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Eucharistie du Lundi 22 Octobre 2018 : Lundi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Eucharistie du Lundi 22 Octobre 2018 : Lundi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean-Paul II, Pape (264ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Fête de Sainte Marie-Salomé, Femme de Zébédée, Mère des apôtres Jacques et Jean (Ier siècle).
Fête de Sainte Élodie et de sa sœur Sainte Nunillon, Martyres († 851).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,1-10... Psaume 100(99),1-2.3.4.5... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,13-21.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 22 Octobre 2018 : Fête de Saint Jean-Paul II, Pape (264ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean-Paul II, Pape.
Lundi 22 Octobre 2018 : Fête de Sainte Marie-Salomé, Femme de Zébédée, Mère des apôtres Jacques et Jean (Ier siècle).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Salomé, Femme de Zébédée, Mère des apôtres Jacques et Jean.
Lundi 22 Octobre 2018 : Fête de Sainte Élodie et de sa sœur Sainte Nunillon, Martyres († 851).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur elles, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Élodie et de sa sœur Sainte Nunillon.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,1-10.
Frères, autrefois vous étiez des morts, à cause des fautes et des péchés
dans lesquels vous viviez, soumis au cours de ce monde, soumis au prince du mal qui s'interpose entre le ciel et nous, et qui continue d'inspirer activement ceux qui désobéissent à Dieu.
Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les tendances égoïstes de notre chair, cédant aux caprices de notre chair et de nos raisonnements ; et nous étions, de nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres.
Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés,
nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a fait revivre avec le Christ : c'est bien par grâce que vous êtes sauvés.
Avec lui, il nous a ressuscités ; avec lui, il nous a fait régner aux cieux, dans le Christ Jésus. Par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus,
il voulait montrer, au long des âges futurs, la richesse infinie de sa grâce.
C'est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
Cela ne vient pas de vos actes, il n'y a pas à en tirer orgueil. C'est Dieu qui nous a faits,
il nous a créés en Jésus Christ, pour que nos actes soient vraiment bons, conformes à la voie que Dieu a tracée pour nous et que nous devons suivre.
Psaume 100(99),1-2.3.4.5.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,13-21.
Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté.
Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte. '
Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence. '
Mais Dieu lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ? '
Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu. »
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 34 : sur le Ps 149
« Être riche en vue de Dieu »
Frères, examinez avec soin vos demeures intérieures, ouvrez les yeux et considérez votre capital d'amour, et puis augmentez la somme que vous aurez découvert en vous-mêmes. Veillez sur ce trésor afin d'être riches intérieurement.
On dit chers les biens qui ont un grand prix et avec raison... Mais quoi de plus cher que l'amour, mes frères ?
À votre avis, quel en est le prix ? Et comment le payer ? Le prix d'une terre, celui du blé, c'est ton argent ; le prix d'une perle, c'est ton or ; mais le prix de ton amour, c'est toi-même.
Si tu veux acheter un champ, un bijou, une bête, tu cherches les fonds nécessaires, tu regardes autour de toi.
Mais si tu désires posséder l'Amour, ne cherche que toi-même, c'est toi-même qu'il faut trouver.
Que crains-tu en te donnant ? De te perdre ? Au contraire c'est en refusant de te donner que tu te perds.
L'Amour lui-même s'exprime par la bouche de la Sagesse et apaise d'un mot le désarroi où te jetait cette parole : « Donne-toi toi-même ! »
Si quelqu'un voulait te vendre un terrain, il te dirait : « Donne-moi ton argent » ou pour autre chose : « Donne-moi ta monnaie ».
Écoute ce que te dit l'Amour, par la bouche de la Sagesse : « Mon enfant, donne-moi ton cœur » (Pr 23,26).
Ton cœur était mal quand il était à toi, quand il était en toi ; tu étais la proie de futilités, voire de passions mauvaises.
Ôte-le de là ! Où le porter ? Où l'offrir ? « Mon fils, donne-moi ton cœur ! » dit la Sagesse. Qu'il soit à Moi, et tu ne le perdras pas...
« Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Mt 22,37)...
Celui qui t'a créé te veut tout entier.
Commentaire du jour.
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Sermon « Watching », PPS, t. 4, n° 22, passim
« Cette nuit même, on te redemande ta vie »
« Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment » (Mc 13,33). Considérons cette question très sérieuse, qui nous regarde tous de près : que veut dire veiller en l'attente du Christ ?
« Veillez, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou au matin. Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis… Je vous le dis à tous : veillez ! » (v. 35s)…
Beaucoup d'hommes se moquent de la religion ouvertement…, mais considérons ceux qui sont plus sobres et consciencieux : ils ont de bonnes qualités et pratiquent la religion dans un certain sens et jusqu'à un certain degré, mais ils ne veillent pas…
Ils ne comprennent pas qu'ils sont appelés à être « étrangers et voyageurs sur la Terre » (He 11,13), et que leur lot terrestre et leurs biens terrestres sont une sorte d'accident de leur existence, et qu'en fait ils ne possèdent rien...
Il n'y a aucun doute que beaucoup de membres de l'Église vivent ainsi et ne seraient pas, ne pourraient pas être, prêts à accueillir aussitôt Le Seigneur à sa venue...
Quelle prise de conscience émouvante et grave pour nous que de savoir que lui-même a attiré notre attention sur ce danger précis…, le danger de laisser l'attention de ses disciples se détourner de lui, pour n'importe quelle raison.
Il les prémunit contre toutes les agitations, toutes les attirances de ce monde, les prévient que le monde ne sera pas prêt quand il viendra ; il les supplie avec tendresse de ne pas lier partie avec ce monde.
Il les prévient par les exemples de l'homme riche à qui on demande compte de son âme pendant la nuit, du serviteur qui mangeait et buvait (Lc 12,45), des jeunes filles insensées (Mt 25,2)…
Le cortège de l'Époux passe majestueusement, les anges sont là, les justes rendus parfaits sont là, les petits enfants, les saints docteurs, les saints vêtus de blanc, les martyrs lavés de leur sang… : son Épouse s'est préparée, elle s'est faite belle (Ap 19,7), mais beaucoup d'entre nous dorment encore.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
« Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Les droits de successions n’étaient pas moins codifiés à l’époque de Jésus qu’ils ne le sont aujourd’hui.
Pourtant deux frères se disputent l’héritage paternel. L’un de ces frères interpelle Jésus depuis la foule. « Dis à mon frère de partager » !
Il semble sûr de son bon droit et de la parole que le rabbi devrait prononcer. Quant à nous, une telle requête peut nous surprendre.
Que vient-il faire avec ses disputes familiales et sa question d’argent au milieu des discussions théologiques ?
Cette façon d’intervenir n’a cependant rien d’étonnant. En premier lieu, il agit comme nous le faisons souvent envers Jésus, plus pressés de lui confier à résoudre nos problèmes quotidiens plutôt qu’à l’entendre nous dire ce qu’il attend de nous.
Ensuite, Jésus est appelé « rabbi », et à ce titre, il peut effectivement intervenir dans des questions d’arbitrage.
Il n’est pas difficile d’imaginer le cas de ces deux frères. Celui qui appelle Jésus est probablement le cadet de deux frères.
La loi prévoyait en effet que dans ce cas, le partage des biens paternels se fait selon le ratio deux tiers / un tiers, au profit de l’aîné.
Mais l’usage voulait que les deux frères demeurent ensemble pour travailler et faire fructifier la propriété, sans diviser l’héritage.
Si cet homme vient se plaindre, c’est donc qu’il est sans doute le cadet d’un aîné qui a dû prétendre au partage que la loi lui permet.
Le plus jeune en appelle aux coutumes ancestrales pour garder le fruit de l’ensemble du domaine.
La question est délicate, seule l’autorité d’un rabbi peut résoudre le cas.
Mais Jésus ne l’entend pas de cette oreille. Il n’est pas venu pour partager les héritages, il est venu annoncer le Royaume.
C’est ce qu’il fait dans toutes les paraboles, comme celle que nous entendons à présent. « Il y avait un homme riche… ».
Il n’est pas question de condamner les riches pour leurs richesses, le psaume dit d’ailleurs « si vous amassez des richesses, n’y mettez pas votre cœur ».
Jésus dénonce l’âpreté au gain.
Etait-ce le cas de ces deux frères ? Faut-il entendre que la demande était motivée par le désir de cautionner une injustice ?
Là n’est pas la question, Jésus a clairement refusé de juger.
Ce qui l’intéresse, c’est notre conversion. C'est-à-dire notre préparation pour le grand voyage que nous avons à faire à sa suite.
Il est venu en effet nous chercher, nous rassembler, il est le Bon Pasteur qui vient nous mener vers Le Père.
Nous ne sommes pas de ce monde. Nous nous sommes égarés sur les chemins du péché, et il lui faut nous montrer le chemin de la Vie.
Or l’endurcissement de nos cœurs est devenu tel que nous en arrivons à oublier l’enjeu de notre vie terrestre.
Le désir de nos cœurs est toujours là : le riche propriétaire de la parabole désire en effet « se reposer », il veut être paisible « pour de nombreuses années ».
Mais il a oublié que le repos que son âme désire, il ne peut se le donner par lui-même, car ce repos est en Dieu seul.
Jésus ne reproche rien de son attitude, il ne dit même pas que cet homme est égoïste. S’il le traite de fou, d’insensé, c’est parce qu’il a oublié le sens de la vie, il a oublié que le bonheur durable ne vient pas de ce monde, mais de Dieu.
Ainsi les deux frères et leur héritage. Peu importe la loi ou la coutume, si tous deux avaient en vue que l’urgence est de peser combien nous sommes loin de notre Terre promise, qui est le Cœur de Dieu.
Tout ici-bas, les moindres de nos choix, doivent être ordonnés à notre retour vers Le Père. Il ne s’agit donc pas de mépriser la gestion des biens matériels sous prétexte que nous sommes citoyens du Ciel, mais de soumettre cette gestion aux lois de la Charité.
La question n’est plus alors pour nous d’opposer loi et coutume, mais de discerner comment vivre la loi et la coutume pour que grandisse le Royaume.
C’est ainsi que nous amassons les conditions d’un bonheur durable ; car notre trésor, c’est Dieu.
Frère Dominique
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_262
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses
Aujourd'hui, si nous ne nous bouchons pas les oreilles et ne fermons pas les yeux, l'Évangile nous ébranlera par sa clarté:
«Gardez-vous bien de toute âpreté au gain; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses» (Lc 12,15). Qu'est-ce qui assure la vie de l'homme?
Nous savons bien ce qui assure la Vie de Jésus, car Il nous l'a dit: «Comme Le Père a la Vie en Lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la Vie en Lui-même» (Jn 5,26).
Nous savons que la Vie de Jésus non seulement procède du Père, mais consiste à faire sa Volonté, car telle est sa nourriture, et la Volonté du Père revient à réaliser sa grande œuvre de Salut parmi les hommes, en donnant sa Vie pour ses amis, signe du plus parfait Amour.
La Vie de Jésus est donc une vie totalement reçue du Père et entièrement livrée au Père et, par Amour pour Le Père, aux hommes.
La Vie humaine pourra-t-elle, dans ces conditions, se suffire à elle-même? Pourra-t-on nier que la Vie est un don, que nous l'avons reçue et que, ne serait-ce que pour cela, nous devons rendre grâce? «Que nul ne se croît maître de sa propre Vie» (Saint Jérôme).
Dans cette perspective, il ne reste qu'à nous demander: Quel sens peut avoir notre Vie si elle se replie sur elle-même, si elle se complaît à dire: «Mon âme, te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence» (Lc 12,19)?
Si la Vie de Jésus est un don reçu et donné toujours dans l'Amour, notre Vie —que nous ne pouvons nier avoir reçue— doit se convertir, en suivant celle de Jésus, en un don total à Dieu et à nos frères, car «qui aime sa vie la perd» (Jn 12,25).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
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HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT
Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.
HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU
Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.
Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE
Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.
Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.
Tu es toi-même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.
Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.
Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta Grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu'au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en Toi et reçoivent de Toi leur achèvement.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (2 Th 3, 10b-13)… (Office des Laudes).
Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus ! Or, nous apprenons que certains parmi vous vivent dans l’oisiveté, affairés sans rien faire.
À ceux-là, nous adressons dans Le Seigneur Jésus-Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. Quant à vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
Parole de Dieu : (Col 1, 9b-11)… (Office des Vêpres).
Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa Volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa gloire, qui vous donnera la Persévérance et la Patience.
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