Saint Grégoire VII, Pape (1021-1085). Fête le 25 Mai.

Jeudi 25 Mai 2023 : Fête de Saint Grégoire VII, Pape (1021-1085).

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http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1215/Saint-Gregoire-VII.html.

Saint Grégoire VII

Pape (155 ème) de 1073 à 1085 (? 1085)

Hildebrand était Moine Bénédictin à Rome et vint durant trois années à Cluny sous l'abbatiat de saint Hugues.
C'est le Pape alsacien Léon IX qui le fit revenir à Rome et le nomma Abbé du grand Monastère de Saint-Paul-hors- les-Murs.

A l'image de Cluny, il lança une grande réforme dans l'Église autant pour la libérer des abus internes que des abus du pouvoir impérial.
L'empereur fit mine de s'incliner en venant à Canossa, mais riposta quelque temps plus tard en exilant le Pape.

Mémoire de Saint Grégoire VII, Pape. Sous le nom d’Hildebrand, il mena à Rome la vie Monastique et, chargé de diverses missions, il aida les pontifes de son temps dans la réforme de l’Église.
Élevé sur la chaire de Pierre, il revendiqua, face au pouvoir des princes, la liberté de l’Église avec une grande autorité et un esprit résolu, et défendit avec force la sainteté du clergé. Pour cela il fut contraint de fuir Rome et mourut en exil à Salerne en Campanie, l’an 1085.

Martyrologe romain.

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https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/36979e2b-d680-4712-9d7b-3e3378797d77

Saint Grégoire VII
Pape (155e) de 1073 à 1085

Grégoire VII (au siècle, Ildebrando Aldodrandeschi, 1021-1085) l'un des plus grands Papes que Jésus-Christ ait donnés à son Église, fut au XIe siècle, l'homme providentiel destiné à combattre tous les grands abus de cette époque si troublée : les empiètements des empereurs d'Allemagne, la vente des dignités ecclésiastiques, la contagion des mauvaises mœurs du clergé et dans le peuple.

Il fut un homme fort instruit, très vertueux, surtout un grand caractère. Ildebrando (tel était le nom de famille de Grégoire VII) eut pour père un charpentier de Toscane.
Il était encore enfant, sans aucune connaissance des lettres, lorsque, jouant dans l'atelier de son père, il forma avec des débris de bois ces mots du Psalmiste, présage de l'autorité que plus tard il devait exercer dans le monde : Dominabitur a mare usque ad mare : « Sa domination s'étendra d'un océan à l'autre. »

Après une première éducation Chrétienne, le jeune Hildebrand acheva de se former et de se préparer à la mission que Dieu lui réservait, dans le célèbre Monastère de Cluny, foyer de sainteté et de science qui fournit alors tant de grands hommes.
Le courage avec lequel, simple moine, il osa dire à saint Léon IX (Hildebrand d'Eguisheim, 1049-1054) que son élection n'était pas canonique fut l'occasion de son élévation aux plus hautes dignités de l'Église.
Ce saint Pape, en effet, avait été élu par l'empereur d'Allemagne ; mais son élection fut ratifiée ensuite par le clergé et le peuple de Rome.
Charmé de la franchise d'Ildebrando, Saint Léon IX le fit venir près de lui et le regarda comme son meilleur conseiller.

Après la mort de Saint Léon IX, quatre Papes successifs lui conservèrent une pleine confiance. Lui-même, enfin, malgré ses angoisses, dut plier devant la volonté de Dieu et accepter le souverain pontificat.
C'est alors que brillèrent plus que jamais en lui les vertus qui font les saints et le zèle qui fait tout céder devant les intérêts de Dieu et de l'Église. Malgré d'innombrables occupations, il était toujours l'homme de la Prière, et ses larmes manifestaient les attendrissements de son cœur.

Grégoire VII fut atteint d'une maladie qui le réduisit à la dernière extrémité. La Sainte Vierge lui apparut et lui demanda s'il avait assez souffert : « Glorieuse Dame, répondit-il, c'est à vous d'en juger. »
La Vierge le toucha de la main et disparut. Le Pontife était guéri et put célébrer la Sainte Messe le lendemain en présence de tout le peuple consolé.

Grégoire, un an avant sa mort, dut fuir en exil à Salerne ; il prédit le triomphe de son Église et rendit son âme à Dieu, le 25 Mai 1085, en prononçant ces mots : « J'ai aimé la Justice et j'ai haï l'iniquité ; c'est pour cela que je meurs en exil. »
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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http://www.abbayes.fr/histoire/saints/a_g/gregoireVII.htm.

Saint Grégoire VII, Moine de Cluny, Pape.

Hildebrand naquit à Soana, en Toscane, vers l’an 1027, dans une famille modeste. On ne sait rien de lui avant de le retrouver, en 1045, dans l’entourage du Pape Grégoire VI. Il suivit ce dernier lors de son exil en Allemagne où l’avait relégué l’empereur Henri III à la suite du synode de Sutri de 1046.
Après la mort de son protecteur, Hildebrand entra à l’Abbaye de Cluny et y fit profession Monastique.

Après l’élection comme Pape de Brunon, de l’Évêque de Toul (Léon IX), Hildebrand est appelé à Rome afin de réformer l’abbaye de Saint Paul hors les murs. Même s’il n’eut qu’un rôle mineur dans l’entourage de Léon IX, Hildebrand faisait partie des tenants de la réforme de l’Église, que le Pape d’Alsace avait fait venir auprès de lui.
Dès l’avènement de Nicolas II en 1059, Hildebrand joua un rôle plus important. Il fut l’un des inspirateurs du décret du synode du Latran qui réservait aux Cardinaux-Évêques le droit d’élire les Papes, contrant ainsi définitivement le pouvoir de l’empereur ou de la noblesse romaine en la matière.

Hildebrand devint le principal conseiller du Pape Alexandre II (1061-173), au point qu’il est parfois difficile de discerner la part du Pape et de la sienne dans les décisions importantes qui furent prises à cette époque.
C’est en effet sous son influence que l’Église Romaine commença à soutenir énergiquement les mouvements religieux qui se multipliaient en Italie et qui, partant de la base, voulaient lutter contre les mauvaises mœurs du clergé.
Un autre objectif était de réduire l’autorité de l’empereur ou des seigneurs laïcs dans la nomination des Évêques et des abbés.
Un des moyens d’y parvenir fut d’encourager les églises locales à recourir à Rome, ce qui permettait ensuite au saint Siège d’intervenir.

A la mort d’Alexandre II en 1073, Hildebrand fut élu immédiatement Pape, sous le nom de Grégoire VII.
Dès 1074 il convoqua des synodes réformateurs pour l’Italie, où les clercs simoniaques (qui avaient acquis leurs fonctions à prix d’argent), et les prêtres mariés ou concubinaires étaient écartés du Ministère.
L’année suivante, Grégoire VII s’attaqua à l’investiture laïque des Évêques, dans tous les pays d’Europe.
La querelle devint vive en Germanie où Henri IV convoqua l’épiscopat à Worms en 1076. A cette réunion, le Pape fut déclaré indigne de ses fonctions pontificales, et l’épiscopat lui refusa toute obédience.
Le Pape, en réponse, convoqua un synode au Latran où il déposa et excommunia le roi. Des Évêques furent également excommuniés, accusés d’avoir désobéi à l’Église Romaine.

Henri IV, contesté dans son propre pays, fut obligé de se soumettre en allant demander Pardon au Pape qui se trouvait alors à Canossa.
L’empereur était accompagné par son parrain, Hugues, abbé de Cluny. Même si cette rencontre fut humiliante pour l’empereur, elle ne résolut pas le conflit.
Après avoir retrouvé l’autorité dans son pays, Henri envahit l’Italie en 1081 et fit une nouvelle fois proclamer la déchéance de Grégoire VII qui dut se réfugier au château Saint Ange.

Un antipape fut élu qui fut intronisé à Rome sous le nom de Clément III. Celui-ci couronna Henri IV empereur.
Les troupes normandes de Robert Guiscard firent une incursion et libérèrent Grégoire VII, mais mirent Rome à feu et à sang.
Le Pape, devenu impopulaire dans la cité à demi détruite, dut se retirer au Mont Cassin puis à Salerne, où il mourut en 1085.
Grégoire VII sera déclaré Saint, Canonisé, en 1606 par Paul V.

Date de dernière mise à jour : 25/05/2023

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