Eucharistie du Vendredi 27 Février 2015 : Vendredi de la 1ère semaine du Temps de Carême.

Eucharistie du Vendredi 27 Février 2015 : Vendredi de la 1ère semaine du Temps de Carême.

Fête de Saint Gabriel de l'Addolorata, Passioniste italien (1838-1862).

Fête de la Bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil-Martiny), Fondatrice de la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus, Martyre (1841- ✝ 1884).


Fête de la Bienheureuse Marie Caritas de l’Amour du Saint-Esprit (née Marie Joséphine Caroline Brader), Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée (1860- ✝ 1943).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 18,21-28… Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Thomas LANE (Emmitsburg, Maryland, États-Unis) et de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

57493331 22Vendredi 27 Février 2015 : Fête de Saint Gabriel de l'Addolorata, Passioniste italien (1838-1862).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Gabriel de l'Addolorata.

Moeder marie de jesus deluil martinyVendredi 27 Février 2015 : Fête de la Bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil-Martiny), Fondatrice de la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus, Martyre (1841- ✝ 1884).
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Bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil-Martiny).

Beata carita maria giuseppa carolina brader 2Vendredi 27 Février 2015 : Fête de la Bienheureuse Marie Caritas de l’Amour du Saint-Esprit (née Marie Joséphine Caroline Brader), Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée (1860- ✝ 1943).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie Caritas de l’Amour du Saint-Esprit.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Ézéchiel 18,21-28.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes décrets, s’il pratique le droit et la justice, c’est certain, il vivra, il ne mourra pas.
On ne se souviendra d’aucun des crimes qu’il a commis, il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée.
Prendrais-je donc plaisir à la mort du méchant – oracle du Seigneur Dieu –, et non pas plutôt à ce qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive ?
Mais le juste, s’il se détourne de sa justice et fait le mal en imitant toutes les abominations du méchant, il le ferait et il vivrait ? Toute la justice qu’il avait pratiquée, on ne s’en souviendra plus : à cause de son infidélité et de son péché, il mourra !
Et pourtant vous dites : “La conduite du Seigneur n’est pas la bonne”. Écoutez donc, fils d’Israël : est-ce ma conduite qui n’est pas la bonne ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ?
Si le juste se détourne de sa justice, commet le mal, et meurt dans cet état, c’est à cause de son mal qu’il mourra.
Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie.
Il a ouvert les yeux et s’est détourné de ses crimes. C’est certain, il vivra, il ne mourra pas.

 

Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.

J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.

Oui, près du Seigneur, est l'amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.»

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies au peuple d'Antioche, XX, 5 et 6 (trad. Tardif)

« Va d'abord te réconcilier avec ton frère. »

Voici ce que je proclame, ce que j'atteste, ce que je dis à voix retentissante : Qu'aucun de ceux qui ont un ennemi n'approche de la table sainte et ne reçoive le Corps du Seigneur ! Qu'aucun de ceux qui s'approche n'ait un ennemi ! Tu as un ennemi ? N'approche pas ! Si tu veux le faire, alors, va d'abord te réconcilier, puis reçois le Sacrement.

Ce n'est pas moi qui parle ainsi, c'est Le Seigneur qui le dit, lui qui a été crucifié pour nous ; pour te réconcilier à Son Père, il n'a pas refusé d'être immolé ni de répandre son Sang ; et toi, pour te réconcilier avec ton frère, tu ne veux même pas dire un mot, et prendre l'initiative d'aller le trouver ?
Écoute ce que dit Le Seigneur à propos de ceux qui te ressemblent : « Si tu présentes ton offrande à l'autel, et que là, tu te rappelles que ton frère a quelque chose contre toi ... »
Il ne dit pas : « Attends qu'il vienne te trouver, ou qu'il reçoive la visite d'un de tes amis comme réconciliateur », ou encore : « Envoie-lui quelqu'un d'autre », mais bien : « Toi, en personne, cours vers lui ! » « Va-t-en, dit-il, va d'abord te réconcilier avec ton frère. »

Incroyable ! Alors que Dieu ne se tient pas pour déshonoré de voir laissé de côté le don qu'on allait lui offrir, toi, tu t'estimerais déshonoré de faire le premier pas pour te réconcilier avec ton frère ?
Où trouver une excuse à pareille conduite ? Lorsque tu vois l'un de tes membres coupé, n'essaies-tu pas, par tous les moyens, de le réunir au reste de ton corps ?
Agis ainsi pour tes frères : lorsque tu les verras séparés de ton amitié, vite, ramène-les, n'attends pas qu'ils se présentent les premiers, mais toi, le premier, hâte-toi de réussir.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/38
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux: voilà la Loi et les Prophètes. (7,12)

On revient au début du sermon sur la montagne. Jésus vient de dire: N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir mais accomplir.
Matthieu souligne souvent la continuité entre l’œuvre du Christ et l’œuvre de Dieu dans l’Ancien Testament.
Mais en disant accomplir, c’est-à-dire réaliser, compléter, amener à sa perfection, il fait quand même une affirmation très sérieuse de son autorité.
Il peut, lui, ajouter à ce que Dieu a dit. Il ajoute du nouveau: cela, c’est l’aspect de la discontinuité.

Notre texte est un bel exemple de ces deux aspects.
Il parle de la justice: votre justice et la justice des scribes et des Pharisiens. Dans Matthieu, justice veut dire faire la volonté de Dieu.
Votre justice, votre façon de faire la volonté de Dieu, doit être plus que la façon de faire la volonté de Dieu des scribes et des Pharisiens. Il n’abolit pas la justice des scribes et des Pharisiens; elle existe encore.
Mais pour ceux qui veulent faire partie du Royaume, il met la barre plus haute. Et il donne une illustration.

Il a été dit aux anciens....Un verbe au passif est une façon d’éviter de prononcer le nom de Dieu. C’est une coutume Juive que Matthieu respecte et que, sans doute, Jésus utilisait également.
Donc Dieu a dit qu’un meurtrier devait répondre de son action devant un tribunal. Jésus, lui, donne trois exemples: se fâcher contre son frère, l’insulter (en fait, lui dire sans cervelle), le maudire (le traiter de renégat).
La première faute est passible du tribunal, comme le meurtre.
La seconde est passible du sanhédrin (la cour suprême) et la troisième parle de la géhenne, c’est-à-dire la condamnation par Dieu après la mort.

Comparées à un meurtre, ces fautes sont peut-être des blessures importantes pour l’amour propre mais ne sont quand même pas de la même importance physique.
Le contraste est certainement intentionnel.

On prépare la version négative de la règle d’or: il ne faut pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait qu’ils nous fassent.
Mais Jésus ira plus loin. Après les actions et les paroles, il ira jusqu’aux intentions et aux attitudes intérieures.
Et, comme nous l’avons vu, il terminera le Sermon par la règle d’or dans toute son exigence positive:
Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux: voilà la Loi et les Prophètes. (7,12)
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4124.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Dieu Lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lecture).

L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère. Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la Charité.
Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de Charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes.
Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.

La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice.
Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence.
Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser. Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».

Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu.
Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion.
Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).

Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable.

Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes.
Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre. Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance Divine :
Elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime.

Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » : il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.

Ces paroles de Notre-Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché.

Dieu lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.).
Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère.
Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies.

Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt L’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice : “va te réconcilier avec ton frère” ».
En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.

Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel. N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).

« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’Amour, l’abondance du rachat, c’est Toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129).
Donne-nous en ce temps de Carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.).

Renouvelés dans L’Esprit Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la Paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».
Père Joseph-Marie

 

Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_12
Abbé Thomas LANE (Emmitsburg, Maryland, États-Unis).

Laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère

Aujourd'hui, le Seigneur, qui parle de ce qui se passe dans nos cœurs, nous incite à la conversion.
Le commandement dit «Tu ne commettras pas de meurtre» (Mt 5,21); mais Jésus nous rappelle qu'il y a plusieurs façons de tuer les autres.
Nous pouvons détruire la vie des autres si nous nourrissons une colère excessive dans nos cœurs envers eux ou si nous les insultons (cf. Mt 5,22).

Le Seigneur nous appelle à être des gens intègres: «Laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère» (Mt 5,24).
La Foi que nous pratiquons dans la Célébration de la Liturgie devrait s'écouler dans nos vies quotidiennes et affecter notre façon de vivre.
C'est pourquoi Jésus nous demande de nous réconcilier avec nos ennemis.

Un premier pas sur ce chemin de réconciliation est de prier pour nos ennemis comme Jésus nous l'a demandé.
Et si nous trouvons cela difficile il serait bon d'évoquer en nous l'image de Jésus mourant pour tous ceux qui nous sont antipathiques.
Si nous avons été sérieusement blessés par d'autres, prions Le Seigneur de cicatriser ces souvenirs douloureux et d'obtenir la grâce de pouvoir pardonner.
Et, lorsque nous prions, demandons au Seigneur de revenir avec nous au temps et au lieu de l'offense et d'y mettre son Amour, pour que nous puissions être libres de pardonner.

Comme le Pape Benoît XVI a écrit: «Nous ne pouvons pas communiquer avec Le Seigneur, si nous ne communiquons pas entre nous.
Si nous voulons nous présenter à Lui, nous devons également nous mettre en mouvement pour aller les uns à la rencontre des autres.
C'est pourquoi il faut apprendre la grande leçon du Pardon: ne pas laisser notre âme être rongée par le ressentiment, mais ouvrir notre cœur à la magnanimité de l'écoute de l'autre, ouvrir notre cœur à la compréhension à son égard, à l'éventuelle acceptation de ses excuses, au don généreux des nôtres».

 

Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux»

Aujourd'hui, Jésus nous appelle d'aller au-delà du légalisme : "Je vous dis que, si votre justice n'est pas plus grande que celle-là des scribes et Pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux" (Mt 5,20).
La Loi de Moïse remarque le minimum nécessaire pour garantir la cohabitation; mais le Chrétien, instruit par Jésus-Christ et plein du Saint-Esprit, a à essayer de surpasser ce minimum pour arriver au maximum possible de l'Amour.
Les maîtres de la Loi et les Pharisiens étaient des hommes sérieux stricts des commandements.
Après avoir révisé notre vie: qui d’entre nous pourrait dire de même ? Allons pourtant attentivement, pour ne pas mépriser son expérience religieuse.

Ce qu'aujourd'hui il nous apprend Jésus c’est à ne pas nous croire sûrs par le fait d'accomplir vaillamment quelques conditions requises avec lesquelles nous pouvons réclamer des mérites à Dieu, comme le faisaient les maîtres de la Loi et les Pharisiens.
Plutôt nous devons mettre l'emphase à l'Amour de Dieu et aux frères, l'Amour qui nous fera aller au-delà de la Loi simple et à reconnaître humblement nos fautes dans une conversion sincère.

Il y a celui qui dit : ' Je suis bon parce que je ne vole pas, je ne tue pas, ni je fais mal à personne '; mais Jésus nous dit que cela n'est pas suffisant, parce qu'il y a d'autres formes de voler et de tuer.
Nous pouvons tuer les illusions de l'autre, nous pouvons mépriser le prochain, l'annuler ou le laisser en marginal, pouvons lui garder rancune; tout cela aussi est tuer, non pas avec une mort physique, mais oui avec une mort morale et spirituelle.

Le long de la vie, nous pouvons trouver beaucoup d'adversaires, mais le pire de tous est soi même quand il s'écarte du chemin de l'Évangile.
Par cela, dans la recherche de la réconciliation avec les frères nous devons être d’abord réconciliés avec nous mêmes.
Saint Augustin nous dit : "Tandis que tu es adversaire de toi même, la Parole de Dieu sera ton adversaire. Deviens ami de toi même et tu te seras réconcilié avec elle".

 

Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé

Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
     Et soudain jaillit
     L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.

Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
     Et tu nous promets
     La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.

Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
     Et nous sommes sûrs
     De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.

Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
     Et le jour viendra
     Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde à tes fidèles, Seigneur, de s’appliquer de toute leur âme à la préparation de Pâques : que le renoncement imposé à notre corps porte en chacun de nous des fruits spirituels.

 

Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)… (Office des Laudes).
Parce qu’il a connu la souffrance, le Juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé Lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

 

Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)… (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la Vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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