Eucharistie du Dimanche 26 Janvier 2014 : Troisième Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 26 Janvier 2014 : Troisième Dimanche du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saints Timothée et Tite, Évêques, Disciples et compagnons de saint Paul (1er s.).
(Mais la Célébration du 3ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Mémoire de Saints Timothée et Tite).
Fête du Bienheureux Gabriele Maria Allegra, Missionnaire Franciscain o.f.m., traducteur de la 1ère Bible en chinois (1907-1976).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre d'Isaïe 8,23b.9,1-3… Psaume 27(26),1.4abcd.13-14… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,10-13.17… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,12-23.
Commentaire de Saint Colomban (563-615), Moine, Fondateur de Monastères.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 26 Janvier 2014 : Fête de Saints Timothée et Tite, Évêques, Disciples et compagnons de saint Paul (1er s.).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Timothée et Tite.

Dimanche 26 Janvier 2014 : Fête du Bienheureux Gabriele Maria Allegra, Missionnaire Franciscain o.f.m., traducteur de la 1ère Bible en chinois (1907-1976).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Gabriele Maria Allegra.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 8,23b.9,1-3.
Dans les temps anciens, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ; mais ensuite, il a couvert de gloire la route de la mer, le pays au-delà du Jourdain, et la Galilée, carrefour des païens.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.
Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.

 

Psaume 27(26),1.4abcd.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie.

Je le crois, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,10-13.17.
Frères, je vous exhorte au nom de notre Seigneur Jésus Christ à être tous vraiment d'accord ; qu'il n'y ait pas de division entre vous, soyez en parfaite harmonie de pensées et de sentiments.
J'ai entendu parler de vous, mes frères, par les gens de chez Cloé : on dit qu'il y a des disputes entre vous.
Je m'explique. Chacun de vous prend parti en disant : « Moi, j'appartiens à Paul », ou bien : « J'appartiens à Apollos », ou bien : « J'appartiens à Pierre », ou bien : « J'appartiens au Christ ».
Le Christ est-il donc divisé ? Est-ce donc Paul qui a été crucifié pour vous ? Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?
D'ailleurs, le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l'Évangile, et sans avoir recours à la sagesse du langage humain, ce qui viderait de son sens la croix du Christ.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4,12-23.
Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens :
le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée.
A partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. »
Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.

 

Commentaire du jour.
Saint Colomban (563-615), Moine, Fondateur de Monastères.
12e Instruction spirituelle, 2-3 (trad. bréviaire 28e mar.).

« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée »

Christ, daigne allumer toi-même nos lampes, toi notre Sauveur plein de douceur ; fais-les brûler sans fin dans ta demeure, et recevoir de toi, lumière éternelle, une lumière indéfectible.
Que ta lumière dissipe nos propres ténèbres, et que par nous elle fasse reculer les ténèbres du monde.
Veuille donc, Jésus, je t’en prie, allumer ma lampe à ta propre lumière, et qu’ainsi, à cette clarté, m’apparaisse le Saint des saints où toi, Prêtre éternel des temps éternels, tu fais ton entrée sous les portiques de ce temple immense (He 9,11s).
Qu’à ta lumière je ne cesse de te voir, de tendre vers toi mon regard et mon désir. Alors, dans mon cœur, je ne verrai que toi seul, et en ta présence ma lampe sera toujours allumée et ardente.

Fais-nous la grâce..., puisque nous frappons à ta porte, de te manifester à nous, Sauveur plein d’amour.
Te comprenant mieux, puissions-nous n’avoir d’amour que pour toi, toi seul. Sois, nuit et jour, notre seul désir, notre seule méditation, notre pensée continuelle.
Daigne répandre en nous assez de ton amour pour que nous aimions Dieu comme il convient.
Remplis-nous de ton amour…, pour que nous ne sachions plus rien aimer sinon Toi, qui es éternel.
Alors les grandes eaux du Ciel, de la Terre et de la mer ne pourront éteindre en nous une si grande Charité, selon cette parole du Cantique des cantiques :
« Les grandes eaux n’ont pas pu éteindre l’amour » (8,7).
Qu’en nous se réalise, en partie tout au moins, ce progrès de l’Amour par ta Grâce, Seigneur Jésus.

 

Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/3eme-Dimanche-T-O-A.html

« Venez, suivez-moi »

« Venez, suivez-moi », dit Jésus.
Il dit cela par deux fois, en marchant su bord de la mer de Galilée, et quatre hommes les suivent, quatre hommes qui vivaient de la pêche.
Mais l’appel de Jésus nous concerne tous. Dans notre vie à tous et à toutes, Jésus est passé et il passe, en disant : « Viens, suis-moi ! » Que nous soyons mère de famille ou religieuse, artisan, employé ou moine, l’évangile d’aujourd’hui fait retentir dans notre vie, et donc dans notre cœur, l’appel de Jésus.

Essayons donc de comprendre, à partir de l’exemple des Apôtres, ce que le Maître attend de nous.
Il est clair, tout d’abord, que c’est Jésus qui appelle. Les maîtres, les professeurs, les gourous, on les choisit soi-même, parfois entre cent ; mais avec Jésus, c’est différent : il prend l’initiative, il passe, il s’arrête, il invite :
« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, dira Jésus lors du dernier repas ; mais c’est moi qui vous ai choisis et vous ai établis pour que vous alliez, vous, et que vous portiez du fruit » (Jn 15,26).

Ce n’est pas nous qui avons fait un cadeau à Dieu, qui avons fait à Jésus l’honneur de le suivre, mais lui qui nous a fait suffisamment confiance pour nous prendre à son service.

Quand Jésus appelle, il nous faut accepter certaines ruptures. C’est là un deuxième enseignement que nous suggère l’exemple des premiers apôtres.
Ils ont quitté les filets, la barque, leur père dans la barque. Ils ont vécu là une rupture avec le métier, les habitudes, le gagne-pain et une certaine forme de sécurité.
Ils ont dû accepter de lâcher l’avenir prévu, préparé, et les filets apprêtés pour la pêche selon des techniques longuement éprouvées ; et cela pour suivre Jésus.

Suivre Jésus, pour nous comme pour les apôtres, c’est marcher derrière lui, aller où il va, travailler là où il travaille, à son œuvre de Rédemption, accueillir ceux qu’il accueille, et chercher ce qu’il cherche : des adorateurs pour Le Père.
Mais si Jésus amène dans nos vies certaines ruptures, il s’occupe, lui, de la continuité. Nous resterons des hommes de la pêche, mais nous pêcherons avec le Pêcheur d’hommes.
Jésus nous demandera souvent une transposition de tout notre agir ; il fera servir nos capacités, mais à un autre niveau, celui du Règne de Dieu en marche.
Rien ne sera perdu du passé, de l’amour de la mer, du savoir-faire acquis dans la barque de Zébédée, et pourtant il faudra tout réapprendre, à l’école du nouveau Maître.

À travers les ruptures, c’est bien notre vie qui continue, notre réponse personnelle à Jésus ; mais pour chacun/e d’entre nous l’appel de Jésus demeure un mystère.
Parfois nous l’entendons de loin, comme une voix qui n’arrive pas à se faire entendre, couverte qu’elle est par la rumeur du désir ; parfois nous la percevons en nous comme un murmure, comme un ruisseau discret, mais inlassable, ou encore il nous parvient comme le souvenir vivant d’un grand oui déjà prononcé, comme le rappel paisible de la première rencontre.

C’est le mystère des choix de Dieu, de Dieu qui est libre, divinement libre, et qui sait à la fois le bonheur qu’il nous offre et le grand raccourci qu’il nous propose.
Tous nous sommes appelés ; nous sommes conviés à travailler à plein temps dans le champ du Père, à moissonner, ou à glaner, dans la moisson de Jésus.
Qui que nous soyons, nous pouvons rendre ce témoignage que les moments où nous sommes le plus fidèles à cet appel sont dans notre vie les instants ou les périodes de plus grande plénitude.

Savons-nous, voulons-nous suffisamment offrir ce témoignage à ceux et celles que le Christ met sur notre route, spécialement les jeunes qui veulent donner un sens à leur vie ?
Sans doute ont-ils besoin, plus que jamais, pour répondre à leur tour à l’invitation de Jésus : « Viens, suis-moi ! », de voir en nous des appelés heureux, des Baptisés qui n’ont pas été déçus dans leur amitié avec Le Christ, bref des passionnés de Jésus Seigneur.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_25
Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).

«Jésus, parcourant toute la Galilée»

Aujourd'hui, Jésus nous donne une leçon de "sainte prudence", parfaitement compatible avec l'audace et la bravoure.
En effet, Lui, qui n'a pas peur de proclamer la vérité, décide de se retirer, en apprenant que comme pour Jean-Baptiste, ses ennemis le cherchent pour le tuer: «Partez et allez-vous en d'ici, car Hérode veut vous tuer» (Lc 13,31)
Si les détracteurs de quelqu'un qui passait son temps à faire du bien, ont essayé de lui faire du mal, ne vous étonnez pas si vous aussi vous subissez des persécutions, comme nous l'a annoncé le Seigneur.

«Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée» (Mt 4,12). Il serait imprudent de défier le danger sans motif proportionné.
C'est seulement grâce à la Prière que nous pouvons discerner quand le silence et l'inactivité, le fait de laisser passer le temps, est un signe de sagesse ou de couardise ou de manque de force.
La patience, science de la paix, nous aide à prendre des décisions dans les moments difficiles, si nous ne perdons pas la vision surnaturelle des choses.

«Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple» (Mt 4,23).
Ni les nouvelles menaces, ni la peur du qu'en dira-t-on ou les critiques ne doivent nous détourner de faire le bien.
Ceux d'entre nous appelés à être sel et lumière, opérateurs du bien et de la vérité, nous ne pouvons pas céder au chantage des menaces, qui souvent ne sont qu'un danger hypothétique ou uniquement verbal.

Nous devons être décidés, audacieux, ne cherchant pas d'excuses pour repousser à "plus tard" l'action apostolique.
On dit que "plus tard" est l'adverbe des vaincus. C'est pour cela que Saint Joseph-Marie nous disait: «Une recette efficace pour ton esprit apostolique: Projets concrets, pas de samedi à samedi, mais du jour au lendemain (…)».

Faire la volonté de Dieu, être justes dans n'importe quelle situation, et suivre les décisions de nos consciences bien formées exige un courage que nous devons demander pour tous, car le danger de la couardise est grand.
Demandons à notre Mère du Ciel de nous aider à faire toujours et partout la volonté de Dieu, en imitant son courage au pied de la Croix.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui a donné à Tite et Timothée une vertu digne des Apôtres, fais que, soutenus par leurs Prières, vivant avec Justice et Piété dans ce monde, nous parvenions au Ciel, notre Patrie.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 3-5)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Jésus Christ Notre Seigneur : dans sa grande Miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la Résurrection de Jésus Christ pour une vivante espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement.
Cet héritage vous est réservé dans les Cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la Foi, en vue du Salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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