Dimanche 1er Décembre 2024 : Fête de Saint Airy, Évêque de Verdun (+ 591).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9439/Saint-Airy.html.
Saint Airy
Évêque de Verdun (+ 591)
ou Agéric ou Aguy.
Il est né dans une humble famille. Mais par sa simplicité comme par son érudition théologique, il appartint à l'élite de son époque.
Évêque de Verdun à 34 ans, il resta humble et se posa en défenseur du droit d'asile face à la barbarie des rois.
Il était très admiré de saint Grégoire de Tours, historien de cette époque, et par saint Venance Fortunat.
Un internaute nous dit:
Aujourd'hui, Saint Airy est fêté, selon le propre du diocèse de Verdun (1976), le 8 Février ainsi que son confrère Saint Paul, lui aussi Évêque de Verdun (+ 648).
Voir aussi sur le site internet du diocèse de Verdun: la paroisse Saint Airy de la Woëvre et, à propos de la Crypte Saint Maur: en 560, saint Airy, 10è Évêque, fait «lever de terre», les corps des trois Saints, Saint Maur, Saint Salvin et Saint Orateur et les enferme dans des châsses.
"Airy (Saint), Agiricus, Évêque de Verdun, né vers l'an 517, dans le diocèse qu'il illustra plus tard par ses vertus, dut à une circonstance singulière d'avoir pour parrain le roi Thierri Ier. Il naquit dans un champ où sa mère travaillait, et le prince, qui chassait près de là, voulut tenir l'enfant sur les fonts.
Il lui donna le nom d'Agérie, du mot latin Ager, champ, pour exprimer le lieu où il était né. Son royal parrain lui fit donner une éducation au dessus de sa naissance, et le jeune Airy, doué d'heureuses dispositions, fit de grands progrès dans les sciences humaines et surtout dans l'étude de l'Écriture sainte.
Il avait trente ans, lorsqu'il se décida à entrer dans l'état ecclésiastique. Désiré, Évêque de Verdun, lui conféra le Sacerdoce et l'attacha à son église.
Airy lui succéda sur le siège de Verdun, en 550, et se fit admirer par sa charité pour les pauvres, par son zèle pour l'instruction de son peuple et pour la décence du Culte Divin. Fortunat de Poitiers et saint Grégoire de Tours lui donnent de grands éloges et reconnaissent en lui toutes les vertus d'un saint Évêque." (source: Dictionnaire hagiographique par Pétin)
Au 1er Décembre au martyrologe romain: À Verdun, en 588, Saint Airy, Évêque, qui construisit des églises et des Baptistères et, parce qu’il avait fait de son église un asile pour les hommes pourchassés, il eut beaucoup à souffrir du roi Childebert II.
Martyrologe romain.
http://verdun.over-blog.net/article-10017732.html
Fils d'humbles paysans des environs de Verdun, Airy naquit un beau jour du mois d'août. Prénommé Agericus (c'est à dire "champêtre", qui devint Airy en français) il eut pour parrain Thierry 1er, roi d'Austrasie, de passage dans le Verdunois (la chance !).
Ordonné Prêtre en 554, il devint rapidement Évêque de la cité et ses qualités firent de lui un personnage respecté des nobles et aimé du peuple. Souvent divisés, les monarques en appelaient volontiers à son arbitrage.
Suivant la légende, il était fort avancé en âge lorsque le roi d'Austrasie Childebert II s'en vint lui rendre visite accompagné de sa cour et de ses soldats. L'Évêque les reçut magnifiquement et fit servir à ses hôtes un festin.
Mais les guerriers francs avaient le coude léger et ils levèrent leurs verres tant et si bien qu'à la fin le vin vint à manquer.
Un serviteur s'étant discrètement approché d'Airy pour l'informer de ce fâcheux contretemps, l'Évêque donna l'ordre d'apporter le dernier baril.
Se recueillant, il le Bénit et dit : "Servez mes convives". Ainsi fut fait à maintes reprises sans que le contenu s'épuisât. Le roi et sa cour admirèrent ce prodige.
Pour remercier le saint homme, le monarque - que l'euphorie de la bonne chaire rendait bienveillant - fit don à l'Évéché des terres de Sampigny, Cummières, Charny et Harville.
Et depuis lors, Saint Airy fut représenté avec son baril miraculeux. C'est d'ailleurs le cas sur cette mosaïque située au bas de la rue Ste Catherine à Verdun.
Parmis les autres miracles qui firent éclater sa sainteté, il ne faut pas oublier celui qu'il opéra à Laon sur un condamné à mort, qu'il délivra miraculeusement de ses liens et dont il obtint la grâce.
Il releva de ses ruines une chapelle de Saint-Jain-Baptiste, située hors des murs de la ville, et la dédia à saint Médard, Évêque de Noyon. Peu de temps après, une révélation Divine lui apprit que les corps de saint Maur, de saint Salvia et saint Arateur reposaient ensevelis dans ce même lieu.
Il mourut le 1er Décembre 591 et fut enterré dans la chapelle de Saint-Martin, qu'il avait fait bâtir, et qui, par la suite porta son nom.
Son corps est maintenant religieusement conservé dans la Cathédrale où l'on conservait encore au siècle dernier les reliques de Saint Airy : une cuillère de table (en bois avec un manche assez long, orné de quelques petits clous d'ivoire) et deux couteaux avec des manches d'ivoire gravés.
(La jolie mosaïque se trouve au bas de la rue Sainte Catherine, voir sur le plan en cliquant sur le repère ici)