Eucharistie du Samedi 06 Janvier 2018 : Samedi du Temps de Noël avant l’Épiphanie, le 06 Janvier.
Fête de Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon, Vierge et Fondatrice de la Congrégation « Ancelles du Sacré-Cœur » (1850-1925).
Fête de Saint Charles (Carlo) de Sezze, Frère Lai Franciscain o.f.m., stigmatisé, Patron de la ville de Sezze (1613- † 1670).
Fête de Saint André Corsini, Carme italien, Évêque de Fiesole (1302-1373).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Jean 5,5-13... Psaume 147,12-13.14-15.19-20... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,23-38.
Commentaire de Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 06 Janvier 2018 : Fête de Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon, Vierge et Fondatrice de la Congrégation « Ancelles du Sacré-Cœur » (1850-1925).
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Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon.
Samedi 06 Janvier 2018 : Fête de Saint Charles (Carlo) de Sezze, Frère Lai Franciscain o.f.m., stigmatisé, Patron de la ville de Sezze (1613- † 1670).
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Saint Charles (Carlo) de Sezze.
Samedi 06 Janvier 2018 : Fête de Saint André Corsini, Carme italien, Évêque de Fiesole (1302-1373).
(Fêté le 06 Janvier au martyrologe romain (dies natalis), il est fêté le 09 Janvier dans l’Ordre du Carmel).
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Saint André Corsini.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Jean 5,5-13.
Bien-aimés, qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.
Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
Psaume 147,12-13.14-15.19-20.
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.
Il fait régner la paix à tes frontières,
et d'un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ;
nul autre n'a connu ses volontés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,23-38.
Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l’on pensait, fils de Joseph, fils d’Éli,
fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d’Éliakim,
fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
fils d’Aminadab, fils d’Admine, fils d’Arni, fils d’Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d’Éber, fils de Sala,
fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.
Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Lettre 31 ; PL 54, 791 (trad. Orval)
« Table des origines de Jésus-Christ »
Il ne sert à rien de dire que Notre Seigneur, fils de la Vierge Marie, est vraiment homme, si on ne croit pas qu'il l'est de la manière que proclame l'Évangile.
Lorsque Matthieu nous parle de la « généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham », il dessine, à partir de l'origine de l'humanité, la lignée des générations jusqu'à Joseph à qui Marie était fiancée.
Luc, au contraire, remonte les degrés successifs pour aboutir au commencement du genre humain, et il montre ainsi que le premier et le dernier Adam sont de la même nature (3,23s).
Il était possible, certes, à la Toute-puissance du Fils de Dieu de se manifester pour l'instruction et la justification des hommes de la même manière qu'il était apparu aux patriarches et aux prophètes sous une forme charnelle ; par exemple, lorsqu'il luttait avec Jacob (Gn 32,25) ou qu'il engageait une conversation avec Abraham, acceptant le service de son hospitalité au point de prendre la nourriture qu'il lui présentait (Gn 18).
Mais ces apparitions n'étaient que des signes, des images de l'homme dont elles annonçaient la réalité puisée aux racines de ces ancêtres.
Le mystère de notre Rédemption, disposé dès avant le temps, depuis l'éternité, aucune image ne pouvait l'accomplir.
L'Esprit n'était pas encore descendu en la Vierge, et la puissance du Très-Haut ne l'avait pas encore couverte de son ombre (Lc 1,35).
La Sagesse ne s'était pas encore construit une demeure pour que Le Verbe s'y incarne et que, la nature de Dieu et celle de l'esclave s'unissant en une seule personne, Le Créateur du temps naisse dans le temps, et Celui par qui tout a été fait soit engendré parmi toutes les créatures.
Si l'homme nouveau ne s'était assimilé à la chair du péché et chargé de notre vieillesse, s'il n'avait daigné, Lui, consubstantiel au Père, prendre substance de sa mère et assumer notre nature –- hormis le péché –, l'humanité serait maintenue prisonnière à la merci du démon, et nous ne pourrions jouir de la victoire triomphale du Christ, car elle aurait eu lieu en dehors de notre nature.
C'est donc de l'admirable participation du Christ à notre nature que jaillit sur nous la lumière du Sacrement de la Régénération.
Commentaire du jour.
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Contre les hérésies, livre III, 22,3 ; 23,1 (trad. SC 211, p. 439s rev.)
« Fils d'Adam »
Luc présente une généalogie allant de la naissance de Notre Seigneur à Adam et comportant soixante-douze générations ; il rattache de la sorte la fin au commencement et donne à entendre que Le Seigneur est celui qui a récapitulé en Lui-même toutes les nations dispersées à partir d'Adam, toutes les langues et les générations des hommes, y compris Adam lui-même.
C'est aussi pour cela que Paul appelle Adam « la préfiguration de celui qui devait venir » (Rm 5,14), car le Verbe, Artisan de l'univers, avait ébauché d'avance en Adam l'histoire future de l'humanité dont se revêtirait le Fils de Dieu...
Le Seigneur, en devenant le Premier-né des morts (Col 1,18) et en recevant dans son sein les anciens pères, les a fait renaître à la vie de Dieu ; il est devenu le premier, le principe des vivants, parce qu'Adam était devenu le principe des morts...
En commençant sa généalogie par Le Seigneur, pour la faire remonter jusqu'à Adam, Luc indique que ce ne sont pas les pères qui ont donné la Vie au Seigneur, mais Lui au contraire qui les a fait renaître dans l'Évangile de Vie.
Ainsi également le nœud de la désobéissance d'Ève a été dénoué par l'Obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l'a délié par sa Foi.
Il était donc indispensable que, venant vers la brebis perdue (Mt 18,12), récapitulant une si grande histoire, recherchant son ouvrage modelé par Lui-même (Lc 19,10; Gn 2,7), Le Seigneur sauve l'homme qui avait été fait à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26), c'est-à-dire Adam.
HYMNE : IL EST NÉ ! IL NOUS EST DONNÉ
Il est né ! Il nous est donné,
L’Enfant du ciel et de la terre !
Le Dieu de toute éternité,
Dans notre temps, voici qu’il est entré.
Plein de grâce et de vérité,
Il resplendit près de sa Mère !
Jésus s’endort ! Pour l’adorer,
Sur une crèche le monde est penché !
Fils de l’homme, il vient nous sauver !
Il est lui-même la lumière !
Ô nuit, comment peux-tu cacher
Celui de qui le jour tient sa clarté ?
Écoutons les anges chanter !
La voix céleste, la première,
Jubile autour du Bien-Aimé !
Elle descend dans le cœur des bergers.
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux !
Homme, pour toi, paix sur la terre...
Jésus s’éveille ! Ô jour joyeux !
Noël ! Noël ! La vie ouvre les yeux !
Gloire à Dieu ! Au plus haut des cieux !
HYMNE : LE FILS DE L'HOMME EST NÉ
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est donné.
Jour de notre grâce :
L'étable accueille un Dieu caché,
Rebut de notre race,
Il vient sauver le monde entier.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit glorifié !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est livré.
Pain pour notre table :
La terre s'ouvre au grain jeté ;
Broyé pour les coupables,
Il vient nourrir les corps lassés.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit exalté !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est livré.
Joie pour les convives :
La coupe attend le sang versé ;
Fontaine des eaux vives,
Il vient laver les corps souillés.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit magnifié !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est livré.
Fruit pour le Calvaire :
Son corps est lourd de nos péchés ;
Brasier de vraie lumière,
Il vient brûler le bois tombé.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit sanctifié !
Le Fils de l'homme est né, Noël !
Jésus nous est donné.
Roi pour la victoire :
La nuit flamboie de sa clarté ;
Promesse de la gloire,
Il vient changer les corps brisés.
Paix à ceux qu'il aime. Dieu soit glorifié !
HYMNE : QUI ES-TU, ROI D’HUMILITÉ
Qui es-tu, Roi d’humilité,
Roi sans palais, roi sans armée ?
Nous sommes venus t’adorer
Des bouts du monde.
Nous ne savons pas bien comment
Un signe vu en Orient
A conduit nos pas au levant
De ta lumière.
Que feras-tu de cet argent,
De ces bijoux, de notre encens ?
Nous les avions pris en pensant
À nos manières...
Regarde donc autour de toi
Dans les richesses qui sont là,
Les nations qui ne savent pas
Que tu les aimes.
Marie pourra te raconter
Qu’avec nous, après les bergers,
Tout l’univers s’est rassemblé
Sous ton étoile.
Petit roi juif et Roi du ciel,
Notre grand Roi, l’Emmanuel,
Nous traversons ton Israël
Pour en renaître !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, sois la lumière de ton peuple et brûle toujours son cœur aux splendeurs de ta Gloire ; alors il n'hésitera pas à reconnaître son Sauveur et pourra se donner à Lui en toute vérité.
Parole de Dieu : (Is 61, 1-2a)... (Office des Laudes).
L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que Le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé, annoncer aux prisonniers la délivrance, et aux captifs la liberté, annoncer une année de bienfaits accordée par Le Seigneur.
Parole de Dieu : (2 Tm 1, 9-10)… (Office des Vêpres).
Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à Lui et de sa Grâce.
Cette Grâce nous avait été donnée dans Le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible à nos yeux, car Notre Sauveur, Le Christ Jésus, s’est manifesté en détruisant la mort, et en faisant resplendir la Vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile.