Eucharistie du Mardi 27 Septembre 2016 : Mardi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mardi 27 Septembre 2016 : Mardi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).

Fête de Sainte Aquiline, Vierge et Martyre (+ 1764).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Job 3,1-3.11-17.20-23... Psaume 88(87),2-3.4-5.6.7-8... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,51-56.
Commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
ENTRETIENS DE SAINT VINCENT AVEC LES FILLES DE LA CHARITÉ.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

St vincent de paul 11Mardi 27 Septembre 2016 : Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Vincent de Paul.

Akiline 2Mardi 27 Septembre 2016 : Fête de Sainte Aquiline, Vierge et Martyre (+ 1764).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Aquiline.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Job 3,1-3.11-17.20-23.
Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
Il prit la parole et dit :
« Périssent le jour qui m’a vu naître et la nuit qui a déclaré : “Un homme vient d’être conçu !”
Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein de ma mère, n’ai-je pas expiré au sortir de son ventre ?
Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m’allaiter ?
Maintenant je serais étendu, au calme, je dormirais d’un sommeil reposant,
avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des mausolées,
ou avec les princes qui ont de l’or et remplissent d’argent leurs demeures.
Ou bien, comme l’avorton que l’on dissimule, je n’aurais pas connu l’existence, comme les petits qui n’ont pas vu le jour.
Là, au séjour des morts, prend fin l’agitation des méchants, là reposent ceux qui sont exténués.
Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à un malheureux, la vie à ceux qui sont pleins d’amertume,
qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne, qui la recherchent plus avidement qu’un trésor ?
Ils se réjouiraient, ils seraient dans l’allégresse, ils exulteraient s’ils trouvaient le tombeau.
Pourquoi Dieu donne-t-il la vie à un homme dont la route est sans issue, et qu’il enferme de toutes parts ? »

 

Psaume 88(87),2-3.4-5.6.7-8.
Seigneur, mon Dieu et mon salut,
dans cette nuit où je crie en ta présence,
que ma prière parvienne jusqu'à toi,
ouvre l'oreille à ma plainte.

Car mon âme est rassasiée de malheur,
ma vie est au bord de l'abîme ;
on me voit déjà descendre à la fosse,
je suis comme un homme fini.

Ma place est parmi les morts,
avec ceux que l'on a tués, enterrés,
ceux dont tu n'as plus souvenir,
qui sont exclus, et loin de ta main.

Tu m'as mis au plus profond de la fosse,
en des lieux engloutis, ténébreux ;
le poids de ta colère m'écrase,
tu déverses tes flots contre moi.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,51-56.
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.
Puis ils partirent pour un autre village.

 

Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Sermons divers, n° 1 (trad. Emery rev)

« Il prit avec courage la route de Jérusalem »

Frères, il est bien certain que déjà vous vous êtes mis à marcher vers la cité où vous habiterez ; ce n'est pas dans les fourrés que vous avancez, mais sur la route.
Mais je crains que cette vie vous donne l'illusion d'être longue et qu'ainsi elle vous apporte, non une consolation, mais bien plutôt de la tristesse.
Oui, je crains que certains, à la pensée qu'il leur reste une longue route à parcourir, se sentent gagnés par un découragement spirituel, qu'ils perdent l'espoir de pouvoir supporter tant de peines et si longtemps.
Comme si les consolations de Dieu ne remplissaient pas de joie l'âme des élus bien plus largement que la multitude des peines contenues dans leur cœur.

Actuellement, il est vrai, ces consolations ne leur sont encore données qu'à la mesure de leurs peines ; mais, une fois atteint le Bonheur, ce ne sera plus des consolations mais des délices sans fin que nous trouverons à la droite de Dieu (Ps 15,11).
Désirons cette droite, frères, elle qui nous embrasse dans notre être tout entier. Souhaitons ardemment ce Bonheur pour que le temps présent nous semble bref (ce qu'il est en réalité) en comparaison de la grandeur de l'Amour de Dieu.
« Les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la Gloire qui va bientôt se révéler en nous » (Rm 8,18).
Heureuse promesse, qu'il nous faut étreindre de tous nos vœux !

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Méditations, ch. 18

La route vers Jérusalem

Le poids de notre fragilité nous fait pencher vers les réalités d'ici-bas ; le feu de ton Amour, Seigneur, nous soulève et nous porte vers les réalités d'en haut. Nous y montons par l'élan de notre cœur, chantant les psaumes des montées. Nous brûlons de ton feu, le feu de ta Bonté ; c'est lui qui nous transporte.

Où nous fais-tu monter ainsi ? Vers la Paix de la Jérusalem Céleste. « J'ai tressailli de joie quand on m'a dit : Allons à la maison du Seigneur » (Ps 121,1).
Rien d'autre que le désir d'y demeurer éternellement ne nous y fera parvenir.

Tant que nous sommes dans notre corps nous cheminons vers toi. Ici-bas nous n'avons pas de cité permanente ; nous cherchons sans cesse notre demeure dans la cité à venir (He 13,14). Que ta grâce me conduise, Seigneur, au fond de mon cœur pour y chanter ton Amour, Toi mon Roi et mon Dieu...
Et me souvenant de cette Jérusalem Céleste, mon cœur y montera : vers Jérusalem ma vraie patrie, Jérusalem ma vraie mère (Ga 4,26).
Tu es son Roi, sa Lumière, son défenseur, son protecteur, son pasteur ; tu es sa Joie inaltérable ; ta Bonté est la source de tous ses biens inexprimables..., Toi qui es mon Dieu et ma Divine Miséricorde.

 

ENTRETIENS DE SAINT VINCENT AVEC LES FILLES DE LA CHARITÉ

Nous ne devons pas considérer un pauvre paysan ou une pauvre femme selon leur extérieur, ni selon ce qui paraît de la portée de leur esprit ; d’autant que bien souvent ils n’ont presque pas la figure ni l’esprit de personnes raisonnables.
Mais tournez la médaille, et vous verrez par les lumières de la Foi que Le Fils de Dieu, qui a voulu être pauvre, nous est représenté par ces pauvres ; qu’il n’avait presque pas la figure d’un homme en sa Passion, et qu’il passait pour fou dans l’esprit des Gentils, et pour pierre de scandale dans celui des Juifs ; et avec tout cela, il se qualifie l’évangéliste des pauvres : Il m’a envoyé porté la Bonne Nouvelle aux pauvres.

Ô Dieu ! Qu’il fait beau voir les pauvres, si nous les considérons en Dieu et dans l’estime que Jésus Christ en a faite !
Mais, si nous les regardons selon les sentiments de la chair et de l’esprit mondain, ils paraîtront méprisables.

Dieu aime les pauvres, et par conséquent il aime ceux qui aiment les pauvres ; car, lorsqu’on aime bien quelqu’un, on a de l’affection pour ses amis et pour ses serviteurs.
Or la petite Compagnie de la Mission tâche de s’appliquer avec affection à servir les pauvres, qui sont les bien-aimés de Dieu ; et aussi nous avons sujet d’espérer que, pour l’amour d’eux, Dieu nous aimera.

Il ne faut pas de retardement en ce qui est du service des pauvres. Si, à l’heure de votre oraison, le matin, vous devez allez porter une médecine, oh ! Allez-y en repos ; offrez à Dieu votre action, unissez votre intention à l’oraison qui se fait à la maison, ou ailleurs, et allez-vous-en sans inquiétude.

Si, quand vous serez de retour, votre commodité vous permet de faire quelque peu d’oraison ou de lecture spirituelle, à la bonne heure !
Mais il ne vous faut point inquiéter, ni croire avoir manqué, quand vous la perdrez ; car on ne la perd pas quand on la quitte pour un sujet légitime. Et s’il y a sujet légitime, mes chères filles, c’est le service du prochain.

Ce n’est point quitter Dieu que quitter Dieu pour Dieu, c’est-à-dire une œuvre de Dieu pour en faire une autre, ou de plus grande obligation, ou de plus grand mérite. Vous quittez l’oraison ou la lecture, ou vous perdez le silence pour assister un pauvre, oh ! Sachez, mes filles, que faire tout cela, c’est le servir.

Car, voyez-vous, la Charité est par-dessus toutes les règles, et il faut que toutes se rapportent à celle-là. C’est une grande dame. Il faut faire ce qu’elle commande.

Allons donc, et nous employons avec un nouvel amour à servir les pauvres, et même cherchons les plus pauvres et les plus abandonnés ; reconnaissons devant Dieu que ce sont nos seigneurs et nos maîtres, et que nous sommes indignes de leur rendre nos petits services.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3971.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde

« Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem ».
Notre-Seigneur est pleinement conscient que son « Heure » est venue. Loin de fuir, il fait face courageusement.
Littéralement : « il fixa fermement son visage sur la route qui devait le mener à Jérusalem ». Sans doute Jésus se souvient-il des paroles du prophète Isaïe, qu’il murmure dans son cœur pour se donner courage :
« Le Seigneur vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages ; c’est pourquoi j’ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 7).
Jésus n’attend pas passivement l’instant fatidique de son arrestation : il prend l’initiative et va au-devant de sa Pâque en se rendant délibérément à Jérusalem où il doit offrir sa vie pour le Salut du monde.

L’expression « être enlevé de ce monde » peut surprendre : par sa mort, Jésus va en effet être soustrait au regard de ses ennemis ; mais les disciples découvriront qu’en réalité il aura été élevé par Son Père dans la Gloire (cf. Ac 1, 1).
C’est donc en qualité de Messie que Notre-Seigneur se rend dans la ville Sainte pour y accomplir les Écritures.
Jésus semble pressé d’atteindre le terme du voyage : il prend au plus court, traversant la Samarie, territoire que les Juifs évitaient en raison de l’hétérodoxie des croyances de ce peuple mélangé.
Les Samaritains sont en effet les descendants des tribus venues d’Assyrie, importées au moment de la chute du Royaume du Nord (en 722) et de la déportation de sa population.

Chemin faisant, Notre-Seigneur poursuit son Ministère de prédicateur ambulant et envoie des émissaires pour annoncer sa venue et rassembler les foules.
La réaction des Samaritains était prévisible : ils refusent d’accueillir un Rabbi en pèlerinage vers la Cité Sainte des frères ennemis, qui est en concurrence avec leur propre lieu de culte, situé sur le Mont Garizim.

Rejeté par les (semi-)païens, Jésus devra l’être également par ses coreligionnaires pour entrer dans sa Gloire.
Il faut qu’il soit d’abord « élevé de terre » (Jn 12, 32) et rassemble autour de l’étendard de la Croix « les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52), avant de pouvoir faire descendre sur ses disciples « une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur eux.
Alors ils seront ses témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).
C’est donc pour féconder la future Mission de ses Apôtres que Notre-Seigneur va affronter sa Passion.

Le psaume 125 doit sans aucun doute nourrir la prière silencieuse de Jésus : « Qui sème dans les larmes, moissonne dans la joie. Il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes » (Ps 125, 5-6).
L’entourage du Seigneur est cependant loin de communier à ses dispositions intérieures. Enfermés dans leur conception humaine d’un Messie glorieux à qui rien ne résiste, et se souvenant qu’Élie avait fait tomber le feu du ciel sur les soldats envoyés par le roi Akhazias (II R 1, 10-14), les disciples envisagent de venger l’affront fait à leur Maître.

Sûrs d’être investis de sa puissance, ils lui proposent de détruire le village samaritain qui a refusé l’hospitalité au Messie de Dieu.
Une fois de plus, leur réaction manifeste combien il leur était difficile - comme pour nous d’ailleurs - d’accueillir la Parole de Jésus dans une « bonne terre » (Lc 8, 8), c’est-à-dire dans un cœur désencombré de ses a priori et disposé à se laisser instruire.
Pourtant, tout au long de ses enseignements, Notre-Seigneur n’a cessé d’insister sur le caractère bienveillant de sa Mission.
Depuis son discours-programme à Nazareth où il se présente comme « envoyé [de la part de Dieu] pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres » (Lc 4, 8), jusque sur la Croix où il intercède pour ses bourreaux - « Père, Pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 3-4) - Jésus nous révèle la Tendresse Miséricordieuse du Père : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10).

Mais il faudra que les disciples soient confrontés au drame de la Croix pour que « les écailles tombent de leurs yeux » (cf. Ac 9, 18) ; puis qu’ils soient bouleversés par la Résurrection pour se convertir à l’inouï de Dieu dans la Lumière de L’Esprit :
« “Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa Gloire ?”
Et, en partant de Moïse et de tous les prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait » (Lc 24, 25-27).

« Seigneur, dans ce monde qui te rejette, qu’il est difficile de garder cette attitude de Compassion et de bienveillance que tu as toujours manifestée à l’égard de tes détracteurs.
Ne permets pas que nous en rajoutions à ta souffrance en étant cause de conflits, de divisions, voire de violence.
“Reprends-nous vivement” lorsque nous prétendons défendre le Royaume de l’Amour au moyen des armes de ce monde, et apprends-nous à invoquer sur ceux qui refusent de t’accueillir, le seul Feu que tu consens à répandre sur terre : celui de ton Esprit de Charité et de Paix. »
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_236
Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).

Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda

Aujourd'hui, nous contemplons comment «Jacques et Jean, voyant cela, dirent: ‘Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du Ciel et les consume?’.
Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda» (Lc 9,54-55). Le Seigneur corrige les défauts des apôtres.

L'histoire d'un porteur d'eau indien raconte qu'il avait deux grandes jarres, suspendues aux extrémités d'un bâton qu'il portait sur ses épaules: l'une était parfaite, alors que l'autre jarre avait un éclat et perdait de l'eau.
Celle-ci voyait l'autre si parfaite et avait honte, alors un jour elle dit au porteur d'eau qu'elle était triste car à cause des fissures elle ne portait que la moitié d'eau qu'il pouvait porter et vendre.
Alors le porteur lui dit: «En rentrant à la maison regarde les fleurs qui poussent au bord du chemin.
Et la jarre vit des fleurs magnifiques, mais à nouveau elle se rendit compte qu'elle perdait de l'eau, elle se mit à dire «Je ne sers à rien. Je fais tout de travers».

Le porteur lui répondit: «T'es-tu rendu compte qu'il n'y a de belles fleurs que de ton côté? Je connaissais déjà tes fissures et j'ai voulu en tirer parti et j'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et tu les arroses tout au long du chemin et j'ai pu cueillir ces fleurs pour l'autel de la Sainte Vierge.
Sans toi, telle que tu es, je n'aurais pas pu faire une telle beauté».

D'une façon ou d'une autre, nous sommes tous des jarres fissurées, mais Dieu connaît ses enfants et nous donne la possibilité de tirer parti de nos fissures-défauts pour faire quelque chose de bien.

Ainsi l'apôtre Jean —qui aujourd'hui a envie de tout détruire— se convertit, après la réprimande du Seigneur, en l'apôtre de l'Amour.
Il n'a pas été découragé par les corrections, mais il a tiré parti de son caractère fougueux —sa passion— pour le mettre au service de l'Amour.
Nous aussi, nous devons tirer profit des corrections, des contrariétés —de la souffrance, de l'échec, des limitations— pour tout commencer et recommencer comme Saint Joseph-Marie définissait la sainteté: être docile au Saint Esprit afin de se convertir à Dieu et devenir ses instruments.

 

Hymne : Béni de Dieu

Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Vincent de Paul).
Seigneur, tu as donné à Saint Vincent de Paul toutes les qualités d'un apôtre pour secourir les pauvres et former les Prêtres ; accorde-nous une pareille ardeur pour aimer ce qu'il a aimé et pratiquer ce qu'il a enseigné.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)... (Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.

 

Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)... (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des justes par sa seule grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.

Commentaires

  • moise

    1 moise Le 23/05/2017

    Merci beaucoup de ces commentaires

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