Eucharistie du Mardi 29 Décembre 2015 : Cinquième jour dans l’Octave de Noël.

Eucharistie du Mardi 29 Décembre 2015 : Cinquième jour dans l’Octave de Noël.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Thomas Becket, Archevêque de Cantorbéry, Martyr (1117-1170).

Fête du Saint Roi David, fils de Jessé le Bethléémite, IIe roi d'Israël (Xe av JC).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Jean 2,3-11… Psaume 96(95),1-2a.2b-3.5b-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-35.
Commentaire de la Liturgie Byzantine.
SERMON DE SAINT BERNARD POUR L'ÉPIPHANIE : À la plénitude des temps est venue aussi la plénitude de la Divinité.
Autres commentaires de l’Abbé Daniel MEYNEN (Saint Aubain, Namur, Belgique) et de l’Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

St thomas becket 2Mardi 29 Décembre 2015 : Fête de Saint Thomas Becket, Archevêque de Cantorbéry, Martyr (1117-1170).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Thomas Becket.

David 2Mardi 29 Décembre 2015 : Fête du Saint Roi David, fils de Jessé le Bethléémite, IIe roi d'Israël (Xe av JC).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Roi David, fils de Jessé.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Jean 2,3-11.
Mes bien-aimés, voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus Christ : c'est en gardant ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n'est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa parole, l'amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en lui.
Celui qui déclare demeurer en lui doit marcher lui-même dans la voie où lui, Jésus, a marché.
Mes bien aimés, ce que je vous écris n'est pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous aviez dès le début. Ce commandement ancien, c'est la parole que vous avez entendue.
Et pourtant, ce commandement que je vous écris est nouveau, il l'est vraiment en Jésus et en vous, puisque les ténèbres sont en train de disparaître, et que déjà brille la vraie lumière.
Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres.
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute.
Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres l'ont rendu aveugle.

 

Psaume 96(95),1-2a.2b-3.5b-6.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-35.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »

 

Commentaire du jour.
Liturgie Byzantine.
Hymne acathiste à la Mère de Dieu (7e siècle), Ikos 9-16.

« Syméon les Bénit »

Les mages, qui savent lire les signes des astres, ont reconnu dans les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; ils ont adoré leur Maître, qui a pris la condition d'esclave (Ph 2,7). En lui offrant leurs présents, ils chantent à la Toute-Bénie :

Réjouis-toi, mère de la Lumière sans déclin
Réjouis-toi, reflet de la clarté de Dieu
Réjouis-toi, en qui s'éteint la brûlure du mensonge
Réjouis-toi, flambeau qui nous montre la Trinité

Réjouis-toi, car tu as chassé le tyran de son royaume
Réjouis-toi, tu nous montres le Christ Seigneur, Ami des hommes (Sg 1,6)
Réjouis-toi, en qui les idoles païennes sont renversées
Réjouis-toi, tu nous donnes d'être libérés de nos œuvres du néant

Réjouis-toi, en qui s'éteint le culte du feu païen
Réjouis-toi, en qui nous sommes affranchis du feu des passions
Réjouis-toi, tu conduis les croyants vers le Christ, Sagesse de Dieu (1Co 1,24)
Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations

Réjouis-toi, Épouse inépousée...

Quand Syméon était sur le point de quitter ce monde, toi Seigneur, tu lui as été présenté comme un petit enfant.
Mais il a reconnu en toi la perfection de la Divinité, et plein d'admiration pour toi, qui n'as pas de fin, il s'est écrié : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »...
Sans cesser d'être Dieu, le Verbe que rien ne peut contenir a pris chair dans notre condition humaine.
Sans quitter les réalités d'en haut, il est venu habiter le monde d'en bas, descendant tout entier dans le sein d'une Vierge digne d'acclamation :

Réjouis-toi, temple du Dieu de toute immensité
Réjouis-toi, porche du mystère caché depuis les siècles
Réjouis-toi, incroyable nouvelle pour les incroyants
Réjouis-toi, Bonne Nouvelle pour les croyants

Réjouis-toi, char de celui qui siège sur les Chérubins (Ps 79,2)
Réjouis-toi, trône de celui qui surpasse les Séraphins (cf Is 6,2)
Réjouis-toi, en qui les contraires sont conduits à l'unité
Réjouis-toi, en qui se joignent la virginité et la maternité

Réjouis-toi, en qui la transgression reçoit le pardon
Réjouis-toi, en qui le Paradis s'ouvre à nouveau
Réjouis-toi, clef du Royaume du Christ et porte du ciel
Réjouis-toi, espérance des biens éternels

Réjouis-toi, Épouse inépousée

Tous les anges dans le ciel ont été frappés de stupeur devant ton Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que les hommes n'ont jamais vu, tu t'es rendu visible aux mortels et tu as demeuré parmi nous (Jn 1,18.14).
Tous nous t'acclamons : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »

 

SERMON DE SAINT BERNARD POUR L'ÉPIPHANIE

À la plénitude des temps est venue aussi la plénitude de la Divinité.

Voici manifestées la bonté et l’humanité de Dieu notre Sauveur. Rendons grâce à Dieu qui fait ainsi abonder notre consolation dans cet état de pèlerins qui est le nôtre, dans cet exil, dans cette misère d’ici-bas.

Avant que n’apparaisse son Humanité, sa Bonté aussi demeurait cachée. Certes, elle existait auparavant, car la Miséricorde du Seigneur est de toujours.
Mais comment aurait-on pu savoir qu’elle était si grande ? Elle faisait l’objet d’une promesse, non d’une expérience. Aussi beaucoup d’hommes n’y croyaient pas.
Sans doute, à bien des reprises et de bien des manières, le Seigneur parlait par les prophètes. Moi, disait-il, je forme des pensées de Paix, et non de malheur.
Mais que pouvait bien répondre l’homme quand il éprouvait le malheur et ne connaissait pas la Paix ?
Jusqu’à quand allez-vous dire : Paix ! La Paix ! Alors qu’il n’y a pas de Paix ? C’est pourquoi les messagers de la Paix pleuraient amèrement, disant : Seigneur, qui aurait cru ce que nous avons entendu ?
Mais maintenant, que les hommes croient à ce qu’ils voient, car les affirmations du Seigneur sont vraiment infaillibles.
En effet, pour que même l’œil troublé ne demeure pas incapable de le voir, c’est dans le soleil qu’il a placé sa tente.

Voici que la Paix n’est plus promise mais envoyée, non plus remise à plus tard mais donnée, non plus prophétisée mais proposée.
C’est comme un couffin plein de sa Miséricorde que Dieu le Père a envoyé sur la Terre ; oui, dis-je, un couffin que la Passion devra déchirer pour laisser se répandre ce qu’il contient : notre Paix ; un couffin, peut-être petit, mais rempli.
Un petit enfant nous a été donné, mais en lui habite toute la plénitude de la Divinité. Lorsqu’est venue la plénitude des temps est venue aussi la plénitude de la Divinité. Elle est venue dans la chair, afin de se faire voir même de ceux qui sont charnels, et que son humanité ainsi manifestée permette de reconnaître sa Bonté.
En effet, dès que l’humanité de Dieu se fait connaître, sa Bonté ne peut plus rester cachée. Et comment aurait-il pu davantage mettre en relief sa Bonté qu’en revêtant ma chair ? — Ma chair, dis-je, non celle d’Adam, non celle qui était la sienne avant la chute.

Pourquoi déclare-t-il avec tant de soin sa Miséricorde, au point de faire sienne notre misère elle-même ?
Pourquoi est-il rempli d’une Bonté telle que la Parole de Dieu, pour nous, s’est faite herbe fanée ?
Seigneur, qu’est-ce que l’homme, pour que tu penses à lui ? Qu’est- il pour que ton cœur en fasse tant de cas ?
Voici où l’homme doit porter son attention pour découvrir quel souci Dieu prend de lui ; voici où l’homme doit apprendre quelle pensée et quel sentiment Dieu nourrit à son égard. N’interroge pas ce que tu souffres, toi, mais ce qu’il a souffert, lui.
À ce qu’il est devenu pour toi, reconnais ta valeur à ses yeux, afin que sa Bonté t’apparaisse à partir de son Humanité. En effet, l’abaissement qu’il accomplit dans son Humanité a été la grandeur même de sa Bonté, et plus il s’est rendu méprisable en ma faveur, plus il me devient cher.

Voici manifestées la Bonté et l’humanité de Dieu notre Sauveur, dit l’Apôtre. Oui, qu’elles sont grandes et évidentes, la Bonté de Dieu et son Humanité !
Quelle grande preuve de sa Bonté il nous a donnée, en prenant tant de soin pour ajouter à l’Humanité le Nom de Dieu.

 

Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_45
Abbé Daniel MEYNEN (Saint Aubain, Namur, Belgique).

Maintenant, Seigneur, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en Paix, car mes yeux ont vu ton Salut

Aujourd'hui, 29 décembre, nous fêtons le saint Roi David. Mais c'est toute la famille de David que l'Église veut honorer, et surtout le plus illustre de tous: Jésus, Fils de Dieu, Fils de David! Aujourd'hui, dans cet éternel “aujourd'hui” du Fils de Dieu, l'Ancienne Alliance, celle du temps du Roi David, reçoit son accomplissement et sa plénitude. Car, comme le relate l'Évangile de ce jour, l'Enfant-Jésus est présenté au Temple par ses parents pour accomplir la Loi ancienne: «Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: ‘Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur’» (Lc 2,22-23).

Aujourd'hui, l'ancienne prophétie s'éclipse pour faire place à la nouvelle: Celui que le Roi David avait annoncé en chantant ses psaumes messianiques est enfin entré dans le Temple de Dieu! C'est aujourd'hui le grand jour où celui que Saint Luc appelle Siméon va bientôt quitter ce monde d'obscurité pour entrer dans la vision de la Lumière éternelle: «Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples» (Lc 2,29-32).

Nous aussi, qui sommes le Temple de Dieu dans l'Esprit (cf. 1Co 3,16), soyons attentifs à recevoir Jésus en nous. Si nous avons le bonheur de pouvoir communier en ce jour, demandons à Marie, la Mère de Jésus, d'intercéder pour nous auprès de son Fils: que le vieil homme meurt et que l'homme nouveau (cf. Col 3,10) naisse enfin dans tout notre être, afin que nous soyons les nouveaux prophètes, ceux qui annoncent au monde entier la présence du Dieu trois fois saint, Père, Fils, et Saint-Esprit!

Comme Siméon, soyons prophètes par la mort du “vieil homme”! Comme le disait le Pape Jean-Paul II, «la plénitude de l'Esprit de Dieu s'accompagne (…) avant tout dans la disponibilité intérieure qui provient de la foi. Cela, le vieillard Syméon, ‘homme juste et pieux’ sur qui ‘reposait L'Esprit Saint’, en eut l'intuition au moment de la présentation de Jésus au Temple».

 

Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).

Mes yeux ont vu ton Salut

Aujourd'hui, nous contemplons la Présentation de l'Enfant Jésus au Temple, respectant ainsi le commandement de la loi de Moïse: la purification de la mère et la présentation et le rachat du nouveau-né.

La situation est décrite par Saint Josep-María Escrivá, dans le quatrième mystère joyeux de son livre "Le Saint Rosaire", en nous invitant à nous plonger dans la scène: «Cette fois-ci mon ami, ce sera toi qui portera la cage des tourterelles. Tu as vu? Elle —l'Immaculée Conception!— se soumet à la Loi comme si elle était immonde. Apprendras-tu avec cet exemple, enfant idiot, à obéir à la Sainte Loi de Dieu en dépit de tous les sacrifices personnels?

»Purifie-toi! Toi et moi nous avons vraiment besoin de purification! Expier, et au-delà de l'expiation, l'Amour. Un amour énergique, qui brûle la crasse de notre âme, et un feu qui allume avec des flammes divines la misère de notre cœur».

Cela vaut la peine de profiter de l'exemple de Marie pour "nettoyer" notre âme en cette période de Noël, en faisant une sincère confession sacramentelle, pour pouvoir recevoir le Seigneur dans les meilleures dispositions. Ainsi, Joseph présente en offrande deux tourterelles, mais surtout il offre sa capacité de faire avancer, avec son travail et son amour si chaste, le plan de Dieu pour la Sainte Famille, modèle de toutes les familles.

Simon a reçu de l'Esprit Saint la révélation qu'il ne mourrait pas sans voir le Christ. Il va au Temple et, en recevant le Messie dans ses bras pleins de joie, il dit: «Maintenant Seigneur, tu peux, conformément à ta parole, laisser ton serviteur aller en paix; parce que mes yeux ont vu ton salut» (Lc 2,29-30).
Pendant cette fête de Noël, contemplons avec des yeux remplis de Foi Jésus qui vient nous sauver grâce à sa naissance. Comme Syméon qui a entonné le chant d'action de grâces, réjouissons-nous en chantant devant la crèche, en famille, et dans notre cœur, car nous savons que l'Enfant Jésus nous a sauvés.

 

Hymne : Tout le ciel s’emplit

Tout le ciel s’emplit
D’une joie nouvelle :
On entend la nuit
Dire la merveille,
Fête sans pareille :
Le Sauveur est né,
L’Enfant-Dieu nous est donné.

Le Seigneur paraît,
Verbe de lumière :
L’univers connaît
La bonté du Père.
Dieu sur notre terre
Vient tracer la voie
Où chemineront nos pas.

Avec les bergers,
Avec tous les sages,
C’est le monde entier
Qui vers lui s’engage
Pour voir le visage
De l’Amour vivant
Qui pour nous s’est fait enfant.

Gloire à Jésus Christ,
Gloire au Fils du Père !
Gloire à son Esprit
Dont l’amour éclaire
L’éclatant mystère
Qui remplit le ciel :
Gloire à l’Homme-Dieu, Noël !

 

Hymne : À pleine voix chantons pour Dieu

À pleine voix chantons pour Dieu
Nos chants de joie, nos chants de fête !
Dieu est présent dans un enfant :
Sa gloire habite notre terre !
À pleine voix chantons pour Dieu
Nos chants de joie, nos chants de fête !

Ne pensons pas que Dieu se tait
Quand il se dit par sa naissance !
Dieu est ici et tout est dit
Cherchons où lève sa semence !
Ne pensons pas que Dieu se tait
Quand il se dit par sa naissance !

Ne marchons plus à perdre cœur
Par des chemins sans espérance !
Dieu va sauver le monde entier
En se chargeant de nos souffrances.
Ne marchons plus à perdre cœur
Par des chemins sans espérance !

Rien ne pourra nous séparer
De l’amitié que Dieu nous porte !
Par Jésus Christ et dans l’Esprit
Cette assurance est la plus forte :
Rien ne pourra nous séparer
De l’amitié que Dieu nous porte !

Pour annoncer les temps nouveaux,
Prenons le pain de sa tendresse !
Vienne le Jour de son retour :
Que tous les hommes le connaissent !
Pour annoncer les temps nouveaux,
Prenons le pain de sa tendresse !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu que nul œil ne peut voir, tu as dissipé les ténèbres du monde en lui envoyant ta Lumière ; tourne vers nous ton visage de Paix, et nos louanges proclameront l'incroyable largesse que tu nous fais dans la naissance de ton Fils unique. Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (He 1, 1-2)… (Office des Laudes).
Souvent, dans le passé, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes sous des formes fragmentaires et variées ; mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.

 

Parole de Dieu : (1 Jn 1, 1-3)… (Office des Vêpres).
Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la Vie.
Oui, la Vie s’est manifestée, nous l’avons contemplée, et nous portons témoignage : nous vous annonçons cette Vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Et nous, nous sommes en communion avec Le Père et avec Son Fils, Jésus Christ.

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