40. La Fête-Dieu. La Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ...1ère Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

La Fête-Dieu. La Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ…1ère Partie.  


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Je reviens une nouvelle fois sur L’Eucharistie que j’ai abordé de nombreuses fois, sous différents aspects dans plusieurs de mes Réflexions, et cela dès la première, car pour beaucoup celle-ci est vécue soit par habitude, soit en toute désinvolture, soit comme une sorte de folklore ou de tradition et parfois avec pleins de critiques dans le cœur ou alors d’ennuie (voir parfois même en pensant à autre chose…repas à préparer, sortie à organiser, activité à prévoir…et je ne parle pas des courses auquel on pense à faire le dimanche…alors que c’est le jour du Seigneur…car, en cela, on viole un des dix commandements.

(Exode 20 8-11)

« Tu te souviendras du jour du Sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé Ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes… ».

Alors que L’Eucharistie devrait être au centre de notre vie de Foi, avec au cœur un éternel et immense remerciement (voir une intense exultation) pour ce Don que Dieu nous fait qui est Le Don Suprême que Jésus nous offre, lors de la Sainte Cène pour notre Salut…

Il ne pouvait pas faire plus pour nous.  

 

Pour mieux aborder cette Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, je voudrais rappeler quelques extraits tirés de mes précédentes Réflexions.

 

Extrait de ma Réflexion n° 32 : Quelques Méditations.


Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 18 Mai 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Jésus dit :

C’est par Amour que je m’incarne, que je me consume dans Le Sacrifice, que je m’élève, pour plaider votre cause. C’est toujours L’Amour qui règne dans mes actes.

 

Médite la Messe à cette Lumière par laquelle je t’éclaire.

Pense, en outre, qu’il n’est aucun moment de la journée où une Hostie ne soit consommée par Amour pour vous et un Sang consacré pour agrandir les bassins Célestes où les âmes des hommes se purifient, où les infirmités sont guéries, où les aridités sont irriguées, où les stérilités deviennent fécondes et où ce qui appartient à l’erreur est converti à Dieu.

 

Contemple Mon Sang qui, après avoir été versé dans des douleurs atroces, s’élève vers Le Père en criant pour vous :

« Père, entre Tes mains, Je remets mes esprits que voici. Père, ne les abandonne pas. C’est Moi, L’Agneau éternellement immolé, qui le veut pour eux. »

 

Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 27 Décembre 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Jésus dit :

Qu’est-ce que L’Eucharistie ? Le plus grand des miracles de Dieu, Le plus Saint. C’est Dieu Lui-même.

C’est Dieu parce que dans L’Eucharistie se trouvent Le Fils de Dieu, Dieu comme Père, Dieu fait Chair par L’Amour, autrement dit par Dieu qui est Amour et par L’Opération de L’Amour, c’est-à-dire de La Troisième Personne.

C’est Dieu parce que c’est un miracle d’Amour et, là où L’Amour est présent, Dieu est présent.

 

L’Amour témoigne de Dieu plus que toute parole ou dévotion, action ou œuvre.


Moi qui suit L’Auteur de ce miracle qui témoigne de La Puissance de Dieu et de Sa Nature (L’Amour), Je rends honneur à ce miracle, pour vous affirmer qu’il est Vrai, pour vous affirmer qu’il est Saint, pour vous affirmer qu’il doit être vénéré avec Le plus grand des Respects.

 

Jésus Le Maître adore Sa Nature Divine dans L’Eucharistie.


Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 13 Juin 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Jésus dit :

Mon Cœur est Eucharistie vivante.

D’où vient L’Amour ??? Du cœur. Qu’est L’Eucharistie ??? L’Amour. Il s’ensuit que, lorsque vous pensez à L’Eucharistie, vous pouvez vous dire :

« Voilà le Cœur de Jésus ».

Et lorsque vous pensez à mon Cœur, vous pouvez dire :

« Voici la matrice au sein duquel L’Eucharistie s’est formée ».


Mon Cœur !!! C’est L’Hostie qui s’est immolée même au-delà de la mort, voulant être rompue même après avoir tout souffert pour être, non seulement martyrisée par la trahison, l’abandon et la torture, mais aussi offensé au-delà de la vie pour livrer les dernières gouttes qui se trouvaient encore dans les cachettes d’un Martyr saigné à mort.


L’Hostie a été hostie quand elle n’était encore que Pensée, et elle devint Chose pour être Hostie.

 

Extrait de ma Réflexion n° 38 : La Fête de La Visitation.

Le lendemain de la fête du Cœur Sacré de Jésus, nous fêtions la fête du Cœur Immaculée de La Très Sainte Vierge Marie...deux cœurs, un seul Amour...et avec le cœur des hommes (c’est pourquoi nous devons tendre à la perfection que nous n’atteindrons qu’une fois au ciel, mais plus nous devenons comme des petits enfants dans la main de Dieu et de La Très Sainte Vierge Marie, plus nous nous en rapprochons)...nous formons une Trinité, celle de L’Amour, telle que l’a voulu Le Père inspiré par L’Esprit-Saint..

 

Mais n’est-ce pas là aussi, dans cet exemple ci-dessus, le mystère de La Fête de La Visitation.

Le Cœur de Jésus bat, à l’intérieur du sein de Marie, leurs deux cœurs l’un contre l’autre, leurs sang qui se mélange (le premier sang de Jésus se mélangeant au sang de Marie) et Le Cœur de Jésus apporté par Marie vers le cœur d’Elisabeth et de Jean-Baptiste…

Deux cœurs, un seul Amour…et avec le cœur des hommes (celui d’Elisabeth et celui de Jean-Baptiste)…ils forment une Trinité, celle de L’Amour, telle que l’a voulu Le Père, inspiré par L’Esprit-Saint.

 

Ce mystère reste infini, …. Mais le peu que j’en perçois, me semble vraiment merveilleux et extraordinaire.

 

Tout cela m’amène à la méditation de ce jour.

La Fête-Dieu que l’on appelle aujourd’hui « La Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang de Christ ».

Nous regardons souvent (et à juste titre) le Corps et le Sang de Jésus en pensant à Sa Passion, à ces jours où Jésus a été torturé, blasphémé, bafoué, flagellé, cloué sur La Croix et où Il a versé volontairement et entièrement tout Son Sang pour notre Salut. 

 

Mais abordons aujourd’hui un autre aspect.

Jésus a été enfant, Il a été bébé, Il a été embryon puis fœtus.

Pendant cette période où Jésus a grandi dans le ventre de Sa Maman (La Très Sainte Vierge Marie), le Sang Divin de Jésus et le Sang immaculé et pur de Marie se sont mélangés pour ne faire qu’un seul Sang dont Jésus se nourrissait (et Marie s’imprégnait), le Cœur Divin de Jésus et le Cœur immaculé et pur de Marie ne faisaient qu’un seul Cœur (même s’ils étaient distinct) et le Corps Divin de Jésus ne faisait qu’un seul Corps avec le Corps immaculé et pur de Marie (le Corps de Jésus faisant alors partie du Corps de Marie et rattaché par le cordon ombilical avec lequel il puisait sa nourriture).

 

Quand nous communions au Corps et au Sang de Jésus, ne communions-nous pas aussi au Corps et au Sang de Jésus alors qu’Il était embryon et Fœtus !!!

 

Dans ce cas, nous pouvons dire que lorsque nous communions au Corps et au Sang de Jésus, nous communions, en même temps au Corps et au Sang de Marie, Sa Très Sainte Mère.


Extrait de ma Réflexion n° 22 : Ma Prière.


Extrait des Révélation du Saint-Esprit à Maria Valtorta du 04 Juin 1943 (dans les Cahiers de 1943).

Jésus dit :

L’Eucharistie est Le Cœur de Dieu, c’est Mon Cœur.

Je vous ai donné Mon Cœur à La dernière Cène et pourvu que vous le vouliez, Je vous le donne toujours.

Et vous ne concevrez pas Le Christ en vous et vous ne lui donnerez pas le jour si vous ne savez pas faire vivre Son Cœur en vous.

Lorsqu’une créature se forme dans les entrailles d’une femme, qu’est-ce qui se forme en premier ??? Le cœur.

Il en est ainsi de la vie de l’esprit. Vous ne pourrez donner Le Christ si vous ne formez pas en vous Son Cœur en Aimant L’Eucharistie qui est Vie et vraie Vie. 


Aussi nous nous nourrissons du Cœur de Jésus, mais, en nous nourrissant de Son Cœur, nous nous nourrissons aussi du Cœur de Marie qui va venir avec Jésus, son Fils, résider dans notre âme.

Nous pouvons alors dire que notre âme contient Dieu (Père, Fils et Saint Esprit), mais aussi La Très Sainte Vierge Marie.

 

Voilà pourquoi notre âme, notre esprit et notre corps doivent être purs pour pouvoir les accueillir.

Extrait de ma Réflexion n° 26 : Méditation du 10/07/2008.


Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 13 Décembre 1943 (dans les Cahiers de 1943).

Jésus dit :

Mais Je viens à vous et Je vous donne Ma Parole afin de fortifier votre chair aussi pour la douleur. (Dimanche dernier nous parlions du joug...prenez sur vous mon joug, il est facile à porter, et mon fardeau léger (Saint Matthieu 11,28-30)...Le joug : grosse pièce reliant deux bœufs ensemble pour tirer la charrue dans les champs...cela signifie que prenant le joug de Jésus, c’est en fait Jésus, relié à nous par ce joug, qui nous soutien dans nos efforts !!!).

 

J’ai pitié de votre chair aussi, car lorsqu’elle est un instrument de rédemption, lorsque L’Esprit de Dieu la possède et la pousse à son gré, comme un brin d’herbe que le vent agite de son baiser, elle n’est pas une matière répréhensible, mais une matière Sainte qui connaîtra La Gloire dans Mon Royaume. (Après la résurrection des corps au moment du Jugement final). 

 

J’ai sanctifié la chair en la rachetant par Ma doctrine et Mon sang. Et celui qui est fidèle à Ma doctrine et qui ne se moque pas de mon Sang, mais grâce à ce Sang se perfectionne à mesure qu’il se purifie en lui, celui-là rend sainte sa chair aussi et agréable à Dieu.

 

C’est la nappe de votre autel. L’autel, c’est l’âme sur laquelle l’esprit s’immole. Mais chaque autel doit être recouvert de lins purs pour être prêt à devenir une table mystique.

Une chair pure, sacrifiée, enrichie par la douleur, est la nappe qui recouvre votre autel, nappe d’une blancheur éclatante, lisse, ornée, sur laquelle Le Prêtre éternel ne dédaigne pas de venir pour accomplir le rite avec l’hostie de votre esprit.


Ainsi notre âme est un autel, notre chair une nappe et notre esprit une hostie.


Cela m’amène naturellement à la méditation de ce jour. Dans ma Réflexion n° 32 : Quelques Méditations, c’est Jésus qui nous parle par l’intermédiaire de Maria Valtorta, sur L’Eucharistie.

Aujourd’hui, nous allons parler de l’ensemble de L’Eucharistie de La Fête-Dieu du 20 Juin 1946 (cette date sert d’exemple), et c’est l’Ange Gardien de Maria Valtorta (Azarias) qui reprend les différents moments de la messe (détails du déroulement de la messe, ci-dessous), du Chant d’entrée à l’Evangile en passant par des passages de Saint Thomas d’Aquin (prenons le temps de lire ce que l’Ange Gardien de Maria Valtorta nous dit et méditons un moment dessus en laissant entrer ces Paroles dans nos coeurs).

 

Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 15 Janvier 1946 (dans les Cahiers de 1945 à 1950).

Maria Valtorta raconte :

Je termine (ses Prières) par les « Gloria » aux saints anges et archanges, et enfin à mon ange gardien.

A ce moment-là, je m’interromps pour questionner ce dernier : « Mais comment t’appelles-tu ??? Tu dois bien avoir un nom !!! Je t’appelle « mon conseiller intérieur », mais je voudrais t’appeler par ton nom ».

Il m’apparaît, à côté de mon lit, à droite, vers le fond, et répond immédiatement avec un grand sourire : « Azarias »…

Tu trouveras la signification de ce nom dans Le Livre de Tobie, dans les notes en bas de page.

Tobie 5 13. (Un ange se présente à Tobit…il s’agit de l’Archange Raphaël).

« Je suis Azarias, fils d’Ananias le grand, l’un de tes frères ».

(Dans les notes de « la Bible de Jérusalem », on trouve cette annotation : « Ils sont des messagers de Dieu, tantôt pour punir, tantôt pour garder les nations ou les personnes ».

 

Je cours au livre de Tobie. Je trouve, en bas du chapitre 5 : Azarias signifie « aide du Seigneur », de sorte que Azarias, fils d’Ananias le grand, veut dire : « Aide du Seigneur, fils de la Bonté du Seigneur ».

L’ange dit alors : « C’est bien cela », et il me regarde avec douceur en souriant.

Je désignerai désormais mon « conseiller intérieur » du nom d’Azarias puisque, comme il me l’a dit en me saluant avant de disparaître de mon regard spirituel : « Tout ange gardien est un Azarias, autrement dit une aide du Seigneur, qui se manifeste plus explicitement à certianes occasions précises, sur son ordre et pour Sa Gloire ».

 

Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 20 Juin 1946 (dans les Cahiers de 1945 à 1950).

Maria Valtorta raconte :

Azarias s’annonce par l’un de ces chants angéliques très doux et ineffables qui restent dans mon âme comme les choses les plus célestes que j’aie jamais appréciées.

La beauté, les effets de la lumière et des chants du Paradis sont indescriptibles. J’écoute ce chant en écrivant, cette pure mélodie qui n’est pas parole mais seulement son d’une douceur qui vous porte à la béatitude.

Oh, je ne saurais le décrire !!! J’écoute…et je comprends plus de choses à ce moment que pendant des mois de méditation personnelle.

C’est trop sublime !!! Néanmoins, le fruit de ce que j’ai compris restera au fond de mon âme…

Ce chant me fait comprendre ce qu’est l’Eucharistie pour les Cieux, pour ceux qui y habitent ...ce chant m’éclaire que l’ardent désir des anges d’obtenir ce Pain…

Oh… !!! Azarias parle…

 

Extrait des Révélations d’Azarias à Maria Valtorta du 20 Juin 1946 (dans Le livre d’Azarias).

 

INTRODUCTION

Maria Valtorta présente ce sommaire comme ayant bien été dicté par Azarias, son ange gardien. L’auteur infirme a écrit ce livre, comme tous les autres, dans son lit, le cahier posé sur les genoux, de sa propre main et d’un seul jet, sans posséder ni consulter de livres adaptés, sans corrections, sans schéma préalable ni révision aucune.

Elle l’écrivit entre 1946 et 1947, c’est-à-dire à une époque assez triste et difficile pour elle.

 

Le présent livre consiste essentiellement en un commentaire théologique et spirituel de cinquante-huit messes festives, qui figurent dans le missel réformé par ordre du concile de Trente, promulgué par saint Pie V en 1570 et mis à jour par les souverains pontifes suivants.

 

Ce missel a aujourd’hui cédé la place à celui restauré par la volonté du Concile oecuménique de Vatican II et promulgué par ordre de Paul VI en 1970.

 

Le 20 juin 1946 : FÊTE-DIEU.

Introït : (Chant d’entrée) Ps 81 (80) 17.2 « Je l’aurais nourri de la fleur du froment. Je t’aurais rassasié avec le miel du rocher ».

Collecte : (Prière)… « Dieu qui, sous un Sacrement admirable, nous as laissé le mémorial de ta Passion, accorde-nous une telle vénération pour les mystères sacrés de Ton Corps et de Ton Sang que nous ressentions sans cesse en nous les effets de Ta Rédemption, par Notre Seigneur Jésus-Christ ». 

 

Épître : 1 Co 11, 23-29 « Pour moi, en effet, j’ai reçu du Seigneur ce qu’à mon tour je vous ai transmis.

Le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : Ceci est Mon Corps, qui est pour vous. Faites ceci en mémoire de Moi.

De même, après le repas, il prit la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle Alliance en Mon Sang. Chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de Moi.

Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Ainsi donc, quiconque mange la pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur.

Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe. Car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il ne discerne pas Le Corps ».

 

Graduel : (Psaume) Ps 145 (144) 15-16 « Tous ont les yeux sur toi, ils espèrent. Tu leur donnes la nourriture en son temps. Toi tu ouvres la main et rassasies tout vivant à plaisir.

 

Alléluia : (Acclamation) Jn 6, 56-57 « Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang demeure en Moi et Moi en lui. De même que Le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que je vis par Le Père, de même celui qui Me mange, lui aussi vivra par Moi ».

 

Séquence : Séquence St Thomas d’Aquin (voir en fin de cette Réflexion).

 

Évangile : Évangile Jn 6, 56-59 « Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang demeure en Moi et Moi en lui. De même que Le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que je vis par Le Père, de même celui qui Me mange, lui aussi vivra par Moi. Voici Le Pain descendu du Ciel. Il n’est pas comme celui qu’on mangé les pères et ils sont morts. Qui mange ce Pain vivra pour toujours.

Tel fut l’enseignement qu’il donna en synagogue à Capharnaüm ».

 

Offertoire : Lévitique 21 6 « Ils seront consacrés à leur Dieu et ne profaneront point le Nom de leur Dieu. Ce sont eux, en effet, qui apportent les mets de Yahvé, nourriture de leur Dieu, et ils doivent être en état de sainteté ».

 

Secrète : (Prière sur les offrandes) « A ton Eglise, Seigneur, accorde avec bienveillance l’unité et la Paix, que symbolisent les offrandes que nous te présentons, par Notre Seigneur Jésus-Christ ».

 

Communion : (Antienne de communion) 1 Co 11, 26-27 « Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

Ainsi donc, quiconque mange la pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur ».

Postcommunion : (Prière après la communion) « Accorde-nous, Seigneur, dans l’éternité, cette jouissance intarissable de Ta Divinité qu’annonce en figure ici-bas la Communion à Ton Corps et à Ton Sang précieux. Toi qui, étant Dieu, vis et règnes avec Le Père, dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles ».

    

Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ

Azarias parle :

Viens, monte car, mieux qu'une simple méditation, cette explication sera à la fois contemplation et adoration, en plus d'être une identification à notre pensée angélique qui est grandement différente des habituelles explications de ce mystère. Cette différence est remarquable dès le chant d’entrée (Ps 81 (80) 17.2). Écoute.

 

Il y est dit que la fleur du froment et le miel par lesquels le chant d’entrée rappelle les douceurs de l'Eucharistie sont ainsi nommés en souvenir de la manne, ce pain tombé du ciel qui fut donné au peuple hébreu, semblable à la rosée et à la graine de coriandre et au goût de la fleur de farine mélangée au miel, symbole de l'Eucharistie.

 

Mais moi qui suis un ange, je veux que tu saches ce que nous, les anges, pensons en regardant le Fils et la Mère : le Fils devenu Pain, et la bienheureuse Mère dont vous vous nourrissez aussi lorsque vous vous nourrissez du Fils.

Parce que, oh ! En vérité il en est ainsi ! De quoi vous nourrissez-vous sinon du Pain qui est le Fils de Marie, le Fils de celle qui est la très pure et très douce, et qui est devenu homme grâce au meilleur d'elle-même : par son sang virginal, par son lait de Vierge Mère, par son amour de Vierge épousée ?

 

« Oui. Dieu vous nourrit de la pure fleur du froment. Marie, cet épi intact né sur terrain élu, dans le jardin clos de Dieu, et venu à maturité sous l'ardeur du soleil de Dieu, s'est fait farine, fleur de farine pour vous donner le Pain Jésus.

Cantique des cantiques 4, 12.

« Elle est un jardin bien clos, ma sœur, ô fiancée. Un jardin bien clos, une source scellée ».

 

Elle s'est fait fleur de farine. Ce n'est pas qu'une façon de parler !

Par amour de vous, par amour des hommes, Marie s'est immolée, s'est réduite en poussière entre les meules de l'obéissance et de la souffrance, elle, l'Intacte que ni les noces, ni l'enfantement, ni la mort ne sont parvenus à alourdir, à violer ou corrompre comme c'est le cas de tout mortel.

Seulement l'amour. L'amour seul l'a livrée à la meule par laquelle la Corrédemptrice, d'épi qu'elle était, est devenue fleur de froment...

 

Le Fils a dit : " Si le grain de blé ne meurt pas, il ne peut porter de fruit. " (Jn 12, 24)

Qui est mort plus que Marie ? Celle qui ne devait pas mourir, a su mourir à elle-même, à ses affections, pour vous donner le Pain de Vie.

Celle qui n'a pas connu la mort a goûté à toutes les morts des renoncements pour vous donner cet excellent fruit qu'est le Sauveur et Rédempteur.

 

Ensuite, parce qu'elle est sa Mère, elle l'a fait grandir par le meilleur d'elle-même, par son lait virginal, donc encore par son sang qui faisait battre son coeur pour Dieu seul, par son sang devenu amour maternel.

Elle L'a fait grandir pour vous par sa chaleur, par ses soins, par tout le miel puisé à la roche intacte, tout élevée vers le ciel, inondée par le Soleil-Dieu, pour enfin vous Le donner à manger, empli non seulement des saveurs de son amour, mais aussi du sel de ses larmes.

 

Oh ! Sainte ! Sainte Mère et nourrice du genre humain ! Grenier élu ! Jardin rempli de fleurs et d'abeilles d'or ! Jardin clos et fontaine suave !

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

 

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA DEUXIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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