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Saint Stanislas Kostka, novice Jésuite (+ 1568). Fête le 15 Août.
Jeudi 15 Août 2024 : Fête de Saint Stanislas Kostka, novice Jésuite (1550-1568).
Commémoré le 15 Août (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 13 Novembre dans l’Ordre des Jésuites.
Saint Stanislas Kostka sur son lit de mort. Statue de Pierre Legros.
Couvent Jésuite près de Sant'Andrea al Quirinale, Rome.
Jeune prince polonais, au caractère fin et décidé, il fit ses études à Vienne puis, à 16 ans, il entra au noviciat des Jésuites de Rome, sur la recommandation de Saint Pierre Canisius. Il remit sa vie à Dieu dix mois plus tard.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1672/Saint-Stanislas-Kostka.html.
Saint Stanislas Kostka
Novice Jésuite (+ 1568)
Jeune prince polonais, au caractère fin et décidé, il fit ses études à Vienne puis, à 16 ans, il entra au noviciat des Jésuites de Rome, sur la recommandation de saint Pierre Canisius. Il remit sa vie à Dieu dix mois plus tard.
"Né d'une grande famille de Pologne en 1550 à Rostkow, Stanislas s'adonna aux études classiques à Vienne à partir de 1564. Invité par la Vierge à entrer dans la Compagnie, afin de prévenir l'opposition de son père, il s'enfuit de chez lui en 1567, parcourant à pied toute l'Allemagne.
Arrivé à Rome, il fut admis au noviciat par Saint François de Borgia.
C'est là qu'il mourut le 15 août 1568, parvenu à une haute sainteté. Il fut Canonisé par Benoît XIII en 1726."
Il figure au 15 Août au martyrologe romain et la Compagnie de Jésus en fait mémoire au 13 Novembre.
Au martyrologe romain au 15 Août: À Rome, en 1568, Saint Stanislas Kostka. Né en Pologne et désireux, malgré son père, d’entrer dans la Compagnie de Jésus, il prit la fuite pour quitter la maison familiale et gagner Rome à pied.
Là, Saint François de Borgia l’admit au noviciat, mais, arrivé au but en peu de temps, il mourut rayonnant d’une sainteté précoce, à l’âge de dix-huit ans.
Martyrologe romain.
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/11-13.htm
Saint Stanislas Kostka
Novice Jésuite
(1550-1568)
Parmi les admirables Saints qui ont mérité de servir de patrons à la jeunesse Chrétienne, Saint Stanislas Kostka occupe une place de choix.
Il naquit d'une famille très illustre de Pologne, dont il devint, par sa sainteté, la principale gloire.
Son enfance se distingua par une extraordinaire piété, et sa modestie était si remarquable, qu'une seule parole malséante suffisait pour le faire s'évanouir. Son plaisir était d'être vêtu simplement et de s'entretenir avec les pauvres.
Il fit ses études à Vienne, avec son frère, Paul, au collège des Jésuites, mais en qualité d'externe.
Sa vertu ne fit que s'accroître, malgré les exemples et les persécutions de son frère.
À mille épreuves de chaque instant, il joignait encore des mortifications volontaires et se donnait de fortes disciplines ; deux oraisons journalières ne lui suffisant pas, il se levait la nuit, pour élever son âme vers Dieu. Le démon furieux vint l'assaillir dans son lit, où il gisait, malade, et se jeta sur lui sous la forme d'un horrible chien noir ; mais l'enfant le chassa honteusement par le signe de la Croix.
Par l'assistance de Sainte Barbe, qu'il avait invoquée, il reçut la visite de deux anges, qui lui apportèrent la Sainte Communion.
Quelques jours après, la Sainte Vierge lui apparut tenant l'Enfant Jésus dans ses bras ; Stanislas put caresser le Sauveur et obtint de Lui l'assurance qu'il entrerait dans la Compagnie de Jésus.
Après sa guérison, il s'habilla en pèlerin et se dirigea vers Augsbourg. En route, il échappa miraculeusement aux poursuites de son frère et reçut la communion des mains d'un ange. D'Augsbourg, l'obéissance le conduisit à Rome.
St François de Borgia reçut avec joie un pareil trésor ; mais la joie de Stanislas fut plus profonde encore, et il en versa un torrent de larmes.
Hélas ! Cette fleur allait bientôt être cueillie pour le Ciel ; dix mois devaient suffire pour le porter à une rare perfection. Son Humilité était si admirable, qu'il se regardait comme un grand pécheur et le dernier de ses frères.
L'Amour de Dieu consumait son cœur au point qu'il fallait, avec des linges mouillés, en tempérer les ardeurs.
Cet ange incomparable de vertu s'éteignit presque sans maladie, assisté par sa Mère Céleste, un jour de l'Assomption.
Il figure au 15 Août au martyrologe romain et la Compagnie de Jésus en fait mémoire au 13 Novembre.
https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/c747a35d-cd1b-464c-b768-2d028bc600ab
Saint Stanislaw Kostka
Novice Jésuite
(1550-1568)
Commémoré le 15 Août (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 13 Novembre dans l’Ordre des Jésuites.
Stanislaw Kostka naît le 28 Octobre 1550 à Rostkow, près de Varsovie.
En 1564, à 14 ans, il fut envoyé à Vienne avec son frère aîné pour compléter ses études chez les Jésuites.
L’étude et la vie ordonnée du collège lui plaisaient beaucoup et il pensait déjà se consacrer à la Vie Religieuse.
Malheureusement les Jésuites durent fermer le collège. Stanislas, son frère et leur précepteur furent contraints de s’en aller en acceptant l’hospitalité d’un noble luthérien.
Stanislas garda un comportement religieux exemplaire malgré les pressions du frère, du précepteur et de l’hôte luthérien qui le critiquaient. Il acceptait tout avec patience et soumission si bien que la nuit il priait pour eux.
À 17 ans il tomba gravement malade. Il faut préciser que le jeune homme appartenait à la confraternité de Sainte Barbara dont les adeptes se confiaient à leur patronne pour recevoir la Communion au moment de la mort.
Stanislas avait pleine confiance que cela arriverait. En effet, une nuit il réveilla le précepteur qui le veillait et s’exclama : « Voilà Sainte Barbara ! La voilà avec deux anges ! Elle m’apporte le très Saint Sacrement ! »
Et ce fut ainsi : les Anges s’inclinèrent sur Lui et lui donnèrent la Communion. Le jeune homme, serein, se remit sur son lit.
Quelques jours plus tard, à la surprise générale, Stanislas se leva parfaitement guéri affirmant qu’il voulait aller personnellement remercier Le Seigneur en manifestant le désir de devenir Prêtre.
Le Père régional des Jésuites le repoussa à cause de son jeune âge et du manque de permission paternelle.
Stanislas ne se découragea pas et tenta aussitôt d’aller en Allemagne et en Italie. Il enleva ses beaux vêtements pour mettre ceux d’un paysan et se dirigea vers Augusta où résidait le grand Saint Pierre Canisio, père provincial des Jésuites en Allemagne.
En s’apercevant de son absence, son frère le chercha longtemps et fut pris de remords pour sa conduite hostile.
Saint Pierre Canisio évalua avec grande attention la vocation du jeune homme et décida de l’envoyer au séminaire des Jésuites à Rome.
Dans la lettre de présentation il écrivit : « Stanislas, noble polonais, jeune homme droit et plein de zèle, fut accueilli pendant un certain temps dans le collège des pensionnaires de Dillingen. Il fut toujours précis dans son propre devoir et solide dans sa vocation. [...] Nous attendons de grandes choses de lui. »
D'Augsbourg, l'obéissance le conduisit à Rome où Saint François de Borgia reçut avec joie un pareil trésor ; mais la joie de Stanislas fut plus profonde encore, et il en versa un torrent de larmes.
Hélas ! Cette fleur allait bientôt être cueillie pour le Ciel ; dix mois devaient suffire pour le porter à une rare perfection.
Son humilité était si admirable, qu'il se regardait comme un grand pécheur et le dernier de ses Frères.
L'amour de Dieu consumait son cœur au point qu'il fallait, avec des linges mouillés, en tempérer les ardeurs.
Cet ange incomparable de vertu s'éteignit, en 1568, presque sans maladie, assisté par sa Mère Céleste, le jour de l'Assomption.
Son tombeau se trouve à l´église Saint-André du Quirinal à Rome.
Stanislaw Kostka a été Béatifié, par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), le 09 Octobre 1605 et Canonisé, par le Pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730), le 31 Décembre 1726.
https://www.jesuites.com/saint-stanislas-kotska-sj-13-novembre/
Extraits des Lettres Annuelles du Collège de la Compagnie de Jésus à Vienne et des lettres de Saint Pierre Canisius, Prêtre et Docteur de l'Église.
« Jésus et la Compagnie occupaient son cœur jour et nuit ».
Un jeune Polonais, appartenant à une noble famille, mais encore plus noble par sa vertu, a passé deux années entières auprès des Nôtres à Vienne. Cependant, il n'était pas possible de le recevoir sans le consentement de ses parents, non seulement parce qu'il avait été notre pensionnaire et sans discontinuer élève de notre collège, mais aussi pour un certain nombre d'autres raisons (en effet, les Pères se sont engagés à n'accepter dans la Compagnie aucun de leurs pensionnaires sans le consentement de leurs parents) ; aussi a-t-il toujours essuyé un refus. Il y a peu de jours, désespérant d'entrer ici dans la Compagnie, il est parti ailleurs voir s'il lui serait possible de réaliser son désir en un autre lieu.
Il a été un grand exemple de constance et de piété ; aimé de tous, il ne fut à charge à personne ; enfant par l'âge, adulte par la prudence, petit de corps, grand de cœur. Chaque jour, il entendait deux messes ; plus souvent que les autres, il se confessait et recevait le Corps du Christ et priait longuement. Elève de rhétorique, non seulement il égalait, mais dépassait ses condisciples qui, peu de temps avant, lui étaient supérieurs. Jésus et la Compagnie étaient en son cœur jour et nuit ; en pleurant, il pressait les supérieurs de l'y recevoir. Il demandait même une lettre au Légat du Souverain Pontife pour contraindre les Nôtres. Mais ce fut toujours en vain.
C'est pourquoi il décida, malgré ses parents, son frère et toute sa famille, de prendre la route et de chercher par un autre chemin à entrer dans la Compagnie de Jésus. Au cas où cela ne réussirait pas, il prit la résolution de passer toute sa vie sur les routes et, par amour pour le Christ, de mener une vie de pauvreté et d'humiliation. Lorsque les Nôtres eurent connaissance de ses pensées, ils tentèrent de le dissuader et l'encouragèrent à voyager avec son frère qui pensait devoir bientôt partir pour la Pologne ; ils lui dirent que si ses parents voyaient sa constance, ils donneraient peut-être leur consentement à sa requête.
Mais lui demeurait inébranlé, disant qu'il était vain d'espérer cela de ses parents, car il les connaissait mieux que les autres ; il se devait d'accomplir la promesse qu'il avait faite au Christ. C'est pourquoi, son précepteur et ses confesseurs ne parvenant pas à le faire changer d'avis et de résolution, un matin, après avoir reçu le Corps du Christ, à l'insu de son surveillant et de son frère, disant adieu aux richesses de son patrimoine, il laissa les vêtements qu'il portait à l'école et à la maison ; et s'habillant d'une toile de sac, il prit le bâton à la main et quitta Vienne à la manière d'un jeune paysan pauvre. Dieu seul sait ce qui lui arrivera. Nous espérons cependant qu'un tel départ n'a pas eu lieu sans un secret dessein de Dieu. En effet, il a toujours été d'une telle constance qu'il ne paraît pas avoir agi puérilement, mais mû par une inspiration du ciel.
C'est aussi ce que pensa Pierre Canisius, alors Provincial de Germanie Supérieure. En effet, comme Stanislas était arrivé à Dillingen, il ne tarda pas à l'envoyer à Rome, écrivant au Père Général, François de Borgia, les lignes suivantes : « Celui qui vous apportera cette lettre sous la conduite du Christ vous est envoyé par notre Province. Stanislas est un jeune Polonais, noble, bon et studieux, que nos Pères de Vienne n'ont pas osé recevoir comme novice de peur d'irriter sa famille. Il est venu me trouver dans le but de mettre à exécution le vœu qu'il avait fait depuis longtemps (en effet, il avait fait vœu d'entrer dans la Compagnie quelques années avant d'être admis). J'ai mis sa vocation à l'épreuve, durant quelque temps, dans le pensionnat de Dillingen ; on l'a toujours trouvé fidèle dans ses emplois et ferme dans sa vocation. Il désirait pourtant être envoyé à Rome pour s'éloigner davantage des siens, dont il redoutait les persécutions, et faire de plus grands progrès dans la piété. Jamais, jusqu'ici, il n'a vécu parmi nos novices ; mais on pourra le mettre parmi ceux de Rome pour faire son noviciat. Quant à nous, nous fondons sur lui de grandes espérances. »
(Litt. Ann. Coll. Vindobonensis, 1er sept. 1567 : Arch. Rom. S.J., Epist. Germaniae, 140, ff. 75r-v ; B. Petri Canisii s.j., Epistulae et Acta , ed. Braunsberger s.j., vol. 6, Fribourg-en-Brisgau, 1913, pp. 63-64).
Jésuites : serviteurs de la mission du Christ - © Compagnie de Jésus.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_Kostka.
Saint Stanislas Kostka, né le 28 Octobre 1550 à Rotskow (Pologne) et décédé le 15 Août 1568 à Rome, est un novice jésuite polonais.
Ayant fui sa famille et ses frères pour pouvoir entrer chez les jésuites à Rome, il y meurt peu après avoir commencé son noviciat.
Il est Canonisé le 31 Décembre 1726.
Biographie
Stanislas appartient à une famille noble catholique de Mazovie (Pologne) dont les membres occupaient des postes importants dans le gouvernement de Pologne.
En 1564 il est envoyé en compagnie de son frère Paul (Pawel) et de son précepteur, Bilinski, au collège jésuite de Vienne.
Ils y sont internes de juillet 1564 à mars 1565. L’internat fermant ses portes en 1565 (car les bâtiments sont repris aux jésuites) les deux jeunes Kostka, avec leurs serviteurs, trouvent un logement dans la maison du sénateur Kimberker, un luthérien.
La coutume qu’a Stanislas de prier longtemps, et même tard dans la nuit, irrite son frère et d’autres compagnons qui se moquent de lui et tentent de l’humilier.
Très pieux il reçoit fréquemment la communion (un fait rare à l’époque) et se confesse régulièrement.
Il est également excellent élève et apprend l’allemand, le latin et les éléments de base de la langue grecque.
Son grand amour pour la Vierge Marie le porte à entrer dans la congrégation mariale de Sainte-Barbe qui se réunit non seulement pour prier ensemble mais pour porter secours aux prisonniers et voyageurs démunis.
Sa lecture favorite est l’Hortulus animae (le 'Jardin des âmes’), un livre de prières et de dévotions d’origine allemande mais populaire en Pologne.
Vienne est à cette époque le théâtre d’affrontements entre Catholiques et Luthériens; ces derniers sont très présents dans la ville.
Stanislas admire le rôle que jouent les jésuites dans la lutte d’influence. Déjà à l’âge de 14 ans, il souhaitait se joindre à eux, mais les jésuites refusaient l’admission de candidats aussi jeunes.
Durant une grave maladie en décembre 1566, il demande à recevoir la communion. Le propriétaire de la maison, un luthérien intransigeant, s’oppose à toute visite de prêtre. Stanislas fait une profonde expérience mystique : se tournant en prière vers sainte Barbe, il en reçoit la visite.
Accompagnée de deux anges, la sainte lui apporte la communion. Peu après il se rétablit, à la grande surprise de ses proches. Il attribue cette guérison à sainte Barbe.
De ce jour sa décision est prise : malgré l’opposition farouche de son père, il entrera dans la Compagnie de Jésus.
Craignant des mesures de rétorsions contre les jésuites de Pologne, le provincial d’Autriche refuse de l’admettre au noviciat.
D’autres portes se ferment, tous craignant la réaction du père de Stanislas. On lui fait remarquer que voyant sa constance, ses parents finiraient par lui accorder leur autorisation.
Il répondait qu'il connaissait ses parents mieux que quiconque et qu'il était vain d'attendre cela d'eux. Il se devait d'accomplir la promesse qu'il avait faite à Jésus-Christ.
Seul Francisco Antonio, un jésuite portugais qui est confesseur à la cour, le soutient : il lui donne une lettre de recommandation pour Pierre Canisius, provincial d’Allemagne, suggérant que Stanislas soit admis dans une autre province jésuite.
Dans l’entre temps, l’opposition de son frère et d’autres, dont son précepteur Bilinski même, va en augmentant: des insultes ils passent aux mauvais traitements. Stanislas a pris sa décision: il prendra la fuite.
Le 10 août 1567 tôt le matin, et déguisé en mendiant, il se met en route pour Augsbourg, où il espère trouver Pierre Canisius.
Sa disparition n’est découverte que le lendemain. Avec d’autres son frère Paul se met à sa poursuite, mais en vain.
En quinze jours Stanislas arrive à Augsbourg, mais doit poursuivre jusque Dillingen où se trouve Pierre Canisius.
Canisius comprend sans difficulté la situation et l’authenticité de la vocation du jeune polonais.
Il juge préférable cependant de l’envoyer faire son noviciat à Rome et écrit en ce sens une lettre de recommandation au supérieur général, François Borgia.
Muni de cette lettre et accompagné de deux autres candidats-novices Stanislas Kostka se remet en route le 25 septembre 1567.
À pieds ils font le voyage de Dillingen à Rome, une distance de 1500 km, et y arrivent le 25 octobre 1567.
Quelques jours plus tard (le 27 octobre) il commence son noviciat d’abord dans la maison professe du Gesù puis au tout nouveau noviciat de saint André du Quirinal qui ouvre ses portes au début de 1568.
Dans ce premier groupe de novices se trouvent également Claude Acquaviva, plus tard supérieur général de la Compagnie de Jésus et Rodolphe Acquaviva, martyr en Inde.
Les qualités humaines et spirituelles du jeune Stanislas impressionnent autant ses compagnons que son maître des novices.
Sa joie rayonnante, sa pureté de comportement, son esprit de service uni à une grande délicatesse de sentiments lui attirent toutes les sympathies.
La nouvelle de sa fuite et de son entrée au noviciat est parvenue à Rostkow. La réaction de son père est d’une incroyable virulence.
Il lui écrit : « Votre comportement insensé a déshonoré l’illustre famille des Kostka. Vous avez osé traverser l’Allemagne et l’Italie déguisé en mendiant. Si vous persistez dans cette folie, ne tentez pas de revenir en Pologne. Je vous trouverai où que vous vous cachiez et, au lieu du collier d’or que je vous préparais vous aurez des chaînes de fer et croupirez dans un cachot où vous ne verrez pas la lumière du jour »
Ému, Stanislas répond : « j’espère qu’avec le temps vous me rendrez votre ancienne affection ».
Stanislas semble avoir eu prémonition de sa mort. Au début du mois d’Août 1568 il écrit une lettre à la Vierge-Marie lui demandant de le prendre avec elle au Ciel, le jour de son Assomption.
Il garde cette lettre sur lui. Le 10 Août il développe de la fièvre. Le 13 Août il est porté à l’infirmerie : de fortes alternances de fièvres aiguës avec frissons l’affaiblissent rapidement. Le paludisme est endémique à Rome.
Stanislas Kostka meurt le 15 Août 1568, au matin.
Jan Kostka, le père du Saint, n’avait pas renoncé à son fils.
Il envoie Paul, son fils aîné, à Rome avec ordre formel de ramener par tous les moyens possible son frère en Pologne.
Lorsque Paul arrive au noviciat de Saint-André du Quirinal, Stanislas n’est plus...
Vénération et hommage
Stanislas Kostka est le tout premier Jésuite à être béatifié. Dans un 'bref' de 1602 le Pape Clément VIII parle de lui comme 'Bienheureux'. Il sera canonisé le 31 Décembre 1726 (avec Louis de Gonzague) par le Pape Benoît XIII.
Son tombeau se trouve à l´église Saint-André du Quirinal à Rome. Dans une chambre y attenant se trouve un splendide gisant de marbre le représentant, qui est oeuvre de Pierre Le Gros le jeune.
Saint-Stanislas-de-Kostka, municipalité du comté de Beauharnois-Salaberry au Québec, a été nommée en son honneur.
Pour compléter l’histoire de sa vie, j’aimerais y rajouter ce passage où il fait l’expérience de la présence des âmes du Purgatoire.
(Passage que l’on trouve dans ma Réflexion n°96 : Les âmes du purgatoire).
Voici un autre exemple
Le vénérable Stanislas Kostka, Jésuite polonais, vit apparaître une âme du Purgatoire, toute enveloppée de flammes et poussant des cris lamentables.
Il lui demanda si ce feu était comparable à celui de la Terre. L’âme lui répondit que le feu de la Terre, à côté de celui du Purgatoire, paraissait un doux zéphir.
Mais le bon Religieux, ayant de la peine à croire, lui dit qu’il voudrait bien en sentir l’ardeur, si cela était possible.
« Ah ! Lui répondit l’âme du Purgatoire, un homme encore vivant n’est pas capable d’en sentir même une petite partie. Cependant, pour vous convaincre, étendez la main vers moi et vous en aurez une idée ».
Stanislas étendit la main sur laquelle le défunt laissa tomber une goutte de sueur. La douleur fut si vive que le vénérable Stanislas poussa un grand cri et tomba sans connaissance, comme s’il allait mourir.
Aussitôt les Religieux accoururent. Quand il fut revenu à lui, ils s’informèrent de la cause de ce mal subit et du cri…
Au récit de l’évènement, ils furent tous remplis de crainte et prirent la résolution de multiplier leurs pénitences, de fuir les plaisirs du monde et de raconter partout ce prodige, afin d’éviter aux fidèles, le terrible feu du Purgatoire !!!
Saint Stanislas Kostka vécut encore quelques mois, toujours en proie aux plus vives douleurs de sa plaie qui ne se ferma pas…et mourut du Paludisme le 15 Août 1568.
Date de dernière mise à jour : 15/08/2024
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