Eucharistie du Dimanche 10 Février 2013 : 5ème Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 10 Février 2013 : 5ème Dimanche du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de saint Benoît (480-543).
(Mais la Célébration du cinquième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de Sainte Scholastique).
Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre d'Isaïe 6,1-2a.3-8… Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.4-5.7c-8… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.
Commentaire du Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Autre commentaire de l’Abbé Blas RUIZ i López (Ascó, Tarragona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.

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Dimanche 10 Février 2013 : Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de saint Benoît (480-543).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Scholastique.

90099b.jpgDimanche 10 Février 2013 : Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 6,1-2a.3-8.
L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple.
Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds, et deux pour voler.
Ils se criaient l'un à l'autre : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l'univers. Toute la terre est remplie de sa gloire. »
Les pivots des portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se remplissait de fumée.
Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l'univers ! »
L'un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu'il avait pris avec des pinces sur l'autel.
Il l'approcha de ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné. »
J'entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et j'ai répondu : « Moi, je serai ton messager : envoie-moi. »

 

Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.4-5.7c-8.
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Tous les rois de la terre te rendent grâce
quand ils entendent les paroles de ta bouche.
Ils chantent les chemins du Seigneur :
« Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur ! »

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l'œuvre de tes mains.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11.
Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés ;
vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,
et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,
et il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois - la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts -
ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis.
Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé Apôtre, puisque j'ai persécuté l'Église de Dieu.
Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m'a comblé n'a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n'est pas moi, c'est la grâce de Dieu avec moi.
Bref, qu'il s'agisse de moi ou des autres, voilà notre message, et voilà votre foi.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.
Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth : la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu.
Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient.
Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. »
L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Sermon « A Particular Providence as Revealed in the Gospel » PPS vol. 3, n°9

Il t'appelle par ton nom

Dieu te regarde, qui que tu sois. Il « t'appelle par ton nom ». Il te voit et il te comprend, lui qui t'a fait.
Tout ce qu'il y a en toi, il le sait : tous tes sentiments et tes pensées propres, tes inclinations, tes goûts, ta force et ta faiblesse.
Il te voit dans tes jours de joie comme dans tes jours de peine ; il partage tes espoirs et tes tentations ; il prend à cœur toutes tes angoisses et tes souvenirs, tous les élans et tous les découragements de ton esprit ; il a compté tes cheveux...
Il t'entoure de ses bras et te soutient ; il t'élève et te repose. Il contemple ton visage, dans le sourire ou les pleurs, dans la santé ou la maladie.
Il regarde tes mains et tes pieds avec tendresse, il entend ta voix, le battement de ton cœur et jusqu'à ton souffle...

Tu es un être humain racheté et sanctifié, son enfant adoptif ; il t'a fait le don d'une part de cette gloire et de cette Bénédiction qui découlent éternellement du Père sur le Fils unique. Tu as été choisi pour être sien...
Qu'est-ce que l'homme, que sommes-nous, que suis-je, pour que le Fils de Dieu ait de moi un si grand souci ?
Que suis-je pour qu'il m'ait...élevé à la nature d'un ange, transformé la substance originelle de mon âme, m'ait refait — moi qui suis un pécheur depuis ma jeunesse — et pour qu'il ait fait de mon cœur sa Demeure, de moi son Temple ?
(Références bibliques : Jn 10,3; Mt 10,30; Ps 8,5; cf Gn 8,21, Ps 50,7; 1Co 3,16)

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_45.
Abbé Blas RUIZ i López (Ascó, Tarragona, Espagne).

Sur ton ordre, je vais jeter les filets.

Aujourd'hui, l'Évangile nous offre le dialogue, simple et profond à la fois, entre Jésus et Simon-Pierre, dialogue que nous pourrions faire le nôtre: au bon milieu des eaux tempétueuses de ce monde du péché, nous nous battons pour nager à contre-courant, en cherchant la bonne pêche d’une annonce de l'Évangile dont la réponse soit fructueuse...

Et, c'est à ce moment, quand la plus crue réalité nous tombe indéfectiblement dessus; nos forces ne suffissent plus.
Nous avons besoin désormais de quelque chose d'autre: la confiance en la Parole de celui qui nous a promis ne jamais nous laissez seuls.
«Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets» (Lc 5,5).

Nous pouvons comprendre cette réponse de Pierre dans le contexte des mots de Marie dans les noces de Cana: «Faites tout ce qu'Il vous dira» (Jn 2,5).
Et c'est en confiant dans l'accomplissement de la volonté du Seigneur que nos efforts deviennent efficaces.

Et cela, malgré nos limitations comme pécheurs: «Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur» (Lc 5,8).
Saint Irénée de Lyon découvre un aspect pédagogique dans le péché: celui qui est conscient de sa nature peccamineuse est capable de reconnaître sa condition de créature, et cette connaissance nous place au devant de l'évidence d'un Créateur qui nous surpasse.

Seulement celui qui, comme Pierre, a su accepter sa limitation, est capable d'accepter que les fruits de son travail apostolique ne sont pas à lui, mais à Celui qui s'est servi de nous comme d'un instrument.
Le Seigneur appelle les Apôtres à devenir pêcheurs d'hommes, mais le vrai pêcheur c'est Lui: le bon élève n’est que le filet qui recueille la pêche, et ce filet n'est effectif que si l'on fait comme le firent les Apôtres: laissant tout, et suivant le Seigneur (cf. Lc 5,11).

 

Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/5eme-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-C.html#evenement2035

« Jésus dit à Simon : Avance en eau profonde, et jette les filets pour pêcher. »

Jésus monta dans l’un de ces bateaux, qui était à Simon, et il lui demanda de s’éloigner un peu du rivage.
Puis il s’assit, et du bateau il instruisait les foules. Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre. Mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.
« Nous avons peiné toute la nuit » dit Pierre ! Jésus le sait. Pierre est dans cette peine du travail qui ne réussit pas dans ce monde.
Il est à l’intérieur de ce qui nous habite, de notre quotidien. Pierre dit à Jésus : « Sur ton ordre, je veux bien jeter les filets. »
Chacun de nous peut aussi dire à Jésus, « sur ton ordre, je veux bien avancer encore » mais nous ne sommes pas toujours avec lui.
Si nous le sommes, nous serons alors témoins de la grâce de Dieu : Pour Pierre et ses compagnons, il y eu une telle quantité de poissons qu’ils n’arrivaient plus à sortir le filet qui allait craquer.

L’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons : leurs filets se déchiraient.
Cette Parole de Jésus nous est donnée, c’est à chacun de nous qu’elle est adressée. Jésus veut que notre vie avec Lui soit d’une grande fécondité.
La difficulté est que nous ne croyons pas assez en nous, en Dieu, et dans la mission qui nous est confiée. « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre. »
Nous, pourrions dire la même chose ! Cela fait tellement de temps que nous attendons, des mois que nous demandons la délivrance.
Le temps est passé et nous faisons comme si ! Mais en fait, nous ne croyons plus au secours de Dieu. La vie qui nous est donnée est d’une grande valeur.
Il nous faut durer dans l’espérance qui est, en fait, d’une grande fragilité. Isaïe annonce avec force dans la première lecture : « L’un des Séraphins vola vers moi, tenant un charbon brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il l’approcha de ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, ton péché est pardonné. »
C’est le corps de Jésus ressuscité qui dans son Eucharistie vient sur nos lèvres. C’est plus que tous les charbons de l’univers.

Car l’effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite.

Nous sommes certains que Jésus nous touche de son Corps Ressuscité pour faire de nous les témoins de sa Bonne Nouvelle.
Cette Bonne Nouvelle est de nous aimer les uns les autres, c’est notre fécondité. Cet amour est possible parce que nous sommes unis au Fils de Dieu.
L’apôtre Paul dit : « Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu et la grâce dont il m’a comblé n’a pas été stérile ».
Nous voulons donner notre consentement car notre oui est capital : Jésus a ouvert pour nous un chemin d’humanité pour la Gloire du Père.
C’est par la Grâce de Dieu que nous sommes au service du Seigneur qui fait de moi un messager de la Bonne Nouvelle.

Nous demandons la Grâce d’être rejoints par cette parole : « Laissant tout, ils le suivirent. »

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dans ton Amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille ; et puisque ta Grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection.

 

Parole de Dieu : (Ap 7, 10.12)… (Office des Laudes).
Le Salut est donné par Notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l’Agneau ! Louange, Gloire, Sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à Notre Dieu pour les siècles des siècles Amen !

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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