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Eucharistie du Dimanche 17 Mai 2020 : Sixième Dimanche de Pâques (Année A).
Eucharistie du Dimanche 17 Mai 2020 : Sixième Dimanche de Pâques (Année A).
Fête de Saint Pascal Baylon, Frère Mineur o.f.m. en Espagne (1540-1592).
Fête de Sainte Giulia Salzano, Vierge, Fondatrice de la Congrégation des : « Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur » (1846-1929).
Fête de la Bienheureuse Antonia Mesina, Martyre à Orgolosa en Sardaigne (? 1935).
Fête du Bienheureux Ivan Ziatyk, Prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur et Martyr (? 1952).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 8,5-8.14-17… Psaume 66(65),1-3a.4-5.6-7a.16.20… Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,15-18… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-21.
Commentaire de la Liturgie latine.
Autre commentaire de Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 17 Mai 2020 : Fête de Saint Pascal Baylon, Frère Mineur o.f.m. en Espagne (1540-1592).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pascal Baylon.
Dimanche 17 Mai 2020 : Fête de Sainte Giulia Salzano, Vierge, Fondatrice de la Congrégation des : « Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur » (1846-1929).
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Sainte Giulia Salzano.
Dimanche 17 Mai 2020 : Fête de la Bienheureuse Antonia Mesina, Martyre à Orgolosa en Sardaigne (? 1935).
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Bienheureuse Antonia Mesina.
Dimanche 17 Mai 2020 : Fête du Bienheureux Ivan Ziatyk, Prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur et Martyr (? 1952).
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Bienheureux Ivan Ziatyk.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Actes des Apôtres 8,5-8.14-17.
Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ.
Les foules, d'un seul cœur, s'attachaient à ce que disait Philippe, car tous entendaient parler des signes qu'il accomplissait, ou même ils les voyaient.
Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits mauvais, qui les quittaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et d'infirmes furent guéris.
Et il y eut dans cette ville une grande joie.
Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils leur envoyèrent Pierre et Jean.
A leur arrivée, ceux-ci prièrent pour les Samaritains afin qu'ils reçoivent le Saint-Esprit ;
en effet, l'Esprit n'était encore venu sur aucun d'entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils recevaient le Saint-Esprit.
Psaume 66(65),1-3a.4-5.6-7a.16.20.
Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! »
Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom.
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
Il changea la mer en terre ferme :
ils passèrent le fleuve à pied sec.
De là, cette joie qu'il nous donne.
Il règne à jamais par sa puissance.
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme ;
Béni soit Dieu qui n'a pas écarté ma prière,
ni détourné de moi son amour !
Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,15-18.
Frère, c'est le Seigneur, le Christ, que vous devez reconnaître dans vos cœurs comme le seul saint. Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en vous ;
mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, pour faire honte à vos adversaires au moment même où ils calomnient la vie droite que vous menez dans le Christ.
Car il vaudrait mieux souffrir pour avoir fait le bien, si c'était la volonté de Dieu, plutôt que pour avoir fait le mal.
C'est ainsi que le Christ est mort pour les péchés, une fois pour toutes ; lui, le juste, il est mort pour les coupables afin de vous introduire devant Dieu. Dans sa chair, il a été mis à mort ; dans l'esprit, il a été rendu à la vie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-21.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.
C’est l'Esprit de vérité. Le monde est incapable de le recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez,
parce qu'il demeure auprès de vous, et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
D'ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.
Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. »
Commentaire du jour.
Liturgie latine.
Séquence de Pentecôte : Veni Sancte Spiritus (trad. AELF)
« Il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous »
Viens, Esprit Saint, en nos cœurs
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens en nous, Père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière en nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos,
dans la fièvre, la fraîcheur,
dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tes fidèles.
Sans ta présence divine,
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi,
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
dans la joie éternelle. Amen.
Commentaire du jour.
Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
Audience générale du 17/05/1972 (trad. DC 1610, p. 508 rev.).
« Le monde ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure en vous »
« L’Esprit souffle où il veut », dit Jésus dans son entretien avec Nicodème (Jn 3,8). Nous ne pouvons donc pas tracer, sur le plan doctrinal et pratique, des normes exclusives concernant les interventions de L’Esprit-Saint dans la vie des hommes.
Il peut se manifester sous les formes les plus libres et les plus imprévues : « Il s’ébat sur la surface de la Terre » (cf Pr 8,31)…
Mais pour ceux qui veulent capter les ondes surnaturelles de L’Esprit-Saint, il y a une règle, une exigence qui s’impose d’une façon ordinaire : la Vie intérieure.
C’est à l’intérieur de l’âme que se fait la rencontre avec cet hôte inexprimable : « doux hôte de l’âme », dit la merveilleuse hymne liturgique de la Pentecôte. L’homme devient « Temple de L’Esprit-Saint », nous redit Saint Paul (1Co 3,16; 6,19).
L’homme d’aujourd’hui, et aussi le Chrétien bien souvent, même ceux qui sont consacrés à Dieu, tend à se séculariser.
Mais il ne pourra, il ne devra jamais oublier cette exigence fondamentale de la Vie intérieure s’il veut que sa vie demeure Chrétienne et animée par L’Esprit-Saint.
La Pentecôte a été précédée d’une neuvaine de recueillement et de Prière. Le silence intérieur est nécessaire pour entendre la Parole de Dieu, pour sentir sa présence, pour entendre l’appel de Dieu.
Aujourd’hui, notre esprit est trop tourné vers l’extérieur…; nous ne savons pas méditer, nous ne savons pas prier ; nous ne savons pas faire taire tout le bruit que font en nous les intérêts extérieurs, les images, les humeurs.
Il n’y a pas dans le cœur d’espace tranquille et sacré pour la flamme de la Pentecôte… La conclusion va de soi : il faut donner à la Vie intérieure sa place dans le programme de notre vie bousculée ; une place privilégiée, silencieuse, pure ;
nous devons nous retrouver nous-mêmes pour que puisse habiter en nous L’Esprit vivifiant et sanctifiant.
Autre commentaire du jour.
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
6e Dimanche de Pâques -A-
La liturgie de ce Dimanche semble déjà orienter notre regard vers la Fête de la Pentecôte, en effet, le fil rouge des trois lectures que nous venons d’entendre semble être bien la présence et l’œuvre de L’Esprit-Saint dans la communauté des croyants.
Tout d’abord, le livre des Actes des apôtres nous rapporte l’évangélisation des Samaritains par Philippe, puis par Pierre et Jean qui lui viennent en aide.
Et ce qui est tout à fait remarquable dans ce récit, c’est que les deux apôtres viennent comme compléter et achever le travail apostolique de Philippe.
Selon le texte, il semblerait que les Samaritains n’aient reçu qu’un Baptême incomplet, un Baptême au Nom de Jésus, sans avoir reçu le don de L’Esprit-Saint.
Que pouvait être ce premier Baptême au Nom de Jésus ? Il nous est impossible de le dire, et la mauvaise réponse serait certainement de croire qu’il y avait déjà une distinction entre Baptême et Confirmation telle que nous l’entendons aujourd’hui.
En effet, dans le Baptême, il y a déjà un don de L’Esprit-Saint qui nous constitue fils adoptif à l’image du Fils unique.
Et il serait faux de croire que le Sacrement de Confirmation serait, à lui seul, le don de L’Esprit-Saint, comme si nous ne l’avions pas reçu avant.
Théologiquement, il me semble difficile de résoudre la question que pose ce texte sur le fait de savoir quel pouvait être ce Baptême de Jésus conféré par Philippe sans le don de L’Esprit-Saint.
Et d’ailleurs, l’intérêt de ce texte n’est pas là, c’est-à-dire résoudre cette question de sacramentaire, mais il s’agit plutôt d’indiquer clairement que le travail d’évangélisation trouve son accomplissement dans le don de L’Esprit-Saint à celui qui accueille le message de Foi.
Sans ce don, l’œuvre de Rédemption du croyant serait incomplète. Car, selon la première Épître de Pierre, c’est le même Esprit qui a rendu la vie à Jésus dans la Résurrection et qui pour chacun de nous tend vers cette œuvre de renouvellement intérieur pour créer l’homme nouveau.
Devenir Chrétien, ce n’est pas adhérer à un message, à une doctrine, mais réaliser dans notre vie le mystère pascal pour parvenir comme Jésus à la pleine communion avec l’Amour Trinitaire.
Si, par sa Pâques, Jésus réalise le Salut pour chacun de nous, L’Esprit-Saint est celui qui saisit le croyant aux profondeurs de son être pour actualiser l’œuvre accomplie par Jésus.
« Moi, dit Jésus, je prierai Le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c’est L’Esprit de Vérité. (…) Vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous, et qu’il est en vous. »
Avec le départ de Jésus, ou du moins son absence sensible, nous pourrions nous sentir délaissés, orphelin comme livrés à nous-mêmes et devant alors nous accrocher à des paroles entendues et des gestes posés dans le passé.
Mais Jésus nous invite à accueillir le don du Père, L’Esprit-Saint répandu en nos cœurs comme le défenseur, le protecteur de notre Foi et le pédagogue pour notre Vie spirituelle.
Ainsi, d’une certaine manière, le bon usage de L’Esprit-Saint dans notre Vie de Foi consiste d’une part à l’accueillir comme hôte intérieur qui ne nous laisse jamais seuls, d’autre part à nous réfugier en Lui comme notre défenseur, et enfin à nous entretenir avec Lui comme notre maître spirituel.
Et c’est dans ces trois manières d’être avec nous que L’Esprit-Saint pourra déployer ses sept dons pour achever l’œuvre du Père accomplie par Jésus : don de sagesse, de conseil et de force, don d’intelligence et de sciences, don de piété et de crainte du Seigneur.
Depuis les années 30, nous vivons en Église tout un renouveau théologique et spirituel autour de L’Esprit-Saint pour lui redonner toute sa place dans la Vie de l’Église et la Vie spirituelle des Chrétiens.
Le premier ouvrage qui connut un certain succès en 1938 fut celui du Père Victor DILLAR, un Jésuite, qui écrivit un ouvrage sur L’Esprit-Saint intitulé « Au Dieu inconnu », puis il y eut bien sûr toute la préparation et la célébration du Concile Vatican II, et encore le Renouveau charismatique.
Tout cela nous invite à renouveler notre relation avec L’Esprit-Saint comme l’acteur central de notre Vie spirituelle, comme hôte intérieur, protecteur et pédagogue pour notre Foi.
Dans une relation personnelle et intime avec Celui qui est déjà là quand, dans la Prière, nous prenons le temps de l’écoute, nous créons l’espace qui permet à L’Esprit-Saint d’agir en nous.
Nous entrons ainsi dans un dialogue avec Celui qui fait de notre corps son Temple, c’est-à-dire le lieu de la rencontre et de la célébration, celui qui nous habite au plus intime de nous-mêmes et désire de nous transformer de l’intérieur.
Le Baptême, achevé par la Confirmation, nous dispose de façon permanente à cette écoute et à un dialogue avec L’Esprit pour nous laisser agir par Lui. Et c’est ainsi, par cette œuvre de L’Esprit en nous, que la vie et les paroles de Jésus deviennent actuelles et toujours nouvelles pour chacun de nous et pour son Église.
Sans Lui, notre Vie Religieuse et spirituelle ne serait qu’une commémoration d’un passé révolu, avec Lui, tout devient actuel et nouveau, et Il nous oriente vers la pleine réalisation des promesses dont la Résurrection de Jésus constitue les arrhes.
C’est pourquoi Jésus peut nous dire : « D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus (car il n’a pas reçu L’Esprit-Saint), mais vous (qui avez reçu L’Esprit-Saint), vous me verrez vivant et vous vivrez aussi. »
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_46
Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine).
Je l'aimerai, et je me manifesterai à lui
Aujourd'hui comme Il le fit alors avec ses disciples, Jésus prend congé de nous, car Il retourne au Père pour être glorifié.
Les disciples paraissent tristes, qui le regardent encore avec les seuls yeux de la chair, un regard humain qui ne croit, n'accepte et ne s'attache qu'à ce qui se voit et se touche.
Ce sentiment, que l'on trouve encore aujourd'hui chez nombre de Chrétiens, pousse Le Seigneur à assurer:
«Je ne vous laisserai pas orphelins» (Jn 14,18), car Il demandera au Père de nous envoyer «un autre Défenseur» (Avocat, Intercesseur: Jn 14,16), «L'Esprit de Vérité» (Jn 14,17); en outre, même si le monde ne le «verra plus», «vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi» (Jn 14,19).
Ainsi, la confiance et la compréhension de ces paroles de Jésus susciteront chez le véritable disciple l'Amour, qui se montrera clairement dans le fait de «recevoir ses Commandements» et d'y «rester fidèle» (cf. v. 21).
Mieux: qui vit ainsi sera aimé de la même manière par Le Père, et Lui-Le Fils- aimera son disciple fidèle et se manifestera à lui (cf. v. 21).
Que de paroles d'encouragement, de confiance et de promesse nous sont adressées en ce Dimanche!
Au milieu des préoccupations quotidiennes -où notre cœur est obscurci par les ombres du doute, du désespoir et de la fatigue pour des choses qui paraissent n'avoir pas de solution ou être engagées dans une voie sans issue- Jésus nous invite à le sentir toujours présent, à savoir découvrir qu'Il est vivant et qu'Il nous aime.
À qui franchit fermement le pas de vivre ses Commandements, Il garantit qu'Il se manifestera à lui dans la plénitude de sa Vie nouvelle et ressuscitée.
Aujourd'hui, il se manifeste à nous vivant et présent dans les enseignements des Écritures que nous écoutons et dans l'Eucharistie que nous recevons.
-Que ta réponse soit celle d'une Vie renouvelée, qui se donne en vivant ses Commandements, celui de l'Amour en particulier.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-05-17/%22Je-ne-vous-laisserai-pas-orphelins%22
HYMNE : LUMIÈRE ENFOUIE SOUS LE BOISSEAU
Lumière enfouie sous le boisseau,
Le prince de l'ombre m'épuise !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau de feu, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous conduire au jour,
Mon Jour qui lève aux cieux nouveaux,
Par le jardin où j'agonise.
Parole atteinte par les eaux,
L'angoisse me force au silence !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau vainqueur, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous parler de paix,
Ma Paix qui règne aux cieux nouveaux,
Puisque la croix me fait violence.
Victime offerte à mes bourreaux,
Mon corps n'est plus rien que blessure !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau de Dieu, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous combler de joie,
Ma Joie qui s'ouvre aux cieux nouveaux,
Puisqu'au calvaire on me torture.
Semence enfouie dans le tombeau,
La mort m'a couché sous la pierre !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau vivant, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous donner la vie,
Ma Vie qui fait les cieux nouveaux,
Dans la cité de notre Père.
HYMNE : J’AI VU L’EAU VIVE
J’ai vu l’eau vive
jaillissant du cœur du Christ, alléluia !
Tous ceux que lave cette eau
seront sauvés et chanteront : alléluia !
J’ai vu la source
devenir un fleuve immense, alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
chantaient leur joie d’être sauvés, alléluia !
J’ai vu le Temple
désormais s’ouvrir à tous, alléluia !
Le Christ revient victorieux,
montrant la plaie de son côté, alléluia !
J’ai vu le Verbe
nous donner la paix de Dieu, alléluia !
Tous ceux qui croient en son nom
seront sauvés et chanteront : alléluia !
HYMNE : PÂQUE DE JÉSUS CHRIST SAUVEUR !
Pâque de Jésus Christ Sauveur !
Il règne en sa victoire,
Triomphe de l'amour :
Ses bras ouverts en croix
Dressent vers Dieu
L'angoisse de la vie
Et portent vers lui nos cœurs.
Vivre ressuscités pour Dieu
Dans la lumière neuve,
Aurore de la joie :
Les hommes surgiront
Au grand espoir
Qui monte dans leur corps
À l'aube de ce matin.
Peuple des baptisés, marqués
Du Sceau de la promesse,
Témoins de Jésus Christ,
Venez manger la chair,
Boire le sang
Du Fils aimé de Dieu
Pour vivre de son Esprit.
L'heure paraît déjà : veillez !
Car Dieu dresse la table
Aux noces de l'Agneau :
Le Maître et le Seigneur
Vient nous servir
Le vin de son retour :
Victoire de charité.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout puissant, accorde-nous, en ces jours de Fête, de célébrer avec ferveur Le Christ Ressuscité : que le mystère de Pâques dont nous faisons mémoire reste présent dans notre vie et la transforme.
Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)… (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à Lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par Lui le Pardon de ses péchés.
Parole de Dieu : (He 10, 12-14)… (Office des Vêpres).
Jésus-Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la sainteté.
Date de dernière mise à jour : 17/05/2020
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