras pas pour mon fils une épouse parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j’habite.
Mais tu iras dans mon pays, dans ma parenté, chercher une épouse pour mon fils Isaac. »
Le serviteur lui demanda : « Et si cette femme ne consent pas à me suivre pour venir ici ? Devrai-je alors ramener ton fils dans le pays d’où tu es sorti ? »
Abraham lui répondit : « Garde-toi d’y ramener mon fils !
Le Seigneur, le Dieu du ciel, lui qui m’a pris de la maison de mon père et du pays de ma parenté, m’a déclaré avec serment : “À ta descendance je donnerai le pays que voici.” C’est lui qui enverra son ange devant toi, et tu prendras là-bas une épouse pour mon fils.
Si cette femme ne consent pas à te suivre, tu seras dégagé du serment que je t’impose. Mais, en tout cas, tu n’y ramèneras pas mon fils. »
Un jour, Isaac s’en revenait du puits de Lahaï-Roï. Il habitait alors le Néguev.
Il était sorti à la tombée du jour, pour se promener dans la campagne, lorsque, levant les yeux, il vit arriver des chameaux.
Rébecca, levant les yeux elle aussi, vit Isaac. Elle sauta à bas de son chameau
et dit au serviteur : « Quel est cet homme qui vient dans la campagne à notre rencontre ? » Le serviteur répondit : « C’est mon maître. » Alors elle prit son voile et s’en couvrit.
Le serviteur raconta à Isaac tout ce qu’il avait fait.
Isaac introduisit Rébecca dans la tente de sa mère Sara ; il l’épousa, elle devint sa femme, et il l’aima. Et Isaac se consola de la mort de sa mère.
Psaume 106(105),1-2.3-4ab.4c-5.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Qui dira les hauts faits du Seigneur,
qui célébrera ses louanges ?
Heureux qui pratique la justice,
qui observe le droit en tout temps !
Souviens-toi de moi, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
Toi qui le sauves, visite-moi :
que je voie le bonheur de tes élus ;
que j'aie part à la joie de ton peuple,
à la fierté de ton héritage.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13.
En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Commentaires du jour.
Jean Carpathios (VIIe s.), Moine et Évêque.
Chapitres d’exhortation n° 44, 84 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, Ed. DDB-Lattès)
« Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Mt 9,13)
Le Seigneur te dit, comme à Matthieu : « Suis-moi » (Mt 9,9). Quand donc tu recherches de tout ton cœur ton Maître bien-aimé, si, sur le chemin de la vie, ton pied heurte la pierre des passions (cf. Ps 90(91),12 LXX), ou si, bien souvent, là où se trouvent des lieux de boue, tu glisses sans le vouloir et fais une chute, chaque fois que tu tombes et te meurtris le corps, relève-toi de tout ton cœur et recherche Le Seigneur, jusqu’à ce que tu parviennes à Lui.
Ainsi « dans ton sanctuaire, dans ton souvenir, je parais devant toi pour voir la puissance et la gloire » qui me sauvent, et : « En ton Nom, Seigneur, j’élèverai mes mains et je répondrai. Comme de moelle et de graisse, je serai rassasié, et se réjouiront mes lèvres qui Te chantent » (62(63),3.5.6 LXX).
Car ce m’est une grande chose d’être nommé Chrétien, comme me dit Le Seigneur par Isaïe : « C’est pour toi une grande chose d’être appelé mon enfant » (cf. Is 49,6 LXX). (…)
De toutes tes forces garde-toi pour ne pas tomber. Car tomber n’est pas digne de celui qui est fort et qui lutte.
Mais s’il t’arrive de tomber, relève-toi aussitôt et reprend le bon combat. Quand bien même il t’arriverait dix mille fois de tomber, dix mille fois refais ce geste : relève-toi.
Jusqu’à ta mort. Car il est écrit : « Si le juste tombe sept fois, c'est-à-dire toute sa vie durant, il se relèvera sept fois » (cf. Pr 24,16).
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_122
+ Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).
«Suis-moi»
Aujourd'hui, l'Évangile nous parle d'une vocation, celle du publicain Mathieu. Jésus prépare le petit groupe des disciples qui devront continuer sa mission de Salut. Il prend ceux qu'Il veut: des pêcheurs ou des gens d'un métier humble.
Ainsi Il appelle un publicain à le suivre, profession qui était mal vue par les Juifs, qui se considéraient eux comme étant les parfaits témoins de la loi, et qui se disaient que cette profession se rapprochait un peu trop d'une vie de péché car ils percevaient les impôts au nom du gouverneur romain auquel ils ne voulaient pas se soumettre.
L'invitation de Jésus est suffisante: «Suis-moi» (Mt 9,9). Avec un seul mot du Maître, Mathieu abandonne sa profession et dans sa joie il l'invite chez lui pour un festin pour le remercier.
Il va de soi que Mathieu avait de bons amis qui exerçaient le même métier que lui et qui étaient à ses côtés pour fêter cet événement.
D'après les pharisiens, ils étaient tous des pécheurs reconnus par tout le monde comme tels.
Les pharisiens ne peuvent pas se taire et font des commentaires aux disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs» (Mt 9,10).
La réponse de Jésus ne se fait pas attendre: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades» (Mt 9,12).
L'analogie est parfaite: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mt 9,13).
Les paroles de cet Évangile sont toujours d'actualité. Jésus continue à nous inviter à le suivre, chacun selon sa condition et sa profession.
Suivre Jésus, veut dire très souvent, abandonner nos passions désordonnées, nos mauvais comportements familiaux, le gaspillage du temps pour consacrer du temps à la prière, au banquet Eucharistique, à l'évangélisation.
Enfin, tout cela veut dire «qu'un Chrétien n'est pas son propre maître, mais qu'il s'offre au service de Dieu» (Saint Ignace d'Antioche)
Certainement, Jésus me demande des changements dans ma vie, et je me demande à quel groupe de personnes j'appartiens, à ceux qui se sentent parfaits ou bien à ceux qui se reconnaissent sincèrement comme étant imparfaits? Je peux vraiment m'améliorer, n'est-ce pas?
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=b0cd722838
HYMNE : DIEU CACHÉ
Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/
Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/
Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/
Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/
Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
HYMNE : PUISQU’IL EST AVEC NOUS
Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !
Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !
Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !
Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !
HYMNE : LE SOIR PEUT REVENIR
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
De quel Esprit nous sommes.
Vienne Jésus pour dissiper
Le brouillard et les doutes :
Sa parole donnée
Est soleil sans déclin.
Vienne Jésus pour surmonter
La fatigue des jours :
Il est l’eau de la source
Et le pain de la vie.
Vienne Jésus pour dominer
La frayeur du naufrage :
N’est-il pas le seul Maître
Du navire et des flots ?
Vienne Jésus pour consoler
De la mort implacable,
En frère premier-né
Relevé du tombeau !
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
L’Amour qui nous fait vivre
Oraison du matin (Office des Laudes)... (Propre à Saint Antoine-Marie Zaccaria).
Accorde-nous, Seigneur, comme à l’Apôtre Paul, cette connaissance incomparable de Jésus-Christ qui permettait à Saint Antoine-Marie Zaccaria d’annoncer à ton Église, la Parole du Salut.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu demandes à ton Église d’être le lieu où l’Évangile est annoncé en contradiction avec l’esprit du monde.
Donne à tes enfants assez de Foi pour ne pas déserter mais témoigner de Toi devant les hommes en prenant appui sur ta Parole.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Ep 4, 29-32)… (Office des Laudes).
Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il y en a besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent.
En vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint-Esprit de Dieu : ne le contristez pas.
Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans Le Christ.
Parole de Dieu : (Rm 15, 1-3)… (Office des Vêpres).
C’est un devoir pour nous, les forts, de porter l’infirmité des faibles et de ne pas rechercher ce qui nous plaît.
Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain, en vue du bien, pour édifier.
Le Christ, en effet, n’a pas recherché ce qui lui plaisait mais, comme il est écrit : « Les insultes de tes insulteurs sont tombées sur moi. »