Eucharistie du Lundi 06 Juin 2022 : L’Église fait mémoire (obligatoire, avec lectures propres) de la Fête de Marie, Mère de l’Église.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Norbert de Xanten, Archevêque, Fondateur de l'Ordre des Prémontrés (1080-1134).
(Mais la Célébration de la mémoire de la Fête de Marie, Mère de l’Église a la préséance sur la mémoire de la Fête de Saint Norbert de Xanten).
Fête de Saint Marcellin Champagnat, Prêtre, Fondateur des Petits Frères de Marie (1789-1840).
Fête de Saint Raphaël Guízar Valencia, Évêque de Veracruz au Mexique (1878-1938).
Textes du jour propres à la Fête de Marie (1ère lecture (au choix), Psaume, Évangile) :
1ère lecture : Gn 3,9-15.20… Ou Ac 1, 12-14… Psaume : 87 (86),1-2.3./5.6-7… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-34.
Commentaire sur Catholique.org.
Autre commentaire de Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 06 Juin 2022 : Fête de Marie, Mère de l’Église.
Le Lundi de la Pentecôte : Célébration de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l'Église.
*** Mémoire obligatoire instituée en 2018 au Calendrier Romain Général.
Dans l'Ordo lectionum missæ, la rubrique 572 bis indique expressément que les lectures sont propres à ce jour et que même s'il ne s'agit que d'une "Mémoire" et non d'une "Fête" liturgique, ces lectures doivent être adoptées à la place des lectures du jour.
En cas de coïncidence dans le calendrier avec une autre "Mémoire" d'un Saint ou d'un Bienheureux, la Mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie doit être privilégiée, selon la prévalence entre les personnes.
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Fête de Marie, Mère de l’Église.
Lundi 06 Juin 2022 : Fête de Saint Norbert de Xanten, Archevêque, Fondateur de l'Ordre des Prémontrés (1080-1134).
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Saint Norbert de Xanten, Archevêque.
Lundi 06 Juin 2022 : Fête de Saint Marcellin Champagnat, Prêtre, Fondateur des Petits Frères de Marie (1789-1840).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Marcellin Champagnat.
Lundi 06 Juin 2022 : Fête de Saint Raphaël Guízar Valencia, Évêque de Veracruz au Mexique (1878-1938).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Raphaël Guízar Valencia.
Les Saints du 06 Juin.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juin/saints-saintes-et-fetes-du-jour-13.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
1ère lecture : Gn 3,9-15.20
Quand l’homme eut désobéi à Dieu,
le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
Ou Ac 1, 12-14
Les Apôtres, après avoir vu Jésus s'en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
Psaume : 87 (86),1-2.3./5.6-7
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !*
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
car en elle, tout homme est né.
C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-34.
En ce temps-là,
près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Commentaire du jour.
https://viechretienne.catholique.org/meditation/42622-pres-de-la-croix-de-jesus-se-tenait-sa-mere
Catholique.org.
« Près de la Croix de Jésus se tenait sa Mère »
1. Dans ce passage Saint Jean nous raconte un des derniers instants avant la mort de Jésus. Jésus est en train de mourir sur la Croix.
C’est le moment culminant de sa mission, où son Amour pour nous le mène à nous donner sa Vie jusqu’à la dernière goutte de son sang. Il nous a tout donné.
Mais comme si ce n’était pas suffisant, Il veut nous laisser son dernier grand « cadeau » : sa Sainte Mère.
On peut dire que tout ce qui était sien, Il nous l’a donné.
Dieu nous connaît bien, il connaît notre besoin de tendresse, d’affection maternelle et de soutien inconditionnel, c’est pourquoi Il a voulu nous donner la même Mère que celle qu’Il a choisie pour Son Fils.
De la même façon que la Sainte Vierge a pris soin de son Fils, l’a éduqué, l’a soutenu, l’a consolé, l’a aimé de tout son cœur de mère et ne l’a jamais abandonné jusqu’au moment de sa mort, elle le fait avec chacun d’entre nous.
Quelquefois il est difficile de le voir car, comme nous le montre l’Évangile, elle agit avec beaucoup de discrétion.
Elle ne veut pas faire ombrage à son Fils, mais elle est bien là, comme elle l’a toujours été avec Jésus au cours de sa vie mais de différentes façons suivant ses besoins.
Tout ce qu’elle a fait pour Jésus, elle le fera pour nous ; car son cœur de mère est pour tous. C’est profondément touchant et presque « scandalisant » de voir que tout ce que Dieu Le Père a donné à Son Fils unique, Il veut aussi nous le donner : Il nous fait ses fils à l’image de Son Fils unique, Il nous fait participer de sa Vie Divine au travers des Sacrements, Il nous fait don du Saint-Esprit, qui demeure dans notre cœur, et Il nous donne Marie pour Mère... Dieu est vraiment fou d’Amour pour chacun d’entre nous.
2. On peut admirer le grand cœur de Marie qui, au moment le plus douloureux de sa vie, face à la mort si douloureuse de son Fils, accepte, à la demande de Jésus, d’accueillir tous les hommes comme ses propres enfants, y compris les bourreaux de son Fils.
Combien nous pouvons apprendre de cette générosité et de cette disponibilité du cœur de Marie, même au milieu de la souffrance !
Pour la Sainte Vierge, la souffrance n’amorce pas un mécanisme de défense qui la fait se renfermer sur elle et qui la ferme aux autres, bien au contraire, elle continue d’être à l’écoute de la voix de Dieu et elle garde le même désir de faire sa Volonté et la même disponibilité d’accueillir qui que ce soit avec tout son Amour.
3. Dans ce passage apparaît le disciple bien aimé, qui représente chacun d’entre nous. Nous sommes tous ce disciple que Jésus aime et auquel Il donne sa propre mère.
On peut se demander pourquoi, de tous les apôtres, c’est le seul qui est présent au pied de la Croix.
L’Évangile dit « qu’il se tenait près de Marie ». Jean a le courage d’accompagner Jésus jusqu’au bout, parce qu’il est près de Marie.
Être près de Marie, c’est être près de Jésus. Sans la Sainte Vierge il n’aurait pas pu aller jusqu’au bout.
Déjà, avant que Jésus nous donne sa Mère, Il nous montre combien nous avons besoin d’elle pour le suivre jusqu’au bout.
Dialogue avec le Christ
Jésus, je veux Te remercier pour ce si beau cadeau que Tu m’as fait en me donnant Marie pour Mère.
Merci Marie pour Ta présence, pour Ta tendresse et pour Ton intercession auprès de Ton Fils. Je Te dois beaucoup, même si je n’en suis pas toujours conscient.
Apprends-moi à écouter ton Fils comme Toi Tu l’écoutes et à garder mon cœur disponible à ce qu’Il me demande et accueillant à tous ceux que je rencontrerai aujourd’hui.
Résolution
Au cours de la journée, faire une visite à la sainte Vierge en la remerciant d’être ma Mère et en lui demandant d’avoir un cœur plus semblable à celui de Jésus.
Accueillir le mieux possible au moins une personne, qui « toquera à ma porte » aujourd’hui.
Autre commentaire du jour.
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Homélie 51, pour l'Assomption ; PL 194, 1862 (trad. bréviaire)
« Celui qui fait la Volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »
Le Fils de Dieu est le premier-né d'un grand nombre de frères (Rm 8,29) car, étant Fils unique par nature, il s'est associé par la grâce une multitude de frères qui ne font qu'un avec Lui : « À tous ceux qui l'ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu » (Jn 1,12).
Devenu fils d'homme, il a fait de la multitude des hommes des fils de Dieu. Il se les est associés, alors qu'il est unique par son Amour et sa puissance.
Les hommes, en eux-mêmes, par leur naissance selon la chair, sont une multitude ; mais par la seconde naissance, la naissance divine, ils ne sont avec Lui qu'un seul. Le seul Christ, unique et total, c'est la Tête et le Corps (Col 1,18).
Et ce Christ unique est Le Fils d'un seul Dieu dans le Ciel et d'une seule Mère sur la Terre. Il y a beaucoup de fils, et il n'y a qu'un seul fils.
Et de même que la Tête et le Corps sont un seul fils et plusieurs fils, de même Marie et l'Église sont une seule Mère et plusieurs mères, une seule vierge et plusieurs vierges.
L'une et l'autre sont mères ; l'une et l'autre, vierges. L'une et l'autre ont conçu du Saint-Esprit, sans désir charnel.
L'une et l'autre ont donné une progéniture à Dieu Le Père, sans péché. L'une a engendré, sans aucun péché, une tête pour le Corps ; l'autre a fait naître, dans la rémission des pêchés, un Corps pour la Tête.
L'une et l'autre sont mères du Christ, mais aucune des deux ne l'enfante tout entier sans l'autre.
Aussi c'est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de la Vierge mère qu'est l'Église s'applique en particulier à la Vierge Marie.
Et ce qui est dit de la Vierge mère qu'est Marie en particulier se comprend en général de la Vierge mère qu'est l'Église.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-06-06/voici-ton-fils-voici-ta-mere
HYMNE : O VIRGO MATER
(Traduction littérale du latin)
Ô Vierge Mère, bienheureuse fille de ton propre Fils,
la plus haute et la plus humble de toutes les créatures,
Terme du plan divin fixé de toute éternité,
honneur et parfait achèvement de notre nature :
Tu l’as si bien ennoblie qu’en elle,
par un art admirable,
son souverain créateur s’est fait par toi créature.
Dans ton sein virginal s’est rallumé le feu de l’amour,
dont l’ardeur a fait germer des fleurs célestes sur la terre.
Gloire au Père, au Consolateur et à ton Fils,
qui t’ont enveloppée du vêtement admirable de la grâce.
HYMNE : QUÆ CARITATIS FULGIDUM
(Traduction littérale du latin)
Tu es pour les habitants des cieux un astre resplendissant de charité, Vierge,
et pour nous, mortels, une source vive et débordante d’espérance.
Tu es si puissante, très haute Dame,
sur le cœur aimant de ton Fils,
que celui qui demande avec confiance est sûr par toi d’être exaucé.
Ta bonté ne vient pas seulement au secours de ceux qui t’implorent,
mais souvent elle se plaît à devancer les vœux de ceux qui prient.
En toi est la miséricorde,
en toi la magnificence ;
toute la bonté du monde
en toi se trouve rassemblée.
Gloire au Père, au Consolateur et à ton Fils,
qui t’ont enveloppée du vêtement admirable de la grâce.
HYMNE : AVE, MARIS STELLA
Salut, Étoile de la mer,
Ô très sainte Mère de Dieu,
Toi qui es Vierge à tout jamais,
Ô Porte du ciel bienheureuse.
Toi qui accueilles cet Ave
De la bouche de Gabriel,
Affermis nos cœurs dans la paix :
Tu as inversé le nom d’Ève.
Des coupables, brise les liens,
Donne aux aveugles la clarté,
Éloigne de nous tous les maux,
Demande pour nous toutes grâces.
Tu es Mère, montre-le nous !
Que Celui qui pour nous est né
En acceptant d’être ton Fils
Accueille par toi nos prières.
Ô Vierge unique, toi qui es
De tous les êtres le plus doux,
Fais que, déliés de nos péchés,
Nous soyons toujours doux et chastes.
Accorde-nous de vivre purs,
Prépare-nous un chemin sûr,
Que, dans la vision de Jésus,
À jamais nous soyons en liesse.
Louange au Père, notre Dieu,
Gloire à Jésus Christ, le Très-Haut,
Rendons honneur à l’Esprit Saint,
Un seul hommage aux trois Personnes !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu, Père de toute Miséricorde, Ton Fils unique, cloué sur la Croix, a voulu que la Bienheureuse Vierge Marie, sa Mère, soit aussi notre Mère ; accorde à ton Église, soutenue par son Amour, la Joie de donner naissance à des enfants toujours plus nombreux, de les voir grandir en sainteté et d’attirer à elle toutes les familles des peuples.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de Liberté. Car le Jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait Miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.
Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)… (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?