Eucharistie du Lundi 12 Septembre 2016 : Lundi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 12 Septembre 2016 : Lundi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête du Saint Nom de Marie.

Fête de Saint Guy ou Guidon d'Anderlecht, Pèlerin (950-1012).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,17-26.33... Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,1-10.
Commentaire de Basile de Séleucie (?-v. 468), Évêque.
Autre commentaire de l’Abbé John A. SISTARE (Cumberland, Rhode Island, Etats-Unis).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Santissimo nome de maria 12 09 22Lundi 12 Septembre 2016 : Fête du Saint Nom de Marie.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête du Saint Nom de Marie.

7295Lundi 12 Septembre 2016 : Fête de Saint Guy ou Guidon d'Anderlecht, Pèlerin (950-1012).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Guy ou Guidon d'Anderlecht.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,17-26.33.
Frères, puisque j’en suis à vous faire des recommandations, je ne vous félicite pas pour vos réunions : elles vous font plus de mal que de bien.
Tout d’abord, quand votre Église se réunit, j’entends dire que, parmi vous, il existe des divisions, et je crois que c’est assez vrai,
car il faut bien qu’il y ait parmi vous des groupes qui s’opposent, afin qu’on reconnaisse ceux d’entre vous qui ont une valeur éprouvée.
Donc, lorsque vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez ;
en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas, et l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu.
N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? Méprisez-vous l’Église de Dieu au point d’humilier ceux qui n’ont rien ? Que puis-je vous dire ? vous féliciter ? Non, pour cela je ne vous félicite pas !
J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
Mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres.

 

Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,1-10.
En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.
Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.
Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela.
Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri !
Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.

 

Commentaire du jour.
Basile de Séleucie (?-v. 468), Évêque.
Homélie sur le centurion ; PG 85, 235s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 354 rev.)

« Dis seulement une parole »

« Seigneur, mon serviteur est couché, paralysé, et il souffre beaucoup. Même s'il est esclave, celui que ce mal étreint n'en est pas moins homme.
Ne regarde pas la bassesse de l'esclave, mais plutôt la grandeur du mal ».

Ainsi parlait le centurion ; et que dit la Bonté suprême ? : « Je viens et je le guérirai. Moi qui, par souci des hommes, me suis fait homme, qui suis venu pour tous, je n'en mépriserai aucun. Je le guérirai. »
Par la rapidité de sa promesse, Le Christ aiguillonne la Foi : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison. »
Tu vois comment Le Seigneur, comme un chasseur, a fait sortir la Foi cachée dans le secret ? « Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri de son mal, libéré de la servitude de sa maladie. Car moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres, je dis à l'un : 'Va', et il va, à l'autre : 'Viens', et il vient.
J'ai ainsi connu la force de ton pouvoir. À partir de celui que j'ai, j'ai reconnu celui qui me dépasse.
 Je vois les armées des guérisons, je vois les miracles en troupe attendre tes ordres. Envoie-les contre la maladie, envoie-les comme j'envoie un soldat. »

Jésus a été dans l'admiration et a dit : « Je n'ai pas trouvé une si grande Foi en Israël. Celui qui était étranger à la vocation, qui ne faisait pas partie du peuple de l'alliance, qui n'avait pas eu part aux miracles de Moïse, qui n'avait pas été initié à ses lois, qui n'avait pas connu les paroles prophétiques, a devancé les autres par sa Foi. »

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_217
Abbé John A. SISTARE (Cumberland, Rhode Island, Etats-Unis).

«Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle Foi!»

Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une question intéressante. Pourquoi le centurion de l'Évangile n'alla-t-il pas trouver personnellement Jésus, mais envoya en ambassade quelques notables juifs, pour qu'ils Lui demandent de venir guérir son serviteur?
Le centurion lui-même répond à notre place dans le passage évangélique: «Seigneur, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri» (Lc 7,7).

Ce centurion avait la vertu de Foi, qui croyait que Jésus pourrait opérer le miracle —s'il le souhaitait— par le seul effet de sa divine volonté.
Sa Foi lui faisait croire que, quelque soit l'endroit où Jésus se trouvât, il serait capable de guérir le serviteur malade.
Ce centurion était très convaincu de ce qu'aucune distance ne pouvait empêcher ou arrêter Jésus-Christ, s'il voulait mener à bien son œuvre de Salut.

Nous aussi, nous sommes appelés à avoir la même Foi dans nos vies. Parfois, nous pouvons être tentés de croire que Jésus est loin et qu'il n'écoute pas nos prières.
Mais la Foi éclaire nos esprits et nos cœurs en nous faisant croire que Jésus est toujours proche pour nous aider.
De fait, la présence salvifique de Jésus dans l'Eucharistie doit nous rappeler en permanence que Jésus est toujours proche.
Saint Augustin, avec les yeux de la Foi, croyait en cette réalité: «Ce que nous voyons, c'est le pain et le calice; c'est là ce que tes yeux te disent. Mais ce que ta Foi t'oblige à accepter, c'est que le pain est le Corps de Jésus-Christ et que dans le calice se trouve le Sang de Jésus-Christ».

La Foi illumine nos esprits pour nous faire voir la présence de Jésus au milieu de nous. Et, comme le centurion, nous dirons: «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit» (Lc 7,6).
Lorsque nous nous humilions devant Notre Seigneur et Sauveur, Il vient et s'approche pour nous guérir.
Nous laissons ainsi Jésus pénétrer notre esprit, entrer dans notre maison, pour guérir et fortifier notre Foi et nous amener jusqu'à la Vie éternelle.

 

Hymne : Esprit de Dieu, très pur Amour

Esprit de Dieu, très pur Amour,
Descends dans notre nuit obscure ;
Le temps nous tient, la chair nous dure,
Esprit de feu, très pur Amour !

Cœur du Très-Haut, soleil du Christ,
Console-nous du grand hiver ;
Transforme avec nous l’univers,
Vigne de grâce, Hôte infini !

Esprit de Dieu, très pur Amour,
dans notre nuit obscure ;
La soif nous tient, la mort nous dure,
Esprit de vie, très pur Amour !

Notre âme attend, notre âme a faim,
Sage conseil, ô Vérité,
De voir dans la pleine clarté
Le fruit parfait de tes desseins !

Esprit de Dieu, très pur Amour,
Descends dans notre nuit obscure ;
Destin nous tient, douleur nous dure,
Esprit de paix, très pur Amour !

Unique Amour, fais-nous ta proie,
Plie notre orgueil, panse nos plaies ;
De ta vigueur viens nous brûler,
Souffle de Dieu, Flamme de joie !

Esprit de Dieu, très pur Amour,
Descends dans notre nuit obscure ;
La chair nous tient, le temps nous dure,
Esprit du ciel, très pur Amour !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Oui, ô Marie ! Votre Nom sublime et admirable est sorti du Trésor de La Divinité ; car c'est La Sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce Nom au-dessus de tous les noms après celui de Votre Divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de Majesté et de Puissance, qu'il faut que, par respect pour ce Saint Nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le Ciel, sur la Terre et aux Enfers.
Richard de Saint-Laurent.

 

Parole de Dieu : (Jdt 8, 25-26a.27b)... (Office des Laudes).
Rendons grâce au Seigneur Notre Dieu qui nous éprouve comme nos pères. Rappelez-vous tout ce qu’il a fait avec Abraham et combien il a éprouvé Isaac et tout ce qui arriva à Jacob. C’est pour les avertir que Le Seigneur flagelle ceux qui s’approchent de Lui.

 

Parole de Dieu : (1 Th 3, 12-13)... (Office des Vêpres).
Que Le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un Amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous.
Et qu’ainsi il vous établisse fermement dans une sainteté sans reproche devant Dieu Notre Père, pour le jour où Notre Seigneur Jésus viendra avec tous les Saints.

Ajouter un commentaire