Eucharistie du Dimanche 07 Février 2016 : Cinquième Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 07 Février 2016 : Cinquième Dimanche du Temps Ordinaire.

Fête de Saint Égide Marie de St Joseph, Religieux o.f.m. (1729-1812).
Fête du Bienheureux Pie IX, Pape (255ème) de 1846 à 1878 (? 1878).
Fête de la Bienheureuse Rosalie Rendu, Sœur de Saint-Vincent-de-Paul (? 1856).
Fête de la Bienheureuse Eugénie Smet (Marie de la Providence), Fondatrice des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire (? 1871).
Fête de la Bienheureuse Clara Ludmilla Szczesna, Religieuse polonaise, Cofondatrice de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus. (1863-? 1916).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 6,1-2a.3-8… Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.4-5.7c-8… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Carmel.
Autre commentaire de l’Abbé Blas RUIZ i López (Ascó, Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Chiesa s egidioDimanche 07 Février 2016 : Fête de Saint Égide Marie de St Joseph, Religieux o.f.m. (1729-1812).
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Saint Égide Marie de St Joseph.

Popepiusix 1Dimanche 07 Février 2016 : Fête du Bienheureux Pie IX, Pape (255ème) de 1846 à 1878 (? 1878).
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Bienheureux Pie IX, Pape (255ème).

Sr rosalie 9 2Dimanche 07 Février 2016 : Fête de la Bienheureuse Rosalie Rendu, Sœur de Saint-Vincent-de-Paul (? 1856).
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Bienheureuse Rosalie Rendu.

80468040 o 1Dimanche 07 Février 2016 : Fête de la Bienheureuse Eugénie Smet (Marie de la Providence), Fondatrice des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire (? 1871).
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Bienheureuse Eugénie Smet (Marie de la Providence).

Cofundadora1 2Dimanche 07 Février 2016 : Fête de la Bienheureuse Clara Ludmilla Szczesna, Religieuse polonaise, Cofondatrice de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus. (1863-? 1916).
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Bienheureuse Clara Ludmilla Szczesna.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 6,1-2a.3-8.
L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple.
Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds, et deux pour voler.
Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire. »
Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée.
Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! »
L’un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel.
Il l’approcha de ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. »
J’entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ? » Et j’ai répondu : « Me voici : envoie-moi ! »

 

Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.4-5.7c-8.
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
« Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur ! »

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l’œuvre de tes mains.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11.
Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que vous tenez bon,
c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,
et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,
il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois – la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont endormis dans la mort –,
ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.
Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.
Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi.
Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà ce que nous proclamons, voilà ce que vous croyez.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.
Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. »
En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.»
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 43, 5-6 ; CCL 41, 510-511 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 396 rev.)

« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »

Qu'elle est grande la Bonté du Christ ! Pierre a été pêcheur, et maintenant un orateur mérite un grand éloge s'il est capable de comprendre ce pêcheur.
Voilà pourquoi l'apôtre Paul dit en s'adressant aux premiers Chrétiens : « Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages... Ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose » (1Co 1,26-28).

Car si Le Christ avait choisi en premier lieu un orateur, l'orateur aurait pu dire : « J'ai été choisi pour mon éloquence ».
S'il avait choisi un sénateur, le sénateur aurait pu dire : « J'ai été choisi à cause de mon rang ». Enfin, s'il avait choisi un empereur, l'empereur aurait pu dire : « J'ai été choisi en raison de mon pouvoir ».
Que ces gens-là se taisent, qu'ils attendent un peu, qu'ils se tiennent tranquilles. Ils ne seront pas oubliés ni rejetés ; qu'ils attendent un peu, parce qu'ils pourraient se glorifier de ce qu'ils sont en eux-mêmes.

« Donne-moi, dit Le Christ, ce pêcheur, donne-moi cet homme simple et sans instruction, donne-moi celui avec qui le sénateur ne daigne pas parler, même quand il lui achète un poisson.
Oui, donne-moi cet homme. Lorsque je l'aurai rempli, on verra clairement que c'est moi seul qui agis.
Certes, j'accomplirai aussi mon œuvre dans le sénateur, l'orateur et l'empereur..., mais mon action sera plus évidente dans le pêcheur.
Le sénateur, l'orateur et l'empereur peuvent se glorifier de ce qu'ils sont : le pêcheur, uniquement du Christ.
Que le pêcheur vienne leur enseigner l'humilité qui procure le Salut. Que le pêcheur passe en premier. »

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/5eme-Dimanche-T-O-C.html
Carmel.

La chance de se découvrir pécheur.

La liturgie de ce jour nous donne de lire deux récits de vocation, celle du prophète Isaïe, et celle de l’apôtre Pierre.
Dans les deux cas, Dieu se cherche un messager, quelqu’un qui va porter sa parole. Pour le prophète Isaïe, c’est une vision impressionnante, convaincante sur le champ.
Pour l’apôtre Pierre, c’est un miracle, une pêche tout à fait miraculeuse.
Mais là n’est pas l’essentiel, le sentiment du merveilleux n’est pas le plus important. Le premier sentiment qui naît chez Isaïe comme chez Pierre, c’est celui d’une profonde indignité. Dieu se révèle et voici que soudains Isaïe et Pierre se savent pêcheurs, découvrent le besoin de la grâce pour eux.

D’une certaine manière, il le savait sans doute déjà un peu, mais du bout des lèvres, comme une pieuse convenance, comme tant de gens.
Mais au fond, il ne le savait pas vraiment, leur cœur n’avait pas encore été retourné, contrit pour de bon.
Il fallait que Dieu se révèle, et il suffisait qu’il le fît, ou qu’il commençât seulement à le faire. Remarquons que pour appeler un apôtre, Le Seigneur ne commence pas par éblouir directement l’intelligence de l’appelé.
Il préfère toucher le cœur, l’intelligence suivra, lorsque le cœur aura été contrit comme attendri.
Avec la première lueur que nous apercevons de Dieu, Le Seigneur aime paradoxalement nous faire percevoir les ténèbres de notre misère.
Il ne s’agit pas d’abord de nous humilier gratuitement, en perdant d’une certaine manière l’estime de nous-mêmes.
Mais il s’agit de connaître Le Seigneur, Dieu Notre père, dans ce qu’il est véritablement, c’est-à-dire l’Amour Miséricordieux.
Et je ne peux découvrir l’Amour Miséricordieux que dans la mesure où je découvre la nécessité pour moi de cette Miséricorde. Ainsi j’apprends à connaître Dieu tel qu’il est véritablement.

Pour se faire connaître, pour nous appeler à sa suite, et peut-être nous confier quelques missions à son service, Le Seigneur commence toujours de la même façon.
Il nous bouscule, nous déconcerte, nous fait découvrir que nous avons d’abord besoin de lui pour tenir debout. Isaïe a failli désespérer, « malheur à moi, je suis un homme aux lèvres impures ». Et Pierre est sur le point de tourner le dos à Jésus, « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur ».

Éloigne-toi ! Or c’est exactement le contraire qui va arriver, Jésus va s’approcher de lui. Les lèvres d’Isaïe sont-elles impures ? Eh bien le feu de L’Esprit-Saint les purifiera. Ce sentiment que partagent Isaïe et Pierre est la base de toute action apostolique qui est moins la publication d’une connaissance intellectuelle que la proclamation de l’œuvre de grâce du Seigneur pour chaque homme.
C’est une reconnaissance émerveillée devant Dieu et la reconnaissance que ce don est gratuit, sans rapport avec la misère de notre personne. Devenir saint, ce ne sera jamais ne plus avoir besoin de Dieu, de sa Grâce, de son Pardon.

Demeurer dans le repentir pour le Baptisé, c’est demeurer dans l’action de grâces. Tout d’abord parce que c’est la louange, la reconnaissance de l’œuvre merveilleuse du Seigneur pour chacun de nous, qui se réalise particulièrement dans la purification de notre cœur.
Et aussi, parce que le repentir permet à la grâce d’être en action, de faire œuvre de purification en nos cœurs, car alors nous sommes ouverts à ce don de Dieu.
En effet, ce qui me ferme radicalement à l’action de Dieu, c’est l’autosatisfaction, l’autosuffisance.
Tant que je considère n’avoir besoin ni de Dieu ni de personne, tant que je demeure satisfait de ce que je suis, de ce que j’ai, quelle place y a-t-il pour Dieu ?
Et si Le Seigneur m’invite à collaborer à son œuvre de grâce, à prendre ma responsabilité pour son service, ce ne sera jamais avec l’objectif de travailler pour ne plus avoir besoin de lui, et encore moins d’œuvrer comme si Lui ne faisait rien.

Et c’est là toute la chance de la découverte de notre faiblesse, de notre misère, et de notre péché dans nos vies.
La chance du pécheur, c’est de découvrir de plus en plus la nécessité de dépendre de la grâce pour tenir debout.
Ainsi l’avait compris St Paul : « Car moi, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m’a comblé n’a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres, à vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi. »

Le seul chemin sur lequel je suis sûr d’avancer à la rencontre de Jésus, c’est celui sur lequel je ne cesse de découvrir ma nécessaire dépendance, celui où je ne cesse de lui offrir mon péché que Lui seul peut combler et purifier, en redisant avec Pierre, « Seigneur, écarte-toi de moi, car je suis un homme pécheur ».
C’est une prière dont nous savons qu’elle ne sera jamais exaucée. Car Jésus ne s’écarte pas de celui qui a besoin de lui, mais celui qui, dans cette prière, s’écarte et meurt peu à peu, c’est le vieil homme en nous, le satisfait, le suffisant.
Dans cette prière, dans cette attitude de pauvreté spirituelle, nous invitons Jésus a réalisé pour nous son œuvre de Salut, comme une nouvelle incarnation.
Nous l’invitons à descendre auprès de nous, à demeurer avec nous, lui qui n’est venu sur Terre que pour inviter les pécheurs, les pauvres, les malades en tout genre.
Pouvoir confesser qu’on est indigne de la venue de Jésus, c’est la meilleure manière de l’accueillir, c’est la meilleure manière de l’accueillir tel qu’il veut se donner à nous, comme Amour Miséricordieux.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_45
Abbé Blas RUIZ i López (Ascó, Tarragona, Espagne).

«Sur ton ordre, je vais jeter les filets»

Aujourd'hui, l'Évangile nous offre le dialogue, simple et profond à la fois, entre Jésus et Simon-Pierre, dialogue que nous pourrions faire le nôtre: au bon milieu des eaux tempétueuses de ce monde du péché, nous nous battons pour nager à contre-courant, en cherchant la bonne pêche d’une annonce de l'Évangile dont la réponse soit fructueuse...

Et, c'est à ce moment, quand la plus crue réalité nous tombe indéfectiblement dessus; nos forces ne suffissent plus. Nous avons besoin désormais de quelque chose d'autre: la confiance en la Parole de celui qui nous a promis ne jamais nous laisser seuls. «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets» (Lc 5,5).

Nous pouvons comprendre cette réponse de Pierre dans le contexte des mots de Marie dans les noces de Cana: «Faites tout ce qu'Il vous dira» (Jn 2,5).
Et c'est en confiant dans l'accomplissement de la volonté du Seigneur que nos efforts deviennent efficaces.

Et cela, malgré nos limitations comme pécheurs: «Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur» (Lc 5,8).
Saint Irénée de Lyon découvre un aspect pédagogique dans le péché: celui qui est conscient de sa nature peccamineuse est capable de reconnaître sa condition de créature, et cette connaissance nous place au devant de l'évidence d'un Créateur qui nous surpasse.

Seulement celui qui, comme Pierre, a su accepter sa limitation, est capable d'accepter que les fruits de son travail apostolique ne sont pas à lui, mais à Celui qui s'est servi de nous comme d'un instrument.
Le Seigneur appelle les Apôtres à devenir pêcheurs d'hommes, mais le vrai pêcheur c'est Lui: le bon élève n’est que le filet qui recueille la pêche, et ce filet n'est effective que si l'on fait comme le firent les Apôtres: laissant tout, et suivant le Seigneur (cf. Lc 5,11).

 

Hymne : Reste avec nous, Seigneur Jésus

Reste avec nous, Seigneur Jésus,
Toi, le convive d’Emmaüs ;
Au long des veilles de la nuit,
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu,
Alors nos yeux t’ont reconnu,
Flambée furtive où notre cœur
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille ; et puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, Lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

 

Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-4)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, Le Père plein de Tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.

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