13. Exigence de L'Amour...3ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

EXIGENCE DE L’AMOUR…3ème Partie.

 

TROISIEME ET DERNIERE PARTIE.

Mais si après tout cela, et l’ensemble de mes réflexions, vous doutez quand même encore que Satan existe, que l’Enfer existe (et pourtant on n’arrête pas de faire référence à eux : Cette soirée, cette fille, ce mec sont d’enfer ! Elle a un look d’enfer !...C’est un plaisir diabolique ! ...C’est diablement bon !!!...etc…), je vous pose une question :

 

Si Dieu, dans son infinie bonté (qui ne serait pas de la bonté, mais de l’inconscience) nous accueillait tous au Paradis, et que l’enfer, s’il existait, était vide, cela signifierait d’abord que nous retrouverions là-haut les mêmes problèmes que sur terre, cela juste pour une parenthèse. 

 

Pourquoi Dieu aurait décidé volontairement de sacrifier Son Fils Unique, Jésus, pour s’abaisser au rang des hommes, pour souffrir, être torturé, être tué comme le pire des malfaiteurs, si le danger de finir dans La Géhenne éternelle n’était pas très réel ????

 

Il aurait suffit à Dieu, dans son infinie bonté de nous accueillir tous au Ciel, sans envoyer Son Propre Fils souffrir et mourir pour nous sauver de nos péchés.

 

Le seul fait que Jésus soit venu mourir sur terre pour nous sauver, ne suffit pas à nous sauver.

Il faut aussi que nous le reconnaissions comme notre Sauveur, comme notre Rédempteur, nous reconnaissant par là même pécheur, et que nous acceptions de prendre Le Chemin qu’Il nous dit de prendre, celui de L’Amour, de La Tendresse, de La Compassion et de La Miséricorde.

Sinon, qu’Il soit venu sur terre ou pas, Son Sacrifice ne sert à rien...et c’est La Géhenne éternelle qui nous attend.


L’Amour ne signifie pas l’inconscience et laisser tout passer.

Vous aimez les enfants, et si vous en avez, vous leur témoignez votre amour.

Mais, si votre amour, c’est de les laisser faire tout ce qui leur passe par la tête, c’est qu’en fait, vous ne les aimez pas, car l’amour suppose votre présence ainsi que l’éducation et la fermeté pour qu’ils n’aient pas d’accidents, voir qu’ils meurent.

 

Un jour vos enfants pourront aller vers votre gazinière allumée, et séduit par ce beau fruit, mettre leurs mains sur les flammes, voir dans l’huile bouillante que vous êtes en train de préparer, voir renverser cette huile bouillante sur tout leur corps, etc…

 

Cette année 2008, à Tahiti le jour de l’an, un jeune couple est parti fêter le passage à la nouvelle année chez des voisins et amis à 200m de chez eux. Ils venaient d’avoir depuis peu un bébé, et étant pauvres, ils avaient un baraquement en bois et l’éclairage se faisait aux bougis.

Ils ont donc laissé leur bébé dormir chez eux avec quelques bougis allumés pour qu’il n’ait pas peur du noir...et ils sont partis faire la fête chez les voisins.

Leur maison, au milieu de la nuit fut un véritable brasier, et pour eux, depuis, souffrances et pleurs.

 

Voudriez-vous que Dieu ait cet Amour là, cette inconscience là ???

Il sait quels sont les dangers qui nous guettent, Il sait que nous risquons de mourir dans d’éternelles et atroces souffrances que nous ne pouvons pas imaginer.

 

Alors, Il nous montre Le Chemin, Il veille sur nous, Il nous éduque et nous forme, Il nous donne Ses Commandements d’Amour destinés à protéger notre âme des souffrances que Satan veut nous donner, Il nous apprends comment résister aux tentations malsaines, Il nous donne Marie pour Mère, Il nous donne L’Eglise, Il se donne Lui-même à nous.

 

Mais si nous le rejetons, si nous refusons de le suivre, si nous le tournons en dérision, alors, malgré tous ses efforts jusqu’au dernier souffle de notre vie sur terre, ne nous étonnons pas que nous courons à la catastrophe et au drame (voyez le chemin de dépravations sans limites que prennent certaines « stars »...sur terre...et l’éternité de souffrances qui les attends, si elles ne se convertissent pas pour revenir sur Le Chemin de Dieu...et si personne ne les aime, en priant pour elles et en offrant pour elles des sacrifices agréable à Dieu).

 

Souvent nous disons de quelqu’un qui a fini d’agonir et qui vient d’expirer : « Au moins, il a fini de souffrir. »...mais dans la réalité, il vient de rentrer dans la vie éternelle, soit du coté du Bonheur éternel, soit du coté de La Souffrance éternelle, et dans ce cas ce qu’il a souffert sur Terre est moins que rien, par rapports aux souffrances atroces qui l’attendent pour l’éternité. (En enfer elles sont multipliées des milliards de fois, et pour l’éternité, sans possibilité de retour vers Le Paradis…voir ma précédente Réflexion n°12 : Le Royaume de Dieu).

 

Il faut veiller en permanence, avoir toujours le regard tourné vers Dieu et être toujours prêt à l’appeler quand nous nous sentons trop faible pour résister.

 

Je voudrais prendre un exemple de voitures de courses (ayant été pilote de course moi-même).

Un groupe de personnes fait un stage de maîtrise de leur engin sur tout type de sol (sec, glissant, mouillé, gelé,...) afin de toujours être maître de son véhicule.

Le stage réussi pour tous avec succès, ils s’en retournent chez eux, en quittant le circuit d’entraînement chacun leur tour.

Pour quitter ce circuit, ils doivent passer sous un tunnel avant de rejoindre la route.

Sans qu’ils le sachent, leur moniteur s’est posté, caché, à la sortie de ce tunnel et il jette au milieu du chemin un ballon au moment où chaque voiture passe.

Et bien tous les participants ont écrasés le ballon !!! Ils n’étaient plus attentifs et tout à la joie d’avoir réussi le stage...Ils ne veillaient plus !!!

    

Comment allez-vous réagir, si alors que vous avez préparé un excellent plat pour votre famille, voir un succulent dessert, et que quelqu’un vient entre deux et vous le mange en cachette ???

Saurez-vous le reprendre fermement, mais avec Amour, en lui pardonnant une fois  le coupable repenti, ou alors allez-vous vous méfier de lui et être dur avec lui ???

 

Comment allez-vous réagir, si alors que vous vous êtes acheté au prix d’années de sacrifices, ce dont vous rêviez depuis toujours, un voleur s’introduit et vous vole cela ???

 

Comme je l’ai dit, Le Chemin vers L’Amour est un chemin très exigeant, très dur et très difficile, car il est attaqué en permanence par celui de la haine, et souvent, là où cela fait le plus mal.

  

Mais Dieu nous fait une très grande promesse : Hériter du Royaume de Dieu, et être comblé d’un Bonheur infini et éternel.

(Voir ma précédente Réflexion n°12 : Le Royaume de Dieu).

 

Sachons faire plaisir aux autres (à commencer par son conjoint, ses enfants, ses parents), être attentif à leurs désirs et envies en désirant les satisfaire tout en veillant sur eux pour qu’il ne leur arrive rien de mal, sachons pardonner, sachons prier pour notre famille, nos proches, ceux que Dieu nous confie et ceux que nous désirons porter dans notre cœur et dans la prière, sachons être compatissant avec ceux qui souffrent comme avec ceux qui font souffrir, sachons offrir nos propres blessures, nos propres souffrances en offrande d’Amour pour la guérison des uns et la conversion des autres et enfin sachons offrir des sacrifices volontaires d’Amour, de Tendresse, de Compassion et de Miséricorde pour eux.

 

Sachons ne pas écraser celui qui est sur notre propre route du succès afin de prendre sa place, même dans les petites choses anodines, comme dans les queues au super marché (prendre la place des autres pour gagner du temps, sans savoir si les autres ne sont pas plus pressés que nous), comme lors de la communion à la messe (alors que celle-ci ne finira pas plus vite et que l’on devrait simplement être en Adoration avant de recevoir Le Corps du Christ) , etc…

 

Jésus a accepté de souffrir pour nous et dans sa Bonté, Il veut nous sauver.

Alors, comme Lui, sachons Pardonner et Aimer ceux qui nous ont fait du mal, à nous ou à ceux que nous aimons, pas une fois, mais constamment, et sans condition...Le mal que nous avons ressenti pouvant provenir d’une personne ayant agi sans pouvoir faire autrement, et si elle a agit volontairement, pardonnons-lui, aimons là, prions et souffrons pour sa conversion, que Le Seigneur puisse toucher son âme, pour l’emmener sur un chemin de regret, de repentir, de conversion et de réparation, mais ne jugeons pas et ne condamnons pas …. 

 

La haine attaque l’Amour dés qu’il en voit les prémices, le désir et le développement, afin de le détourner de ce chemin, pour l’amener sur le chemin de la dureté de cœur, de la condamnation, voir de la haine...de l’absence du pardon, de l’absence d’Amour et donc Le Chemin qui nous éloigne du Royaume de Dieu.

 

Celui qui pardonne est alors accusé de faiblesse, d’absence de cœur pour ne pas comprendre les victimes avec toutes leurs détresses et leurs souffrances et d’encourager le mal en ne haïssant pas les personnes qui l’ont fait...

Et là aussi c’est une attaque de la Haine contre L’Amour, qui voudrait que nous rejetions le ou les coupables, voir que nous les haïssions.

 

Car Pardonner, ne signifie pas, ne pas condamner le mal qui a été fait, ni ne pas souffrir des souffrances qu’il engendre...mais permettre au Seigneur de guérir les cœurs blessés et faire que les cœurs mauvais aient une chance de se repentir et de se convertir.

Souffrons et prions avec les victimes en union de cœur dans leur détresse, souffrons et prions pour les coupables pour leur repentir et leur conversion.

 

Faisons triompher L’Amour plutôt que la Haine.

Nous savons tous que l’Amour entraîne l’Amour et le repentir...et que la Haine entraîne la haine et la vengeance.

Oui, c’est un chemin très, très exigeant, très dur...mais nous même, ne désirons-nous pas vivre dans un Royaume où règne l’Amour, plutôt que dans un Royaume où règne la haine.

 

Sachons choisir ce que nous désirons et notre récompense dépassera toutes nos exigences et nos désirs, dans un sens ou dans un autre, soit vers Le Paradis où ne Règne que L’Amour poussé à Sa Perfection Infinie, soit vers l’enfer où ne règne que La Haine poussée à Sa Perfection Infinie, vers Dieu (et en Dieu, en le possédant) ou vers Satan (et en Satan, en le possédant). 

 

Comme le disent Les Ecritures, à la fin de monde, il n’y aura plus que deux Royaumes, celui de La Lumière avec Dieu, et celui des Ténèbres avec Satan...dont j’ai fait les descriptions dans ma précédente Réflexion (voir les liens plus haut dans celle-ci).

 

Apprenons à cultiver et développer l’Amour plutôt que la dureté de cœur, la Haine, la colère, la luxure, l’envie, l’orgueil, l’égoïsme, la paresse et la gourmandise, quel qu’en soit les difficultés, et nous serons comblés de bonheur, dans La Vie Eternelle, tout en retrouvant tous ceux que nous aimons et qui auront pris Le même Chemin.

 

Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner Sa Vie pour ceux que l’on aime, pour ceux que Dieu nous confie et pour ceux que nous désirons porter dans notre cœur...

Cela ne se fait pas seulement une fois, le jour où nous mourrons, mais à chaque instant de notre vie, en pleurant pour ceux qui souffrent, pour ceux qui font le mal ou prennent un autre chemin que celui de L’Amour de Dieu et de leur prochain, en faisant des sacrifices secrets pour eux, en souffrant dans le silence de notre cœur et en priant inlassablement pour eux.

 

Pour terminer cette réflexion, n’oublions pas que Dieu ne nous abandonne jamais, jusqu’à notre dernier souffle de vie sur cette terre, et que, qui que nous soyons, quel que soit la somme de nos péchés, nous sommes pour Dieu « une Âme à sauver », qu’Il nous tend les bras et désire profondément notre conversion, notre repentance, et notre Amour pour nous sauver de la Géhenne éternelle avec toutes ces souffrances éternelles.

Dieu est patient avec nous, alors nous aussi, soyons patient avec les autres et prions pour eux, souffrons pour eux, Aimons pour eux.

 

Il y aura des esprits sauvés au dernier moment après une vie de prière pour eux."

 

Je désirerais vous parler de cette parabole très connue de « La brebis perdue » telle que Jésus l’a révélé à Maria Valtorta, qui nous concerne tous, car chaque fois que nous péchons, nous nous éloignons de Dieu, mais particulièrement pour ceux qui, après une longue vie de péchés graves, pensent ne plus pouvoir être sauvés ou n’avoir aucune chance de pouvoir se convertir et d’être capable de prendre Le Chemin que Jésus nous montre, ainsi que pour ceux qui condamneraient d’avance ces personnes.

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 4, chapitre 94 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Parabole de la brebis perdue. 

 

Jésus prend la comparaison des troupeaux qui passent. Il dit : "Votre Père est comme un berger attentif.

Que fait le bon pasteur ? Il cherche de bons pâturages pour ses brebis, où il n 'y pas de ciguë ni de plantes dangereuses, mais des trèfles agréables, des herbes aromatiques et des chicorées amères mais bonnes pour la santé.

Il cherche une place où se trouve en même temps que la nourriture, de la fraîcheur, un ruisseau aux eaux limpides, des arbres qui donnent de l'ombre, où il n'y a pas d'aspics au milieu de la verdure.

Il ne se soucie pas de trouver des pâturages plus gras parce qu'il sait qu'ils cachent facilement des serpents aux aguets et des herbes nuisibles, mais il donne la préférence aux pâturages de montagne où la rosée rend l'herbe pure et fraîche, mais que le soleil débarrasse des reptiles, là où l'on trouve un bon air que remue le vent et qui n'est pas lourd et malsain comme celui de la plaine.

Le bon pasteur observe une par une ses brebis. Il les soigne si elles sont malades, les panses si elles sont blessées.

A celle qui se rendrait malade par gloutonnerie, il élève la voix, à celle qui prendrait du mal à rester dans un endroit trop humide ou trop au soleil, il dit d'aller dans un autre endroit.

Si une est dégoûtée, il lui cherche des herbes acidulées et aromatiques capables de réveiller son appétit et les lui présente de sa main en lui parlant comme à une personne amie.

 

C'est ainsi que se comporte le bon Père qui est aux Cieux avec ses fils qui errent sur la terre. Son amour est la verge qui les rassemble, sa voix leur sert de guide, ses pâturages c'est sa Loi, son bercail le Ciel.

Mais voilà qu'une brebis le quitte. Combien il l'aimait ! Elle était jeune, pure, candide comme une nuée légère dans un ciel d'avril.


Le berger la regardait avec tant d'amour en pensant à tout le bien qu'il pouvait lui faire et à tout l'amour qu'il pourrait en recevoir. Et elle l'abandonne.

Le long du chemin qui borde le pâturage, un tentateur est passé. Il ne porte pas une casaque austère, mais un habit aux mille couleurs.

Il ne porte pas la ceinture de peau avec la hache et le couteau suspendus, mais une ceinture d'or d'où pendent des sonnettes au son argentin, mélodieux comme la voix du rossignol, et des ampoules d'essences enivrantes...

Il n'a pas le bourdon avec lequel le bon pasteur rassemble et défend les brebis, et si le bourdon ne suffit pas, il est prêt à les défendre avec sa hache ou son couteau et même au péril de sa vie.

Mais ce tentateur qui passe a dans les mains un encensoir tout brillant de pierres précieuses d'où s'élève une fumée qui est à la fois puanteur et parfum, qui étourdit comme éblouissent les facettes des bijoux, oh ! Combien faux ! Il va en chantant et laisse tomber des poignées d'un sel qui brille sur le chemin obscur...

Quatre-vingt-dix-neuf brebis le regardent sans bouger.

 

La centième, la plus jeune et la plus chère, fait un bond et disparaît derrière le tentateur. Le berger l'appelle, mais elle ne revient pas.

Elle va, plus rapide que le vent, rejoindre celui qui est passé et, pour soutenir ses forces dans sa course, elle goûte ce sel qui pénètre au dedans et la brûle d'un délire étrange qui la pousse à chercher les eaux noires et vertes dans l'obscurité des forêts.

Et, dans les forêts, à la suite du tentateur, elle s'enfonce, elle pénètre, monte et descend et elle tombe... une, deux, trois fois.

Et une, deux, trois fois, elle sent autour de son cou l'embrassement visqueux des reptiles, et assoiffée, elle boit des eaux souillées, et affamée, elle mord des herbes qui brillent d'une bave dégoûtante.

Que fait pendant ce temps le bon pasteur ? Il enferme en lieu sûr les quatre-vingt-dix-neuf brebis fidèles et puis se met en route et ne s'arrête pas jusqu'à ce qu'il trouve des traces de la brebis perdue.

Puisqu'elle ne revient pas à lui, qui confie au vent ses appels, il va vers elle. Il la voit de loin, enivrée et enlacée par les reptiles, tellement ivre qu'elle ne sent pas la nostalgie du visage qui l'aime, et elle se moque de lui.

Et il la revoit, coupable d'être entrée comme une voleuse dans la demeure d'autrui, tellement coupable qu'elle n'ose plus le regarder... Et pourtant le pasteur ne se lasse pas... et il va. Il la cherche, la cherche, la suit, la harcèle. Il pleure sur les traces de l'égarée ; lambeaux de toison ; lambeaux d'âme ; traces de sang ; délits de toutes sorte ; ordures ; témoignages de sa luxure. Il va et la rejoint.

 

Ah ! Je t'ai trouvée, mon aimée ! Je t'ai rejointe ! Que de chemin j'ai fait pour toi ! Pour te ramener au bercail. Ne courbe pas ton front souillé.

Ton péché est enseveli dans mon cœur. Personne, excepté moi qui t'aime, ne le connaîtra. Je te défendrai contre les critiques d'autrui, je te couvrirai de ma personne pour te servir de bouclier contre les pierres des accusateurs.

Viens. Tu es blessée ? Oh ! Montre-moi tes blessures. Je les connais, mais je veux que tu me les montre, avec la confiance que tu avais quand tu étais pure et quand tu me regardais moi, ton pasteur et ton dieu, d'un oeil innocent.

Les voilà. Elles ont toutes un nom. Oh ! Comme elles sont profondes ! Qui te les a faites si profondes ces blessures au fond du cœur ? Le Tentateur, je le sais.

C'est lui qui n'a ni bourdon ni hache mais qui blesse plus profondément avec sa morsure empoisonnée et, après lui, ce sont les faux bijoux de son encensoir, qui t'ont séduite par leur éclat... et qui étaient un soufre infernal qui se produisait à la lumière pour te brûler le cœur. Regarde combien de blessures, combien de toison déchirée, combien de sang, combien de ronces !

Oh ! Pauvre petite âme illusionnée ! Mais dis-moi : si je te pardonne, tu m'aimeras encore ? Mais dis-moi : si je te tends les bras, tu t'y jetteras ? Mais dis-moi : as-tu soif d'un amour bon ?

Et alors : viens et reviens à la vie. Reviens dans les pâturages saints. Tu pleures. Tes larmes mêlées aux miennes lavent les traces de ton péché, et Moi, pour te nourrir, puisque tu es épuisée par le mal qui t'a brûlée, je m'ouvre la poitrine, je m'ouvre les veines et je te dis : "Nourris-toi, mais vis !"


Viens que je te prenne dans mes bras. Nous irons plus rapidement aux pâturages saints et sûrs. Tu oublieras tout de cette heure de désespoir et tes quatre-vingt-dix-neuf sœurs, les bonnes, jubileront pour ton retour.

Je te le dis, ma brebis perdue, que j'ai cherchée en venant de si loin, que j'ai retrouvée, que j'ai sauvée, qu'on fait une plus grande fête parmi les bons pour une brebis perdue qui revient que pour les quatre-vingt-dix-neuf justes qui ne se sont pas éloignées du bercail."

 

Jusqu’au dernier souffle de notre vie Dieu veut nous sauver (mais attention, nous ne savons jamais quand il arrivera, aujourd’hui, demain, dans plusieurs années, dans plusieurs dizaines d’années !!!).

Comme je l’ai dit, il n’y a que deux chemins, celui de L’Amour et celui de La Haine, et ces deux chemins s’éloignent de plus en plus loin de l’autre, pour finir par être à l’opposé l’un de l’autre.

Ceux qui auront été au bout du Chemin de L’Amour rejoindront Dieu, et la multitude des âmes qui seront dans Son Royaume, dés leur mort sur cette terre.

Ceux qui auront été au bout du Chemin de La Haine rejoindront Satan, et la multitude des âmes qui seront dans Son Royaume, dés leur mort sur cette terre.

Mais pour la plupart de ceux qui seront admis dans Le Royaume de Dieu, ils devront passer par une Purification afin d’être totalement Pur en rentrant dans Son Royaume.

 

En effet, ceux qui auront pris le mauvais chemin et qui un jour de leur vie (que ce soit au début de leur vie sur terre ou au moment où ils rendent leur dernier souffle) sont touchés par L’Amour de Dieu, se repentent du mal qu’ils ont fait, demandent pardon pour leurs fautes et décident de se convertir, la traversée pour aller du chemin de La Haine où ils étaient vers celui de L’Amour où ils doivent aller, sera d’autant plus dure qu’ils auront été loin sur ce chemin (avec en plus la honte du mal fait, ainsi que la moquerie de ceux qui ne les comprendront plus ou de ceux qui ne croiront pas en leur conversion).

Cela sera donc beaucoup de souffrances, de sacrifices, de pleurs, de prières, de volonté et d’Amour pour les autres pour compenser toutes les blessures faites à L’Amour durant leur vie, par des pansements d’Amour, par de grands sacrifices de Réparations, d’Expiation et de Purifications.

Le mal fait ne pouvant être lavé que par L’Amour vrai, pur et sincère.

 

Pour eux, à leur mort sur la terre, ils sauront qu’ils sont sauvés (car Dieu leur aura pardonné) et qu’ils rejoindront un jour Le Royaume de Dieu, mais après s’être lavés et purifiés au Purgatoire, dont les souffrances qu’ils endureront seront d’autant plus intenses qu’ils auront fait de mal sur la terre qui n’aura pas encore été lavé par des pansements d’Amour.

Par eux-mêmes, ils ne pourront plus diminuer l’intensité et le temps de ces souffrances.

Ce n’est que ceux qui sont encore sur terre, et qui les aimeront suffisamment pour prier pour eux, faire dire des messes (priantes) voir des trentains (priants) pour eux, pour s’offrir en sacrifice agréable à Dieu pour eux (ou offrir leurs souffrances et leurs sacrifices volontaires en offrande d’Amour pour eux) qui pourront diminuer l’intensité de leurs souffrances, voir raccourcir leur durée et leur permettre de rejoindre beaucoup plus vite (ou pas, selon l’amour que nous témoignons pour eux) Le Royaume de Dieu où règne Le Bonheur éternel.

 

Si nous les aimons vraiment, nous commenceront à prier pour eux, dés l’instant où nous savons qu’ils sont morts. 

 

Cela veut aussi dire, que si nous prenons la décision, ferme et irrévocable, de dire oui à Dieu, et de prendre Son Chemin qui conduit au Bonheur infini et éternel, ne perdons plus un instant pour répondre à Dieu et n’attendons pas « notre dernier souffle » dont nous ne savons pas le moment…et par notre « oui », nous permettrons à Jésus, Notre Dieu, d’exercer Son Infinie Miséricorde à l’égard de toutes les personnes qui nous sont chers et sont actuellement au Purgatoire.

 

Si nous sommes déjà sur ce Chemin d’Amour (et certains sont sûrement déjà très avancés sur ce chemin), alors continuons à persévérer, ne baissons pas les bras, continuons à veiller pour ne pas chuter, ne quittons jamais Dieu du regard et de nos pensées et prions pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui préfèrent l’autre chemin et qui font tant de mal dans les cœurs et les vies des gens ainsi que pour tous ceux qui sont mort et qui attendent nos prières pour moins souffrir et quitter le Purgatoire pour Le Royaume de Dieu.

 

Si nous sommes sur l’autre chemin, prenons dés aujourd’hui la décision de le quitter pour aller rejoindre celui de L’Amour, L’Amour de Dieu, L’Amour des autres et L’amour de soi-même (en tant que créature de Dieu, et non pas objet de perversion).

 

Convertissons-nous, demandons pardon, regrettons le mal que nous avons fait, aimons, réparons, demandons l’aide de Dieu et de notre prochain et faisons-le dés maintenant pour ne pas avoir à réparer au Purgatoire le mal que nous avons fait sur Terre et qui n’aura pas été lavé par nos actes d’Amour et dépendre des autres qui seront sur terre et de leur bon vouloir de prier ou non pour nous...

Qui diront peut-être : « lui (ou elle), il a fait tant de mal, bon débarras » ou alors : « lui (ou elle), c’était une sainte personne, elle va aller droit au ciel »...et ne feront aucune prière pour nous, dans un cas comme dans l’autre !!! 


EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                 

                               PIERRE

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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