Eucharistie du Mardi 11 Août 2020 : Mardi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).
Fête du Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Sainte-Marcelline » (1801-1879).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 2,8-10.3,1-4… Psaume 119(118),14.24.72.103.111.131… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.
Commentaire de Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), Théologien.
Autre commentaire de Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 11 Août 2020 : Fête de Sainte Claire d'Assise, Vierge et Fondatrice de l’Ordre des Clarisses (1194-1253).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Claire d'Assise.
Mardi 11 Août 2020 : Fête du Bienheureux Luigi Biraghi, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Sainte-Marcelline » (1801-1879).
Le Bienheureux Pape Pie IX lui témoigne sa considération en le nommant ‘Prélat de la Maison de sa Sainteté’ (titre de ‘Monseigneur’ sans être Évêque).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Luigi Biraghi.
Les Saints du 11 Août.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/aout/liste-des-saints-et-bienheureux-fetes-par-l-eglise-catholique-le-11-aout-n-y-sont-pas-encore-ceux-beatifies-ou-canonises-recemment.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 2,8-10.3,1-4.
La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d'homme, écoute ce que je vais te dire. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que je te donne. »
Alors je vis une main tendue vers moi : elle tenait un livre en forme de rouleau
et le déroula devant moi ; ce rouleau était écrit au-dedans et au-dehors, il contenait des chants de deuil, des plaintes et des lamentations.
Le Seigneur me dit : « Fils d'homme, mange ce qui est devant toi, mange ce rouleau, et va parler à la maison d'Israël. »
J'ouvris la bouche, il me fit manger le rouleau
et il me dit : « Fils d'homme, remplis ton ventre, rassasie tes entrailles avec ce rouleau que je te donne. » Je le mangeai donc, et dans ma bouche il fut doux comme du miel.
Il me dit alors : « Fils d'homme, debout ! Va vers la maison d'Israël, et tu lui transmettras mes paroles. »
Psaume 119(118),14.24.72.103.111.131.
Je trouve dans la voie de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Qu'elle est douce à mon palais ta promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de tes volontés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.
Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux.
Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu.
Commentaire du jour.
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), Théologien.
Le Pédagogue, I, 53-56 ; SC 70 (trad. cf SC p. 207 et coll. Les Pères dans la Foi, n° 44-45, p. 69).
« Votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu »
L'Écriture nous appelle tous des « enfants » ; lorsque nous nous mettons à suivre Le Christ, nous recevons le nom de « tout-petits » (Mt 18,3; 19,13; Jn 21,5)...
Qui donc est notre éducateur, notre pédagogue, à nous, les tout-petits ? Il s'appelle Jésus. Il se donne lui-même le nom de berger ; il se dit « le bon berger » (Jn 10,11).
Il établit une comparaison entre les bergers qui guident leurs brebis et Lui-même, le pédagogue qui dirige les petits enfants, le berger plein de sollicitude pour les tout-petits qui, dans leur simplicité, sont comparés à des brebis.
« Et ils seront tous, dit-il, un seul troupeau, car il y aura un seul berger » (Jn 10,16).
Notre pédagogue, c'est donc naturellement le Verbe, la Parole de Dieu, car il nous conduit vers le Salut.
C'est ce qu'il a dit clairement par la bouche du prophète Osée : « Je suis votre éducateur » (5,2 LXX).
Quant à sa pédagogie, c'est la Religion : elle nous enseigne le service de Dieu, nous forme à la connaissance de la Vérité, nous conduit droit au Ciel...
Le navigateur dirige le bateau avec l'intention de mener les passagers à bon port ; de même, notre pédagogue indique aux enfants de Dieu le mode de vie qui conduit au Salut, en raison de sa sollicitude pour nous...
Celui qui nous conduit donc, c'est Le Dieu saint, Jésus, la Parole de Dieu, guide de l'humanité entière ; Dieu Lui-même nous conduit, dans son Amour pour nous...
Pendant l'Exode, Le Saint-Esprit dit de Lui : « Il a fourni tout le nécessaire à son peuple dans le désert, dans la soif ardente, dans les lieux arides ; il l'a entouré, il l'a éduqué, il l'a gardé comme la prunelle de son œil.
Comme un aigle veille sur sa couvée, il a étendu ses ailes sur son peuple ; il l'a pris et l'a porté.
Le Seigneur était seul à le conduire » (Dt 32,10-12).
Commentaire du jour.
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), Religieuse.
Petit Journal, § 244 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 128).
« Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux »
Ils ont déjà recommencé, les jours gris quotidiens. Les instants solennels de mes vœux perpétuels sont passés, mais cette grande grâce de Dieu demeure en mon âme.
Je sens que je suis tout à Dieu, je sais que je suis son enfant, je sens que je suis tout entière propriété de Dieu.
J'expérimente cela même de façon physique et sensible. Je suis parfaitement tranquille en tout, car je sais que c'est l'affaire de l'Époux de penser à moi. Je me suis complètement oubliée moi-même.
Ma confiance dans son Cœur très Miséricordieux est sans bornes. Je suis continuellement unie à Lui.
Je vois que c'est comme si Jésus ne pouvait pas être heureux sans moi, ni moi sans Lui. Je comprends bien cependant qu'étant Dieu il est heureux en Lui-même, et que pour son Bonheur, il n'a besoin d'absolument aucune créature, mais sa Bonté le contraint à se donner à sa créature — et cela avec une générosité inconcevable.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? », demandent les disciples à Jésus. Cette question est belle, sans doute n’en posons-nous pas assez de cet ordre !
Les disciples s’enquièrent de l’idéal de perfection dans le Royaume des Cieux, c'est-à-dire dans la Vie spirituelle.
Ils nous montrent ainsi qu’il faut avoir de l’ambition dans notre marche vers la sainteté. Il faut la désirer et ne pas hésiter à placer haut la barre.
« Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : ‘Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants…’ ».
Par ce geste et ces quelques mots, le Seigneur renverse tous les codes.
D’abord, il choisit un enfant, c'est-à-dire, à l’époque, quelqu'un qui n’a pas grande importance, quelqu'un que l’on n’accueille pas.
En faisant ainsi, Jésus dit que celui qui est le plus grand dans le Royaume est tenu pour rien en ce monde.
Il dit aussi que c’est en accueillant ceux qui ne comptent pas qu’on peut devenir comme les plus grands dans le Royaume.
Mais Jésus demande aussi de changer pour devenir comme un petit enfant. Notre situation est donc doublement éloignée de la perfection évangélique : nous ne sommes pas comme des petits enfants et nous ne savons pas changer comme il convient (pour autant que nous changions).
Là est peut-être le secret de l’enfance : accepter le changement continuel, savoir s’ajuster sans cesse.
Les âges se suivent et ne se ressemblent pas, les adultes conseillent et orientent, les événements créent des ouvertures ou barrent un chemin.
L’enfant accueille avec souplesse et s’adapte.
Ainsi dans le Royaume on ne peut jamais s’installer. Le changement est toujours nécessaire parce qu’on peut toujours aimer plus, aimer mieux.
Enfin, l’enfant est placé au milieu du groupe des disciples, c'est-à-dire au cœur de la communauté Chrétienne, c'est-à-dire à la place du Christ.
Le Seigneur Jésus vient à nous comme un enfant.
Il s’humilie et demande qu’on l’accueille ainsi. Il se fait pauvre et demande que nous suivions son exemple.
« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits », nous prévient-il. Dans le Royaume que Jésus est venu inaugurer, la grandeur se mesure par la petitesse.
Mépriser quelqu'un, c’est dire qu’on se prétend important, ou plus important que d’autres. Ces sentiments ne sont pas ceux qui ont cours dans le Royaume.
Le Père des Cieux aime chacun de ses enfants.
Jésus dit « un seul de ces petits » car aux yeux de Dieu tous sont uniques. Dieu ne connaît pas les comparatifs, il ne sait compter que jusqu’à un.
Pour le montrer Jésus raconte une parabole. Un homme possède cent brebis, ce qui est énorme. Si une brebis se perd, l’homme ne se demande pas si elle l’a cherché, si elle l’a mérité.
Il se soucie d’elle et part. Il parque les 99 brebis et il part à la recherche de celle qui lui manque.
La montagne est dangereuse, il sait que le risque est grand qu’elle soit perdue. Mais, « s’il parvient à la retrouver », il se réjouit du grand danger auquel elle a échappé et la reprend dans le troupeau.
Sans doute la place-t-il au milieu du troupeau, le plus en sécurité. Car « Votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu ».
Gardons-nous bien d’exclure qui que ce soit, Notre Père des Cieux n’agit pas ainsi. Laissons-nous au contraire entraîner par le mouvement perpétuel de l’Amour du Christ, qui permet de se décentrer de soi et de découvrir, au milieu, le petit enfant dans lequel Notre Seigneur demande à être accueilli.
Frère Dominique
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_173
Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Votre Père qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu.
Aujourd'hui, l'Évangile nous révèle à nouveau le Cœur de Dieu. Ce passage nous fait comprendre les sentiments de Notre Père des Cieux dans sa façon d'agir envers ses enfants.
Son empressement le plus fervent va vers les plus petits, ceux à qui personne ne fait attention, ceux qui n'arrivent pas là où arrivent les autres.
Nous savions déjà que Le Père, étant un bon Père, a une prédilection particulière pour les plus petits de ses fils, mais aujourd'hui il nous fait part également d'un autre désir qui doit se transformer pour nous en obligation:
«Si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux» (Mt 18,3)
En effet, nous comprenons par cela que ce qui a le plus de valeur pour Notre Père n'est pas tant le fait d'être petit mais plutôt de le devenir:
«Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux» (Mt 18,4)
Par ces paroles, nous pouvons comprendre que telle est notre responsabilité de "devenir petit".
Il ne s'agit pas d'être de nature petite ou simple, limité ou non dans ses capacités, mais plutôt de renoncer à la grandeur acquise pour rester au niveau des humbles et des simples.
L'important pour chacun de nous est de chercher à ressembler aux petits que Jésus Lui-même nous présente.
Pour terminer, l'Évangile va plus loin dans la leçon d'aujourd'hui.
Il nous dit qu'il y a parmi nous, et cela même dans notre proche entourage, des "petits" que nous avons abandonné plus que d'autres, ceux qui sont comme les brebis qui se sont égarées et que Le Père cherche et quand il les retrouve, il est ravi car elles rentrent au bercail et ne s'égarent plus.
Peut-être si nous voyions ceux qui nous entourent comme des brebis égarées et retrouvées par Le Père et non pas tout simplement comme des brebis égarées, nous serions en mesure de voir plus souvent et de plus près le visage de Dieu.
Comme dit Saint Astierius d'Amasée: «La parabole du Bon pasteur et de la brebis égarée nous enseigne que nous ne devons pas nous méfier précipitamment des hommes ni nous lasser d'aider ceux qui sont en danger».
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-08-11/Gardez-vous-de-mepriser-un-seul-de-ces-petits
HYMNE : PAREILLE AUX LIS DES CHAMPS
Pareille aux lis des champs
que Dieu revêt de sa beauté,
Claire a fleuri au grand Soleil ;
pure simplicité,
elle chante et s'émerveille :
R/ Béni sois-tu, Seigneur,
de m'avoir créée !
Terre de vérité,
l'Évangile m'a nourrie
de sagesse profonde.
Assoiffées de toi,
mes racines secrètes
ont bu l'Eau vive.
Dépouillé par le Vent,
mon être tout entier
vibre de joie.
HYMNE : FLAMME DE CHARITÉ,
R/Flamme de charité,
gloire d'humilité,
sœur de lumière,
sainte Claire,
conduis-nous !
Enseigne-nous le silence,
la maîtrise de l'âme et du corps.
Ni dedans, ni dehors,
que le bruit
n'empêche en nous l'esprit
d'écouter la Présence.
Enseigne-nous la patience,
l'humble attente,
l'effort de la foi.
Qu'un regard sur la croix,
dans l'amour,
nous presse à notre tour
de pardonner l'offense.
Enseigne-nous la prudence,
la sagesse au service de tous.
Fais jaillir, des remous
nos cœurs,
la force du Seigneur.
Lui seul a la puissance.
Enseigne-nous l'espérance,
le désir de répondre à l'appel
qui résonne, éternel,
dans le fond
de notre être profond.
Que toute âme s'élance !
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Claire.
Dans ta Miséricorde, Seigneur, tu as conduit Sainte Claire à l'Amour de la Pauvreté ; à sa Prière, accorde-nous de suivre Le Christ avec la même pauvreté de cœur, afin de pouvoir te Contempler dans le Royaume des Cieux.
Parole de Dieu : (1 Jn 4, 14-15)… (Office des Laudes).
Nous qui avons vu, nous attestons que Le Père a envoyé Son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est Le Fils de Dieu, Dieu demeure en Lui, et Lui en Dieu.
Parole de Dieu : (Rm 12, 9-12)… (Office des Vêpres).
Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir L’Esprit ; soyez les serviteurs du Seigneur. Aux jours d’espérance, soyez dans la Joie ; aux jours d’épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance.