Eucharistie du Dimanche 25 Septembre 2016 : Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Dimanche 25 Septembre 2016 : Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire.

Fête de Saint Firmin, Évêque d'Amiens et martyr (+ 303).
Fête de Saint Nicolas de Flüe, patron de la Suisse (1417-1487).
Fête du Bienheureux Hermann Contract, le Boiteux, o.s.b. (1013-  † 1054).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Amos 6,1a.4-7... Psaume 146(145),6c.7.8.9a.9bc-10... Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,11-16... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint firmin eveque d amiens et martyr 11Dimanche 25 Septembre 2016 : Fête de Saint Firmin, Évêque d'Amiens et martyr (+ 303).
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Saint Firmin, Évêque d'Amiens.

648355nicolasdeflue 2Dimanche 25 Septembre 2016 : Fête de Saint Nicolas de Flüe, patron de la Suisse (1417-1487).
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Saint Nicolas de Flüe, patron de la Suisse.

Bienheureux hermann contractDimanche 25 Septembre 2016 : Fête du Bienheureux Hermann Contract, le Boiteux, o.s.b. (1013-  † 1054).
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Bienheureux Hermann Contract.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Amos 6,1a.4-7.
Ainsi parle le Seigneur de l’univers :
Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie.
Couchés sur des lits d’ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres de l’étable ;
ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ;
ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël !
C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n’existera plus.

 

Psaume 146(145),6c.7.8.9a.9bc-10.
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l'étranger.

Il soutient la veuve et l'orphelin,
il égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

 

Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,11-16.
Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur.
Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins.
Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne :
garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;
lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°50, 3-4 (trad. bréviaire)

Reconnaître Le Christ pauvre

Tu veux honorer le Corps du Christ ? Ne le méprise pas lorsqu'il est nu. Ne l'honore pas ici, dans l'église, par des tissus de soie tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vêtements.
Car celui qui a dit : « Ceci est mon Corps » (Mt 26,26), et qui l'a réalisé en le disant, c'est lui qui a dit : « Vous m'avez vu avoir faim, et vous ne m'avez pas donné à manger » et aussi : « Chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, c'est à Moi que vous ne l'avez pas fait » (Mt 25,42.45).
Ici le Corps du Christ n'a pas besoin de vêtements, mais d'âmes pures ; là-bas il a besoin de beaucoup de sollicitude...
Dieu n'a pas besoin de vases d'or mais d'âmes qui soient en or.

Je ne vous dis pas cela pour vous empêcher de faire des donations religieuses, mais je soutiens qu'en même temps, et même auparavant, on doit faire l'aumône...
Quel avantage y a-t-il à ce que la table du Christ soit chargée de vases d'or, tandis que Lui-même meurt de faim ?
Commence par rassasier l'affamé et, avec ce qui te restera, tu orneras son autel. Tu fais une coupe en or, et tu ne donnes pas « un verre d'eau fraîche » ? (Mt 10,42)...

Pense qu'il s'agit aussi du Christ, lorsqu'il s'en va, errant, étranger, sans abri ; et toi, qui as omis de l'accueillir, tu embellis le pavé, les murs et les chapiteaux des colonnes, tu attaches les lampes par des chaînes d'argent ; mais lui, tu ne veux même pas voir qu'il est enchaîné dans une prison.
Je ne dis pas cela pour t'empêcher de faire de telles générosités, mais je t'exhorte à les accompagner ou plutôt à les faire précéder par les autres actes de bienfaisance...
Donc, lorsque tu ornes l'église n'oublie pas ton frère en détresse, car il est un temple et de tous le plus précieux.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/26eme-Dimanche-T-O-Luc-16-19-31.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).

Le destin de Lazare

Seul Saint Luc nous a gardés des paraboles en deux scènes, comme celle que nous lisons aujourd’hui.
Double récit, double leçon ; mais aussi, avouons-le, double malaise pour nous, chrétiens du XXIe siècle. Commençons par analyser notre malaise, afin de mieux entrer dans la pensée de Jésus.

Tout d’abord la manière dont est décrit l’au-delà nous désarçonne un peu. Rassurons-nous : Jésus n’entend pas décrire la géographie du séjour des morts. Il reprend simplement l’imagerie traditionnelle dans son pays, pour mieux se faire comprendre et aller plus vite à l’essentiel.

Un autre point nous gêne : le récit semble dire que le riche est puni parce qu’il est riche, et le pauvre récompensé parce qu’il est pauvre.
En réalité Jésus fait allusion à une histoire populaire bien connue de son temps en Judée, celle du pauvre scribe et du riche publicain Bar Mayan, qui avait vécu comme un impie notoire.

Tous les auditeurs de Jésus savaient donc à quoi s’en tenir dès les premiers mots de la parabole : il s’agit d’un riche qui ne s’occupe ni des hommes ni de Dieu.
C’est l’irréligion et l’égoïsme qui sont punis, et inversement Dieu récompense la piété et la confiance du pauvre.
C’est d’ailleurs pourquoi Jésus lui donne un nom qui est tout un programme : Lazare, « Dieu est venu en aide ».

Une fois écartées ces difficultés, les leçons de la parabole apparaissent plus clairement. La première concerne la mort comme limite absolue.
Que l’on ait vécu dans le lin et la pourpre, ou couvert d’ulcères, mendiant à la porte des autres, un moment vient toujours où les choses prennent leur vraie valeur.
Et dans la pensée de Jésus, ce moment-là doit éclairer toute la vie d’un croyant.

La mort, qui totalise toutes les fidélités d’une existence, fixe aussi l’homme définitivement dans ses choix. C’est donc avant qu’il faut se convertir ; c’est avant qu’il soit faut choisir et ouvrir les yeux.
Or le riche de la parabole s’est aveuglé à longueur de vie. Il n’a pas vu le besoin qu’il avait de Dieu et de son pardon ; il n’a pas vu Lazare, qui ne réclamait rien, et qui guettait, non pas tellement les miettes qui tombaient de la nappe, mais ces morceaux de mie dont on se servait, dans les maisons très riches, pour s’essuyer les doigts, et qu’on jetait sous la table.

Jusqu’au dernier moment le scénario des choses d’ici-bas peut faire illusion : Lazare meurt, dans l’oubli général ; le riche meurt à son tour, et toute la ville est là pour le porter en terre. Mais au-delà, tout change. L’au-delà, c’est le domaine de Dieu, et rien ni personne n’empêchera jamais Dieu d’être à la fois, et mystérieusement, le créateur et le juge, l’infiniment bon et l’infiniment lucide.

La mort égalitaire n’opère pas la justice, et c’est Dieu Lui-même qui se réserve d’apprécier pour chacun, au-delà de la qualité de la vie, la qualité du cœur.
Nous voudrions pouvoir échapper à cette logique de nos propres choix ; mais Jésus insiste, et il met sur les lèvres d’Abraham des paroles étranges : « Entre vous et nous un grand abîme a été disposé. »
Ce n’est qu’une image, bien sûr, mais c’est l’image de l’irréversible. Il fut un temps, le temps même de la vie, où le riche impie pouvait quelque chose pour Lazare : les bouchées de pain qu’il gaspillait en un repas auraient nourri le pauvre toute une semaine.
Mais maintenant, dans l’au-delà, même Lazare, même l’ami d’Abraham ne peut plus rien pour lui.

L’autre leçon de la parabole a trait aux six frères, et rappelle sous une autre forme l’exigence de la conversion.
S’il est trop tard pour le frère mort, il est encore temps pour les cinq survivants ; mais Jésus ne veut pas qu’on s’illusionne sur les moyens à prendre.
Ce qui convertit, ce ne sont pas les expériences extraordinaires. Même si l’un de nos défunts revenait parmi nous, passé le premier saisissement, nous retomberions dans notre médiocrité.

Car personne ne peut répondre à notre place, et si la Parole de Dieu ne suffit pas pour nous retourner le cœur, que pourrait faire une parole d’homme ?
Nous avons Moïse, nous lisons les Prophètes ; bien plus, « en ces jours qui sont les derniers, Dieu nous a parlé par Son Fils » (Hb 1,2).
Si nous ne sommes pas convaincus par une telle preuve d’Amour, qui pourra jamais nous parler d’Espérance ?

Ce qui change une vie et la retourne vers Dieu, c’est la décision d’accueillir la Parole de son Envoyé.
C’est bien le sens de notre démarche ce matin. Si nous sommes réunis, malgré toutes nos différences, malgré le poids de nos richesses ou de nos pauvretés, c’est parce que nous croyons que Le Christ, aujourd’hui encore, nous ouvre la route de la conversion, et que son Évangile peut encore donner sens à notre Vie.

Si nous sommes là, unis dans la prière, c’est parce que nous mettons ensemble notre Espérance dans le même Seigneur, et c’est pour nous ouvrir ensemble à la Vie qu’il nous apporte.
Il vient de nous rappeler avec force son message de solidarité ; il nous invite maintenant à sa table pour un avant-goût du banquet de l’au-delà.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d ;

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_234
Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).

«Mon enfant (…) rappelle-toi: Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur»

Aujourd'hui, Jésus nous confronte à l'injustice sociale qui naît de l'écart croissant entre les riches et les pauvres.
Comme s'il s’agît de ces images angoissantes que nous sommes habitués à voir sur l'écran de la TV, le récit de Lazare nous secoue et atteint l'effet sensationnaliste qui émeut: «c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses plaies» (Lc 16,21).
La différence est tout à fait claire: l'homme riche portait des vêtements de luxe alors que le pauvre n'était couvert que de plaies.

La situation d'égalité est arrivée par la suite: tous deux moururent. Mais, en même temps, la différence s'accentue: car, lorsqu'un arrive au côté d'Abraham, l'autre est seulement enterré.
Si nous n'eussions jamais entendu parler de cette histoire et eussions appliqué, par contre, les valeurs de notre société, nous pourrions bien conclure que celui qui a gagné le prix a été le riche, et le pauvre, qui a été abandonné dans le sépulcre.
C'est clair, en toute logique.

Mais des lèvres d'Abraham, le père dans la Foi, jaillit la sentence, en nous éclaircissant le dénouement final: «Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi: Tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur» (Lc 16,25).
La Justice de Dieu a rectifié la situation. Dieu ne peut pas permettre que le pauvre demeure pour toujours dans la souffrance, la faim et la misère.

Cette parabole a remué des millions de cœurs de riches tout au long de l'histoire et a mené à la conversion des foules; mais, de quelle sorte de message aurons-nous besoin, dans notre monde développé, hyper-communiqué, globalisé, pour nous rendre compte des injustices sociales dont nous sommes les auteurs ou, tout au moins, les complices?
Tous ceux qui écoutaient le message de Jésus songeaient à pouvoir demeurer dans le sein d'Abraham, mais, combien, dans notre monde actuel, ne devront-ils se contenter d'être enterrés à leur mort, sans vouloir recevoir la consolation du Père au Ciel?

La vraie richesse est celle d'arriver un jour à voir Dieu, et ce qui nous manque n'est que ce que Saint Augustin affirme: «Passe par l'homme et tu arriveras à Dieu».
Que les Lazare de nos jours nous aident à trouver Dieu.

 

Hymne : Voici la nuit

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

Hymne : Ô Père des siècles du monde

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

Hymne : Peuples, criez de joie

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Nicolas de Flue).
Soutenus par la Prière de Saint Nicolas de Flue, nous te supplions humblement, Seigneur : garde-nous sous ta constante protection, et donne à ceux qui nous dirigent la Lumière de ta Grâce.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu, qui donnes la preuve suprême de ta puissance lorsque tu patientes et prends pitié, sans te lasser, accorde nous ta grâce : en nous hâtant vers les biens que tu promets, nous parviendrons au Bonheur du Ciel.

 

Parole de Dieu : (Ez 36, 25-27)... (Office des Laudes).
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai.
Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.

 

Parole de Dieu : (2 Th 2, 13-14)... (Office des Vêpres).
Nous devons continuellement rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, car Dieu vous a choisis dès le commencement, pour être sauvés par L’Esprit qui sanctifie et par la Foi en la Vérité.
C’est à cela qu’il vous a appelés par notre Évangile, à posséder la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Date de dernière mise à jour : 26/09/2016

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