41. La Brebis perdue (et L'Enfant Prodigue)...1ère Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LA BREBIS PERDUE (et L’ENFANT PRODIGUE)…1ère Partie.


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Aujourd’hui je voudrais aborder une parabole que la plupart des Chrétiens connaissent, ne serait-ce que parce que elle est souvent commentée dans les homélies (Luc 15 4-8).

Il est souvent dit (et à très juste titre) que Jésus vient au secours des brebis égarées pour les sortir des épines et des ronces où elles se sont trouvées prisonnières, pour les délivrer, pour les prendre sur Son Cœur, pour les soigner et les porter au milieu du troupeau, près de Lui, afin qu’Il puisse leur apporter tous les soins nécessaires à leur guérison.

Seulement, souvent, nous ne nous considérons pas vraiment et sincèrement, être cette brebis perdue...car nous sommes, en général, des gens bien qui ne nous considérons que bien peu pécheurs...ou, si nous nous considérons pécheurs, ce ne sont que quelques grains de sable par rapport aux grands pécheurs que sont certains (en général, les autres autour de nous !!!).

 

J’ai fais dans mes premières Réflexions, un rappel des bases de la vie Chrétienne, et si nous les lisons, les méditons et les laissons rentrer dans notre cœur, en laissant Dieu nous parler au travers de notre conscience et de notre âme, nous verrons souvent qu’il y a bien plus de grains de sable que prévu.

 

Si alors parfois nous pouvons nous considérer comme la brebis perdue de cette parabole, alors en quoi, nous sommes-nous égarés et sommes-nous prisonniers des ronces du péché, nous qui très souvent, nous considérons comme de bons chrétiens, allant à la messe le dimanche et donnant notre obole aux différentes quêtes pour aider ceux qui souffrent dans le monde.

 

Parce que, notre Foi n’est pas en un Dieu lointain avec des lois écrites sur des tables de pierre, mais c’est un Dieu présent, qui nous regarde, qui veille sur nous, qui connaît jusqu’au moindre de nos cheveux, qui connaît nos moindres pensées, nos désirs, nos souffrances comme nos manques d’amour, nos rancoeurs et nos infidélités, nos pensées les plus intimes et les plus secrètes au plus profond de notre âme et de notre esprit…voir de notre conscient très personnel et privé ou de notre inconscient qui parfois transparaît au travers de nos rêves et nous réveille au milieu de notre sommeil.

Sa Loi est inscrite au plus profond de notre cœur, dans notre âme, et ce n’est pas l’apparence extérieure dont nous voulons paraître qu’Il jugera, mais ce que nous sommes réellement au plus profond de nous même.

 

Le combat pour prendre et suivre Le seul Chemin qui conduit au Royaume de Dieu se situe dans une bataille entre Dieu et Satan, entre L’Amour et La Haine, entre Le Bien et Le Mal, au plus profond de nous même, dans notre âme et dans notre esprit contre les tendances corrompues de notre chair, blessée par Le Péché Originel, qui se retrouve en chacun de nous.

 

Extérieurement, une personne peut paraître admirable, en bonne santé physique, morale et spirituelle, mais être pourrie intérieurement, passant son temps à gémir, à critiquer, à tourner en dérision et à condamner les autres, quand elle ne fait pas circuler autour d’elle des commérages qui n’ont souvent rien de vrai et de fondé…mais une fois l’allumette lancée, la petite flamme se transforme en feu puis en incendie que rien ne peut arrêter (Oh ! Vous savez, il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on alors !!!).

Extrait de ma Réflexion n°1 : Qui est Jésus.

Question : Maria, quels sont les péchés qui nous entraînent le plus au Purgatoire ?

Ce sont les péchés contre la charité, contre l’amour du prochain, la dureté du cœur, l’hostilité, la calomnie…On dit que la médisance et la calomnie sont parmi les pires souillures et nécessites une longue purification… 

 

Le pire étant de tourner les autres en dérision afin que l’on rit d’eux et qu’ils ne soient pas pris au sérieux…et en se propageant, de la dérision du prochain à celui de L’Eglise, il n’y a qu’un petit pas très vite franchi…et de la dérision de L’Eglise à celle de Dieu, de La Très Sainte Vierge Marie (quel sujet idéal de dérision, elle qui est La Pure et La Vierge…avec son enfant Jésus…qui n’est rien moins que Notre Dieu !!!), des Saints et de La Parole de Dieu, en la détournant pour en rigoler, ou pire (et ce pas est très vite franchis, tellement Satan est heureux de pouvoir l’inspirer à ceux qui sont devenus des esclaves de leur chair corrompue !!!) en associant Dieu, L’Eucharistie, La Très Sainte Vierge, les Saints, voir les Religieuses ou les Prêtres dans des histoires, des spectacles ou des films qui associent dérision et caractères pornographiques !!!

(Quelle délectation ont tant de personne à vouloir pervertir ceux qui sont Purs, à montrer au public et à leur entourage des blagues, des images, des films où Jésus (qui est La Pureté infinie), La Très Sainte Vierge Marie (qui est l’immaculée et vierge éternelle), les Religieuses (de préférences très belles, très pulpeuses et très chaudes), les Prêtres…dans des histoires de sexe, de partouzes, d’adultères, etc…).

On ne supporte pas ceux qui sont purs…alors ils se font traités d’arriérés, on les exclus de nos contacts et on les tourne en dérision…quant on ne les fait pas passer pour des prostitués ou des maquereaux, en trafiquant des photos et vidéo d’eux…en les montrant à tous dans des positions très suggestives, hyper sexy et très provocantes, y compris sur le net (tellement facile de nos jours) !!!

 

Et après s’être bien moqué de Dieu, de Jésus (et de son Sacrifice) de La Très Sainte Vierge Marie, des Anges, des Prêtres, des Religieuses, les avoir tourné en dérision dans des blagues, des spectacles ou des films érotiques, voir pornographiques…on nous montre par d’autres films que Dieu nous a menti, que les chrétiens ont été manipulés…puis on Profane et on Blasphème La Parole de Dieu, Le Corps et Le Sang de Jésus-Christ, La Croix de Jésus, le Chapelet, les Sacrements aussi bien du Mariage, de la Prêtrise, de L’Eucharistie, de la Réconciliation, etc…au nom de la liberté, de la démocratie et de la laïcité !!!

(Voir les passages d’actualités dans le monde dont j’en ai retransmis quelques exemples au travers de plusieurs de mes Réflexions précédentes comme la n°13 : Exigence de L’Amour, la n°23 : La venue de L’Antéchrist, la n°24 : Unissons nos Prières).  

 

Quelle surprise lorsqu’ils se retrouveront, au dernier souffle de leur vie sur terre (alors qu’il leur reste une éternité à vivre dans la vraie vie qui sera la leur…notre âme étant éternelle !!!), devant Dieu qui les rejettera en leur disant :

« Vous m’avez tourné en dérision (ce que vous avez fait à l’un de ces petits, c’est à Moi que vous l’avez fait. Jésus est apparu en vision à Saul (futur St Paul), en lui disant : « Pourquoi Me persécutes-tu ? »…alors que Saul ne persécutait que les chrétiens)…Vous m’avez tourné en dérision durant votre vie sur terre, vous avez profané Ma Parole, Mon Sacrifice, Ma Croix, Ma très sainte Mère, Mon Eglise, Mes enfants, vous vous êtes dit disciples de Satan, maintenant Moi aussi, Je vous tourne en dérision, allez loin de Moi le rejoindre vers des souffrances éternelles, car Je ne vous connais pas ».

 

J’aimerais, à ce niveau, faire un petit rappel avec un extrait de la description de l’Enfer, que l’on peut retrouver en entier dans ma Réflexion n°12 : « Le Royaume de Dieu ».

Extrait des Révélation du Saint-Esprit à Maria Valtorta du 15 Janvier 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Jésus décrit l’enfer: un tourment de feu, de gel, de ténèbres. 

Description de l’Enfer faite par Jésus, dans une révélation à Maria Valtorta :

 

En enfer la pensée de Dieu est remords, ressentiment, damnation, haine. Haine contre Satan, haine contre les hommes, haine contre soi-même.

 

Après avoir, pendant leur vie, adoré Satan à ma place, maintenant qu’ils le possèdent et en voient le véritable aspect, qui n’est plus caché sous le sourire ensorcelant de la chair, sous l’éclat lumineux de l’or, sous le signe puissant de la suprématie, ils le haïssent pour avoir causé leurs tourments.

 

Après avoir oublié leur dignité d’enfants de Dieu au point d’adorer les hommes jusqu’à devenir des assassins, des voleurs, des escrocs, des marchands d’immondices pour eux-mêmes, maintenant qu’ils retrouvent les patrons pour lesquels ils ont tué, volé, escroqué, vendu leur propre honneur comme celui de tant de créatures malheureuses, faibles, sans défense, en se faisant l’instrument d’un vice que les animaux n’en connaissent pas — la luxure, cet attribut de l’homme empoisonné par Satan —, maintenant donc ils les haïssent pour avoir provoqué leurs tourments.

 

Après s’être adorés eux-mêmes en accordant toute satisfaction à la chair, au sang ainsi qu’aux sept appétits de leur chair et de leur sang, foulant ainsi aux pieds la Loi de Dieu et celle de la moralité, ils se haïssent maintenant parce qu’ils se rendent compte qu’ils se sont eux-mêmes causé leurs tourments.

 

Le mot "Haine" recouvre ce royaume immense; il rugit au milieu de ces flammes; il hurle sous les ricanements des démons; il sanglote et crie au milieu des lamentations des damnés; il résonne, résonne, résonne, comme une cloche qui sonne éternellement le tocsin; il retentit comme un buccin éternel; il remplit chaque recoin de cette prison; il est en lui-même un tourment car, chaque fois qu’on l’entend, il ranime le souvenir de l’Amour perdu à jamais, le remords d’avoir voulu le perdre et la rage de ne plus jamais pouvoir le revoir. 

 

Au milieu de ces flammes, l’âme morte, à l’instar de ces corps jetés au bûcher ou dans les fours crématoires, se tord et crie comme si elle était de nouveau animée par un mouvement de vie, elle se réveille pour comprendre son erreur puis meurt et renaît à chaque instant dans d’atroces douleurs, car le remords la tue sous un blasphème et ce meurtre la ramène à vivre un nouveau tourment.

Le crime d’avoir trahi Dieu dans le temps reste devant l’âme pour l’éternité; l’erreur d’avoir refusé Dieu dans le temps lui est éternellement présente, pour son tourment.

 

Dans le feu, les flammes singent les spectres de ce qu’ils ont adoré pendant leur vie, les passions se peignent en ardents coups de pinceau sous leurs aspects les plus appétissants et elles crient, crient leur mémento  :

"Tu as voulu le feu des passions. Reçois maintenant le feu allumé par Dieu, dont tu as tourné en dérision le saint Feu."

 

Le feu répond au feu. Au paradis, il est feu d’amour parfait. Au purgatoire, il est feu d’amour purificateur. En enfer, il est feu d’amour offensé.

Puisque les élus ont aimé à la perfection, l’Amour se donne à eux avec toute sa perfection. Puisque les âmes du purgatoire ont aimé tièdement, l’Amour devient flamme pour les amener à la perfection.

Puisque les maudits ont brûlé de tous les feux, sauf du Feu de Dieu, le Feu de la colère de Dieu les brûle pour l’éternité.


Or au sein de ce feu se trouve aussi un froid glacé.

Oh ! Vous ne pouvez vous imaginer ce qu’est l’enfer. Prenez tout ce qui tourmente l’homme sur terre : le feu, les flammes, le gel, les eaux qui submergent, la faim, le sommeil, la soif, les blessures, les maladies, les plaies, la mort...

Additionnez-les et multipliez ce total des millions de fois : vous n’aurez qu’une pâle image de cette terrible vérité.

 

Un froid sidéral se mêlera à une chaleur insoutenable.

Les damnés ont brûlé de tous les feux humains mais n’auront eu qu’une vie spirituelle glacée pour leur Seigneur Dieu.

C’est donc le gel qui les attend pour les congeler après que le feu les aura salés comme du poisson mis à rôtir sur une flamme.

Le fait de passer de la chaleur brûlante qui fait fondre au froid glacé qui condense est un tourment de plus.

 

Oh ! Ce n’est pas là un langage métaphorique, car Dieu peut faire en sorte que les âmes, lourdes des fautes qu’elles ont commises, aient une sensibilité égale à celle de la chair, même avant qu’elles ne revêtent cette chair.

 

Vous ne savez pas et ne croyez pas. Mais je vous dis, en vérité, que mieux vaudrait pour vous subir tous les tourments de mes martyrs plutôt que passer une seule heure dans les tortures de l’enfer.

 

Le troisième tourment, ce sera l’obscurité.

Une obscurité matérielle et spirituelle. Se trouver pour toujours dans les ténèbres après avoir vu la lumière du paradis, être étreint par la Ténèbre après avoir vu la Lumière qui est Dieu !

 

Se débattre dans l’horreur noire où seul s’illumine, au réverbère de l’esprit brûlant, le nom du péché qui leur a valu d’être plongés dans une telle horreur !

Ne trouver aucun appui dans ce remue-ménage d’âmes qui se haïssent et se nuisent mutuellement, si ce n’est dans le désespoir qui les rend fous et toujours plus maudits.

S’en nourrir, s’appuyer sur lui, se tuer avec lui. La mort nourrira la mort, est-il dit.

  Le désespoir est mort et nourrira ces morts pour l’éternité.

 

Je vous le dis, moi qui pourtant ai créé cet endroit : quand j’y suis descendu pour tirer des limbes ceux qui attendaient ma venue, j’ai eu horreur, moi qui suis Dieu, de cette horreur, et, si une chose faite par Dieu n’était immuable parce que parfaite, j’aurais voulu le rendre moins atroce, car je suis l’Amour et j'ai souffert de cette horreur.

Or vous, vous voulez y aller !

 

Mes enfants, méditez ce que je vous dis. On donne aux malades des médicaments amers, les endroits atteints par le cancer sont cautérisés et le mal excisé.

Pour vous, qui êtes malades et cancéreux, ma parole est médicaments et cautère chirurgical.

Ne la refusez pas. Servez-vous-en pour vous guérir.

 

La durée de la vie n’est pas ces quelques jours passés sur la terre. La vie commence quand elle vous semble finir, et elle ne finit pas.

Faites en sorte qu’elle se déroule là où la lumière et la joie de Dieu rendent l’éternité belle, et non pas là où Satan est le bourreau éternel."

 

Je voudrais d’ailleurs rajouter un point à cette description de l’enfer faite par Jésus à Maria Valtorta.

Je pense qu’outre les trois tourments qui sont décrits (les flammes, le gel et les ténèbres), il doit y en avoir un autre (au moins) qui est celui de l’odeur.

Il doit y régner une odeur absolument insupportable et nauséabonde, que l’on compare souvent à celle du souffre (encore un mot passé dans les expressions actuelles... «...ils viennent chercher un peu de "souffre" auprès d’un groupe très sexy ») car, comme ces âmes ne se sont pas lavées, durant leur vie sur terre, avec « le sang de Jésus », elles ne peuvent que sentir mauvais, contrairement à l’odeur agréable qui doit régner au Paradis.

 

On retrouve ce détail supplémentaire dans la vision de L’Enfer que Jésus a donnée à Sainte Sœur Faustine. (Note dans son "Petit Journal", § 740). 

(Cette vision qui reprend étrangement celle de Maria Valtorta et pourtant il presque impossible qu'il y ait eu connaissance réciproque des textes).

- La cinquième souffrance, ce sont les ténèbres continuelles, une odeur terrible, étouffante. Et malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur.

 

Pour tous ceux qui veulent vivre leur vie sur Terre en « s’éclatant » au mépris de toute morale et au mépris de la liberté des autres, au mépris de ceux qui sont « purs » et « pleins d’amour » au point de les tourner en dérision, de les rejeter voir de les faire devenir des « souffre-douleur » de tous…pour tous ceux-là qui le font, car disent-ils, nous n’avons qu’une vie, et c’est maintenant qu’il faut en profiter au maximum…je voudrais rappeler cette phrase de Jésus :

La durée de la vie n’est pas ces quelques jours passés sur la terre. La vie commence quand elle vous semble finir, et elle ne finit pas.

Faites en sorte qu’elle se déroule là où la lumière et la joie de Dieu rendent l’éternité belle, et non pas là où Satan est le bourreau éternel."

 

Extérieurement, une personne peut paraître pourrie, en mauvaise santé physique, morale et spirituelle, mais être un soleil intérieurement, victime parmi les victimes, torturée et blessée moralement, physiquement et spirituellement, car mise à l’écart par les « gens biens » qui ne voient en elle que péché, pourriture et puanteur.

 

Alors que Jésus nous a dit, et redit de ne pas juger…nous nous plaisons si facilement à juger et condamner ceux que l’on rejette (souvent ceux qui sont sans argent, sans relation, sans domicile…mais parfois c’est le contraire, c’est-à-dire ceux qui ont beaucoup d’argent, beaucoup de relations et beaucoup de pouvoir…bref, nous condamnons ceux qui sont différents de nous et ne rentrent pas dans notre moule !!!).

 

L’apparence extérieure que nous voulons montrer aux autres (pas seulement vestimentaire et physique...mais aussi morale et spirituelle) n’est pas celle sur laquelle Dieu nous jugera...mais bien sur ce que nous sommes réellement au fond du cœur, au fond de notre âme et au fond de notre esprit.

 

J’aimerais situer ce que je dis, au travers d’exemples, qui sans être réels, sont très parlant.

Un homme est arrêté pour avoir cambriolé une banque.

Par les journaux (toujours avides de sensationnel) nous apprenons que cet homme travaillait comme employé dans cette banque. Il avait démarré comme simple employé au guichet, mais par son honnêteté, son travail acharné et son dévouement avait suscité l’admiration du patron de la banque, qui, petit à petit, en a fait son associé et son confident, au point de lui donner tous les codes des coffres de la banque.

C’est alors qu’il a cambriolé cette banque en emportant de très grosses sommes.

Vous allez alors tous vous écriez : « Quel monstre, cet homme. Il a sûrement cherché pendant toutes ses années de travail à gagner l’amitié du patron pour mieux le dévaliser. C’est un pourri, et si je le rencontre un jour, je lui cracherais à la figure (certains diraient même : il faut le tuer et je le ferais si je le rencontre) ». 


Maintenant, ce que vous ne savez pas. C’est qu’un soir, en rentrant chez lui, où se trouvait sa femme et ses petits enfants (garçons et filles) dont il est éperdument amoureux en bon époux et en bon père de famille, il y trouve aussi une bande de truands professionnels de la pire espèce qui les tiennent tous en otage, tous ensemble dans la même pièce.

Ils menacent de viols, de tortures et de meurtres la femme comme les enfants (aux yeux de tous, puisque tous réunis ensemble), si cet homme ne retourne pas prendre l’argent qu’ils exigent dans les coffres de la banque.

Si vous saviez cela, vous diriez : « Quelle victime. C’est horrible ce qui lui arrive. Il a bien fait d’aller prendre l’argent dans les coffres avant que sa famille ne soit violée, torturée et tuée, car ce n’est que de l’argent qu’il a pris, alors que s’il avait laissé massacrer sa famille, cela aurait été un salaud, sans amour ».


Et pour répondre à ceux qui diraient qu’ils ne l’ont pas accusé, car après son arrestation, tout le monde savait que c’était une victime…et bien non !!!

En effet, une fois que cet homme a donné l’argent à ces truands, ceux-ci, faisant parti d’un grand réseau de la mafia, ont menacé de mort sa femme et ses enfants s’il parlait d’eux à la police ou à quiconque...alors, il s’est tu...et a accepté d’aller en prison...pour sauver sa famille. 


Les faits extérieurs sont les mêmes...mais les motivations intérieures sont à l’opposée...et nous nous permettons souvent de juger, sans rien connaître que ce que nous en dit « la rumeur publique »...ou avec une connaissance précise, mais limitée aux apparences !!!


Cela se passe même dans un couple, dans une famille et dans les relations entre les parents entre eux et les relations entre les parents et les enfants (dans les deux sens).

Combien de fois des crises éclatent suite aux désirs de l’un d’entre eux (désirs exprimés ou refoulés et donc, non exprimés) qui se sent incompris et s’enferme de plus en plus.

Mais, combien de fois, cette personne, au lieu de s’enfermer sur elle-même…et ses gros, très gros problèmes (car, dans ce cas…c’est toujours des très gros problèmes !!!)…a essayé honnêtement de chercher à savoir qu’elles étaient les désirs de l’autre…et à y répondre !!!

 

On se regarde soi-même…mais on ne regarde pas l’autre…ou, on le regarde au travers de ses propres désirsmais on ne sait rien de ce que l’autre vit intérieurement…et on est encore moins attentifs à être attentif à ses moindres désirs !!! (Voir mes Réflexions n°18 : Tu Aimeras ton Prochain et n°30 : L’Homme).

 

Un autre exemple classique est souvent caractéristique lors d’un accident de voiture.

C’est en général celui qui est le plus en tord (et parfois le seul responsable) qui va crier le plus fort, se jeter en colère sur l’autre personne, empêchant ainsi l’autre de faire valoir son bon droit et de se défendre…alors on va croire celui qui fait le plus de bruit !!!

 

La Parabole de La Brebis perdue, si elle concerne chacun de nous, a été dite notamment par Jésus pour Marie-Magdeleine, la prostituée notoire de Magdala.

Là aussi, nous condamnons facilement les femmes qui se prostituent (nous pouvons d’ailleurs nous examiner pour savoir si cette condamnation est sincère ou si elle est fausse, uniquement pour cacher notre désir aux yeux de ceux qui nous entourent !!!).

 

Mais parmi ces personnes, certaines ne seront que des victimes (victimes d’un traquenard, voir vendues par des parents très pauvres de pays très pauvres, droguées, violées, torturées, frappées, sans papiers (on leur les a enlevés) dans un pays qui n’est pas le leur, avec des gardes du corps qui les surveillent, près à les tabasser si elles refusent toutes les « passes » demandées, aussi horribles soient-elles, et souvent avec la police qui profite aussi d’elles en complicité avec leurs bourreaux.

D’autres, au contraire, seront conscientes de la fascination qu’exerce leur corps, et dans leur soif de jouissance sexuelle, de pouvoir sur les autres, de la possibilité de gagner beaucoup d’argent et de Pouvoir (en fréquentant des personnes très haut placés, voir en les faisant chanter avec des photos compromettantes) seront des monstres intérieurement (ces dernières ressemblant à Marie-Magdeleine avant sa conversion…comme quoi, Dieu vient chercher tout le monde, même les plus pécheurs…mais tout le monde ne répond pas de la même manière à cet appel de Dieu).

Et pourtant, nous aurons tendance à les regarder et à les juger de la même manière !!!


Voilà pourquoi, Dieu nous dit d’Aimer toute personne, et de ne juger personne. Car, Lui seul, connaît l’intérieur de l’âme de chacun.

Seul Jésus, lors de sa venue sur terre, en tant qu’homme, pouvait juger les personnes qu’il rencontrait, car Lui, connaissait leur cœur.

Et pourtant, cela ne l’a pas empêché d’être Amour et Miséricorde avec tous. 

A Dieu seul appartient le Jugement...Jésus pouvait parler en homme qui a autorité...il connaissait le profond des cœurs...nous pas !!!

 

Et Lui, Le Pur, ayant en horreur le péché…allait au milieu des pécheurs que nous sommes, dans notre puanteur (qu’il ressentait du plus profond de Lui), pour nous en faire sortir.

Il a été jusqu’à accepter d’être torturé par nous, d’être flagellé par nous et d’être crucifié par nous…afin de nous guérir, de nous sauver, et de nous ouvrir les portes de Son Royaume … pour nous faire devenir des dieux…à condition que nous l’acceptions et que nous suivions le chemin qu’il nous demande de prendre…qui est Le seul Chemin qui conduit à Son Royaume…celui de L’Amour, de La Pureté et de L’Humilité en totale obéissance avec tout ce qu’il nous demande et en totale Union avec Lui qui est tout Amour pour nous.


EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA DEUXIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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